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Otages Français au Sahel


Messages recommandés

*** Allemand enlevé au Nigéria:5 sympathisants d'Aqmi arrêté,parmi eux un mauritanien

www.cridem.org

13:46

Allemand enlevé au Nigeria: 5 sympathisants présumés d'Aqmi arrêtés (dont un mauritanien)

Kano (Nigeria) - Cinq hommes, dont un Mauritanien, soupçonnés de liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'implication dans le rapt d'un Allemand au Nigeria, ont été arrêtés suite à deux raids des forces de sécurité nigérianes, ont indiqué à l'AFP deux sources sécuritaires.

Les arrestations sont intervenues suite à ces raids mené à Kano, la grande métropole du nord du Nigeria. Le premier, jeudi dernier, a visé une boutique tenue par un Mauritanien vivant dans le pays depuis plusieurs années et a conduit à l'arrestation de quatre individus.

Des armes et un ordinateur portable ont été découverts et les documents trouvés dans l'ordinateur, parmi lesquels des manuels opérationnels d'Aqmi, ont démontré que les suspects sont liés à Aqmi et étaient impliqués dans l'enlèvement de l'ingénieur allemand en janvier, a déclaré à l'AFP l'une des sources sécuritaires, sous couvert d'anonymat.

Un cinquième homme, soupçonné d'être lié aux quatre premiers suspects, a été interpellé lors d'une opération séparée.

Edgard Raupach, un ingénieur allemand, a été enlevé dans la périphérie de Kano fin janvier.

Aqmi a annoncé la semaine dernière dans un communiqué et une vidéo détenir cet otage qu'elle veut échanger contre une femme musulmane emprisonnée en Allemagne et victime de supplices, a rapporté l'agence privée mauritanienne en ligne ANI

ani=agence nouakchott information,ani.mr

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Urgent:la garde civile espagnole arrête un agent recruteur d'Al Qaida

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27-03-2012

15:34

Un agent recruteur présumé d'Al-Qaïda arrêté en Espagne.

Madrid - La Garde civile a arrêté mardi à Valence, dans l'est de l'Espagne, un membre présumé du réseau islamiste Al-Qaïda, soupçonné d'endoctrinement et recrutement de terroristes via internet, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz.

Il s'agit d'un membre présumé d'Al-Qaïda qui travaillait pour cette organisation et pour ses deux branches, Al-Qaïda dans la Péninsule arabique et Al-Qaïda au Maghreb islamique, a déclaré le ministre devant la presse.

L'homme, un Saoudien identifié sous les initiales M.H.A, était connu au sein de l'organisation comme 'le bibliothécaire d'Al-Qaïda' et gérait sans doute l'un des forums jihadistes les plus importants du monde, qui se consacrait à la diffusion d'activités terroristes, à l'endoctrinement et au recrutement de terroristes, a ajouté M. Fernandez Diaz.

Pour être clair, la formation de personnes comme Mohamed Merah, qui a abattu sept personnes à Toulouse, en France, se faisait au travers d'agissements de ce type, a expliqué le ministre, précisant cependant qu'il n'existait aucun lien entre les deux opérations. Le suspect diffusait des idées jihadistes et se consacrait au recrutement et à l'organisation du transport d'éventuels jihadistes vers l'Afghanistan et d'autres pays où le terrorisme est très actif, a encore souligné M. Fernandez Diaz.

Il consacrait entre huit et 15 heures par jour, chez lui, à ses activités de propagande, a-t-il dit. Selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur, l'homme se livrait à des activités sur internet qui ont permis d'établir son appartenance à Al-Qaïda. Le suspect se livrait également à la diffusion de produits audiovisuels afin d'inciter, provoquer et encourager à commettre des actes terroristes, a indiqué le porte-parole.

Cette arrestation est l'aboutissement d'une enquête ouverte en février 2011, a indiqué le ministère de l'Intérieur, précisant que le tribunal madrilène de l'Audience nationale, chargé des affaires de terrorisme, a ouvert une enquête préliminaire. En septembre 2011, un Cubain soupçonné lui aussi d'appartenance à Al-Qaïda et d'endoctrinement par le biais d'internet avait été arrêté à Majorque, aux Baléares.

A la même époque, cinq Algériens avaient également été arrêtés dans différentes villes d'Espagne pour des liens financiers présumés et fourniture de matériel informatique à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)

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Les vidéos que le gus balancaient de Valence sur la Toile peuvent ils êtres effacés ou du moins peut on savoir qui les téléchargés?

Ca dépend de la solution technique utilisé pour les diffuser ... mais si le mec est pas un débilo fini, il peut être quasi impossible de les "effacer" et encore moins de récupérer les log de connexion.

Il faut comprendre qu'internet - le réseau de transport - mais aussi les couches applicative qu'on a imaginé dessus son concu dans l'unique but, a la base, de disposer d'une résilience maximale. En gros la nature du raison c'est d'empecher qu'on puisse t'empecher... forcément parti comme cela si celui qui ne veut pas etre empecher maitrise un peu le truc il ne sera pas empecher. Meme les dictatures les plus "controleuse" d'internet n'arrivent a rien controler - Chine, Arabie-Séoudite, pour la Corée du Nord je sais pas mais je doute que la population ait des terminaux donc c'est réglé matériellement -.

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  • 3 weeks later...

Urgent:infiltration d'un véhicule terroriste dans le sud mauritanien

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13:02

Urgent : Un tout terrain 4X4 suspect rôde à Boghé.

Une source parvenue à tempsforts.net rapporte qu’une voiture 4x4 suspecte rôde depuis hier près de Boghé. Elle a été aperçue par des témoins à 5 kilomètres de la ville près d’un village situé sur l’axe Boghé/Rosso.

L’identité des personnes n’a pas été précisée mais c’est aux environs de 01 heure du matin que des tirs en l’air ont été entendus dans les lieux où se trouvait la voiture. Un habitant a confirmé avoir suivi le passage de la voiture près de sa maison nuitamment et vu des bras tirer en l’air.

Elle aurait été aussi signalée au poste de contrôle à l’entrée de la ville dont les éléments en faction auraient quitté aussitôt leur position par mesure de prudence.

Des sources présument la présence de membres de Aqmi qui ont réussi à s’infiltrer dans le pays depuis plusieurs jours pour préparer des actions terroristes. Alertée par cette information, la gendarmerie a fait une descente dans les lieux à la poursuite de la voiture tout terrain

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Les deux otages français enlevés au Mali en novembre dernier par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) apparaissent vivants dans une vidéo tournée le 22 février dernier dans laquelle ils demandent de l'aide à la France. Dans cette vidéo, qui a été transmise par les autorités burkinabées à Paris cette semaine d'après une source sécuritaire, Philippe Verdon et Serge Lazarevic s'expriment sur fond d'une toile de tente, vétus de boubous et de turbans. 'Depuis trois mois, je suis ici dans le désert avec Aqmi dans des conditions extrêmement difficiles. (...) J'ai perdu énormément de poids', dit Philippe Verdon dans cet enregistrement que Reuters a visionné. 'Je suis dans un état d'affaiblissement très très important, je suis très inquiet', ajoute-t-il.

Les deux otages adressent un message d'espoir à leurs proches, et demandent à Nicolas Sarkozy, à la France et aux associations humanitaires de les aider. 'Il y a une volonté d'apaisement de la part d'Aqmi, une volonté d'ouvrir la porte et une volonté de trouver une solution qui soit dans l'intérêt de toutes les parties', estime Philippe Verdon. 'Toute aide est la bienvenue, Aqmi est ouvert à la négociation', dit Serge Lazarevic. 'Ils (les membres d'Aqmi) ont des hommes prisonniers au Mali, en Mauritanie et ils sont ouverts à la négociation'.

La suite :

http://www.lemonde.fr/international/article/2012/04/14/deux-otages-francais-au-mali-appellent-a-l-aide-dans-une-video_1685697_3210.html#xtor=AL-32280515

Le seul point positif est que l'on sait qu'ils étaient encore en vie le 22 février.  =|

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ROME (Reuters) - Une touriste italienne enlevée il y a plus de 14 mois en Algérie par des rebelles affiliés à Al Qaïda a été libérée, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères à Rome.

Maria Sandra Mariani avait été enlevée le 2 février 2011 dans le sud-est de l'Algérie.

L'otage libérée se trouvait mardi à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, et devait prendre un avion pour l'Italie dans la soirée.

Maria Sandra Mariani a été recueillie par les forces burkinabées sur les lieux de sa libération, selon une source proche de la présidence du Burkina Faso.

La source n'a donné de détails ni sur l'endroit de sa libération, ni sur le rôle joué par le Burkina Faso, dont la frontière nord jouxte des zones désertiques du Mali, où des combattants d'Al Qaïda ont l'habitude de retenir leurs otages.

L'italie a dû payer cash.....  =(    enfin, ça fait toujours un otage de moins !  :happy:

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Une Italienne remplacée par une Suisse... :(

Pas besoin d'être énervé pour cet enlèvement. Il s'agissait d'une missionnaire à qui il a été dit plusieurs fois ces derniers mois qu'elle ferait mieux de partir... et vite ! Elle a refusé.

De plus le DFAE déconseille la visite de ce pays depuis 2009. J’espère que son dieu  (pardon le contribuable Suisse) la sortira tout de même de cette situation.

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Otages du Niger : l’assaut vu par les commandos

Quinze mois après la mort des deux Français, «Libération» a eu accès au récit des soldats qui ont tenté de les libérer :

http://www.liberation.fr/societe/2012/04/22/otages-du-niger-lassaut-vu-par-les-commandos_813558

Enlevés dans un restaurant à Niamey, la capitale du Niger, dans la nuit du 7 au 8 janvier 2011, Vincent Delory et Antoine de Léocour ont-ils été sacrifiés sur l’autel de la raison d’Etat ? L’interrogation tenaille leurs familles, toujours dans l’attente des résultats de l’enquête contre X ouverte par la justice française.

Les deux jeunes Français sont morts à l’issue du raid lancé par les commandos des forces spéciales françaises contre les hommes d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Antoine de Léocour a été abattu d’une balle dans la tête tirée à bout portant par les ravisseurs. Les circonstances de la mort de Vincent Delory sont plus troubles : son corps a été retrouvé en partie calciné, près d’un véhicule qui a explosé. L’armée française a-t-elle déclenché involontairement, par ses tirs, l’incendie fatal ? Libération a eu accès aux témoignages des soldats ayant participé à l’assaut. Ce qui éclaire d’un jour nouveau les failles de cette opération contestée.

Muscler. En janvier 2011, le rapt intervient après plusieurs prises d’otages de ce type, qui ont conduit Paris à muscler son dispositif militaire dans le Sahel. Des forces spéciales stationnent au Burkina Faso, tandis que d’autres militaires s’entraînent en Mauritanie, où ils forment les forces spéciales locales. Des moyens de surveillance aérienne sont basés à Dakar (Sénégal) et à Niamey. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, les militaires français reçoivent l’ordre de se préparer à intervenir. En quelques heures, dans une zone désertique et enclavée, l’armée française monte l’opération «Archange foudroyant».

Alors que les ravisseurs sont poursuivis au sol par les forces de sécurité nigériennes en direction du Nord, ils sont aussi accrochés dans les airs par un avion patrouilleur français, un ATL2. Trois hélicoptères de transport de troupes, des Cougar, sont également mobilisés. Dans le premier, un pilote, un copilote et un mécanicien. Dans la soute, deux tireurs d’élite et un soldat avec une mitrailleuse de 12,7 mm, ainsi qu’un infirmier, un transmetteur et un coordinateur. Cet hélico de tête a un ordre précis, selon un membre d’équipage : «Arrêter le convoi [des ravisseurs, ndlr]. Soit ils s’arrêtaient d’eux-mêmes en voyant les forces françaises, soit [on devait] l’obliger à s’arrêter par l’action des tireurs embarqués.» Les autres Cougar transportent des hommes du Commandement des opérations spéciales (COS), qui doivent être déposés - «au plus près de l’objectif» - pour encercler les terroristes et récupérer les otages sains et saufs.

Le 8 janvier, à la mi-journée, les forces françaises passent à l’attaque. Selon un compte rendu du colonel Bruno Baratz, chef du COS dans le Sahel, il n’était «plus possible de retarder l’interception, car le potentiel sur zone des hélicoptères était réduit» : ils risquaient d’être à court de carburant et de ne pouvoir rentrer sur la base de Ménaka, au Mali. A ce moment, les ravisseurs viennent d’entrer en territoire malien. En outre, ajoute le colonel, les terroristes - dont le convoi est composé alors de trois véhicules - sont sur le point de faire la jonction avec un «un groupe de recueil constitué d’une dizaine de pick-up lourdement armés», situés à une trentaine de kilomètres.

Les Cougar foncent vers leur cible à 150 km/h et à une altitude comprise entre 5 et 6 mètres. A moins d’un kilomètre du convoi, l’hélicoptère de tête remonte à une hauteur de 20 mètres «pour faciliter l’action des tireurs embarqués». Ceux-ci ont ordre de ne viser que le bloc moteur du 4x4 blanc, dans lequel se trouvent Antoine et Vincent. Les autres Cougar entament leur descente. Mais les soldats français sont accueillis par un déluge de feu inattendu. «Dès que l’on est arrivé en stationnaire, dit le pilote du Cougar de tête, dans le poste de pilotage nous avons ressenti les impacts [de balles, ndlr].» A l’issue du raid, une dizaine seront dénombrés sur l’hélicoptère. Les deux tireurs ripostent, et l’appareil décroche avant de revenir aussitôt. La mitrailleuse entre en action. «Nous étions la cible des terroristes, et la mission d’appui est devenue prioritaire», explique le soldat qui tient la mitrailleuse. Au même moment, un autre Cougar est pris à parti «lors de la dépose» : un pilote est touché à la jambe par un éclat. Il doit larguer son groupe plus loin que prévu, à une distance de 100 à 150 mètres. Le troisième hélicoptère dépose le sien à une cinquantaine de mètres.

Mais alors que les commandos progressent, un soldat est touché au thorax et le groupe se replie. Le second, le plus éloigné, stoppe aussi sa progression «parce qu’il y avait des explosions», dit un soldat. Les COS croient être la cible de tireurs. En fait, il s’agit des munitions qui prennent feu dans les véhicules d’Aqmi touchés par des tirs français.

Expertise. Que s’est-il passé pendant ce temps pour les otages ? Personne ne semble le savoir. Selon le rapport du colonel Baratz, «les tireurs d’élite ont dû commencer par riposter contre ces tireurs [ennemis], avant de pouvoir effectuer, dans un second temps, les tirs prévus sur le moteur du 4x4 blanc». L’un des hommes du Cougar de tête affirme avoir tiré «une dizaine de coups de feu dans l’avant du véhicule blanc, en direction du bloc moteur». Il se dit «certain d’avoir atteint cette zone exclusivement». Le second tireur affirme avoir visé deux fois la zone du moteur. Ils sont contredits par un rapport, établi en juillet 2011, de la section antiterroriste de la Direction centrale du renseignement intérieur, qui a expertisé les véhicules calcinés. Ce rapport fait état d’un «unique impact sur le capot moteur» et d’«une vingtaine d’impacts répartis sur l’ensemble de la carrosserie, à l’exception du toit». En revanche, aucun soldat ne dit avoir vu le moment où le 4x4 des otages prend feu. En l’état actuel de l’enquête, son explosion demeure inexpliquée.

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  • 2 weeks later...

Urgent:un commando algérien flingue terroristes au nord Mali

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02-05-2012

11:09

L'ANP lance une opération à Tinzaouatine : Plus de 20 terroristes du Mujao éliminés.

Parmi les terroristes abattus figure le chef Houma Ould Abdel Ali, de nationalité malienne, qui a succombé à ses blessures. Une opération spectaculaire a été menée par les services de sécurité à la frontière algéro-malienne, plus précisément la ville de Tinzaouatine.

Selon des sources sécuritaires, l'opération militaire menée par les forces de l'ANP s'est soldée par la neutralisation de pas moins de 20 terroristes appartenant au Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest). De même qu'une dizaine d'armes automatiques, d'importants documents et de la littérature subversive ont été récupérés lors de cette opération militaire.

Les mêmes sources confient que cette action a été déclenchée sur la base du renseignement selon lequel des éléments du Mujao, à bord de véhicules 4x4 s'apprêtaient à lancer une attaque contre deux camions citernes de carburant venant de Tamanrasset.

Ce renseignement sera exploité pour donner lieu à ladite opération, mettant fin aux agissements des terroristes qui ont été surpris par l'intervention aérienne de l'armée de l'air. Parmi les terroristes abattus figure le chef Houma Ould Abdel Ali, de nationalité malienne, qui a succombé à ses blessures lors de son transfert vers un hôpital de campagne à Tinzaouatine.

Cette situation a conduit le mouvement terroriste à radicaliser ses exigences, notamment lors des négociations pour la libération des six diplomates algériens détenus depuis le 5 avril dernier par cette organisation terroriste. Réputée pour la constance de ses positions dans toutes les négociations imposées par des conjonctures exceptionnelles, l'Algérie a-t-elle détecté un mouvement suspect de la part des ravisseurs au point d'engager sa force militaire sur le terrain? L'une des premières explications réside dans l'échec des pourparlers entamés par le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique.

Ce groupe dissident de ce qu'on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique s'adonne à un chantage en déclarant par le biais de son porte-parole, Adnan Abu Walid Sahraoui, dans un court message, que la vie des otages est en danger et cela après que la délégation algérienne ait refusé en bloc les revendications des ravisseurs.

Cette déclaration sous forme de chantage intervient après cette opération des services de sécurité algériens et au moment même où de violents combats se poursuivent au camp militaire de la ville-garnison de Kati, quartier général de l'ex-junte au pouvoir situé à 15 km de la capitale. On annonce même la fermeture à la circulation de la route entre Bamako et Kati par des éléments des forces loyalistes.

Ces derniers restés fidèles au président Amadou Toumani Touré, ayant subi un coup d'Etat le 22 mars dernier, ont conduit plusieurs offensives contre le camp des ex-putschistes à Kati près de Bamako, l'aéroport et la Radiotélévision nationale (Ortm), occupée par les partisans du capitaine Sanogo, causant de nombreux morts dont le nombre devait être connu hier. Les attaques contre ces trois lieux stratégiques ont été dénoncées par le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de la junte qui avait renversé Amadou Toumani Touré, qualifiant les auteurs de ces offensives de forces obscures.

Il déclare à cet effet: «Nous tenons l'Ortm, l'aéroport et Kati. Nous maîtrisons la situation. Il y a eu des morts mais pour l'instant on ne peut pas donner le nombre.» Selon certains témoins, rapporte l'AFP, au moins 10 personnes ont péri lors de ces attaques. D'après nos sources, personne n'est en mesure de confirmer que la situation est maitrisée au Mali lequel demeure le maillon faible dans le Sahel, d'où la prise en considération les menaces des ravisseurs quant au danger qui plane sur la vie des otages algériens.

Les mêmes sources ajoutent que l'Algérie n'est pas prête à se plier aux exigences d'une organisation terroriste, mais n'admettra pas non plus que la vie de ses ressortissants soit en danger et ne restera pas les bras croisés. Néanmoins nos sources gardent le silence sur ce qui se prépare

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Urgent:un expert onusien analyse les derniers développements du nord Mali

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16:45

Situation au Sahel : Ahmed Ould Abdellah exprime sa vive inquiétude.

"La situation au Mali et son impact sur le Sahel" a été le thème d’une présentation faite l’après-midi du 8 mai à Nouakchott par l’ancien haut fonctionnaire international M. Ahmedou Ould Abdellah, président du Centre des Stratégies pour la Sécurité du Sahara Sahel «Centre 4s», devant un parterre de diplomates occidentaux et africains accrédités en Mauritanie, des chercheurs, des journalistes et des ressortissants du Nord-Mali (Arabes et Touaregs) .

M. Ould Abdellah a fait part de sa vive inquiétude par rapport à la situation au Mali dans son ensemble, à la fois, au Nord, dominé par les radicaux islamistes Aqmi/Ansar Edine/Mujao/ Boko haram, et au Sud, où, la situation est plus explosive, notamment avec une armée (comprenant 60 généraux) divisée sur des clivages Officiers supérieurs/Sous officiers et de corps d’armée: Bérets verts/Bérets rouges.

Un contexte favorable, a -t-il dit, aux seigneurs de guerre qui étaient au chômage depuis la fin des conflits de Sierra Leone et du Liberia et qui pourraient reprendre du service au Mali, où la junte au pouvoir assimilée par certains à une milice du fait qu’elle ne contrôle réellement que le camp de Kati et qu’elle présente des difficultés classiques, liées à l’inexpérience l’arrogance.

Le vide et l’incertitude qui planent sur Bamako -a-t-il ajouté- sont favorables aux barons de la drogue et aident les radicaux islamistes à s’installer, à se poser en alternative et à envoyer des cellules dormantes vers des destinations, desquelles, le Sénégal et la Côte d’ivoire, pourraient ne pas être exclues, probablement, pas pour toucher des cibles nationales, mais pour viser, celles, étrangères.

Ould Abdellah, plutôt à l’aise dans les sujets stratégiques, a également souligné le danger de l’intervention extérieure, en ce sens, qu’elle ne manquera pas, dit-il, d’attirer des combattants radicaux extérieurs qui viendront prêter main forte à leurs amis radicaux au Nord-Mali.

La crise malienne est également une tragédie humanitaire a dit Ould Abdellah, précisant qu’elle a affecté 320.000 personnes dont 180. 000 refugiés dans les pays du voisinage du Mali, mettant en exergue l’insécurité et la précarité de leurs conditions et soulignant qu’au stade actuel, ces refugiés ne posent pas encore des problèmes sécuritaires dans les pays d’accueil, même si habituellement les mouvements rebelles infiltrent les refugiés.

Il s’est demandé ensuite, si les pays du Sahel resteront unis, ou, s’il y aura un effet de contagion, comme au Soudan Le conférencier a indiqué que la crise actuelle exerce une distraction sur les autorités qui accordent maintenant plus d’attention à la sécurité au détriment du développement et qu’elle décourage les investisseurs, laissant le champ libre uniquement, à l’humanitaire.

Il a également évoqué la possibilité de tension dans les relations ente les Etats du Nord et ceux du Sud du Sahara qui s’est manifestée lors de la dernière réunion de la CEDEAO tenue à Dakar, quand la question de savoir qui donnait l’essence aux jihadistes avait été posée.

Abordant les réponses adaptées à la crise malienne M. Ould Abdellah qui a souligné que d’aucuns disent que le putsch du 22 mars a consacré le retour des partisans de l’ex-président Moussa Traoré, a appelé à la contenir, en évitant qu’elle s’enracine et appelé à se prémunir de la contagion, rappelant que les crises commencent , toujours, par être nationales.

Au niveau du Mali, M. Ould Abdellah a appelé à tout faire pour s’assurer du respect des populations avec plus de modestie, de gestion rationnelle des ressources, à cesser de cultiver le clivage : petit peuple/élite urbaine, à impliquer la société civile, à inclure les responsables du Nord dans le gouvernement malien actuel qui n’en compte aucun, consacrant ainsi, la division du pays et enfin, à réunifier l’armée malienne sur les principes de citoyenneté et de tolérance.

Selon Ould Abdellah, des pays comme l’Algérie, la Mauritanie, le Niger, la France, les USA ainsi que l’Union Européenne (UE) peuvent aider à résoudre la crise malienne qui est une conséquence de la crise libyenne. Il a appelé les libyens de l’extérieur et ceux de l’intérieur, à s’entendre pour l’instauration de la paix au Mali ,laquelle, ne pourra avoir lieu sans la stabilité en Libye. M. Ould Abdellah a aussi appelé la Libye à verser des compensations aux sahéliens.

Plusieurs interventions ont suivi cet exposé. La première, de Hachim Ould Sidi Mohamed un arabe du Mali , membre du « Centre 4s » a été relative à l’absence de l’Etat malien au Sud et la substitution des radicaux islamistes à celui-ci au Nord, lesquels, ont commencé à faire de l’humanitaire en pillant les entrepôts (PAM, CICR) pour les distribuer et à recruter dans certaines communautés notamment les songhaïs .Puis, celle de M. Hama Ag Sid’Ahmed, un représentant du MNLA (venu à titre personnel) qui a indiqué que la situation qui prévaut au Mali est le résultat de 12 années de complaisance et de laxisme, durant lesquelles, la communauté internationale et la CEDEAO étaient restées sourdes.

Il a indiqué que le MNLA cherche l’autonomie ou l’indépendance et qu’il n’a ni les moyens, ni l’objectif de lutter contre Aqmi. M. Ag Sid Ahmed a expliqué que le putsch du 22 mars est plutôt la conséquence de la mauvaise préparation de la présidentielle qui devait être organisée en Avril 2012, au Mali. Puis M. Souleymane Cissé Ambassadeur du Mali en Mauritanie qui tout en soulignant que le gouvernement intérimaire se renforce à Bamako, a indiqué que le Mali est dans une situation difficile. «Nous sommes même à terre!» a-t-il dit.

M. Cissé a réfuté toute adhésion populaire au putsch du 22 mars soulevée dans l’exposé du conférencier, indiquant que le putsch a été soutenu seulement par 15 députés sur les 147 que compte le parlement malien, et que tous les grands partis du Mali se sont retrouvés dans un front anti-putsch .

M. Cissé a déclaré être choqué par l’attitude du MNLA qui a déclenché -selon lui- la catastrophe et qui doit en être tenu pour responsable, car, il a créé une situation qui a permis à d’autre forces de s’incruster; précisant que le MNLA est minoritaire et que le Mali est prêt à tout sauf à l’idée d’indépendance du Nord. M. Cissé a enfin préconisé le soutien effectif de la communauté internationale au nouveau gouvernement constitutionnel du Mali .

Réagissant aux propos de M. Cissé, le représentant du MNLA a affirmé que les autorités maliennes nient, depuis 1963, l’existence d’un problème au Nord, qu’Aqmi est au Nord du Mali depuis 12 ans et que c’est bien le MNLA , présenté comme minoritaire, qui a fait partir l’armée malienne de l’Azawad. M. Ag Sid’Ahmed a ajouté et qu’il y a toujours eu, un simulacre d’institutions au Mali, une corruption généralisée et que dans la situation actuelle, il n y a pas eu de dissolution de la junte du CNRDRE et que le président intérimaire est sans pouvoir.

«La faillite du système n’est le fait ni du MNLA et encore moins du putsch», a-t-il conclu. M. Hachim est intervenu après cet échange pour dire que le vrai problème c’est le Sud et le retour à l’ordre constitutionnel, mettant en garde contre les risques que présentent aujourd’hui les radicaux islamistes, qui sont passés de la sanctuarisation à l’urbanisation.

M Hachim a appelé à une répartition des rôles en confiant à la CEDEAO la mission du retour à l’ordre constitutionnel et aux "Pays du champ" (CEMOC) celui de dégager les radicaux islamistes qui ont occupé le Nord-Mali Intervenant à son tour, Me Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Saleh a relevé la triple dimension de la crise malienne : une crise d’autorité consécutive au putsch, d’unité nationale et une troisième, liée à la présence de réseaux terroristes.

La conférence s’est terminée par un deuxième échange assez révélateur entre l’Ambassadeur du Mali et le représentant du MNLA quand ce dernier a souligné l’absence d’un quelconque représentant des populations du Nord dans le gouvernent malien, la chasse à l’homme faite aux originaires de la minorité du Nord à Bamako et leur insécurité, l’Ambassadeur du Mali a réagi: « Vous avez été préfet, gouverneur, ministre, secrétaire général. Présentement, le haut conseil des collectivités (équivalent du Sénat ) et le deuxième vice-président de l’assemblée nationale sont Touaregs». «C’est peu...», a réagi, dans le tumulte, une voix non identifiée.

La conférence et les échanges se sont déroulés à l’hôtel El Khater en présence d’Ambassadeurs occidentaux accrédités en Mauritanie dont, l’Ambassadrice des USA, l’Ambassadeur de France, l’Ambassadeur délégué de l’UE, la représentante résidante du PNUD, l’Ambassadeur de Turquie, l’Ambassadeur de Mali, des représentants du MNLA et de la communauté arabe du Mali, ainsi que des chercheurs et journalistes.

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  • 2 weeks later...

*** nord Mali:apparition d'un mouvement touareg décider à nettoyer la région des islamistes

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19-05-2012

10:19

L'opposition aux islamistes s'organise dans le nord du Mali

La naissance d'un nouveau mouvement touareg favorable à l'autonomie encourage les citoyens à s'opposer aux groupes islamistes armés dans le nord du Mali. Alors que les négociations traînent en longueur entre le Mouvement national pour l'indépendance de l'Azaouad (MNLA) et Ansar al-Din, une nouvelle résistance à la présence continue de ces groupes islamistes armés apparaît.

Quelques heures seulement après la réunion du 13 mai lors de laquelle les deux parties ont décidé de désarmer les milices et de déclarer un gouvernement par intérim, l'ancien colonel de l'armée malienne El-Hadj Ag Gamou a annoncé la naissance d'un mouvement fort de mille hommes et équipé de 250 véhicules militaires.

L'objectif de ce nouveau Mouvement républicain pour la reconstruction de l'Azaouad (MRRA) est de lutter contre les groupes islamistes armés dans le nord du Mali et de demander l'autonomie politique de l'Azaouad, a déclaré Ishaq Ag Housseyni, le porte-parole de ce mouvement.

Il a ajouté que son organisation regroupe "diverses composantes sociales de l'Azaouad, comme les nationalités songhai et fula, des Arabes et des Touaregs qui souhaitent une large autonomie pour l'Azaouad dans le cadre de la République du Mali", a rapporté le site web temoust.org.

Ce porte-parole du MRRA a demandé aux combattants du MNLA et du Front national pour la libération de l'Azaouad qui souhaitent l'autonomie de les rejoindre afin de pouvoir chasser les groupes armés des provinces septentrionales du pays.

Ag Housseyni a lancé un appel similaire à la communauté internationale, pour qu'elle apporte les moyens nécessaires pour lutter contre ces groupes armés et facilite la mise en place de la stabilité et de la sécurité pour les populations civiles de la région, soulignant que tout retard ne fera que renforcer la présence des terroristes dans le nord.

Le journaliste de Gao Mohamed Ag Ahmedu a expliqué que "l'apparition soudaine du colonel El-Hadj Ag Gamou, qui s'était enfui début avril avec ses forces militaires pro-maliennes sous les coups d'Ansar al-Din et du MNLA, va changer l'équilibre des pouvoirs et retarder les entreprises du MNLA qui fait de son mieux pour assurer l'indépendance totale du Mali".

"L'appel à l'option de rester sous le contrôle du gouvernement malien provenant d'un leader touareg qui dispose de son propre poids et de sa propre force militaire dans la région, et son discours sur la diversité ethnique dans l'Azaouad où vivent plusieurs groupes de population noire, ont fortement incité les manifestations menées par les jeunes de l'ethnie songhai à Gao contre les groupes armés, notamment le MNLA, qui considère qu'il est désiré par les populations locales", a ajouté Ag Ahmedu.

Les manifestations qui ont été organisées lundi soir par de jeunes Songhai, le principal groupe ethnique à Gao, ont coïncidé avec l'apparition du MRRA. Les manifestants ont demandé le départ des groupes armés comme Ansar al-Din, al-Qaida et le MNLA. Ils ont aussi retiré les drapeaux de ces mouvements et les ont remplacés par le drapeau malien. Par la suite, leur manifestation a été dispersée par la force, et au moins cinq personnes ont été blessées, a fait savoir l'AFP citant une source médicale de Gao.

Moussa Seidu, un habitant de Gao, a expliqué à Magharebia que "les manifestants scandaient des slogans condamnant les groupes islamiques qui les avaient empêchés de jouer au football, et se sont engagés à les chasser de la ville."

"La colère des manifestants était si grande qu'ils ont affronté la crainte qui les habitait depuis l'arrivée des groupes islamistes", a-t-il ajouté. "Ils ont affimé ne plus craindre aujourd'hui la mort ou l'humiliation."

Des coups de feu tirés en l'air par le MNLA et Ansar al-Din ont dispersé les manifestants. Mais les représentants du MNLA ont minimisé l'importance de ce rassemblement.

"Nous ne considérons pas que ce qui s'est passé lundi était une manifestation ; il s'agissait plutôt d'une agitation par un certain groupe qui avait été mobilisé et exploité par d'autres entités que nous connaissons", a expliqué Mubarak Ag Mohamed, membre du bureau de presse du MNLA à Magharebia. "Leur but est d'empêcher l'indépendance de l'Azaouad et de bloquer notre marche vers la réconciliation."

"La manifestation de ces jeunes a été dispersée par la force par le MNLA et Ansar al-Din", a conclu Ag Mohamed. "Aujourd'hui, la situation est très calme, et la vie a repris son cours normal."

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*** Sahel:Aqmi prend une base militaire souterraine à Gao

www.cridem.org

27-05-2012

17:47

Nord du Mali: Aqmi s'empare d'un gros dépôt souterrain d'armes et de munitions

Bamako - Le mouvement Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s'est emparé cette semaine d'un important dépôt souterrain d'armes et de munitions de l'armée régulière à Gao, une grande ville de la région nord du Mali contrôlée par des groupes armés, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires.

Les gens d'Aqmi ont mis la main sur notre dépôt souterrain d'armes et de munitions de Gao. C'est un dépôt très important qui appartenait à l'armée régulière malienne, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire malienne.

Ce dépôt avait été créé dans la perspective d'une longue et difficile guerre, a-t-elle expliqué, sans plus de détails sur cet arsenal. Une source sécuritaire régionale a confirmé cette information. C'est vraiment impressionnant ce qu'Aqmi a trouvé dans ce dépôt souterrain. Ca va renforcer leur force de frappe, a-t-elle affirmé.

Le mouvement islamiste Ansar Dine et son allié Aqmi ont acquis ces dernières semaines une position dominante dans le Nord malien, tombé entièrement aux mains des groupes armés à la faveur du putsch du 22 mars à Bamako. Ils ont récupéré de nombreuses armes abandonnées par les soldats maliens dans leur débandade.

Grâce aussi à l'armement lourd rapporté de Libye à la faveur de la guerre de 2011 dans ce pays, Aqmi est aujourd'hui plus armé que les armées du Mali et du Burkina réunies, a assuré la source sécuritaire régionale.

Ansar Dine et la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui avait lancé l'offensive mi-janvier mais a rapidement perdu du terrain, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un Etat islamique dans la région nord

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Dernière minute,guerre contre terrorisme au Sahel: intensives manoeuvres militaires mauritaniennes à la frontière avec le Mali

www.cridem.org

08:52

Les troupes mauritaniennes organisent des manoeuvres à la frontière du pays

Alors qu'un état islamique vient d'être proclamé dans le nord du Mali, la Mauritanie renforce sa sécurité le long de sa frontière orientale. La Mauritanie a organisé, la semaine dernière, d'importantes manoeuvres militaires aux portes de la ville de Bassiknou, située le long de la frontière malienne.

Ces opérations entrent dans le cadre des efforts visant à renforcer la surveillance aux frontières et à empêcher l'entrée des terroristes et des trafiquants dans le pays, rapporte, le 22 mai, le site mauritanien Aray al-Mostenir, qui note également que les forces de sécurité du pays ont été placées en état d'alerte élevé.

Le site Internet annonce que des bombardements d'artillerie lourde ont été entendus pendant deux jours à l'extérieur de la ville de Bassiknou. Des avions militaires ont également réalisé des sorties dans la zone et bombardé des cibles virtuelles mouvantes, dans le cadre d'exercices de formation supervisés par des experts français.

L'armée mauritanienne a procédé à des opérations de reconnaissance dans la forêt de Wagadou et dans les zones qui avaient été le théâtre, dans le passé, de la majorité des confrontations armées avec Al Qaida et le Mouvement pour l'Unité et le Jihad en Afrique de l'Ouest.

Abdallah Ould Sidi, habitant de Bassiknou, a confirmé l'information concernant ces manoeuvres militaires à Magharebia, déclarant que "des bruits de bombardement d'artillerie lourde ont été entendus il y a deux jours à environ 20 heures 30, venant du quartier-général des casernes militaires mauritaniennes, qui sont situées à quelques kilomètres de la ville".

"On a dit, à travers la ville, que le but de ce bombardement était de tester la gamme et la puissance d'un nouveau groupe d'artillerie que les unités militaires ont obtenu récemment", a indiqué Ould Sidi.

"Ces exercices peuvent, en fait, être liés aux manoeuvres militaires menées dans l'anticipation d'un danger possible qui surviendrait dans cette zone, devenue, au cours des deux dernières années, sujette aux infiltrations de la part des groupes terroristes qui ont une forte présence dans l'Azawad après l'absence, longue de plusieurs mois, de l'armée malienne", a-t-il ajouté.

Pour sa part, Rajel Ould Oumar, journaliste, présent dans la zone frontalière située entre Nema et Bassiknou, a dit à Magharebia avoir entendu des tirs aux portes de Bassiknou qui ont effrayé les habitants. "Mais de tels bruits ne résultaient que des tests réalisés sur un nouvel équipement militaire, notamment sur certains missiles reçus par les unités anti-terroristes", a-t-il expliqué.

"Cette opération a coïncidé avec des manoeuvres et des exercices exécutés par les forces militaires basées dans la ville de Nema ; ce qui a donné une dimension plus militaire et sécuritaire à ces évènements qui n'étaient pas connus les jours précédents", a ajouté Ould Oumar.

Ces manoeuvres sont entrées dans le cadre d'un niveau d'alerte élevé contre les mouvements possibles des militants d'Al Qaida en quête d'un nouveau refuge sûr, après que les groupes touaregs aient trouvé un accord concernant l'expulsion des extrémistes de la région d'Azawad, selon Ould Oumar.

"Ceci venant s'ajouter aux craintes d'entrée sur le territoire des groupes de trafiquants et de cellules terroristes dormantes parmi les réfugiés mauritaniens de l'Azawad dans les camps situés sur le sol mauritanien", a-t-il indiqué.

Ould Oumar a expliqué que le renforcement de la sécurité avait commencé il y a deux mois, par le biais d'une coordination améliorée entre la gendarmerie, la police, les douanes et les unités militaires.

Bashir Ould Babanah, analyste, indique que le défi sécuritaire le plus important que la Mauritanie doit actuellement affronter réside dans sa capacité à contrôler une bande frontalière ouverte avec le Mali longue de milliers de kilomètres, en particulier dans la mesure où les populations échangent entre elles, rendant difficile la surveillance et le contrôle de l'entrée des terroristes des deux côtés de la frontière.

"Cette vaste frontière a, au fil des années, représenté une région d'attraction économique avec une vitalité commerciale incontrôlée", ajoute-t-il. "Les terroristes, les trafiquants d'armes et de contrebande ont profité d'une telle situation".

Pour sa part, Messaoud Ould Boulkheir, président de l'Assemblée Nationale mauritanienne, a déclaré lors d'une interview accordée le 23 mai à la télévision que "les autorités mauritaniennes ont pris les mesures nécessaires et les plus fermes à l'égard de la situation sécuritaire explosive au Mali, en particulier dans le nord qui est situé sur la frontière et contrôlée par les terroristes".

"J'ai mis en garde le président mauritanien sur la situation dangereuse au Mali et je lui ai demandé de prendre les mesures nécessaires pour éviter ses conséquences sur la Mauritanie", a-t-il ajouté

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*** guerre contre terrorisme au Sahel:arrestation au Nigéria d'un membre mauritanien d'Aqmi impliqué dans le kidnapping de l'ingénieur allemand Edgar Fritz Raupach

www.cridem.org

01-06-2012

16:24

Un mauritanien arrêté au Nigeria pour participation à l’enlèvement d’un ressortissant allemand

Des sources sécuritaires concordantes ont indiqué qu’un ressortissant allemand enlevé dans la ville de Kano (Nigeria) a été exécuté par Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) lors d’une tentative de sa libération par des forces de sécurité nigérianes.

De même, les autorités nigérianes et italiennes ont annoncé jeudi qu’un ingénieur italien a été enlevé lundi au centre du Nigeria.

Un ingénieur allemand enlevé au Nigeria en janvier, dont le rapt avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été exécuté jeudi par ses ravisseurs lors d'un raid militaire visant à le libérer à Kano (nord). Jeudi également, les autorités nigérianes et italiennes ont annoncé qu'un ingénieur italien avait été enlevé lundi dans le centre du Nigeria.

L’Allemand Edgar Fritz Raupach avait été enlevé le 26 janvier dans la périphérie de Kano où il travaillait pour une société de construction. Le rapt était intervenu quelques jours après une vague d'attaques coordonnées contre cette ville ayant fait au moins 185 morts, revendiquée par le groupe islamiste nigérian Boko Haram que l’on dit être maintenant en étroite corrélation avec AQMI.

En mars, Aqmi avait annoncé dans un communiqué et une vidéo détenir l'ingénieur allemand et dit vouloir l'échanger contre une "femme musulmane" emprisonnée en Allemagne et victime de "supplices".

Les forces de sécurité nigérianes avaient arrêté fin mars à Kano cinq hommes, dont un Mauritanien, soupçonnés de liens avec Aqmi et d'implication dans le rapt.

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Urgent:un journal français fait état de collusions entre le Qatar et des groupes terroristes dont Aqmi

www.cridem.org

19:12

Le Canard Enchaîné l’a révélé hier : Le Qatar finance les terroristes d'Aqmi et du Mujao

L'hebdomadaire français Le Canard Enchaîné a, dans son édition d'hier, jeté un vrai pavé dans la mare. Le journal qui cite la Direction du renseignement français (DRM) décrit comment le Qatar finance les terroristes d'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao, auteur de l'enlèvement le 5 avril de l'année en cours de sept diplomates algériens à Gao, ville du nord du Mali), ainsi que Ançar Eddine.

«Selon les renseignements recueillis par la DRM, les insurgés touareg du MNLA (indépendantistes et laïcs), les mouvements Ançar Dine, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mujao (djihad en Afrique de l'Ouest) ont reçu une aide en dollars du Qatar».

«Les prises d'otages, les trafics de drogue ou de cigarettes ne peuvent donc suffire à ces islamistes très dépensiers» commente Le canard Enchaîné. «Le tout nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'ignore aucune des mauvaises nouvelles arrivées d'Afrique subsaharienne.

Et rien de l'implication de «notre ami du Qatar», formule d'un officier d'état-major, dans la «capture» du Nord Mali par plusieurs mouvements djihadistes», écrit l'hebdomadaire qui avait déjà, le 26 mars, cité des accusations portées par la direction générale de la sécurité extérieure (services secrets français) contre «ce riche émirat pétrolier».

Dans son édition d'hier, Le Canard Enchaîné relève la confirmation des accusations par la DRM qui décrit le Sahel, immense territoire, comme «un nouveau sanctuaire terroriste» à cause de l'activité qatarie, notamment

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Urgent:Tombouctou entre les mains d'Abou Zaid

www.cridem.org

17:07

Mali : le ravisseur des Français nouveau maître de Tombouctou ?

Abou Zeid, l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, semble bien avoir pris le contrôle de la grande ville du Nord du pays à la faveur de l'instabilité politique. La preuve avec les images obtenues par TF1 et qui seront diffusées ce soir dans le 20h.

Depuis début avril et la prise de contrôle par les islamistes de Tombouctou, de nombreux témoignages font état de la présence de dirigeants d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), notamment d'Abou Zeid, dans la ville.

Des images tournées la semaine dernière, et que TF1 a réussi à se procurer, confirment sa présence et sa mainmise sur la localité. Il circule désormais tranquillement avec ses gardes du corps dans les rues. Vous pourrez découvrir cette vidéo -dont est extraite la photo ci-dessus- dans le journal de 20h de ce soir.

Abou Zeid est à l'origine de la plupart des enlèvements d'Occidentaux dans la région du Sahel. Ses cellules détiennent notament quatre des six Français actuellement retenus quelque part dans le Nord du Mali (voir notre infographie : "les Français otages dans le monde"

www.cridem.org/C_Info.php?article=630402

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Urgent:le President nigérien confirme la présence de jihadistes afghans et pakistanais dans le nord Mali

www.cridem.org

08-06-201215:41

Des jihadistes afghans et pakistanais dans le Nord du Mali

Paris - Le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé jeudi que des jihadistes afghans et pakistanais étaient présents dans le Nord du Mali et officiaient comme formateurs dans des camps d'entraînement, dans un entretien à la chaîne France 24.

On a des informations sur la présence d'Afghans et de Pakistanais dans le Nord du Mali, (...) de jihadistes venus de pays non africains. Ils serviraient de formateurs. Ce sont eux qui entraînent ceux qui sont recrutés dans les différents pays d'Afrique de l'Ouest, a-t-il dit, ajoutant avoir des informations précises sur des camps d'entraînement (des islamistes nigérians) de Boko Haram à Gao (nord).

Au Nord-Mali, les forces dominantes sont les jihadistes et les narcotrafiquants. Tout cela est coordonné: cela va du Sahara jusqu'en Somalie, a affirmé le président du Niger voisin.

Je crois que toutes ces organisations coopèrent entre elles, que ce soit les shebab en Somalie, Boko Haram au Nigeria, Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) en Algérie et au Sahel en général, jusqu'en Afghanistan, a-t-il poursuivi.

Notre préoccupation, c'est que le Sahel ne se transforme pas en un nouvel Afghanistan, a martelé Mahamadou Issoufou, affirmant que le Niger avait jusqu'à présent su protéger son territoire mais qu'il redoutait toujours des tentatives d'intallation de groupes islamistes armés.

Après le coup d'Etat militaire du 22 mars contre le pouvoir du président Amadou Toumani Touré, le Mali s'est retrouvé coupé en deux. Tout le nord du pays, un territoire vaste comme la France et la Belgique réunies, est sous le contrôle de groupes armés islamistes et de touareg

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