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L'éternel débat à 3


Tancrède
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La réflexion militaire à tous les échelons s'est toujours articulé autour de 3 pôles différents pour savoir quel modèle, quelle approche, quelle pratique adopter pour obtenir la meilleure efficacité militaire; que ce soit au niveau de la stratégie ou au niveau de la petite unité de combat, ces 3 pôles se déclinent en versions plus "spécialisées" (suivant l'échelle du domaine de réflexion) mais représentent toujours les mêmes archétypes mentaux/culturels, les mêmes matrices de raisonnement qui pensent la guerre à travers une tournure d'esprit particulière et une formation de base, vu qu'il n'existe pas réellement de formation "neutre" et absolue estampillée "vérité absolue de la guerre et du combat".

Il est possible de voir ce tryptique ainsi:

- le théoricien/philosophe: ceux qui pensent qu'il y a des recettes, des principes, des absolus immuables qu'il est possible de trouver par le raisonnement. Idéalement, il s'agit surtout de créer une matrice pour un décideur, qui lui fournit des façons de raisonner pouvant se décliner à chaque situation, par essence unique (il pense du général au particulier). Risque majeur: l'abstraction, la théorie fausse, l'idéologie

- l'historien: ceux qui se fondent sur l'étude des précédents, soit une autre façon d'appeler l'expérience, la pratique, pour définir les principes permettant d'obtenir le succès au travers de l'étude de la pratique des prédécesseurs (il pense du particulier au général). Risque majeur: le conservatisme absolu, la limitation du domaine de la pensée, l'absence totale d'innovation ou en tout cas une résistance très forte à toute nouveauté

- le technicien: ceux qui pensent par et pour les moyens, refusant toute théorie, étude de précédent, expérience ou raisonnement et favorisent une pensée, stratégique ou tactique, définie par les moyens qui forment l'alpha et l'omega de l'approche de la guerre et du combat, qu'il s'agisse de la puissance de feu à petit échelon, des machines/de l'artillerie, de l'aviation.... Depuis l'Antiquité, ils sont là aussi, et une bonne partie du focus (parfois extrême à certaines époques) sur les machines ou la guerre de siège (jusqu'à en faire le but de guerre en soi), leur est du. L'époque actuelle voit leur domination quasi absolue. Risque majeur: compréhension limitée de la guerre et du combat, inflation des coûts disproportionnée à l'efficacité obtenue, les moyens contingentent la décision et l'action (parfois jusqu'à l'immobilisme, comme le fait de voir, au plus bas échelon tactique, des fantassins n'être là que pour appeler une frappe aérienne :lol:)

Evidemment, tous ceux qui réfléchissent à ces questions ont une approche mêlant les 3, mais il y a toujours une dominante. Et du chef d'armée, du stratège, jusqu'au sergent, le "bas tacticien" :-X, ces 3 matrices définissent les schémas mentaux au travers desquels la guerre est pensée. Aucun n'est mauvais en soi, aucun n'est le déterminant absolu, et il est bien évident qu'un sain équilibre des 3 est toujours à trouver.

Que vous semble être la situation actuelle des armées occidentales dans le cadre de ce "débat permanent"?

Et VOUs, à quel tropisme appartenez-vous ;)?

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Que vous semble être la situation actuelle des armées occidentales dans le cadre de ce "débat permanent"?

oh de façon caricaturale la reponse va etre simple : le tropisme actuel des forces armées occidentales est 45 %  de technique (supériorité technologique recherchée à tout prix) 45 % de théorie (air power et superiorité de feu) (on peut noter que si on ne dissocie par l'aspect technique de l'aspect théorique actuellement c'est qu'ils sont tellements imbriqués qu'ils ne peuvent plus etre vu de manière indépendante : la supériorité de feu et l'air power impliquant par nécessité et definition une supériorité technologique)

le parent pauvre (10 %) de tout cela c'est la coté "historien" : on mange des retex mais j'ai l'impression qu'on redecouvre à chaque fois l'eau tiède

Et VOUs, à quel tropisme appartenez-vous

plutot 40 % théoricien 40 % historien et 20 % pousse boulon

je note la aussi que les 3 axes sont interdépendants : les théoriciens se refèrent souvent aux retex du passés pour monter leur théories ce qui fait que les 2 axes s'influencent l'un l'autre

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Ce que l'on qualifie de NTIC dégagent un potentiel énorme, ne serait-ce qu'en matière de renseignement (stratégique, opérationnel, tactique) potentiellement , peut-on vraiment déduire le "pousse boulon" a si peu ?

Personnellement je dirais que la prédominance actuelle va à la technologie/technique (ben tiens) et qu'on a un ratio du genre 45% technologie, 35% histoire et 20 philo/théorie. Pourquoi autant d'Histoire ? On constate mine de rien que le technicien, voulant caser quelque chose de nouveau, va toujours interpréter l'Histoire à sa façon afin de le justifier (le char = cavalerie étant un exemple assez gros).

La théorie est selon mon plus mince, car elle repose sur des axiomes qui ne sont plus remis en question, bref on ne travail plus dessus.

Mon ratio ? Peut-être le même mais avec un autre état d'esprit et un renversement des prismes pour lire... L'Histoire c'est beau mais si on la lit mal ça devient très dangereux...

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et toi ?

Initialement surtout historien, ayant opéré un rééquilibrage massif côté théorie/philosophie, et faisant maintenant comme la Chine, soit un rattrappage technologique accéléré pour arriver à un seuil minimum :lol:.

le tropisme actuel des forces armées occidentales est 45 %  de technique (supériorité technologique recherchée à tout prix) 45 % de théorie (air power et superiorité de feu) (on peut noter que si on ne dissocie par l'aspect technique de l'aspect théorique actuellement c'est qu'ils sont tellements imbriqués

Justement, ton chiffrage ne peut-il pas être revu en ce que l'aspect "théorique" serait bien souvent plus une production a posteriori faite pour justifier la "pensée matériel" qu'une analyse amont en propre, ou une réflexion tellement biaisée par les techniciens qu'il s'agit plus d'un emballage de produit?

je note la aussi que les 3 axes sont interdépendants : les théoriciens se refèrent souvent aux retex du passés pour monter leur théories ce qui fait que les 2 axes s'influencent l'un l'autre

C'est nécessaire: les 3 "poles" reflètent les 3 grands moules de la pensée militaire. Le terme de "théorie" est en fait abusif ou à tout le moins induit en erreur. "Philosophe" (voire "politique" pour l'échelon stratégie) est plus indiqué pour refléter ce moule de pensée. De fait, la théorie militaire, la pensée militaire, que ce soit au niveau stratégique ou au niveau de la plus petite tactique, est issue des 3: les 3 pôles sont des "producteurs de pensée militaire", donc conditionnent la pensée, de la stratégie à la petite tactique, donc la vision, la culture stratégique et militaire, la formation des hommes, les modèles d'armée, les politiques d'équipement, les entraînements, les doctrines....

Mais les personnes qui font cette réflexion à tous les niveaux ont toujours un moule de pensée initiale, aussi bien lié à leur formation initiale qu'à une tournure naturelle de l'esprit (certains comprennent mieux les choses en passant par la théorie abstraite d'abord, d'autres ont besoin de partir d'exemples/applications concrets....).

Napoléon est la pure émanation du pôle "historien", ce qui est amusant pour un artilleur dont le tropisme naturel pourrait être avant tout le matériel, les moyens. Lui comptait pour minime la pensée issue des moyens (même s'il ne négligeait pas non plus cet aspect) et privilégiait l'étude d'un nombre somme toute limité de campagnes des "grands capitaines (d'Alexandre et César à Frédéric II en passant par Turenne) pour apprendre tout ce qu'il y avait à savoir sur la guerre, et répétait que "c'est avec les sergents qu'on conquiert le monde" (validant encore une fois le pôle "expérience/habitude/retex/historien") et que ce sont les habitudes et relations interpersonnelles des équipes de travail constituées (aussi bien en EM qu'en unités de combat) qui compte pour l'essentiel.

Parce qu'il ne faut pas regarder l'expérience que sous l'angle individuel: les unités constituées et organisations aussi ont une mémoire, des comportements, des habitudes (souvent plus forts que les individus en soi). Une collectivité aussi est un organisme apprenant, pensant et répétant, ayant sa vie propre, qu'il s'agisse d'EM, de castes d'officiers et de sous-officiers (une armée à forte culture de sergent ou non....), d'une armée en général, d'une des 3 armes en particulier, et bien sûr d'unités opérationnelles (grandes unités permanentes, surtout si elles sont anciennes, et encore plus via leur spécialité: blindés, infanterie, amphibie.... Ce sont les chapelles). Groupes, organisations et habitudes se font représenter, produisent de la pensée, des conflits d'intérêts, des points de vue.... Qui sont "arbitrés", à un moment ou à un autre, pour que des choix soient faits et des visions privilégiées sur d'autres.

La théorie est selon mon plus mince, car elle repose sur des axiomes qui ne sont plus remis en question, bref on ne travail plus dessus.

Oui et non, beaucoup sont contradictoires, d'autres sont plus ou moins vrais selon les époques, d'autres "passent de mode"... Le point est que le pôle "philosophique" est actuellement plus conditionné par la prédominance de la pensée technique au point de voir souvent certains axiomes négligés au profit de ceux qui arrangent la dite pensée technique.

Le pôle philosophique, c'est celui de Sun Tsu, de Clausewitz (à opposer par exemple à Jomini qui viendrait plus de l'approche "historien/expérience").

L'Histoire c'est beau mais si on la lit mal ça devient très dangereux

Comme la technique en général, et encore plus les spécialités techniques en particulier qui ont tendance à penser de manière absolue, ou la "théorie/philosophie" qui peut conduire à trop d'abstraction ;).
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Tien, que le hasard peut-être parfois troublant ...

Je suis en ce moment en plein re-visionnage de "Ginga Eiyû Densetsu", ou justement un des protagoniste de la série est du style historien. (enfin passons)

Comme certain intervenant du forum, j'ai aussi tendance à penser qu'on néglige les expériences du passé. Maintenant ce n'est qu'un ressenti, surtout lorsque je vois que des officiers et des spécialistes redécouvrent soit "le petit livre rouge" de Mao ou encore les recherches de Lacheroy. Bref, je suis assez dubitatif quand je vois l'excitation de ces personnes ...  :rolleyes:

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Justement, ton chiffrage ne peut-il pas être revu en ce que l'aspect "théorique" serait bien souvent plus une production a posteriori faite pour justifier la "pensée matériel" qu'une analyse amont en propre, ou une réflexion tellement biaisée par les techniciens qu'il s'agit plus d'un emballage de produit?

moui m'enfin ca revient à chercher où est la tête d'Ouroboros.

Si je me rappelle bien l'air power date des années fin 70 debut 80. A ce moment le matériel était plus ou moins equivalent des 2 cotés du rideau de fer, c'est la théorie d'usage qui était censé donner l'avantage à l'OTAN. L'ecart qualitatif s'est creusé dans les années 90 mais c'est en 1991 quand l'application doctrinale du airpower sur le champ de bataille en Irak a donné une préséance absolue à cette doctrine. A partir de là les EM se sont auto intoxiqués avec cette théorie et les industriels se sont engouffrés dedans emballant tout et n'importe quoi pour coller à cette image de toute puissance.

Comme Ouroboros , ca tourne sur soit même  jusqu'a ce que le cercle soit cassé un de ces 4

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A partir de là les EM se sont auto intoxiqués avec cette théorie et les industriels se sont engouffrés dedans emballant tout et n'importe quoi pour coller à cette image de toute puissance

Disons que l'importance du financement des think tanks et autres "centres de production" intellectuelle aux USA par les industriels est telle, de même que les perspectives de reconversion des officiers et l'implication directe des mêmes industriels dans la décision politique, qu'on peut se demander si la réflexion, dès l'amont, et plus encore la propension des oreilles qui comptent à écouter ce qui vient d'eux, sont entièrement le fruit de modes et de débats honnêtes.

L'autre avantage de la technique, c'est le quantitativement mesurable (réel ou supposé): ça parle, ça rassure et on s'y fie aveuglément au point de récuser tout ce qui n'est pas chiffrable dans les mêmes proportions, que ces chiffres reflètent une réalité pertinente, ou même simplement juste.

En l'occurrence, la "guerre statistique" proposée comme modèle de pensée de l'équipe de McNamara semble plus, elle, issue de doctrinaires du matériel et du pôle "théorie/philosophie" qui se sont intoxiqués eux-mêmes (renforcée par la vision "historique/expérience/tactique" à bas échelon, prégnante dans la pensée américaine et se focalisant sur les combats plus que sur la guerre), quand les dérives issues des années 70 me semblent nettement plus le produit d'une politique d'intérêt et d'un appareil militaro-industriel que d'une réflexion errante ou dévoyée.

Contre exemple: la révolution militaire de Louvois correspond à un calcul en partie matériel correspondant à une réflexion amont et une volonté claire de Louis XIV. Avoir une armée principalement défensive, mais disposant d'un élément permanent efficace capable d'actions offensives sans préavis ni temps de préparation, pour saisie de gage quand l'adversaire en est encore à se préparer. La proportion de la cavalerie diminue, celle de l'artillerie augmente massivement, et la politique de fortification de Vauban correspond à un chiffrage pertinent: les forteresses ne sont pas beaucoup plus invincibles, mais établies en rideaux successifs et surtout construites autour de théorie de la guerre de siège permettant de chiffrer quasi exactement le temps qu'elles peuvent tenir, ce qui donne une visibilité en temps et en espace à la réalité de la "profondeur stratégique" de la frontière nord et est, réalité en fonction de laquelle les forces armées sont organisées dans leurs formats, composition et temps de mobilisation.

Le calcul, malgré toutes les guerres de Louis XIV face à des coalitions plus importantes, fut au final très juste: entre les années 1660 et les Guerres de la Révolution, jamais la France ne connut la guerre sur son sol, et les populations ne furent plus victimes des horreurs de la guerre commisses par les troupes adverses ou les françaises, comme pendant la guerre de Trente Ans ou la Guerre Franco-Espagnole.

C'était là le fruit d'une volonté et d'une réflexion complète, cohérente et équilibrée impliquant aussi bien l'analyse à tous échelons du passé, la réflexion selon des axiomes intemporels et une importance bien encadrée accordée à la technique. Vauban en incarne une partie, lui qui n'a jamais défini son "métier" comme la réponse absolue et prioritaire.

Autre exemple "d'errement" technico-philosophique: la Jeune Ecole.

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L'école historique peut être divisée encore en deux sous parties:

- L'histoire suffisament récente pour apporter des enseignements directs pour les conflits en cours, voire parfois un modèle qu'il faudrait atteindre: aujourd'hui c'est la seconde guerre mondiale et un peu la première aussi.

- L'histoire "ancienne", trop lointaine pour apporter un enseignement direct, qui se rapproche plus de la démarche du philosophe (avec laquelle elle peut se confondre) qui peut y voir une contribution à des principes généraux. Ardant du Picq en est un très bon exemple.

Aujourd'hui pas de doute, c'est l'approche technicienne qui a une domination démesurée, au point de voir le fantassin comme un auxilliaire de l'artillerie et de l'aviation.

L'histoire est vraiment le parent pauvre du lot, les premières études de référence sur la seconde guerre mondiale n'ont commencé que dans les années 1970 et il a fallu attendre les années 1980 pour que l'armée US mette sa doctrine à jour à partir de ces enseignements - et encore dans une mesure limitée et vite torpillée par la RMA.

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Faut pas prendre, encore une fois, les noms des pôles trop au pied de la lettre:

- "philosophe/théorie" ne veut pas dire que ce pôle recouvre ceux qui pensent à partir d'idées abstraites et sorties du trou du cul de nulle part, mais à partir de concepts, souvent dérivés de la logique et de la politique, mais aussi de certaines généralisations opérant une synthèse de plusieurs expériences (guerres, campagnes, batailles, combats....) passées, synthèses qui, dans le meilleur des cas, deviennent des principes généraux et des grilles d'analyses pertinents pour approcher tout conflit, ou au moins certains types de conflits

- "historien" ne veut pas dire qu'il ne s'agit que de ceux qui ne lisent que des bouquins d'histoire: le point est que àa évoque avant tout l'expérience des précédents. A petit échelon, ce sont les retex, l'expérience personnelle ou collective (via les unités élémentaires aussi bien que les grandes unités, les armes d'appartenance, les corps d'officiers et sous-offs....) accumulée et transmise, la transmission informelle dans les armées.... Comme ça concerne les études historiques récentes ou moins récentes.... Le thème est qu'il s'agit avant tout de l'expérience des praticiens (du plus petit sergent tacticien jusqu'au stratège écrivant ses mémoires de guerre, ses carnets de campagne ou sa vision de telle ou telle guerre, en passant par l'analyste décortiquant un conflit en particulier) qui déduisent leur pensée de la vision rétrospective et de la réalité, récente ou plus lointaine, de campagnes, guerres et combats particuliers

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Le topic aurait aussi bien pu s’appeler « The War ». :lol: ;)

Ce que l'on qualifie de NTIC dégagent un potentiel énorme, ne serait-ce qu'en matière de renseignement (stratégique, opérationnel, tactique) potentiellement , peut-on vraiment déduire le "pousse boulon" a si peu ?

J’ai moi aussi dans l’idée qu’il y un « gisement » à creuser de ce coté là, même si ce n’est pas vraiment le chemin que sa prend : si j’ai bien fait le tour de ce qui ce fait en la matière on s’acharne plutôt à vouloir jouer au RTS avec les soldats et avoir un control à l’échelle microscopique du champ de  bataille à la sauce FCS (certes mort, mais son fantôme rode toujours et sa résurrection inévitable...).

Pour moi il y a un risque en plus de voir, avec les Retex récents, les militaires faire marche arrière et devenir plus frileux vis-à-vis de la techno sans chercher à explorer une voie médiane,  et finir par se fige dans une posture genre « c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs soupe ».

L'école historique peut être divisée encore en deux sous parties:

- L'histoire suffisament récente pour apporter des enseignements directs pour les conflits en cours, voire parfois un modèle qu'il faudrait atteindre: aujourd'hui c'est la seconde guerre mondiale et un peu la première aussi.

- L'histoire "ancienne", trop lointaine pour apporter un enseignement direct, qui se rapproche plus de la démarche du philosophe (avec laquelle elle peut se confondre) qui peut y voir une contribution à des principes généraux. Ardant du Picq en est un très bon exemple.

Ouep ! Avec la révolution industrielle qui tranche nette au milieu, avec tout ce que cela implique de changement social et politique et pas seulement technique (oui je plaide coupable ! je suis très « hégélien » dans ma façon d’aborder ces problèmes là : la fin de l’histoire tous ça…………..noooon pas le fouet !!!)

Tien, que le hasard peut-être parfois troublant ...

Je suis en ce moment en plein re-visionnage de "Ginga Eiyû Densetsu", ou justement un des protagoniste de la série est du style historien. (enfin passons)

Et comme le hasard fait bien les choses et jamais à moitié, je suis mois aussi plongé dans cette saga galactique. Je suppose que tu parle de Yang, historien contrarié dans sa vocation mais dilettante génial et sous utilisé par son camp. J’en suis à la fin de la troisième saison de cette série aussi brillante que méconnu et sa simple évocation ne m’inspire déjà qu’une seul réaction : Sieeeeeeeeg Kaiser Reinhard !

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