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Bon je reviens sur cette histoire des bons du trésor US et cette importante différence de taux entre l'Europe et les USA.

Clairement malgré cette différence la Chine continu à alléger son exposition elle a encore relâché 40 milliard depuis avril. On se doute que l'Arabie Saoudite qui s'allège aussi depuis un moment continu sur sa lancée :

https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-chine-se-debarrasse-de-ses-dollars-et-achete-de-lor-a-tour-de-bras-1497893

https://www.lorientlejour.com/article/1346934/les-avoirs-de-larabie-saoudite-en-bons-du-tresor-americain-a-leur-plus-bas-niveau-depuis-2016.html

 

https://fr.statista.com/statistiques/563903/principaux-detenteurs-etrangers-de-titres-du-tresor-americain-en/

Pour l'instant Japon et UK compensent les sorties chinoises. Mais augmentent leur exposition.

D'autre part à 5,25/5,5 les bons du trésor US trouve preneur sans aucun souci ... dans les banques privés US. 

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/letonnante-ruee-des-banques-americaines-sur-les-bons-du-tresor-2085868 

Et Grâce à des achat de la banque centrale US

https://investir.lesechos.fr/marches-indices/devises-taux/usa-la-fed-va-acheter-pour-60-mds-par-mois-de-bons-du-tresor-1803920

 

Problème les Hedge Fund amplifie le problème :

https://www.lemonde.fr/blog/finance/2023/10/05/les-bons-du-tresor-americain-destabilises-par-les-hedge-funds/

 

C'est pas grave me direz-vous on parle de la première économie mondiale. Oui mais on parle aussi de phénomène jamais observé depuis un siècle sur le bilan de la réserve fédérale :

https://www.lapresse.ca/affaires/2024-01-12/la-reserve-federale-americaine-enregistre-en-2023-la-plus-forte-perte-de-son-histoire.php

Et aussi d'une économie qui va devoir trouver en son propre sein les moyens de financer ses déficit abyssaux.

https://www.entreprendre.fr/etats-unis-trump-crise-financiere/

 

Bref soit le budget US cesse d'augmenter et de fabriquer de la dette soit çà va tanguer parce que même le dollar ne sera plus une valeur de référence.

Bref c'est chaud à bas bruit depuis un an mais çà va l'être beaucoup moins quand Trump aura été élu.

 

Modifié par herciv
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Ca chauffe très sévèrement sur la dette US. La probabilité de défaut US n'est plus nul du tout et plusieurs instituts la pronostique. Comme dit au-dessus il y a de plus en plus d'indice que le maintien à des taux élevé des bon du trésor ne soit pas un problème de lutte contre l'inflation mais plutôt un problème de recherche d'acheteurs qui fuient de plus en plus cet actif. Mais çà a des conséquences exposés ci-dessous.

https://www.wsws.org/fr/articles/2024/06/14/jewp-j14.html

La Réserve fédérale américaine réticente à abaisser les taux d’intérêt

La Réserve fédérale américaine a maintenu ses taux d’intérêt en suspens, la majorité des membres de son organe directeur indiquant qu’ils ne s’attendent qu’à une seule baisse avant la fin de l’année.

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, s’exprime lors d’une conférence de presse dans le bâtiment de la Réserve fédérale à Washington, mercredi 27 juillet 2022. [AP Photo/Manuel Balce Ceneta]

La décision de maintenir les taux d’intérêt à leur niveau actuel étant largement attendue, l’attention s’est surtout portée sur le plan trimestriel où les responsables de la Réserve fédérale indiquent où ils pensent que les taux iront.

Et là, il y a eu un changement significatif. En mars, ils avaient annoncé jusqu’à trois baisses pour l’année.

Cette fois-ci, quatre membres du comité de décision ont déclaré qu’ils ne prévoyaient aucune baisse, sept ont dit qu’ils pensaient procéder à une seule baisse et huit ont prévu deux.

Au début de l’année, les marchés financiers prévoyaient jusqu’à six baisses de taux pour l’année. Aujourd’hui, on doute qu’il y en ait même une.

Ce qui a été décrit comme une perspective «agressive» s'est produit en dépit des données publiées quelques heures avant que la Réserve fédérale ne prenne sa décision, qui ont montré une inflation plus faible que prévu pour le mois de mai, augmentant ainsi la perspective de réductions de taux.

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a semblé pencher du côté d’au moins deux réductions, décrivant le chiffre de l’inflation comme «encourageant», et a déclaré que les prévisions d’inflation plus élevée du comité avaient un élément de «conservatisme». Il a noté que 15 des 19 pays avaient indiqué une ou deux réductions et que l’une ou l’autre option était «plausible».

Lors de sa conférence de presse, il a déclaré que les dernières données sur l’inflation, qui montrent que l’indice des prix à la consommation pour le mois de mai a augmenté de 3,3 pour cent pour l’année, contre 3,4 pour cent pour le mois d’avril, constituaient un «pas dans la bonne direction [...] mais il ne faut pas être trop motivé par un seul point de données», et que pour réduire les taux, «nous aurons besoin de voir d’autres données encourageantes».

Comme c’est le cas depuis le début du resserrement des taux, la Réserve fédérale portera une attention particulière au marché du travail, où Powell a déclaré que l’offre et la demande étaient parvenues à un «meilleur équilibre» et qui était «relativement tendu, mais pas en surchauffe».

Bien que le taux de la Réserve fédérale n’ait pas été modifié, la décision de maintenir les taux plus élevés plus longtemps aura un effet. On craint de plus en plus que les taux élevés, qui ont commencé en mars 2022, n’aient bientôt des effets significatifs sur le marché de l’immobilier commercial.

Au début du mois, la société de gestion d’investissements PIMCO a déclaré qu’elle s’attendait à d’autres faillites de banques régionales en raison de ce dont elle appelle une «très forte» concentration de prêts immobiliers commerciaux problématiques dans leurs livres.

Le responsable des opérations immobilières commerciales de la société, John Murray, a déclaré à Bloomberg que «la véritable vague de détresse ne fait que commencer» pour les prêteurs, qu’il s’agisse de centres commerciaux ou de bureaux.

Les petites banques régionales, qui ont investi dans l’immobilier commercial lorsque les taux d’intérêt étaient bas, se retrouvent aujourd’hui avec des actifs qui valent beaucoup moins qu’à leur pic.

«Nous nous attendions à ce que les banques commencent à vendre ces prêts plus difficiles afin de réduire leur exposition aux prêts en difficulté», a déclaré Murray.

Au début de l’année, la New York Community Bancorp a dû procéder à une importante injection de capitaux après avoir dû stocker des liquidités pour des prêts potentiellement douteux.

Le problème est généralisé puisque les courtiers immobiliers estiment, selon un récent reportage du Financial Times, qu’«au moins un tiers des 2.000 milliards de dollars de prêts immobiliers commerciaux américains qui ont besoin d’être refinancés d’ici 2026 ne parviendront pas à lever des fonds», ce qui pourrait déclencher une série de faillites de banques régionales.

Quels que soient les tournants immédiats de la politique de la Réserve fédérale dans les prochains mois, le fait que les taux d’intérêt vont rester élevés par rapport au régime de taux bas, qui a prévalu pendant près d’une décennie et demie après la crise de 2008, a des implications majeures pour le financement de l’État américain.

La dette publique totale s’accélère rapidement pour atteindre 35.000 milliards de dollars, une escalade que le Trésor a déjà qualifiée d’«insoutenable». Outre l’augmentation des dépenses militaires, l’une des principales sources de l’accroissement de la dette est la hausse de la facture d’intérêts, qui a atteint 1.000 milliards de dollars par an.

Dans un article récent, Patrick Jenkins, commentateur au FT, a comparé le budget américain à une gigantesque opération de capital-investissement. Dans le cadre d’une telle opération, les sociétés de capital-investissement rachètent une entreprise et la chargent de dettes en faisant le pari que la croissance future permettra de les rembourser.

Au niveau international, les États-Unis fonctionnent comme une sorte d’aspirateur monétaire géant qui aspire les fonds mondiaux. En 2008, ils représentaient environ un quart de l’encours de la dette émise par les gouvernements des principales économies. Aujourd’hui, ce chiffre est passé à près de la moitié.

Cela signifie que les taux d’intérêt dans le monde entier sont poussés à la hausse, exerçant une pression à la baisse sur la croissance mondiale dans des conditions où, comme la Banque mondiale l’a rapporté cette semaine, elle devrait rester inférieure d’au moins un demi-point de pourcentage à celle de la période 2010-2019.

Des inquiétudes sont désormais exprimées quant aux conséquences mondiales d’une incapacité des États-Unis à rembourser leur dette qui gonfle, si le pari de l’effet de levier échoue, ou même avant cela, si des taux d’intérêt plus élevés sur les bons du Trésor ont un impact sur la manière dont ils sont financés.

Le dernier rapport sur la stabilité financière de la Banque européenne a noté que, bien qu’un défaut technique sur l’encours de la dette soit un risque extrême, c’est-à-dire un événement dont la probabilité est très faible, «une hausse significative des rendements des obligations du Trésor américain ou un choc économique induit pourrait peser sur d’autres actifs à l’échelle mondiale».

D’autres analyses vont dans le même sens.

Le mois dernier, dans un document intitulé «Everything you wanted to know about the US budget deficit and debt but were afraid to ask» (Tout ce que vous vouliez savoir sur le déficit budgétaire et la dette des États-Unis sans oser le demander), l’Institut national de recherche économique et sociale du Royaume-Uni, le plus ancien organisme de recherche économique du pays, a mis en garde contre la tempête financière qui s’annonçait.

«La situation budgétaire insoutenable actuelle n’aura pas d’importance jusqu’à ce qu’elle en ait, et alors elle sera la seule à avoir de l’importance et impactera les obligations, les actions, les produits dérivés et la valeur du dollar sur le marché des changes», a déclaré l’institut.

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Les BRICS l’on déjà fait il y a quelques temps… résultat aucuns ne veux être payer avec la monnaie de l’autre et ils continuent à faire leurs transactions en dollars… GG

Ce sera pareil avec l’AS et tout les autres. Personne ne veut être payé en monnaie de singe.

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il y a 52 minutes, Conan le Barbare a dit :

Ce sera pareil avec l’AS et tout les autres. Personne ne veut être payé en monnaie de singe.

Le problème c'est si la monnaie de reference devient une monnaie de singe.

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

D'ailleurs elle en est où la campagne au US ?

Est-ce qu'il y a vraiment besoin d'une campagne ? Les Américains connaissent suffisamment les deux protagonistes pour savoir pour qui voter. La seule vraie surprise sera de connaître les noms des candidats vice-présidents.

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@Rivelo Je poursuis ici notre discussion avec ce lien. Je n'ai certe pas ton œil mais celui qui écrit l'article lui en a un averti et fait part aussi de ses crainte. Les mêmes que moi.

https://or.fr/actualites/economie-americaine-lillusion-stabilite-3360

Depuis plus d’un demi-siècle, les États-Unis ont remplacé le Royaume-Uni en tant que première puissance internationale. Leur force militaire et monétaire, les deux premières d’un pays hégémonique, reste sans égale. L’administration Biden cherche à faire perdurer cette superpuissance, mais le monde se transforme. La mondialisation est remplacée par le protectionnisme, le loyer de l’argent se renchérit, l’illusion d’un environnement mondial pacifié laisse place à l’instabilité, et la démocratie s’affaiblit jusqu’à se substituer peu à peu à l’autoritarisme.

Au premier plan, l’économie américaine donne l’illusion de la stabilité.

Une inflation toujours… persistante

Les défis internationaux se multiplient, tout comme les enjeux nationaux. Dans ce contexte émergent, où se dessine le monde de demain, l’inflation est devenue une nouvelle réalité aux États-Unis, comme ailleurs. Depuis l’arrivée de Biden au pouvoir, les prix à la consommation ont augmenté de près de 20%, avec de très fortes hausses sur le coût des produits de première nécessité. Comme prévu, l’inflation ne se réduit pas à 2% et se stabilise désormais. Les prix à la production, qui donnent une indication de l’évolution future des prix, prennent même une trajectoire haussière. Et la Réserve fédérale américaine, comme les autres banques centrales, cherche toujours à maintenir un coût réel du crédit le plus faible possible afin de limiter le poids de l’endettement. Au prix d’un appauvrissement des ménages.

D’un autre côté, si l’inflation globale reste élevée, sur le plan énergétique, le prix du pétrole reste étonnamment faible. En particulier dans une période de crise énergétique et de tensions géopolitiques. Alors que la guerre à Gaza a entraîné la mort d’au moins 36.000 âmes, les pays producteurs de pétrole tels que la Russie, l’Arabie Saoudite, la Chine et l’Iran pourraient bien décider de provoquer un choc pétrolier. Mais leurs intérêts nationaux semblent prédominer. Et de nombreux États membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole, tout comme ceux des BRICS, restent pour beaucoup alignés sur la position des pays occidentaux. Les États-Unis n’ont que peu de soucis à se faire sur ce plan.

Une situation budgétaire maintenue par la force du dollar

Jusqu’alors, les États-Unis ont évité la récession grâce à un soutien budgétaire sans précédent. La politique monétaire restrictive s’est substituée à des plans d’investissements massifs comme le Chips Act, l’Infrastructure and Jobs Act ou encore l’Inflation Reduction Act. Ces programmes ont permis d’accroître le volume de liquidités alors que la remontée des taux d’intérêts produit l’effet inverse. Le marché de l’emploi, dopé par ce soutien budgétaire, montre une résilience extrêmement forte. La croissance s’en retrouve renforcée. Selon le FMI, les États-Unis devraient connaître cette année une croissance presque deux fois plus importante que celle des autres pays du G7. Avec, en 2024, une croissance attendue de 2,7 %, et de 1,9 % en 2025.

Cette bonne santé économique permise par la politique budgétaire repose largement sur la confiance internationale dans le dollar. Car la forte demande de dollars dans le monde permet aux États-Unis de creuser leurs comptes publics sans que la monnaie américaine ne se déprécie. Mais cette hégémonie repose aussi sur une distribution abondante de dollars à travers le monde. Or, la remontée des taux d'intérêt limite l’accès à la monnaie américaine. Et la dédollarisation progressive du monde impose aux États-Unis, et plus particulièrement à la Fed, d'augmenter davantage ses taux d'intérêts pour que le dollar reste tout autant attractif. Cette tendance n’est pas sans conséquence : la charge de la dette ne cesse d’augmenter (les États-Unis dépassent désormais 1 000 milliards de dollars d'intérêts trimestriels), le pays enregistre une dette de 35 000 milliards de dollars et un déficit de 7,5 % du PIB.

Des défis financiers multiples

L’économie américaine fait face à une course contre le temps. Comme tout Empire condamné à une chute inévitable, les États-Unis cherchent à retarder leur échéance par l’émission de nouvelles dettes, l’instrument de contrôle du temps.

À moyen terme, la situation financière américaine ne peut véritablement s’améliorer. Ceux qui estiment que l’ère des taux d’intérêts bas et négatifs reviendra font fausse route. Si quelques baisses seront provoquées pour soutenir l’économie, la révolution des taux d’intérêts n’en est qu’à ses débuts et redéfinit les conditions du système financier américain. D’autant que les pressions inflationnistes persistantes conduisent à maintenir des taux d'intérêts élevés pendant longtemps.

Dans cette nouvelle réalité, l’administration Biden se trouve confrontée à des défis financiers aussi divers que celui de la volatilité du marché obligataire, de l'immobilier commercial, de la dette privée, de la fluctuation du dollar... Le renchérissement du loyer de l’argent accroît la pression sur les ménages et les entreprises, mais aussi sur les petites et moyennes banques qui enregistrent une violente chute de leurs bénéfices. Si le programme inédit de sauvetage, le Bank Term Funding Program (BTFP), a fourni une bouée de sauvetage au système financier américain, son rôle est désormais réduit car il a cessé d'accorder de nouveaux prêts en mars dernier.

Une volatilité en demi-teinte sur les marchés

La croissance est aussi ralentie par la concentration du système bancaire américain. La diminution progressive du nombre de banques limite l'octroi de crédits et entraîne un affaiblissement de l’activité économique et du tissu industriel. Comme les petites et moyennes banques distribuent 50% des crédits outre-Atlantique, leur diminution réduit la circulation monétaire dans l’économie.

Cette concentration atténue aussi, à court-terme, la volatilité des marchés actions. Aujourd’hui plus que jamais, les principaux indices boursiers américains reposent essentiellement sur les performances des plus grandes entreprises, ainsi que les attentes liées à l'intelligence artificielle. Les valeurs technologiques, qui ont gagné près de 30% depuis le début de l’année, portent ces indices. Près de 80% de la performance du S&P500 provient d’Amazon, Apple, Microsoft, Alphabet… Certaines entreprises comme Nvidia, désormais valorisé à 2 800 milliards de dollars, jouent aussi un rôle non négligeable et permettent de masquer les difficultés d’autres secteurs.

D’un autre côté, depuis quelques semaines, le marché international des devises se tend avec l'affaiblissement concurrentiel du yen et du renminbi notamment. Le Japon a dépensé un montant record de 9,8 milliards de yens (62 milliards de dollars) depuis début mai pour soutenir sa monnaie, qui atteint ses plus bas niveaux depuis 34 ans… Et la Chine semble vouloir orchestrer une dévaluation du renminbi pour stimuler la croissance (et ce malgré la vente croissante d’obligations américaines). Les tensions géopolitiques sont aussi une cause supplémentaire de fortes fluctuations monétaires (souvent liés d’ailleurs).

Par ailleurs, bien que les banques centrales continuent de s’aligner sur la politique monétaire de la Fed, le ralentissement économique dans de nombreux pays risque de conduire à des baisses de taux, comme le prévoit la BCE en juillet.

Le marché obligataire reste le plus sous pression. Près de 10 milliards de dollars d’obligations d’entreprises américaines de haute qualité risquent d’être réduites au rang de « junk bonds » (« obligations pourries »). Cette évolution aura une influence sur les spreads de crédits, soit l'écart du taux d'emprunt entre une société et l'État. D’autant que les États-Unis empruntent dans des conditions jamais vus depuis une décennie, avec un taux de référence à 10 ans qui atteint 4.5%, compliquant davantage la tâche de la Fed.

Cette volatilité reflète aussi les véritables attentes concernant les baisses de taux aux États-Unis. Comme l’inflation dépasse les prévisions depuis le début de l’année, les espoirs des investisseurs quant à une baisse des taux s’amenuisent. Un tel mouvement de la part de la banque centrale serait toutefois qu’une preuve de son incapacité a lutté contre l’inflation. Et serait tout autant guidé par des considérations économiques et financières que politiques, étant donné l’imminence des élections américaines.

Modifié par herciv
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La suite :

 

L’incertitude politique au cœur de tous les défis

Dans le dernier rapport de la Réserve fédérale sur la stabilité financière, l’institution met en lumière différents aspects en analysant notamment la valorisation des actifs, les emprunts des entreprises et des ménages, l'effet de levier et les risques de financement. Mais le risque le plus significatif reste celui de l'incertitude politique, comme en témoignent les réponses des investisseurs. Exacerbée par l'escalade des tensions géopolitiques et la guerre commerciale menée notamment par la Chine, cette montée de l’incertitude réduit l'investissement et incite les ménages à épargner.

Cette année électorale historique, où plus de la moitié du PIB mondial est concernée par des élections, n'a toutefois pas déstabilisé les marchés pour le moment. Les principales élections ont eu lieu dans les économies émergentes, là où les candidats sortants ont le plus souvent été réélus. Les changements éventuels ne peuvent venir que des pays occidentaux, aux États-Unis, en Europe ou encore au Royaume-Uni. L’environnement politique sera d’évidence transformé mais il n’en est rien pour l’économie financiarisée. Le souvenir de Liz Truss, dont la politique thatchérienne n’aura tenu que quelques jours, a témoigné de toute l’incapacité de faire prédominer, aujourd’hui, la politique sur l’économie. Le marché est devenu si puissant que même les décideurs les plus radicaux finissent par s’incliner.

D’ici là, les perspectives économiques américaines restent scellées par la politique monétaire de la Fed, dont les choix sont guidés avant tout par la volonté de retarder une crise financière anticipée. Mais aussi par la reconfiguration des équilibres mondiaux alors que le monde se transforme à une vitesse jamais vue, et que les États-Unis craignent, aujourd’hui plus que jamais, de perdre leur superpuissance.

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https://www.thefp.com/p/the-rise-of-the-grandfamilies (17 juin 2024)

En Virginie-Occidentale, où le taux de décès par overdose d'opioïdes est le plus élevé du pays, plus de la moitié des enfants sont élevés par leurs grands-parents. Ici, dans le comté de Lincoln, au sud-ouest de l'État, où les villes endormies sont nichées dans des collines ondulantes, un employé du district scolaire local estime que ce chiffre atteint 70 %.

Note de l'éditeur : une version précédente de cet article indiquait à tort qu'une majorité de petits-enfants en Virginie-Occidentale et dans le comté de Lincoln étaient élevés par leurs grands-parents. Cette affirmation reposait sur une interprétation erronée des données du recensement. En fait, la majorité des grands-parents qui vivent avec leurs petits-enfants sont également responsables de leur éducation. Le Free Press regrette cette erreur.

En Virginie-Occidentale, où le taux de décès par overdose d'opioïdes est le plus élevé du pays, la moitié des grands-parents qui vivent avec leurs petits-enfants les élèvent également. Mais ici, dans le comté de Lincoln, au sud-ouest de l'État, où les villes endormies sont nichées dans des collines ondulantes, un employé du district scolaire local estime que la majorité des enfants sont désormais élevés par leurs grands-parents.

Modifié par Wallaby
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pfiou, ça manque de rire sur tous les topics en ce moment. Pour changer, cette chronique de David Castelo Lopez sur les constitutionalistes américains et leurs contradictions (dans le cas des juges de la cour suprême par exemple)....

Révélation

 

et le livre qu'il cite au 2/3 de sa chronique :

 

The Year of Living Constitutionally

One Man's Humble Quest to Follow the Constitution's Original Meaning

By: Arnold J. Jacobs

the-year-of-living-constitutionally.jpg

 

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https://www.military.com/daily-news/2022/09/28/new-pentagon-study-shows-77-of-young-americans-are-ineligible-military-service.html (28 septembre 2022)

Une nouvelle étude du Pentagone montre que 77 % des jeunes Américains ne pourraient pas être admis au service militaire sans dérogation en raison de leur surpoids, de leur consommation de drogues ou de leurs problèmes de santé mentale et physique.

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il y a 5 minutes, Wallaby a dit :

https://www.military.com/daily-news/2022/09/28/new-pentagon-study-shows-77-of-young-americans-are-ineligible-military-service.html (28 septembre 2022)

Une nouvelle étude du Pentagone montre que 77 % des jeunes Américains ne pourraient pas être admis au service militaire sans dérogation en raison de leur surpoids, de leur consommation de drogues ou de leurs problèmes de santé mentale et physique.

Le problème est le même pour tout un tas de services de sécurité ou de sureté ... et ce n'est pas nouveau.

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https://www.nytimes.com/2024/06/18/opinion/capitalism-inflation.html

L'année dernière, le baromètre de confiance Edelman a révélé que seuls 20 % des habitants des pays du G7 pensaient que leur situation et celle de leur famille seraient meilleures dans cinq ans.

En 2010, alors que l'ère des taux d'intérêt ultra-bas, voire négatifs, débutait, le prix de vente médian d'une maison aux États-Unis tournait autour de 220 000 dollars. Au début de cette année, il s'élevait à plus de 420 000 dollars.

"Il y a une génération, il fallait trois ans à une jeune famille typique pour économiser jusqu'à la mise de fonds pour l'achat d'une maison", observe Ruchir Sharma dans le livre. "En 2019, à cause de l'absence de rendement de l'épargne, il fallait 19 ans".

Modifié par Wallaby
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https://www.nytimes.com/2024/06/17/opinion/effective-altruism-philanthropy-charity.html

On entend moins parler d'altruisme efficace depuis que l'un de ses plus célèbres représentants, Sam Bankman-Fried, a été reconnu coupable d'avoir volé 8 milliards de dollars aux clients de sa bourse de crypto-monnaies. (Ce printemps, à l'âge de 32 ans, il a été condamné à 25 ans de prison).

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1er mars 2024.

Entre 2017 et 2022, l'Iowa a perdu 587 713 acres [*] de terres agricoles, selon le dernier recensement agricole du Service national des statistiques agricoles du ministère américain de l'Agriculture.

[*] = 2378 km² (= 48 km x 48 km) (la superficie du Luxembourg)

Modifié par Wallaby
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Donc si on fait le point au revoir le canon de 155 ERCA, au revoir le programme d'helo de combat FARA, au revoir le FA/XX, presque au revoir le NGAD. Tous pour des problèmes de budget rendant l'étude de solutions de remplacement inateignable (pour l'ERCA) ou le risque de développement insurmontable.... Et pendant ce temps là le F-35 va chercher les 2000 milliard de dollars selon le proverbe un tien vaut mieux que deux tu l'auras.

Sinon il y a encore ceux qui croit que le dollar va sauver les US.

Modifié par herciv
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https://www.thefp.com/p/were-all-soviets-now (18 juin 2024)

Niall Ferguson : Nous sommes tous des Soviétiques maintenant

Un gouvernement en déficit permanent et une armée pléthorique. Une idéologie bidon poussée par les élites. Une mauvaise santé chez les gens ordinaires. Des dirigeants sénescents. Cela vous semble familier ?

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https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/regularisations-massives-aux-etats-unis-le-jeu-d-equilibriste-de-joe-biden-en-matiere-d-immigration-7805179 (20 juin 2024)

Ce mardi, Joe Biden a promis de régulariser un demi-million de personnes, mariées à des citoyens américains et présentes sur le territoire depuis au moins dix ans

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Le 17/06/2024 à 16:12, Wallaby a dit :

https://www.thefp.com/p/the-rise-of-the-grandfamilies (17 juin 2024)

En Virginie-Occidentale, où le taux de décès par overdose d'opioïdes est le plus élevé du pays, plus de la moitié des enfants sont élevés par leurs grands-parents. Ici, dans le comté de Lincoln, au sud-ouest de l'État, où les villes endormies sont nichées dans des collines ondulantes, un employé du district scolaire local estime que ce chiffre atteint 70 %.

L'éditeur a publié un correctif :

"Note de l'éditeur : une version précédente de cette histoire indiquait à tort que la majorité des petits-enfants de Virginie occidentale et du comté de Lincoln étaient élevés par leurs grands-parents. Cela était basé sur une mauvaise lecture des données du recensement . En fait, c'est une majorité de grands-parents vivant avec leurs petits-enfants qui sont également responsables de leurs soins. La Presse Libre regrette l'erreur."

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il y a 5 minutes, CANDIDE a dit :

L'éditeur a publié un correctif :

"Note de l'éditeur : une version précédente de cette histoire indiquait à tort que la majorité des petits-enfants de Virginie occidentale et du comté de Lincoln étaient élevés par leurs grands-parents. Cela était basé sur une mauvaise lecture des données du recensement . En fait, c'est une majorité de grands-parents vivant avec leurs petits-enfants qui sont également responsables de leurs soins. La Presse Libre regrette l'erreur."

Merci. J'ai corrigé.

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https://thehill.com/lobbying/4702908-us-chamber-800k-hank-meijer-supermarket-mogul-peter-meijer/ (11 juin 2024)

La Chambre de commerce des États-Unis a reçu un virement de 800 000 dollars du donateur milliardaire Hank Meijer quelques jours après avoir soutenu son fils, le député Peter Meijer (R-Mich.), lors d'une primaire controversée en 2022, selon des courriels internes inédits examinés par The Hill.

Mais comme la publicité - intitulée "Thank you, Rep. Peter Meijer" - ne préconise pas explicitement son élection ou sa défaite, le géant du lobbying pro-entreprise n'a pas eu à divulguer légalement le don de Hank Meijer, le co-président et PDG de la chaîne de supermarchés Meijer.

Des experts du financement des campagnes électorales ont déclaré à The Hill que ces courriels lèvent le voile sur une vague d'"argent noir" dans les élections américaines, des dépenses dont la source ultime n'est pas divulguée publiquement.

En vertu de la loi fédérale sur le financement des campagnes électorales, il est toutefois illégal pour une campagne et un bailleur de fonds de se coordonner sur ce que l'on appelle les "dépenses indépendantes", c'est-à-dire des communications électorales telles qu'une publicité. Mais l'implication d'un membre de la famille d'un candidat ne constitue pas une coordination de facto, ont expliqué des experts du financement des campagnes à The Hill, et tant que le groupe ne se coordonne pas avec le candidat, la campagne ou ses agents sur un soutien, ou sur des dépenses vantant ce soutien, il serait légalement dans la légalité.

L'annonce fait l'éloge de Peter Meijer, mais n'utilise pas les huit mots et expressions spécifiques établis dans la décision de la Cour suprême de 1976 dans l'affaire Buckley v. Valeo, qui exigeraient que la Chambre déclare l'annonce comme une dépense indépendante, et donc divulgue la source des fonds : "voter pour", "voter contre", "élire", "vaincre", "soutenir", "rejeter", "voter pour" ou "Smith pour le Congrès".

Les groupes peuvent diffuser des publicités qui font l'éloge des candidats ou les attaquent sans révéler l'identité de leurs donateurs, tant qu'ils n'invoquent pas les "mots magiques".

Le sénateur Sheldon Whitehouse (D-R.I.), l'un des principaux défenseurs de la divulgation de l'argent noir qui alimente les élections, a déclaré à The Hill que l'identité des milliardaires qui dépensent pour influencer les élections est "une information que les électeurs méritent de connaître, en particulier lorsque ce milliardaire est le propre père d'un candidat".

"La Chambre de commerce des États-Unis fait le sale boulot des milliardaires et des grandes sociétés pétrolières par le biais d'une vaste opération de contentieux, de lobbying et de dépenses électorales visant à influencer le gouvernement fédéral. La Chambre déverse régulièrement de l'argent noir dans les élections américaines pour couler les candidats qui soutiennent la lutte contre le changement climatique et la croissance de la classe moyenne", a déclaré M. Whitehouse à The Hill.

M. Whitehouse a régulièrement réintroduit la loi DISCLOSE, qui, entre autres dispositions, obligerait les groupes d'argent noir qui font des dons à des super PAC ou qui dépensent pour des communications faisant référence à un candidat fédéral à divulguer les contributions supérieures à 10 000 dollars. La version sénatoriale du projet de loi compte 51 coparrains démocrates et indépendants, et la version de la Chambre des représentants 156 coparrains démocrates.

Toutefois, en 2021, la Cour suprême a jugé que les obligations de divulgation portaient atteinte au droit à la liberté d'expression des donateurs à but non lucratif, garanti par le premier amendement.

En juillet 2021, la Cour suprême a jugé inconstitutionnelle l'obligation de divulgation imposée aux donateurs à but non lucratif en Californie. Le président de la Cour suprême, John Roberts, a déclaré dans l'opinion majoritaire que cette obligation aurait un effet dissuasif sur les donateurs qui pourraient être découragés si leur nom était rendu public.

 

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