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FoxZz°

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Messages posté(e)s par FoxZz°

  1. Il s'agissait en fait d'un Pilote de Gazelle de Pau, qui avait fait Afgha et Lybie. J'ai toutefois pu obtenir pas mal d'infos sur le Tigre, rien de brand new. J'ai aussi ajouté certaines infos dont je me rappelle d'un autre covoiturage avec un Pilote de Tigre Afgha/Mali cette fois.

     

    - Pour les roquettes utilisées, il s'agit uniquement de roquettes à dards, pas de version HE. Utilisée pour la saturation de vastes espaces. Efficaces mais peut être pas assez de dards emportés pour couvrir totalement la surface. Visiblement, les fusées de détonation de roquettes sont pré-programmées avant le vol par l'armurier, à confirmer.

    - Pour le Tigre posé en Lybie c'est bien le GPS de secours (truc tout simple type Garmin) qui était tombé dans la cabine sous les palonniers et qui a imposé à atterrissage pour le récupérer.

    - Pas d'infos sur le contexte des 21 impacts sur le Tigre

    - Niveau sécurité le Tigre est vraiment bien. Supporte 8g en cas de chute à la verticale, survie de l'équipage très probable en cas de Crash. protection balistique satisfaisante, bon compromis visibilité, protection, poids.

    - Pour la Gazelle, plaque de Kevlar dans le dos et sous les fesses du Pilote, bulle très fragile. Pilotes pas rassurés du tout à cause de l’obsolescence et la vieillesse des machines, pannes plus fréquentes, performances dégradées, limite dangereux pour la sécurité du Pilote. Viseur Viviane très lourd et limite grandement vitesse et maniabilité. Je crois qu'il m'a dit qu'il ne dépassaient pas 180km/h avec la Viviane ( pas sur). Plus grand danger en Afgha était pour les Gazelles l’atterrissage, le décollage et le passage de cols/ crêtes, à cause des performances très dégradées et du manque de puissance de la Gazelle. Très grosse frayeurs lors du franchissement de talwegs (franchissement à 3m au dessus de la crête). En cas de crash pilote souvent ejecté avec son siège, pas de siège anti-crash.

    - Pour les performances du Tigre, il a estimé la vitesse ascensionnelle à minimum 1500ft/min. Vitesse max aux alentours de 250km/h. Tigre pas apte au vol IFR à cause de l’absence de balise ou quelque chose comme ça. Le Canon est très précis, 2 à 3 coups suffisent pour faire but. Le viseur de casque est super pratique pour les tirs d'opportunité. Le stabilisateur du canon est réglé avant le vol pour déterminer un point 0 pour ensuite corriger la visée en vol. Doit être fait sur un endroit le plus stable et plat possible pour une meilleur précision. Difficultés à le faire depuis le pont d'un navire. Les optiques sont bien mais bien moins performantes que celles de l’Apache. 

    - Plus performants que l'hélicoptère Italien dans globalement tous les domaines. Inférieur à l'Apache en terme de système d'arme/avionique, de capacité d'emport, d'optiques, de solidité/résistance/blindage mais supérieur sur le canon, la maniabilité, l'agilité la réactivité, etc, Tigre beaucoup plus " véloce".  Le Tigre dégrade beaucoup moins ses performances en conditions extrêmes ( type Afgha) que le l'Apache. Entretien du Tigre facilité par l'agencement et l'agencement des pièces.

     

    Autres feedbacks :

     

    - La garde au sol du NH90 vraiment trop basse, ça pose problème, mais très bien motorisé.

    - Objectivement, ALAT parmi les meilleurs aviation légère du monde avec les USA. Pratique cultivée du TBA.

    - Les raids depuis les BPC devaient se faire en plusieurs pontées à cause du manque de spots. Temps de décollage de tout les hélicos en 15min.

    - Pour l'histoire du tir Mistral sur un Pick up, un Hot a d'abord été tiré sur le véhicule a fait but mais ne l'à pas détruit, la source de chaleur dégagée par l'impact du missile sur le véhicule a permit le tir d'un mistral qui a fait but. Il ne savait pas vraiment si c'était un test ou un tir d'opportunité.

    - HOT très précis but dans plus de 90% des cas tant que visu sur cible et si pas d'incident de tir (majorité des échecs) notamment à cause de la vieillesse des missiles). Le HOT peut être tiré en mouvement avec des procédures de vols particulières.

    - En Lybie les pilotes faisaient le choix entre la Frag et la protection contre les balles ou le gilet de sauvetage en cas de crash en mer.

    - Souhait d'un PM type MP7 (très précis visiblement) en complément d'un FAMAS (1 navigant avec un mp7 l'autre avec un Famas).

    - Pas mal de tir de HOT en afgha contre des positions fortifiées, des grottes, des maisons et parfois sur des véhicules identifiés comme suicide bomber par le rens.

    - Pertes estimées à 6 à 8 appareils juste avant l'engagement en Lybie.

    - BPC très bon bateau, confortable, salles de travail appréciées, marin moins appréciés mais bonne coopération tout de même.

    - Engagement au canon en afgha à très faible distance d'alliés pour les dégager d'un contact talib imbriqué. Visiblement soldat retranchés dans un compound, Talibans qui les encerclent juste séparés par des murs de torchis, engagement à la grenade à main. Sur demande du CdS, le Tigre  détruit les Talibans parfois à 2 mètres des français. Procédé normalement non autorisé.

    - Transports de bidons de carburant au combat par les Tigre au Mali.

    - 600 cibles détruites environ en 400 sorties en Lybie. Environ 200 djihadistes tués par lé Hélico au Mali.

    - Gazelles seraient prolongées jusqu'en 2025.

    -Treillis Félin très bien.

    - la vue avec des JVN correspond à une acuité de 4/10

     

    Concernant le moral, etc

     

    - Réelle mécontentement des soldats sur le terrain au niveau des conditions en OPEX sur le matériel, les soldes, l'équipement hors d'age.

    - Pression de la hiérarchie sur les soldats pour répondre positivement lors des sondages sur le moral de la troupe.

    - Peu de confiance / estime en général sur les Hauts gradés, 2S, etc

    - Trop d'officiers supérieurs avec des conditions de travail très contrastée par rapport aux régiments, cad, états majors très bien pourvus voir suréquipés alors que les régiments n'ont rien.

    - Qualité variable des officiers en général, bon officiers trop souvent mis au placard car ils essaient de faire changer les choses, etc

    - Certaines Unités suremployées par rapport à d'autres.

    - Incohérence de la prime OPEX qui traite de la même manière un gars en afgha qui combat tous les jours et un prépositionné à Djibouti qui "se la coule douce".

    >> Pour résumer, outre le problème des budget, problèmes au sein même de l'organisation, de l'état d'esprit et de la hiérarchie de l'armée. Moral Bas.

     

    Voilà en gros ce qu'on a abordé en vrac. Si vous voulez de précisions sur certains points, faites le savoir.

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  2. Je pense que l'une des différences fondamentales est que la France était en Algérie depuis 130 ans, les algériens parlaient plus ou moins français, le pays était sous administration française, une partie importante de la population soutenait la France, on avait une certaine légitimité, c'était une guerre civile en fait. En Afghanistan on est totalement étrangers, donc pas de légitimité particulière, et on a beaucoup moins pas de marge de manœuvre politique, impossible alors de consolider les gains sur le terrain. Parce que le guerre des cœurs et des esprits, c'est politique avant tout et les soldats n'y ont qu'un petit rôle. En Algérie l'impact de l'armée a pu être décisif décisifs car l'engagement était multispectral et massif, en Afghanistan on est limités à deux vallées, on a pas de suivi durable de la zone et au niveau politique on peut rien faire pour consolider les acquis sur le terrain, forcement c'est un combat de Sisyphe.

  3. Pourquoi les américains n'ont ils pas développé un Strike Raptor qui aurait repris les missions du F35 qui nécessitent la furtivité, CàD, les frappes stratégiques en premier, et un un avion multirole discret sur le principe du Rafale ?

    Le F22 doit être capable d'emporter deux missiles/bombes qui sont suffisantes pour les missions stratégiques.

  4. Mais par rapport aux avions Russes, c'est vrai que l'on a pas beaucoup vu de comparaisons, y a t il eu des combats simulés, etc, qu'en ressort il pour le Rafale ?

     

     

    [...], mais aussi des mecs qui les pilotes au final.

     

    Une idée de ce que valent les pilotes chinois ou iraniens ?

  5. Agoravox c'est pas très fiable, c'est plutot la ruche des conspirationistes de tout poil. Et depuis quand le MIT s'occupe du conflit syrien ?

    Sinon, aucunne trace/liens de la dite étude dans les sources et dans l'article en question, qui est résummé par l'auteur et dont on peut douter de l'analyse qui en est donnée si tant est que l'étude du MIT existe bien.

  6. Ça serait bien plus malin en effet de prendre un VBCI VTT en VBMR lourd complété par un grand nombre de 4x4 sherpa-like.

    Ca donnerait méca sur VBCI 32t 40CTA et T25, médian sur VBCI T25 et VTT, tout le reste sur Sherpa. Et si on développe un VBCI 120fer, ça ouvre la porte au Crab qui reprend la fonction reco du VBMR et les VBAE.

    Ça ferait de sacrées économies.

    • Upvote (+1) 1
  7. On peut en déduire que le SDT radar sera utilisé sur des terrains peu cartographiés avec une faible menace AA, et le SDT numérique continuera d’être utilisé pour les zones mieux cartographiées avec un danger AA important qui nécessite une plus grande discrétion. J'ai bon ?

  8. Évidemment qu'il y des armes qui sont passées. Mais ce n'a été qu'un complément pour les aqmistes, c'est marqué dans ton document.

    A en entendre certains, toutes les armes viennent de Lybie et la majorité des combattants aussi, c'est faux, seulement une faible partie a rejoint l'opposition. Celle-ci était déjà là depuis longtemps bénéficiant du laxisme d'ATT, et armée, le noyau dur en tout cas. Le reste s'est fournis sur les tock de l'armée Malienne.

  9.  

    Ah...et leurs armes, les islamistes-touaregs, ils les ont eus ou, alors?
    les Maliens? en partie...
    mais sinon?
     
    Tout le monde sait que la Libye est un arsenal controlé par des katibas différentes qui gisent sur une mine d'or: les stocks de Khadafi.
    Donc on est sue que les touaregs ont pris leurs armes de là-bas.

     

     

    Tu sais, ça fait un bail que AQMI était implanté au nord mali, depuis les début des années 2000, alors ils n'ont pas attendu la fin de Khadafi pour se procurer ses armes. Les Touaregs n'en sont pas à leur première guerre avec l'état central non plus, les armes ils en avait déjà aussi.  Après comme le dit Thibaut, la majorité a été puisée dans les stocs de l'armée Malienne à Gao, Tombouctou, etc

    Le coup des armes libyennes c'est une légende urbaine pour décrédibiliser l’intervention de la France en Libye.

  10. En France l'équivalent me semble être les GCP et GCM dispatchés en régiments.

     

    La question est la suivante, devrait on regrouper tous les groupes commandos pour former des commandos indépendants du reste des forces, ou les laisser dans les régiments. Sachant que si l'on veut aller vers des GTIA permanents, la logique serait alors de les laisser subordonnés.

    Mais c'est vrai qu'on aurait tout intérêt à disposer d'un grand nombre de ces commandos pour réaliser ces actions de raid, recherche et destruction, sabotage, bref, des actions commandos d’échelle tactique.

    Surtout qu'à l'heure actuelle, l’exécutif demande des déploiements toujours plus souples, réactifs, polymorphes, moins visibles et rechigne à envoyer les troupes conventionnelles. A l'heure actuelle, l'essentiel des missions des FS (du moins celle dont on est au courant) pourrait être rempli par des commandos. Ce serait donc un atout d'avoir un grand nombre de ces commandos, ce qui sous entend qu'ils doivent être indépendants.

     

    Cela permettrait donc de recadrer les forces spéciales sur le cœur de métier, les actions stratégiques. Mais un tel décalage pose aussi la question de la pertinence d'une séparation SA/FS, ou plutôt impose une nouvelle séparation, les FS pourraient mener des actions clandestines mais qui resteraient de type militaire, tandis que le SA se concentreraient sur les actions "civiles", mission homo, etc.

  11. C'est la crosse des rafales air

     

    De plus, pas d'ancre sur la cocarde.

     

     

    Beaucoup d'avions, F-15, F-16, ont une telle crosse, même dans leur version terrestre (les deux avions sont d'ailleurs exclusivement terrestres). Elle sert de système d'urgence en cas de défaillance du système de freinage. Les pistes terrestres peuvent avoir des brins d'arrêts pour ces atterrissages ''chauds''.

    Voir ici un F-16 avec usage de sa crosse.

    http://pilote-virtuel.com/viewtopic.php?pid=186583

     

    Grillé par Kovy ;-)

     

     

     

    Crosse pour les pistes équipés de brins d'arrêt.

     

     

    Ok, merci pour les réponses.

  12. C'est bien joli, mais si tu trouves de quoi subventionner tout ca, fais nous signe, deja qu'on trouve pas de quoi financer ni la police ni la justice a un niveau decent en metropole... :P

     

    Ouai sauf que la Guyane est le département de France ou la délinquance et le chômage sont les plus élevés, la Guyane devrait donc être prioritaire par rapport aux départements de Métropole.

  13. Une armée 100% projetable ça n'existe tout simplement pas. En Grande Bretagne par exemple elle l'est à environ 60%. En France vu les ratios des armées  (trois hommes en réserve pour un homme en mission, entre relève, repos et entraînement), on pourrait théoriquement déployer 20 000 hommes en opération avec nos effectifs d'avant la LPM 2014-2019

     

     

    100% d'hommes employables si tu préfères, potentiellement projetables, théoriquement on pourrait envoyer tout notre effectif à l'étranger. Si l'on veut vraiment un armée expéditionnaire on devrait être capable de projeter en même temps 50% de notre effectif sur la durée et 75% sur quelques mois.

    C'est plus cher, ça implique de transférer tout le "gras", tout ce qui n'est pas projetable à des acteurs civils et ne conserver que ce qui est utile en OPEX. Ça implique de réduire les effectifs si l'on veut assurer un dotation convenable en matériel. Ça implique d'augmenter la fréquence des tours (La moitié de l'effectif en OPEX 1/4 renouvelé tous les 4 mois)

    Pour l'usure de la masse salariale, on peut la limiter avec ce système de cycles. De plus, toutes nos OPEX ne sont pas aussi dures que l'Irak ou l'Afghanistan, et disposer de plus de soldats c'est aussi moins épuiser ceux qui sont sur place.

    Avec 50000 hommes projetables sans problèmes, on pourrait engager plus de monde en Centrafrique, avoir de la réserve si ça pète ailleurs sans dégarnir la Guyane ou le Mali. Bref, nos possibilités d'intervention seraient démultipliées. Et dans un scénario tel que Daguet, on pourrait déployer jusqu'à 75000 hommes (tous théâtres confondus) , ça change beaucoup quant à notre place dans la coalition. 

    Alors évidemment il y a le défi logistique, c'est pour ça que ça implique une réforme en profondeur de l'organisation de l'AdT. Malgré la professionnalisation, on a toujours pas réussi à faire ce virage de l’expéditionnaire alors que dans les faits, les opérations se multiplient.

  14. C'est sur qu'en virant le quart des effectifs de l'Armee en l'espace de quelques années, on ne peut pas ensuite s'occuper d'un pays plus grand que la France au bord d'une guerre civile, que la densité humaine soit grande ou pas (parce qu'il faut toujours avoir les moyens logistiques d'occuper le terrain du nord au sud avec véhicules, carburants, hommes, munitions) et qu'on y arrive de moins en moins. Les soldats, meme les notres, n'ont pas encore le don d'ubiquité.

     

    Le problème ce n'est pas les effectifs, c'est le ratio d'hommes projetables. Pour 120 000 hommes on en projette actuellement, en même temps, uniquement 14 000, soit 11,5% de l'effectif total, et on est au taquet, pour une armée soit disant expéditionnaire c'est ridicule. C'est un problème de mode d'organisation, il est impératif de faire ce basculement vers une armée 100% projetable si l'on veut conserver notre crédibilité tout en respectant l'enveloppe budgétaire.

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  15. Impossible

    sauf à considerer que "tous les spectres de missions" s'arrête aux conflits en coalition

    Nous n'avons plus (les avons nous déja eu d'ailleurs ?) d'engager des troupes de façon autonome face à un adversaire médian ou de niveau elevé

    Le problème c'est le glissement vers le coté expeditionnaire de nos FA

    Ces questions ne se posaient pas avant la chute du mur

    On avait une armée de defense du territoire et une armée "d'Afrique"

     

    Maintenant il faudrait avoir une armée de defense du territoire, une armée d'intervention rapide pour les crises africaines, une armée pour le maintien de la paix, une armée OPEX OTAN (à la Kosovo 99), une armée d'intervention haute technologie conte des petits adversaires (Lybie), contre des gros adversaires (Syrie/Iran) une armée de coalition basse intensité (Astan) une armée de coalition haute intensité (CdN)

     

    Le spectre des missions est tout bonnement devenu trop large

    Il va falloir definir une fois pour toute

     

     

    Je ne vois pas pourquoi on aurait besoin d'autant de forces spécialisées, ce serait même un gaspillage d'effectifs monstre de spécialiser les troupes en fonction de la "dureté" des Théâtres. En effet, c'est se priver d'un partie de nos forces dans une intervention car non adaptés au type de guerre mené. En plus, ça reviendra à utiliser certaines unités beaucoup plus que d'autres, et ça crée une armée à plusieurs vitesses. Les unités sur Leclerc sont exactement dans ce schéma, du fait de leur "spécialisation" sur les conflits "durs", ils ne sont jamais employés pour la plupart de nos opérations et immobilisent des ressources pour "rien". D'autant que le métier de soldat reste globalement le même  sur tous les théâtres : appuyer, déborder défendre une position, mener un raid en profondeur, quelque soit l'adversaire, mercenaire africain ou vétéran syrien. Les spécificités d'un théâtre peuvent ensuite être préparées préalablement à la projection dès la première relève comme on l'a vu avec la préparation afgha.

     

    La seule option de spécialisation qui vaille c'est une spécialisation sur une mode d'action particulier que l'on ne peut pas étendre à une armée entière, j'en retiens trois : alpin, para, amphibie. C'est d'ailleurs plus des savoirs faire supplémentaires qu'une spécialisation. Ces spécialisations sont les seules valables, on retrouve de la montagne ou de la mer ou du ciel indépendamment de la dureté des théâtres.

     

    La seule chose que l'on adapte à la "dureté" des terrains, c'est la dotation en matériel, plus ou moins lourd, plus ou moins coercitif. A partir de ce constat, et de l'exemple du Leclerc (exemple qui prive des personnels d'opex du fait du matos qu'ils servent)  j'en conclue qu'il faut séparer personnel et matériel, les rendre indépendants les uns par rapport aux autres. 

     

    Le matos ne serait plus affecté à une unité mais aux bases de défense qui gérerait les "dotation de matériel" avec en plus en centre de gestion du matériel qui si besoin fournirait du matériel supplémentaire. Pour user homogenement le parc, les véhicules tourneraient de manière cyclique entre base de défense (ou ils sont utilisés  que ça soit en opex ou à l'entrainement) et centre de gestion (ou ils sont entreposés sous cocon pour diminuer la MCO)

     

    Le pion de base deviendrait le GTIA permanent, regroupés sur quelques bases de défense.Ces GTIA suivraient aussi un cycle d'emploi flexible, pour faire simple : OPEX ready, OPEX available ; OPEX not ready (correspondant à la ventilation/complètement des effectifs et à le remise en condition suite à une OPEX). Les ready seraient donc les guépard et les available, constituerait la relève/réserve en cas d'un gros besoin d'effectifs. Les not ready resteraient en métropole et seraient à même d'intervenir en soutien de la gendarmerie et de la réserve (organisée en unité de biffe indépendante comme l'explique jojo plus haut) en cas de crise sur le territoire. Tous ce qui ne serait pas projetable serait délégué à un corp civil.

     

    Si un décision de projection est prise, les unités "ready" partent et se voient dotés par leur base de défense des matériels jugés nécessaires à l'accomplissement de leur mission, avec éventuellement un rajout du centre de gestion si le besoin d'un matériel particulier est particulièrement élevé.

    Cela implique que les soldats doivent être formés à l'utilisation de tous les matériels de leur arme en parc (exemple infanterie formée VBCI et VBMR, cavalerie formée MBT, EBRC, CRAB, etc). Et donc, cela implique aussi qu'il y ait le moins possible de type de matos différent pour diminuer le nombre de formations nécessaires et réduire la MCO ; mais aussi que ces matos soient le plus modulaires possibles pour être bien adaptés à la menace et à la "dureté" du théâtre. Cela plaide en faveur de familles de véhicules comme un VBCI décliné en VTT, VCI, ERC, SIGINT, San, PC, mortier, etc ...

     

    Avec un système comme celui là, on n'a plus de problèmes  d'unités non employées, et on a une armée 100 % projetable et très économique.

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