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Exoplanètes.


TK_AK
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 dommages qu'on ne trouve pas beaucoup de planètes autour de nos étoiles voisines  et puis même pour les planètes/lunes du système solaire on sait peu de choses. J'aimerais bien voir le soleil depuis mercure,  puis jupiter depuis europe  ^-^

 

Il a temps de chose a voir ...

Modifié par Divos
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  Justement, + les étoiles sont proches de nous et + certaines méthodes de détections sont difficiles a mettre en oeuvre pour faire ressortir la présence d'une planète ...

 

 Manifestement au vu des méthodes actuelles (3 méthodes globales : Transit, oscillations gravitationnelles, "image pure" par baisse d'intensité lumineuse artificielle par informatique) couplé au fait des instruments actuels et leur sensibilité il apparait que la zone optimale de détection pour nous pour l'instant est entre 50-100 al et 3000 al ... (ne pas oublier par exemple que la plupart des étoiles ou recherchait le télescope spatial Kepler étaient dans une zone de regard ou l'ensemble des étoiles observées étaient globalement en moyenne a 3000 al ...) ceci dit bon ça ne nous a pas empêché d'avoir réussi a prouver une exoplanète sur un système a + de 6000 al, cas qui avait permis aux astrophysiciens d'affirmer il y a 2 ans environ que l'existence de planètes n'étaint pas unique a la voie lactée notre galaxie :

 

   L'étoile a + de 6000 al qui faisait foi sur cette affirmation, provenant avec certitude d'un courant d'étoiles dont on sait qu'il était extérieur a la voie lactée a l'origine, un courant d'étoiles provoqué par la prédation gravitationnelle de la voie lactée sur une mini galaxie satellite autour de la notre (la voie lactée décompose la mini galaxie en volant ses étoiles via une sorte de "courant d'étoile" chutant dans la voie lactée en faisant grosso modo 0,5x le tour de la galaxie a l'extérieur a environ 200 000 al avant d'y plonger définitivement)

 

  Ceci dit, personnellement j'estime que cette affirmation a été une grosse erreur ...

 

    C'est comme s'ils avaient volontairement ignoré le fait que les galaxies naines en orbite autour de la voie lactée, ne sont pas forcément des minis galaxies étrangères qu'on aurait piégé avec le puis gravitationnel de la voie lactée ... Alors que pourtant avec les simulateurs de collisions de galaxies ou frolements sans fusions (les galaxies se croisent, se donnent un effet de marée élongeant les bras spiraux, puis elles reprennent leur forme initiales et poursuivent leur route sans entrer dans la "danse" de fusion inéluctables si elles se piègent mutuellement) ont clairement mis en avant que tout les scénarios expliquant "pourquoi" il y a des galaxies naines sorties de nul part en orbite autour de la notre sont a prendre en compte ...

 

     _ Elles peuvent être piégés en étant par hasard sur le chemin de la voie lactée se déplaçant a 1000 km/s droit devant elle ...

 

     _ Elles peuvent être apparues comme par enchantement en orbite autour de nous, en fait rien de magique en soit mais seulement un type de scénario récemment validé et observé dans l'univers ultra lointain qui l'a confirmé :  Normalement toutes les grandes galaxies ou presque sont passés par un état de quasar de diverses intensités (un quasar n'étant qu'une galaxie ou l'on y considère l'activité d'effondrement de matière autour du trou noir supermassif central comme "permanent" et non épisodiques comme aujourd'hui qui fait que notre galaxie est un "quasar éteint" avec quelques sursauts bref ...) l'état de quasar produit des jets relativistes les + puissants possibles et la collision de la tête de pont de ses jets avec du gaz relativement dense piégé en orbite autour de la galaxie en état de "quasar" va provoquer dans le nuage de gaz des ondes de chocs de collisions compressant brutalement le gaz en frondes denses : Et va entrainer la formation depuis ce nuage de gaz la naissance d'une galaxie naine qui au final si on était spectateur sur le milliard d'années de l'épisode pour le voir en entier mais accéléré on verrait comme une galaxie naine apparaissant comme par enchantement au bout de la tête du pont du jet ...

 

    Ce type de scénario a été confirmé définitivement il y a 5 ans environ grace a Hubble ayant vu a des épisodes partiels sur différentes mini galaxies autour de quasar en observant l'univers très très lointain ... Donnant l'impression que le phénomène nait de rien bien que c'est du gaz invisible en orbite qui est compressé par le jet relativiste du quasar

 

    _  Elles peuvent être un simple vestige de fusions de galaxie de grande taille ratée, un simple élongement des bras spiraux par l'effet de marée qui se retrouve piégé en orbite + loin que sa position d'origine et ne parvenant pas a revenir a sa forme originel (étiré suffisamment pour le piéger + loin en orbite, mais pas assez pour le libérer de la gravité de la galaxie d'origine d'ou il a été étiré)

    

     François Hammer il y a 2 ans, a quasiment prouvé par exemple que les 2 nuages de Magellan, ces 2 galaxies naines qu'on a longtemps crues en orbite autour de la notre (elles ne le sont pas, elles ne font que "passer" allant bien trop vite pour être "piégées" par la voie lactée) viennent en fait d'un épisode de collision de M31 avec une galaxie de taille moyenne équivalente a celle de M33 (galaxie du triangle, mais ce n'est pas M33, simplement une galaxie d'une taille évaluée similaire a M33, M33 fait a peut près le tiers de taille et masse de la notre : C'est une petite spirale on va dire ...) M31 (la grande galaxie d'andromède, la fameuse dont on sait qu'on va finir en collision dedans) a subit une fusion il y a 6 milliards d'années cette fusion a été simulée en calculateur et il est apparue tout simplement que les 2 nuages de Magellans sont des éjectas des queues de marée de cette fusion, ce qui explique pourquoi ils vont si vite empêchant que la voie lactée les piègent : Ils ne font vraiment que passer

 

   On a longtemps crue que c'était vraiment 2 galaxies naines irrégulières ... Et bing en 2011 Hammer qui prouve par simulation que se sont de simples éjectas, des vestiges de bras spiraux probablement de M33 avant fusion, suffisamment étirés pour qu'ils s'en libèrent définitivement et avec une grande vélocité

 

    Ce que ça veut dire ? Que c'est simplement la preuve que ce qu'on croit trop souvent être des galaxies satellites "capturées" sont potentiellement en réalité des objets qui étaient intègres a notre galaxie et qui par un effet de marée avec ou sans fusion (galaxies lourdes qui se croisent sans fusionner mais qui se donnent un effet de marée quand même; souvent elles reviennent a leur forme d'origine mais rarement intégralement) sont devenus des grumeaux de bras spiraux détachés mais toujours piégés + loin en orbite ... (ou définitivement éjectés comme les nuages de Magellan)

 

    Du coup comment valider qu'une exoplanète observés sur une étoile a 6000 al qu'on est persuadé qu'elle provient d'un courant de marée stellaire qui boulotte une galaxie naine en orbite autour de la notre : Si cette "galaxie naine" a autant de chance d'avoir été piégé par hasard sur notre chemin, que d'être un simple grumeau détaché de nos bras spiraux ! Factuellement ça ne peut pas en faire une preuve qu'on a observé une exoplanète qui se serait formée hors de la voie lactée, on peu juste présumer la possibilité mais pas en faire une preuve définitive si il est possible qu'a l'origine cette étoile est née dans un des bras spiraux ...

 

   L'exoplanétologie va parfois vite en besogne

 

  Même si factuellement, il est évident que des exoplanètes se forment forcément dans n'importe quelle galaxie : La physique est la même de partout ... Mais s'etre servi de cet épisode la pour affirmer "on a la preuve que les exoplanètes se forment ailleurs que dans la voie lactée" a été une belle erreur pourtant la presse de science n'est jamais revenue dessus pour y mettre le "hola" que j'émet ici ... C'est une science encore trop jeune hélas ou des fois on va trop vite en besogne

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Très intéressant ce tableau, ou on voit que 11 planètes comme la nôtres (mais beaucoup plus chaudes) figurent à l'inventaire ; elles vont sans doute se refroidir d'ici à ... 500 millions d'années 

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Très intéressant ce tableau, ou on voit que 11 planètes comme la nôtres (mais beaucoup plus chaudes) figurent à l'inventaire ; elles vont sans doute se refroidir d'ici à ... 500 millions d'années 

Il faut aussi surtout voir qu'il y a un biais. Il est en effet plus facile de trouver planète de la taille de Jupiter que de la taille de la terre. Du coup avec des instruments plus puissants on devrait pouvoir trouver plus de petites planète qu'actuellement.

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Très intéressant ce tableau, ou on voit que 11 planètes comme la nôtres (mais beaucoup plus chaudes) figurent à l'inventaire ; elles vont sans doute se refroidir d'ici à ... 500 millions d'années 

 

 

  Heu non, vu qu'elle sont chaudes pour être sur une orbite trop proche de leur étoile (hot zone) peu de chances que ça refroidisse en ce sens ... Les 10 super terres en orbite "warm" sont a ce niveau la bien + interessantes, reste a savoir après si être une super-Terre = pouvoir déployer des conditions habitables en atmosphère et champ magnétiques ce qui n'est pas gagné vu ce qu'on sait au niveau théorique de leur géologie :  De fortes chances d'être malgré tout des mondes morts en surface

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  Heu non, vu qu'elle sont chaudes pour être sur une orbite trop proche de leur étoile (hot zone) peu de chances que ça refroidisse en ce sens ... Les 10 super terres en orbite "warm" sont a ce niveau la bien + interessantes, reste a savoir après si être une super-Terre = pouvoir déployer des conditions habitables en atmosphère et champ magnétiques ce qui n'est pas gagné vu ce qu'on sait au niveau théorique de leur géologie :  De fortes chances d'être malgré tout des mondes morts en surface

 

Je me demande à quoi doit bien pouvoir ressembler une super terre ? Puisqu’elles sont plus lourdes, elles auront possiblement attiré plus de gaz et donc elles auront une atmosphère plus importante que sur terre. Il y aura donc le problème de la pression atmosphérique. Par contre si une bonne partie de cette atmosphère est sous forme d'eau on pourrait avoir une planète océan ... 

 

Si on pense que neptune qui a seulement 17 masse terreste est une planète gazeuse alors qu'est-ce qu'on aurait avec 10 masses solaire ?

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Je me demande à quoi doit bien pouvoir ressembler une super terre ? Puisqu’elles sont plus lourdes, elles auront possiblement attiré plus de gaz et donc elles auront une atmosphère plus importante que sur terre. Il y aura donc le problème de la pression atmosphérique. Par contre si une bonne partie de cette atmosphère est sous forme d'eau on pourrait avoir une planète océan ... 

 

Si on pense que neptune qui a seulement 17 masse terreste est une planète gazeuse alors qu'est-ce qu'on aurait avec 10 masses solaire ?

 

 

   Non pas forcément, on a un exemple simple dans notre système solaire qui montre que cela ne tiens pas a ce que tu crois quand a la masse de la planète ...

 

 Vénus est un bon exemple, elle est + petite que la Terre a quelques choses près (quelques centaines de km de diamètre en moins que la Terre) et pourtant a une atmosphère 80x + épaisse et lourde ...

 

  C'est lié a 2 facteurs principaux d'origine : 

 

    _ Vénus est une planète qui a l'origine a reçu plusieurs fois de l'eau en grande quantité comme la Terre en au moins 2 épisodes majeurs voir 3 (voir 3 car on peut pas avoir de certitudes s'il y a eu qu'un seul bombardement tardif de comètes et astéroïdes "humides" ou 2 bombardements distincts : Les 2 planètes ayant une géologie très active renouvellent rapidement les roches de surface les traces de bombardement pouvant en témoigner sont vite effacée en moins de 500 millions d'années)

 

    (l'emballement d'effet de serre de Vénus est lié au fait que toute l'eau présente en surface est sous forme de vapeurs, acides ... L'eau en vapeur est l'un des pires GES connu bien supérieur au CO² en pouvoir d'effet de serre, le CO² a coté n'est qu'un petit régulateur en termes d'impact...)

 

   

    _ Vénus est une planète géologiquement très active bien qu'avec des différences notables avec la Terre, qui a permis a son manteau tellurique de dégazer de manière très importante ... (bien + que le dégazage du manteau terrestre) et c'est très visible quand on a réussi globalement a explorer (façon de parler) la surface de Vénus avec des sondes en orbites : Vénus a une croute très jeune intensément renouvelée par des épanchements volcanique très effusifs (comme le volcanisme hawaien) ce sont tous principalement des petits volcans "boucliers" ... Les volcanismes fluides sont des volcanismes réputés pour faciliter les importants dégazages de leur chambre magmatique :

 

   La lave fluide très chaude a la différence des laves pateuses bien moins chaudes qui ne se forment pas aux mêmes profondeurs et n'ont pas les même origines thermiques, ne dégazent pas de la mm façon : Une lave très fluide très chaude a 1300°c dans son réservoir magmatique n'a quasi plus aucune capacité a piéger les gaz géologique drainés et qui a l'origine sont piégés par la pression du manteau mais aussi chimiquement, une lave pateuse de tectonique de plaque comme le volcanisme principal sur Terre de 85% environ elle conserve un fort pouvoir de piégeage des gaz et c'est la raison d'ailleurs pourquoi les volcans "gris" sont si explosif avec des détonations de pressions pouvant largement dépasser la puissance d'hiroshima soit une arme nucléaire, les super-volcans gris d'ailleurs sont probablement + puissants qu'une Tsar bomba durant leur éruption via l'explosion principale soit + de 57 mégatonne de TNT ...

 

   Vénus n'a pas de "continents" comme sur Terre, le système géologique est différent ... Ceci dit au début de leur histoire commune Vénus et la Terre ont du connaitre des conditions jumelles puis en moins d'un milliard d'années sont devenues très différentes ...

 

   La principale raison de cette différence, c'est que Vénus n'a jamais bénéficié d'un important satellite naturel lourd comme la Terre elle a bénéficié de la Lune (avec l'impact Terre-Theyia) la formation de la Lune a permis a la Terre de bénéficier d'une sorte de soutien gravitationnel a sa rotation sur elle même ...

 

   Mais Vénus non seulement n'a pas de Lune, mais en + a connu des conditions d'atmosphère s'épaississant de + en + en effet d'auto-emballement du phénomène qui a freiné de + en + fort la rotation de la planète ... (hé oui une atmosphère est un frein cinétique pour une planète) Vénus a une rotation très lente sur elle même il me semble quasi égale ou proche de sa révolution autour du soleil (une rotation sur elle même, proche en temps nécessaire qu'une année vénusienne autour du soleil : environ 240 jours je crois) en gros vénus lors que sur son orbite solaire elle fait un tour autour du soleil : Elle fait globalement un tour sur elle même ! La ou la Terre en fera 365 ...

 

   A cause de cela Vénus n'a plus de champ magnétique, rotation trop ralenti bien que son manteau et noyau seraient capable d'en générer un mais il faut une rotation bien + importante, et malgré que le soleil boulotte une atmosphère non protégée par une champ magnétique : L'auto-emballement du dégazage de Vénus a contre-balancé la capacité du vent solaire a ronger l'atmosphère ... (l'inverse de Mars en somme)

 

   Il y a aussi le fait que cet auto-emballement qui a provoqué un net réchauffement de 300°c au moins par rapport aux t° d'origines (Vénus a l'origine avec une atmosphère = a celle de la Terre devait avoir une t° de 70-100°c environ) ce qui a fortement réchauffé la surface, le sol rocheux a 450°c en moyenne est + facile a percer pour un système volcanique qu'un sol a 15°c en moyenne sur Terre c'est logique : L'apport de chaleur d'une chambre magmatique va dillater encore + la roche de surface qui ne sera plus bien loin de la fonte au fur et a mesure que la lave s'approche : Cela facilite grandement le volcanisme car la croute ne résiste mécaniquement que peu

 

   Cet ensemble de faits permettent a une planète pourtant 2 a 5% moins massive que la Terre, a une atmosphère bien + épaisse !

 

 

   A l'inverse si maintenant il fallait évoquer ce qui est le + probable pour une super-Terre en zone dites "habitable" (un bien grand mot comme on le sait, car ça ne garanti en rien un monde habitable en réalité) de l'étoile en distance ... La logique des modèles de géo-planétologie comparée va dans le sens que ces super-Terre ont des croutes très épaisses qui sont en potentielles opposition au volcanisme : La croute épaisse ne permet pas a la chaleur du manteau et noyau de s'évacuer ou presque pas ...

 

   Et il faut y rajouter en + des conditions probables potentielles de super-Terres a océans glacés en sur-fusion (des glaces a t° positives) sur plusieurs dizaines de km d'épais par dessus la croute voir dessus et dessous la croute avec de très haute pression sur la croute ... Une absence d'atmosphère (comme Europa mais en bien + chaud en surface quoi) des nuits a -200 et des jours a 100°c rendant la dynamique complexe ... Enfin, ça c'est dans l'optique qu'on estime que de telles super-Terre ont forcément reçues assez tot a leur formation de très grandes quantités d'eau durant l'accrétion car se comportant en attraction gravitationnelle comme des "moyennes de gaz" comme Neptune :

 

   Et a ce niveau la, le modèle de Nice est formel : Elles accumulent des quantités incroyables d'eau a l'accrétion, eau très rapidement différenciée tant que la planète est chaude pour être amené massivement en surface, et l'absence d'atmosphère probable ou faible atmosphère fait que les nuits y seront a -200° environ : Glaces forcéments très épaisses donc ...

 

   En fait il faut savoir par exemple, que si la mission Juice de l'ESA en 2020-25 (son départ) qui a l'origine doit étudier par gravitométrie la formation des lunes joviennes Calisto et Ganymède, la motivation principale est qu'il faut absolument ces données pour l'exoplanétologie pour mieux évaluer justement dans quel état exactement sont la plupart des super-Terres en zones habitables de leur étoiles qu'on a détecté aujourd'hui ... On a besoin de réponses et d'affinement pour les modèles car tout ne repose pas sur des certitudes absolues notamment a cause de l'état de glace qu'on estime en sur-fusion positive mais soumise a pression rendant la chose très complexe a aborder par rapport a ce qu'on connait des croutes de glace dans le système solaire

 

   Du coup ce que je viens de dire pour les super-Terres en zone dites habitables de leur étoile, est ce qu'on en sait pour l'instant ... Enfin + précisément : Ce qu'on croit en savoir

 

  La seule chose a peu près sure c'est qu'elles ont en surface d'importantes quantités d'eau bien supérieure a la celle de la Terre : a leur accrétion elles se comportent en mini géante de gaz sans être de gaz : Soit une capacité gravitationnelle qui très tot va attirer l'eau du disque proto-stellaire de toute une bande orbitale large vers elle, ce qu'une Terre de masse normale comme la notre ne peut pas faire : Pas assez massive suffisament tot : Elle reçoit son eau après par d'autre biais

 

    Et un manteau + croute cristallisés de sorte a etre très difficile pour un volcanisme d'espérer y percer ... Pas de tectonique, pas de dégazage continu, rien ...

 

    Champ magnétique ? Normalement elles en ont un mais rien de sur et certain ... Tout dépend si leur manteau est homogène en cristallisation ou différentié en 2 états selon profondeur ... Difficile a prévoir ...

 

    Ces super-Terres ne s'abordent pas de la même manière qu'on doit aborder notre Terre c'est très complexe avec pas mal d'imprévisible au vu de nos modèles massivement affinés sur notre système solaire uniquement

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A l'inverse si maintenant il fallait évoquer ce qui est le + probable pour une super-Terre en zone dites "habitable" (un bien grand mot comme on le sait, car ça ne garanti en rien un monde habitable en réalité) de l'étoile en distance ... La logique des modèles de géo-planétologie comparée va dans le sens que ces super-Terre ont des croutes très épaisses qui sont en potentielles opposition au volcanisme : La croute épaisse ne permet pas a la chaleur du manteau et noyau de s'évacuer ou presque pas ...

 

J'ai un peu de difficulté avec le concept de super terre avec une croûte épaisse.Au contraire plus la planète est grande, plus elle devrait avoir de la difficulté à refroidir . La croûte étant bien plus grande, elle est bien plus lourde, le volume de magma est beaucoup plus important  et le volume de gaz bien plus important. Alors le volcanisme devrait être accru avec une atmosphère importante ...

 

En fait à l'exception de la planète océan, je vois pas comment une super terre pourrait être habitable, mais bon avec le nombre de planètes qui existent dans la galaxie, on verra de tout, même de ce qui est improbable ...

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J'ai un peu de difficulté avec le concept de super terre avec une croûte épaisse.Au contraire plus la planète est grande, plus elle devrait avoir de la difficulté à refroidir . La croûte étant bien plus grande, elle est bien plus lourde, le volume de magma est beaucoup plus important  et le volume de gaz bien plus important. Alors le volcanisme devrait être accru avec une atmosphère importante ...

 

En fait à l'exception de la planète océan, je vois pas comment une super terre pourrait être habitable, mais bon avec le nombre de planètes qui existent dans la galaxie, on verra de tout, même de ce qui est improbable ...

 

 

    Autant pour Mars l'explication a la cristallisation de son manteau est un simple problème de phase cristallin lié a des conditions mécaniques induites via des chocs passés, a l'origine le manteau d'une planète comme Mars était normalement pateux capable de faire circuler la chaleur en convection lente et permettre que le noyau soit en rotation, puis comme on le sait une collision impliquant une onde de choc qui va faire changer l'ensemble de la phase du cristal du manteau va le solidifier d'un coup ...

 

   Pour une super-Terre c'est très différend, on sait d'entré de jeu que les masses de roche en jeu dans le manteau, la densité moyenne de l'astre connu et donc sa taille en diamètre connu : On a alors suffisamment de donnée pour savoir quelle pression subit le manteau d'un telle planète ... Et il apparait immédiatement qu'on est dans les conditions ou la pression prend très clairement le dessus sur la chaleur ... Le manteau reste solide et grosso modo dur comme du diamant ne bougeant pas d'un poil et donc incapable de faire circuler de la chaleur par convection ... Ce sont donc des manteaux figés et quoi qu'il arrive a ces planètes (impacts imprévus ect)  ils resterons des manteaux figés ...

 

   Les volcanismes de tectonique lié a une convection mantellique y sont hors de propos ... Après reste a savoir si des points chauds originaire du noyau seront capable de se frayer un chemin jusqu'en surface : Difficile d'y répondre ...

 

   Quand on parle de super-Terre on parle de planète ou avec certitude on sait que la lutte entre la chaleur et la pression pour définir l'état cristallin du manteau : Victoire totale de la pression sur la chaleur ... Et c'est d'ailleurs pour cela que sur les super-Terre très riche en carbone on estime qu'elles ont des manteaux en diamant probable comme on en a déja la quasi certitude sur au moins 1 découverte

 

   Mais c'est aussi la raison pourquoi les géantes de gaz restent des planètes stables malgré la chaleur effroyable dans leur manteau (gaz en phase métallique !) et leur noyau (qu'on estime probablement rocheux ou en métal pur) si les manteaux des géantes de gaz n'étaient pas figé et solide comme un métal ultra dur : Elles enfleraient pas convection et se déliteraient ... Cela n'arrive pas car la pression est si intense que peu importe la chaleur : Il reste un solide ultra dur, ultra compressé ...

 

  Pour les super-Terre c'est a peu près pareil ... Sauf que comme ce ne sont pas des planètes de gaz mais de roche, mais on est dans des ordres de masse ou on sait d'entrée de jeu que peu importe la chaleur du manteau en sous sol : Il est vaincu par sa propre pression qu'il subit ... Il est solide figé et ultra dur dans des phases cristallines ou rien ne pourra fragiliser le cristal ... La convection en sous sol n'a donc pas lieu mais ça n'empêche pas qu'un peu de chaleur circule quand même pas simple conduction thermique du matériaux mais c'est bien moins efficace qu'une convection en mouvement :|

 

   Et la on ne parle pas d'incertitude, ce sont des certitudes mathématiques sur la plus grande partie de leur manteau

 

   Reste après des parties très profondes du manteau ou il est peut être possible a cause du changement de nature des matériaux que des frontières ou il y a une liquéfaction

 

  Un peu comme sur Terre ou on sait que notre manteau qui lui est "pateux, plastique et donc permettant une convection dynamique" on sait par exemple que la frontière avec le noyau il y a une zone pas très épaisse de quelques km ou tout est liquide ... Pour une super-Terre c'est un peu l'inconnue on ne sait pas si c'est éventuellement possible et que comme sur Terre leur noyau a une rotation propre en friction dans un bain de liquide sur la frontière avec le manteau permettant  la génération d'un champ magnétique

 

   Mais le manteau dans son intégralité on le sait : Ils sont forcément figés au vu des pressions encaissées, la chaleur importe peu au vu des pressions, elle est vaincu sur tout l'épaisseur tant que le matériaux reste le même ... Après des anomalies permettant des fontes locales sont potentiellement possible avec le changement de matériaux manteau-noyau : C'est la seule inconnue qu'on a sur l'état de leur manteau

 

     La difficulté a refroidir importe peu, si la pression est capable de vaincre la rupture de cristal par la chaleur ... Cela reste solide et figé

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http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/11/04/espace-planetes-terre_n_4215346.html

 

 

WASHINGTON - L'espace est vaste, mais rien ne dit que nous y vivons en solitaires, après tout. Selon une étude, la Voie lactée fourmille de milliards de planètes de la taille de la Terre, qui orbitent autour d'étoiles ressemblant en tous points à notre soleil, et qui gravitent dans la zone «Boucles d'or» — ni trop chaude, ni trop froide pour la vie humaine.

Pour la première fois, des astronomes utilisant des données de la NASA ont calculé qu'il existe au moins 8,8 milliards d'étoiles accompagnées de planètes de la taille de la Terre dans une zone dite habitable.

 

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  Pas sur que ça soit un très bon usage des statistiques ... Si on comprend bien pour répondre a ça ils piochent dans l'éventail de 42 000 étoiles vues par Kepler c'est bien ...

 

 

 Sauf que Kepler ne regarde globalement que des étoiles dans un cône de 3000 al de long environ, il n'observe en réalité que des étoiles résidents dans les bras spiraux de la voie lactée et ne va jamais au de la de la distance ou le rayonnement s'intensifie si le cône observerait direction le bulbe galactique, je veux dire qu'en gros avec un cône de 3000 al de long si il était dirigé vers le bulbe galactique on y verrait que des étoiles très clairement dans les bras spiraux ...

 

  Ce qui veut dire déja que de telles statistiques se sont bien gardées d'essayer de savoir ce qui se passe en exoplanétologie dans le bulbe mais aussi dans ses faubourgs proches ou + on s'en approche en allant dans cette direction + les rayonnements se densifient progressivement ... Notre galaxie est une spirale barrée ce qui veut dire en gros que 35 a 40% de la masse stellaire de la galaxie est concentré dans le bulbe : Les spirales barrées ont les bulbes les + grands et gros ...

 

   On parlerait d'une galaxie comme le triangle (M33) cette petite galaxie spirale qui fait a peu près entre 1/4 et 1/3 de la masse de la voie lactée, le bulbe central ne représenterait a peine 15% de la masse stellaire (masse stellaire on est d'accord car si on parlait de masse globale de la galaxie avec la matière noire on serait probablement dans des considérations différentes, masse stellaire donc) ces petites spirales ont des tout petits bulbes ... On parlerait d'une spirale non barrée mais de 75% la taille de la voie lactée on parlerait d'un bulbe de 20-25% de la masse stellaire de cette galaxie ... (ce dernier type sont les galaxies les + courantes avec les naines)

 

   Déja qui peut garantir sur des statistiques que les étoiles dans le bulbe d'une galaxie qui sont des étoiles généralement les + vieilles de cette galaxie qu'elles ont une forte proportion de système planétaire autour d'elles ? On peu se poser la question on parle de population d'étoiles de type II quand même qui par définition on une métallicité généralement 1000x inférieur que le taux de métallicité des étoiles de la génération du soleil qui est la population nommée I (les populations d'étoiles III sont théoriquement sensée ne plus exister car se sont les étoiles qui se sont formées uniquement avec du gaz primordial sans autre matière que les 4 atomes primordiaux qui sont hydrogène, hélium, lithium et béryllium nommé en décroissance pour leur proportion quantité)

 

    Des étoiles de population II ça veut dire des disques protostellaire pauvre en métaux ... Ca ne veut pas dire que ces étoiles sont incapables d'avoir des planètes attention ... Mais ca veut dire qu'il y a de grandes chances que ces étoiles ont surtout formé des géantes de gaz dans leur disque a leur formation et quelques rares astéroïdes ci et la mais peu ou pas du tout de planètes telluriques ...

 

   De la franchement jouer avec les statistiques alors que la planétologie n'est pas en mesure de travailler avec toutes les régions spécifiques de notre galaxie c'est aller vite en besogne vu qu'il est hautement probable que dans une telle affirmation statistique si on avait vraiment pris en compte le bulbe galactique on aurait probablement pu diviser par 2 ce chiffre de 8 milliards de planètes comme la Terre du fait qu'on réside dans une galaxie spirale barrée avec un bulbe très important et très massif habité massivement par des étoiles de pop II 1000x moins métalliques ...

 

   En fait ils se comportent en balançant ces chiffres comme si une galaxie était homogène que c'était des bras spiraux perdu dans l'espace, ça n'est pas le cas ...

 

  Alors que dans la grande génèse de la matière comme on la connait, il faut bien prendre en compte qu'il en a fallu des étoiles de pop II crevant a la chaine pour enrichir suffisamment les nuages de gaz en matière diverse jusqu'a arriver a des taux de métaux 1000x + importants pour avoir des disques de proto-étoiles en mesure de former des telluriques comme Mars, la Terre, Vénus ect ...

 

   Tant que l'astronomie se contentera d'étudier des champs d'étoiles comme l'a fait Kepler sur des cône de 3000 al de fond quelque soit sa direction, je pense qu'il vaudrait mieux éviter de s'avancer comme il le fond chaque années y a tant de planète de tel type dans la galaxie : Car c'est faux on est pas en mesure d'y répondre

 

   Mais probablement que ça fait bien tout les 6 mois dans les magazines de sciences vulgarisées de faire rêver avec de tels chiffres qui font forcément espérer qu'il y a plein de vrais jumelles de la Terre a portée de bras ... On est dans un enjeu psychologique d'espérance en somme

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 Comme il n'y a pas l'air d'avoir de topic autour de l'astro-physique me suis dit que j'allais y poster ici ...

 

  Une nouvelle théorie propose les étoiles de la population III pour "tenter" d'expliquer la formation des premiers trous noirs supermassifs de base expliquant ceux qui existent aujourd'hui constatés généralement aux centres des galaxies ...

 

   http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-trous-noirs-supermassifs-nouveau-leur-origine-enigmatique-50085/

 

 

   En fait je ne reprend pas l'article car pour moi il est sordide ... En gros ils voudraient expliquer l'apparition précoce dans l'univers jeune ou les premières grandes étoiles de pop III se forment (pop III = des étoiles très massives qui se forment systématiquement avec le gaz primordial formé par le big bang, elles n'ont aucun métaux qu'on pourrait dire lourd donc pas de métallicité bien que dans l'absolu elles ont des métaux mais hyper léger : Du lithium et du Béryllium, 2 métaux primordiaux dont la masse atomique est + légère que celle de nombreux gaz ... La métallicité ça s'observe avec le Fer, fer qui n'existait pas dans la matière primordiale, en physique le fer est considéré comme le premier métal "lourd")

 

   Le problème est que pour expliquer comment se formeraient ces trous noirs pré-supermassifs (dès leur naissance ils feraient plusieurs milliers de masses stellaires, a notre époque actuelle et avec les étoiles de pop I et pop II on ne connait pas de trous noirs stellaires plus lourd que 8 masses solaires environ et en moyenne ils font 3 masses solaires ... Je dis bien trous noirs stellaires hein, nés d'une hypernova d'étoile)  il faudrait l'expliquer par la formation d'étoiles de pop III (de gaz primordial donc) de 10 000 masses solaires !!!

 

  Ce qui est logiquement impossible, en se servant de ce qu'on sait des mécaniques gravitationnelles et des pressions hydrostatiques des gaz comprimés et leur rayonnement de plasma pendant la contraction au centre avant les réactions nucléaires : On a évalué qu'il était impossible que les premières étoiles de l'univers de pop III dépassent 300 masses solaires ... Et cela se confirme + ou - quand on observe les étoiles les + lourdes observées de la galaxie d'aujourd'hui (de notre époque) ou globalement les + lourdes étoiles observées ou on est sur que ce sont de vrais étoiles font entre 120 et 130 masses solaires ... Il existe bien des objets observés dans la galaxie + lourds (un objet de 200 et un autre de presque 300 masses solaires) mais les observations et évaluations rapportent que ce ne sont pas de véritables étoiles avec des réactions nucléaires en leur coeur mais plutot des pseudos étoiles exotiques se rapprochant + de nuages de Bok très lourds "compactés" en étoiles avortées et qui se délitent en arrivant même pas a maintenir une forme sphérique pure ... En fait on pense que ces objets sont des nuages de Bok trop lourd et qui ont un taux de métal en moyenne qui a empêché la contraction de l'objet par une trop forte pression de rayonnement très tot du plasma central en s'échauffant (un plasma avec beaucoup de métal lourd va a la même t° rayonner beaucoup + qu'un simple gaz car dispose pour les mêmes volumes un stock d'électrons bien + important) ce plasma fait en gros avorter l'étoile je pourrais tenter de mieux expliquer mais ça prendrait des plombes

 

  Tout ce qu'on sait c'est que dans les conditions de l'univers aujourd'hui dont la matière dans les galaxies s'est considérablement enrichie de métal (environ 1000x de métal qu'il y a 12 a 13 milliards d'années) au fil des générations d'étoiles de pop III puis de pop II explosant enrichissant en permanence le milieu de matière + lourde qu'est le fer et les métal a masse atomique supérieure ... Et que ça implique a cause de cela qu'une étoile véritable avec une réaction nucléaire en son coeur ne peut espérer dépasser 130 masses solaires, le reste sera des monstres avortés

 

   On sait aussi que dans l'univers actuel quand une étoile massive de + de 40 masses solaires explose elle forme en général un trou noir dit "stellaire" (un trou noir qui a pour origine l'explosion d'une étoile massive) la masse moyenne de ces trous noirs formés est de 3 masses solaires (certains vont jusqu'a 8 masses solaires environ) et n'ont quasi jamais aucune occasion après leur naissance d'évoluer vers un objet + lourd ... Tout simplement parce que les distances moyennes entre les étoiles et les volutes de gaz dans une galaxie sont si grande que ces objets restent isolés avec que de trop rares occasions de voler de la matière a un autre objet : Ils n'évoluent donc pas

 

   Et c'est a cause de cela, qu'on a toujours estimé depuis qu'on a prouvé l'existence des premiers trous noirs dans les années 80 par observation (pas par théorie j'entends car théoriquement on savait qu'ils existaient depuis + longtemps que ça, mais les prouver par observation était une toute autre affaire que les prouver théoriquement par des maths ...) que les trous noirs supermassifs ne pouvaient pas avoir pour origine les petits trous noirs de masses stellaires perdus ci et la dans le vide des galaxies car les distances font qu'ils n'ont pas l'occasion de grandir en croisant de la matière ou très très rarement et en général ils se contenteront en croisant une étoile (dans une galaxie les étoiles se croisent a la vitesse de 200 a 300 km/s dans les bras spiraux jusqu'a 500-1000 km/s grand max pour un objet de herbig-haro) de voler simplement la matière qui fait une sorte de coque autour du système (l'équivalent du nuage de Oort chez nous) et éventuellement quelques planètes naines ou une moyenne de gaz un peu trop loin de son étoile mère ... Le reste du système non car la vitesse ou le trou noir stellaire et le système planétaire + son étoile se croisent est trop importante pour qu'ils se fassent piéger par le trou noir frolant le système (par contre l'effet gravitationnel très important va bouleverser l'équilibre du système et donc faire migrer les planètes voir provoquer une éjection carrément)

 

  En général un système de planète va croiser tout les 2 millions d'années une étoile environ (500 êvenements par milliards d'années) et un trou noir peut être tout les 200 a 1 milliard d'années ... On est donc dans une configuration de l'univers ou actuellement un trou noir se formant reste tel quel a quelque chose près pour le restant de sa vie ...

 

  Et c'est pour moi ce qui induit en erreur poussant les chercheurs a explorer les théories les + folles pour expliquer comment des trous noirs ont pu grandir au point de devenir supermassifs en tentant de l'expliquer par l'univers jeune ... Ils n'ont pas tort de chercher la réponse dans l'univers jeune car effectivement c'est la qu'est forcément la réponse, mais ils cherchent dans des théories qui vont trop souvent au de la du modèle standard ...

 

   Le problème de fond est probablement la difficulté a imaginer et a accepter que quand l'univers était jeune : Les distances entre les objets stellaires ou autres au sein d'une petite galaxie (nuage de gaz) et mini galaxies entres elles (les grandes galaxies n'existaient pas encore) étaient sensiblement + courte ... L'univers avait devant lui + de 12 a 13 milliards d'années d'expansion ... Ce qui veut dire que les distances entre chaques objets dans l'univers étaient probablement de 10 a 100x + courtes que les distances moyennes d'aujourd'hui ... Et dans un tel cadre est si difficile d'imaginer que des trou noirs stellaires "normaux" comme ceux qu'on constate aujourd'hui mais qui n'évoluent pas et n'évolueront jamais ... Evoluaient a cette époque car il était beaucoup + facile pour eux a cette époque d'avoir la chance de tomber sur des étoiles massives pile dans leur trajectoire et de les avaler entièrement ... Jusqu'a devenir suffisamment gros pour commencer a être les objets motorisant la rotation des étoiles dans les petites galaxies grandissantes en voie de se spiraliser ça c'est pas fait du jour au lendemain mais pendant probablement un bon milliard d'années je pense que les conditions de distances moyennes entre les objets devait le permettre ...

 

  Car l'expansion de l'univers on le sait aujourd'hui ce n'est pas que les étoiles s'éloignant les unes des autres, c'est la dilatation du vide ... Ce qui veut forcément dire que durant le premier milliard d'année de l'univers les distances entre tout objet étaient forcément bien + courtes ... De la la probabilité que n'importe quel trou noir stellaire puisse profiter d'une densité d'objet + forte sur leur route pour grandir et former les pré trous noirs supermassifs me parait pas saugrenu bien au contraire c'est forcément la qu'il faut chercher, d'autant + que la fusion entre trou noir était forcément aussi bien + fréquente de la même façon

 

   Mais non, apparemment c'est mieux de se casser le crane a chercher dans des théories impossibles avec des étoiles de 10 000 masses solaires que pourtant la mécanique gravitationnelle et des pressions hydrostatique réfute ... ???

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  Pas sur que ça soit un très bon usage des statistiques ... Si on comprend bien pour répondre a ça ils piochent dans l'éventail de 42 000 étoiles vues par Kepler c'est bien ...

 

 

 Sauf que Kepler ne regarde globalement que des étoiles dans un cône de 3000 al de long environ, il n'observe en réalité que des étoiles résidents dans les bras spiraux de la voie lactée et ne va jamais au de la de la distance ou le rayonnement s'intensifie si le cône observerait direction le bulbe galactique, je veux dire qu'en gros avec un cône de 3000 al de long si il était dirigé vers le bulbe galactique on y verrait que des étoiles très clairement dans les bras spiraux ...

 

  Ce qui veut dire déja que de telles statistiques se sont bien gardées d'essayer de savoir ce qui se passe en exoplanétologie dans le bulbe mais aussi dans ses faubourgs proches ou + on s'en approche en allant dans cette direction + les rayonnements se densifient progressivement ... Notre galaxie est une spirale barrée ce qui veut dire en gros que 35 a 40% de la masse stellaire de la galaxie est concentré dans le bulbe : Les spirales barrées ont les bulbes les + grands et gros ...

 

   On parlerait d'une galaxie comme le triangle (M33) cette petite galaxie spirale qui fait a peu près entre 1/4 et 1/3 de la masse de la voie lactée, le bulbe central ne représenterait a peine 15% de la masse stellaire (masse stellaire on est d'accord car si on parlait de masse globale de la galaxie avec la matière noire on serait probablement dans des considérations différentes, masse stellaire donc) ces petites spirales ont des tout petits bulbes ... On parlerait d'une spirale non barrée mais de 75% la taille de la voie lactée on parlerait d'un bulbe de 20-25% de la masse stellaire de cette galaxie ... (ce dernier type sont les galaxies les + courantes avec les naines)

 

   Déja qui peut garantir sur des statistiques que les étoiles dans le bulbe d'une galaxie qui sont des étoiles généralement les + vieilles de cette galaxie qu'elles ont une forte proportion de système planétaire autour d'elles ? On peu se poser la question on parle de population d'étoiles de type II quand même qui par définition on une métallicité généralement 1000x inférieur que le taux de métallicité des étoiles de la génération du soleil qui est la population nommée I (les populations d'étoiles III sont théoriquement sensée ne plus exister car se sont les étoiles qui se sont formées uniquement avec du gaz primordial sans autre matière que les 4 atomes primordiaux qui sont hydrogène, hélium, lithium et béryllium nommé en décroissance pour leur proportion quantité)

 

    Des étoiles de population II ça veut dire des disques protostellaire pauvre en métaux ... Ca ne veut pas dire que ces étoiles sont incapables d'avoir des planètes attention ... Mais ca veut dire qu'il y a de grandes chances que ces étoiles ont surtout formé des géantes de gaz dans leur disque a leur formation et quelques rares astéroïdes ci et la mais peu ou pas du tout de planètes telluriques ...

 

   De la franchement jouer avec les statistiques alors que la planétologie n'est pas en mesure de travailler avec toutes les régions spécifiques de notre galaxie c'est aller vite en besogne vu qu'il est hautement probable que dans une telle affirmation statistique si on avait vraiment pris en compte le bulbe galactique on aurait probablement pu diviser par 2 ce chiffre de 8 milliards de planètes comme la Terre du fait qu'on réside dans une galaxie spirale barrée avec un bulbe très important et très massif habité massivement par des étoiles de pop II 1000x moins métalliques ...

 

   En fait ils se comportent en balançant ces chiffres comme si une galaxie était homogène que c'était des bras spiraux perdu dans l'espace, ça n'est pas le cas ...

 

  Alors que dans la grande génèse de la matière comme on la connait, il faut bien prendre en compte qu'il en a fallu des étoiles de pop II crevant a la chaine pour enrichir suffisamment les nuages de gaz en matière diverse jusqu'a arriver a des taux de métaux 1000x + importants pour avoir des disques de proto-étoiles en mesure de former des telluriques comme Mars, la Terre, Vénus ect ...

 

   Tant que l'astronomie se contentera d'étudier des champs d'étoiles comme l'a fait Kepler sur des cône de 3000 al de fond quelque soit sa direction, je pense qu'il vaudrait mieux éviter de s'avancer comme il le fond chaque années y a tant de planète de tel type dans la galaxie : Car c'est faux on est pas en mesure d'y répondre

 

   Mais probablement que ça fait bien tout les 6 mois dans les magazines de sciences vulgarisées de faire rêver avec de tels chiffres qui font forcément espérer qu'il y a plein de vrais jumelles de la Terre a portée de bras ... On est dans un enjeu psychologique d'espérance en somme

 

Ca permet de fixer les idées, de donner des ordres de grandeurs.

Tu parles d'un facteur 2 à cause de la population d'étoile du bulbe, mais 8 ou 4 milliards, c'est exactement pareil... c'est du même ordre.

Et même s'ils se trompent d'un facteur 100, voir 1000, on reste sur des nombres non négligeable en absolu.

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Ca permet de fixer les idées, de donner des ordres de grandeurs.

Tu parles d'un facteur 2 à cause de la population d'étoile du bulbe, mais 8 ou 4 milliards, c'est exactement pareil... c'est du même ordre.

Et même s'ils se trompent d'un facteur 100, voir 1000, on reste sur des nombres non négligeable en absolu.

 

 

   Tu oublies qu'on parle de populations d'étoiles différentes, trouver des exoplanètes dans un bras spiral d'une galaxie c'est un fait, en faire des statistiques pour l'ensemble d'une galaxie en est une autre ... Surtout quand les conditions d'ages ect sont radicalement différentes dans un vieux bulbe peuplé d'étoiles les + vieilles et manifestement de population de type II, tout comme on ne peut pas négliger les étoiles qu'on ne voit pas du halo que ce soit de la notre ou des autres galaxies : On a une difficulté certaine a évaluer les masses que représente ce halo du fait qu'une part énorme est tout simplement invisible (densité d'étoiles pas assez grande pour qu'elles ressortent quand on observe une galaxie de loin même pour les + proche comme M31) les halos de galaxie pourrait abriter tout autant d'étoiles qu'on croit avoir estimé dans le bulbe + les bras spiraux ... On est d'ailleurs dans l'une des inconnues autour de la matière noire ou l'on est même pas sur qu'on évalue correctement la masse de matière normale dans ceux ci vu que la faible densité fait qu'il y a rien a voir : Pourtant les volumes beaucoup + grand que le disque visible en lui même pourrait abriter la même masse et la on passerait alors a un facteur divisé par 3

 

   En fait le vrai problème est qu'on fait semblant de faire comme si l'échantillon était représentatif : Qui peu le garantir ? Personne

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   Tu oublies qu'on parle de populations d'étoiles différentes, trouver des exoplanètes dans un bras spiral d'une galaxie c'est un fait, en faire des statistiques pour l'ensemble d'une galaxie en est une autre ... Surtout quand les conditions d'ages ect sont radicalement différentes dans un vieux bulbe peuplé d'étoiles les + vieilles et manifestement de population de type II, tout comme on ne peut pas négliger les étoiles qu'on ne voit pas du halo que ce soit de la notre ou des autres galaxies : On a une difficulté certaine a évaluer les masses que représente ce halo du fait qu'une part énorme est tout simplement invisible (densité d'étoiles pas assez grande pour qu'elles ressortent quand on observe une galaxie de loin même pour les + proche comme M31) les halos de galaxie pourrait abriter tout autant d'étoiles qu'on croit avoir estimé dans le bulbe + les bras spiraux ... On est d'ailleurs dans l'une des inconnues autour de la matière noire ou l'on est même pas sur qu'on évalue correctement la masse de matière normale dans ceux ci vu que la faible densité fait qu'il y a rien a voir : Pourtant les volumes beaucoup + grand que le disque visible en lui même pourrait abriter la même masse et la on passerait alors a un facteur divisé par 3

 

   En fait le vrai problème est qu'on fait semblant de faire comme si l'échantillon était représentatif : Qui peu le garantir ? Personne

Je crois que personne ne dis que c'est représentatif, mais c'est comme tout à un moment il faut mettre des valeurs et faire des évaluations. C'est évident que les estimations sont faites avec une marge d'erreur probable très importante. Mais ça permet de donner un ordre d'idée et d'avoir une base sceintifique. C'est un peu comme si on avait dit à Newton de remballer ses théories et d'attendre Einstein pour avoir une idée plus précise des choses. Et pour revenir sur le sujet c'est exactement la même chose que pour la fameuse zone habitable elle est faite à la louche et avec encore peu de variables prises en compte. Mais ça permet au scientifique d'avoir une base de recherche. Il vaut mieux chercher dans un endroit ou tu penses que tu vas trouver quelque chose que chercher partout sans but ni objectif définit.

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Un documentaire sur la vie sous les glaces de l'océan arctique:

http://www.youtube.com/watch?v=naO1zxhiVWg

 

C'est intéressant dans l'optique des exoplanètes et de la recherche de la vie dans le sens où ce documentaire montre certains phénomènes physiques qui pourraient aider à soutenir la vie sur ces lunes glacées de notre propre système solaire et ailleurs dans l'univers:

-photosynthèse par transparence

-eau en surfusion se transformant en glace au fond de l'océan et transportant toutes sortes de matériaux/organismes vers les glaces de surface.

-création d'impressionnantes colonnes de glace grâce à des différences de salinité

 

On peut imaginer que dans un océan profond de type "Europe", ces phénomènes pourraient brasser des nutriments en provenance du fond pour alimenter une vie juste sous la glace, et peut être permettre une vie photosynthétique.

 

Depuis que je me penche sur cette histoire d'habitabilité des exoplanètes, je ne peut pas m’empêcher de penser que la plus grande chance de vie réside sur ces lunes glacées de géantes gazeuses: protection contre les radiations et les étoiles variables, activité tectonique par effet de marée, probabilité de "fumeurs noirs", possible brassage des éléments vitaux dans toutes les strates de la "biosphère".

 

A quand la découverte de la première exo-lune?

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A quand la découverte de la première exo-lune?

 

 

   C'est en cour de projet si tu es patient d'une bonne dizaine a quinzaine d'années ... 2 projets de méga-téléscopes qui seront capables de révéler d'éventuelles exo-lunes et dont la mise en service aura lieu entre 2018 & 2021 environ pour les 2 projets ...

 

    L'EELT de l'ESO a 20km du site du cerro paranal du VLT qui utilisera les mêmes comodités d'acceuil (seul le téléscope est installé 20 km + loin avec un local technique) qui fera 42 mètres de diamètre de miroir

 

   Et le TMT (Observatory Corp : USA, Canada, Japon mais bon ça reste un projet très centré US) qui sera lui construit au Mauna Kea (le volcan hawaïen qui acceuille déja 12 grands télescopes ...) qui lui fera 30m de diamètre

 

   Les 2 téléscopes seront très similaires : Des assemblages de miroirs hexagonaux avec les dernières techno d'optiques adaptatives les + réactives sur chaque hexagone

 

 

  Mais bon il faudra pas trop se leurrer non plus, malgré l'aspect énorme de ces 2 projets, on est a peine certains qu'ils seront capables d'imager qu'une partie des exoplanètes déja découvertes : Les + lumineuses normalement et les moins noyées dans la lumière de leur étoile mère ... Donc soit des exoplanètes très jeunes donc très chaudes rayonnant encore beaucoup d'énergie lié a une accrétion récente (quelques dizaines a centaines de millions d'années d'age) soit des exoplanètes suffisamment large et éloignées de leur étoiles mère pour d'un reflêter suffisamment de lumière de l'étoile, de 2 que ce reflet ne soit pas trop noyé dans l'intense lumière de l'étoile ce qui veut dire suffisamment éloignées de cette étoile en UA de distance donc de cet astre mère ...

 

   Ce qui veut dire déja en gros : Les exo-terres qu'on a trouvé ces 3-4 dernières années il faudra pas avoir grand espoir, la plupart resteront invisible en image surtout pour les cas autour de naines rouges qui sont assez proches de l'étoile ... (soit les cas ou on soupçonne les conditions d'habitabilité "relative")

 

  Mais les grosses géantes de gaz, les super-terres suffisamment loin ainsi que les moyennes de gaz ... Si vraiment elles sont suffisamment loin de leur étoile mère tout en ayant un diamètre susceptible de refléter pas mal de lumière de cette étoile : On devrait pouvoir espérer des images assez faiblement résolues ... Et aussi assez bon espoir de révéler des exo-lunes par contre pas d'images d'astres si petits : Mais on verra clairement l'oscillation de la planète qui trahira leurs lunes  =)  Et peut être avec le méga coup de bol ou avec l'évolution des instruments sur ces téléscopes qui sait de rares images d'exo-lune avec vraiment de la chance

 

   La seule chose de sur c'est qu'elles seront révélées par oscillation & transit de la même  manière qu'on révèle les exo-terres aujourd'hui vis a vis de leur étoile, cette fois confiné a un système planète-lune donc ... Car si on parvient a avoir l'image même peu résolue d'une exo-planète ça devient alors possible tout du moins envisageable

 

   Après a savoir quand ? Car je doute que ces méga-télescopes soient en mesure d'y arriver très rapidement après leur mise en service primaire entre 2018 et 2021, en fait ils sont tellement couteux qu'il est prévu de les enrichir de super-instruments au fur et a mesure de leur carrière pour la viabilité budgetaire, de la il est possible que ça ne soit pas possible avant 2030-35 ... Mais bon comme il a déja été possible d'imager de rares exoplanètes avec le VLT comme le cas de 2M1207b  

 

   http://fr.wikipedia.org/wiki/2M1207      

 

   http://fr.wikipedia.org/wiki/2M1207_b

 

   http://fr.wikipedia.org/wiki/GQ_Lupi_b

 

 

    La logique voudrait que les cas se multiplient avec ces méga-télescopes et qu'on commence a révéler plein d'exo-lunes même si les imager reste impossible on sait pas encore vraiment les limites du possibles ... Ces limites ne s'arrêtant qu'aux technologies maitrisées, capacité a collecter de la lumière sur un temps d'exposition raisonnable, mais aussi configuration de la planète avec l'étoile ... D'ou pourquoi je me dis qu'il est aussi urgent qu'on aille + loin dans nos développements spatiaux, un super-téléscope spatial y ferait des merveilles ...

 

   Mais bon ne pas oublier non plus qu'en 2018 Ariane 5 amènera a un point Lagrange le James Webb space telescop ... Qui lui aussi devrait en infrarouge uniquement par contre, pouvoir imager des exo-planètes éloignées en UA de leur étoile ...

 

   On aura donc 3 instruments majeurs qui en seront capables a ces dates la environ, l'association et efforts des 3 devrait révolutionner l'exoplanétologie et nous permettre de vraiment pouvoir commencer a étudier ces nouveaux mondes en révélant beaucoup +

Modifié par alpacks
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Merci pour cette mise en perspective.

Si je comprends bien, les télescopes géants terrestres sont très abordables financièrement mais on bute sur la durée d'exposition limitée par la rotation terrestre. Et donc, sauf révolution technologique, on ne peux pas se passer de grands télescopes spatiaux pour la chasse aux exolunes (hors cas très particuliers).

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