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Avions français ratés ?


Kiriyama
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Pour l'après-guerre, il y a eu une période de protos en folie, qui n'ont pas débouché sur énormément d'avions de série réels. Suffit de chercher une liste des avions des constructeurs de l'époque : Sud-Ouest, Sud-Est, Sud-Aviation...

Ensuite, Dassault a eu un quasi-monopole. Il y a eu pas mal de projets Dassault qui auraient pu déboucher sur des productions mais qui ont été abandonnés : Mirage IIIV (ADAV), Mirage F2 (aile en flèche), Mirage G (géométrie variable), Super-Mirage ACF... mais à part l'ADAV, c'est plus dû aux revirements des militaires qu'au concept.

Comme concept condamné, il y a eu évidemment quelques ADAV comme le Coléoptère à aile annulaire.

Et comme prise de risque de la part du constructeur, le Mirage 4000. Dassault a joué et n'a pas gagné sur le créneau des chasseurs lourds, le manque de soutien de l'Etat y est sans doute pour quelque chose.

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un avion Dassault à la carrière bien courte le Mystère II bien que ce fut le premier avion made in France à franchir le mur du son...

Pour la petite histoire c'est un pilote US qui franchit le mur du son le premier avec un Mystère II. Ce fut le premier bang.

Enfin officiellement car ces malins d'Américains savaient avoir la bonne trajectoire de présentation pour que le bang s'entende là où on l'attendait. Officieusement Kostia Rozanoff notamment passa certainement le mur du son plus tôt sur l'avion mais bon personne n'en eut la preuve

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Après-guerre effectivement, le CEV a vu passer des tas de trucs bizarres, les Hurel-Dubois, les Noroit, le Deltaviex, le Triton, l'Espadon, les Trident et même le Mirage 1 qu'on a essayé de vendre au Shah d'Iran...

Des avions rigolos, à mi-chemin entre Flash Gordon et les albums d'Edgar Pierre Jacobs.

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Ca dépend. Certains étaient viables. D'autres mal nés. Le Noroit par exemple était un hydravion à vocation ASM sensé remplacer les Catalina par une production Française. Voici un extrait de ce qu'en dit netmarine :

...Le 1er août 1954, l'escadrille déménage. Elle laisse ses anciens avions, et prend possession à Saint-Mandrier de cinq amphibies Noroît N1402 provenant de l'escadrille 33S dissoute à cette époque, ainsi qu'une partie de son personnel.

En novembre 1954 a lieu le dernier accident sur Noroît. Lors d'un amerrissage sur un moteur, un N1402 de l'escadrille 53S de Karouba capote et entraîne dans la mort tout son équipage. A bord se trouvent le lieutenant de vaisseau Sauvage et le premier maître Leberre. La Marine décide alors d'interdire de vol le Noroît et de le retirer du service. L'escadrille 12S aura possédé les Noroît durant 4 mois. /.../ Le Noroît n'est pas un beau cadeau. Cet aéronef était prévu pour remplacer le Catalina par une construction française. L'avion n'est pas fiable (plusieurs types de moteurs furent utilisés sur les prototypes sans beaucoup de succès). Des équipages du CEV et de l'Aéro payent de leur vie l'utilisation de cet amphibie. (issu de : http://www.netmarine.net/aero/unites/12s/histoire02.htm)

Photo - Le Nord N-1402 au CEV :

Image IPB

Dans les années 50, la tendance était aux avions fusée et statoréacteurs (Tridents I, II, III, Leduc, etc...).

Ca marchait mais si l'avion était à sec après 10 minutes de vol, au final ca ne servait pas à grand chose. D'ailleurs tout le monde faisait de l'avion-fusée, pas seulement les Français.

Ici, le Trident II en essais à Istres :

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Une autre photo du C-450 :

Si vous vous rappelez le "Magnétoporteur" des albums de Roger Leloup, vous savez d'où vient l'inspiration. Leloup commença comme dessinateur d'aviation, entre autres comme aide de Georges Remi (Hergé) sur des albums comme "Vol 714 pour Sydney"

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Le Deltaviex :

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Ma "Banane" préférée : Le SNCAC (Société Nationale des Constructions Aéronautiques du Centre) NC-1071 "Tabouret" de 1947. Etude de bimoteur à réaction dérivé des Messerschmitt saisis à l'Allemagne à la fin de la guerre et destiné à être un avion embarqué... Trop lourd... beaucoup trop lourd.

Pas de suites.

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Autre concept typique "Guerre Froide" amusant, le Sud-Est Aviation SE-500.

Cet avion pouvait s'affranchir des terrains d'aviations. Etre lancé depuis une route grâce à son chariot porteur ou même d'une simple prairie. Le chariot restait au sol après le décollage et l'avion se posait grâce à deux patins ventraux escamotables. Là encore, une simple prairie suffisait.

L'OTAN préféra le développement d'un Lightweight Tactical Fighter plus conventionnel et le "Baroudeur" fut abandonné.

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Oauis, il y a eu des charettes entières de nanards entre 1945 et 1950 que l'état Français commandait par centaines mais qui n'étaient finalement contruits qu'à quelques unités quand on  s'apercevait à quel point ils étaient mauvais  :lol:

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