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http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140911-washington-pret-frapper-ei-syrie-mise-garde-moscou/ (11 septembre 2014)

 

Le sénateur républicain Rob Portman se fait le porte-parole des conservateurs : « Je pense que le président a l’autorisation d’agir immédiatement en ce qui concerne l’Irak. Mais je pense que pour aller en Syrie, il doit venir devant le Congrès et demander une autorisation plus large, surtout pour aider à entrainer militairement les Syriens, et pour combattre l’Etat islamique en Syrie ».

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http://reliablesources.blogs.cnn.com/2014/09/07/red-newsblue-news-press-panic-over-isis/ (7 septembre 2014)

Brian Stelter analyse la « panique » orchestrée par une presse américaine de droite comme de gauche qui "surjoue" la menace posée par l'EIIL. Katrina Vanden Heuvel critique la banalisation du traitement de l'actualité étrangère sur le mode de la presse tabloïd [presse à sensation, presse caniveau].

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Ca me fait penser au quasi mari de John McCain (ils opèrent comme un couple ces deux là), Lindsey Graham, pas en reste d'hyperbole depuis quelques temps (comme sur d'autres sujets depuis longtemps); apparemment, si Obama n'appelle pas les opérations à venir "guerre", ISIS viendra très vite aux USA et y tuera tout le monde.... Donc Obama est un communiste qui hait l'Amérique, et le président le plus minable de tous les temps. CQFD. 

Ca vous semble exagéré: c'est la rhétorique courante sur FoxNews. Les autres Networks sont moins délirants et plus "équilibrés", mais tout aussi brasseurs de peurs exagérées, et ce encore plus depuis que la CIA aurait réévalué les effectifs d'ISIS autour de 31 000h; c'est tout juste si ils ne refont pas le coup de l'Irak 4ème armée du monde. 

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Il y a quelques temps, le comédien/journaliste Andy Borowitz avait publié un article sur le sujet des "rebelles syriens modérés", ce concept abstrait qui est devenu un objet politique (donc sans rapport avec la réalité, et sûrement aucun avec la Syrie) par lequel les faucons et néocons pilent Obama et Kerry, et que la classe politique impliquée dans le dossier du MO (entendez "qui essaie de se faire voir à la télé, dans les levées de fonds de campagne et auprès de leur électorat") brandit à tout va..... Cet article, un léger tantinet ironique, est un test: 

As a Syrian rebel, I think the word or phrase that best describes me is: 
A) Moderate
B) Very moderate
C) Crazy moderate
D) Other

I became a Syrian rebel because I believe in:

A) Truth
B) Justice
C) The American Way
D) Creating an Islamic caliphate

If I were given a highly lethal automatic weapon by the United States, I would:
A) Only kill exactly the people that the United States wanted me to kill
B) Try to kill the right people, with the caveat that I have never used an automatic weapon before
C) Kill people only after submitting them to a rigorous vetting process
D) Immediately let the weapon fall into the wrong hands

I have previously received weapons from:
A) Al Qaeda
B) The Taliban
C) North Korea
D) I did not receive weapons from any of them because after they vetted me I was deemed way too moderate

I consider ISIS:
A) An existential threat to Iraq
B) An existential threat to Syria
C) An existential threat to Iraq and Syria
D) The people who will pick up my American weapon after I drop it and run away

Complete the following sentence. “American weapons are…”
A) Always a good thing to randomly add to any international hot spot
B) Exactly what this raging civil war has been missing for the past three years
C) Best when used moderately
D) Super easy to resell online

Thank you for completing the Moderate Syrian Rebel Application Form. We will process your application in the next one to two business days. Please indicate a current mailing address where you would like your weapons to be sent. If there is no one to sign for them we will leave them outside the front door.

Source: The New Yorker. 

 

Borowitz a publié hier une suite à cet article, sur le même ton, clamant que John Kerry avait enfin trouvé un rebelle syrien modéré (qui se déclare "modérément rebelle"), et donc qu'il allait pouvoir dépenser des millions pour entraîner et équiper ce quidam. 

Modifié par Tancrède
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http://www.thechicagocouncil.org/UserFiles/File/Task%20Force%20Reports/2014_CCS_Report.pdf

Sondage effectué en mai 2014 sur l'attitude des Américains en politique étrangère.

Page 13/52, à 41% le sentiment que les Etats-Unis doivent rester en dehors des affaires du monde n'a jamais été aussi haut depuis que ce sondage existe c'est à dire depuis 1947.

Page 19/52 on voit la décrue qui n'en finit pas du sentiment que la guerre d'Afghanistan et la guerre d'Irak ont été utiles.

Page 47/52 on voit que les sondés trouvent normal qu'on espionne la Corée du Nord, mais pas l'Allemagne...

Modifié par Wallaby
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C'est au final quelque chose que tu trouveras dans beaucoup d'endroit, et souligne que le sujet occupe si peu l'esprit des électorats même les mieux informés (chose très relative quand on parle d'une population dans son ensemble) que la représentation d'un pays dans l'esprit des dits électorats est qu'il peut exister en vase clos sans conséquence, sans prendre en compte le fait que le pays en question est plus qu'un territoire, mais inclue aussi l'ensemble des flux (avant tout commerciaux) qui l'animent, et donc tout ce qui conditionne leur maintien et leur développement (stabilité des zones d'achat, de vente et de passage notamment). Difficile de le vendre, et les politiques ont généralement tendance à ne pas même essayer: ça rend la rhétorique plus simple et permet de s'en tenir à des "classiques" simplistes qui parlent bien aux priorités plus terre à terre et immédiates (justifiées et souvent très préoccupantes) des citoyens. L'isolationnisme à l'américaine est ainsi fait; ses caractéristiques particulières (populations qui ont plus de tropisme pour lui, types de candidats se fondant dessus....). Tout comme les candidats sécessionnistes/indépendantistes de toutes sortes vendent toujours leur projet en décrétant que tout hors des frontières fonctionnera sans problème (en Europe, ça consiste notamment à dire que l'appartenance à l'UE est un acquis), les isolationnistes gardent au fond de leur caboche que leur tropisme implique d'avoir les bénéfices de l'internationalisation et du commerce extérieur sans les inconvénients (ce qui est à 99% faux évidemment: le world business est un tout, et il ne fonctionne pas comme ça). 

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Le sondage est très détaillé et on voit d'autres tendances sur des questions plus spécifiques qui vont plutôt dans le sens contraire :

Page 43/52 une hausse récente du sentiment que la mondialisation est bonne.

Page 40/52 Une hausse du sentiment que les Etats-Unis doivent maintenir leur engagement dans l'OTAN qui atteint à 78% un sommet jamais atteint depuis que le sondage existe soit 1974.

Modifié par Wallaby
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https://firstlook.org/theintercept/2014/09/28/u-s-officials-invented-terror-group-justify-bombing-syria/ (28 septembre 2014)

 

Glenn Greenwald soupçonne le « groupe Khorasan » d'être un bidonnage du gouvernement américain destiné à vendre à l'opinion publique américaine la décision d'étendre les frappes aériennes au territoire syrien sans autorisation ni de l'ONU ni du Congrès. Il semblerait qu'au départ ce nom faisait référence à un groupe peut-être dissident des talibans pakistanais, dont on voit mal le lien avec ce qui se passe en Syrie.

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De ce que j'ai compris, "Khorasan" est/était une branche du Front Al Nosrah, cad une franchise locale d'Al Qaida, volontairement distinguée par sa "fonction" au sein de l'organisation, qui était de plus envisager une action à portée "internationale". En somme, pour faire une analogie avec une organisation étatique, c'est/c'était le "service action extérieure" d'Al Nosrah, une cellule parmi d'autres qui avait moins vocation à tenir une zone de terrain en Syrie qu'à agir ailleurs. 
Mais bon, on en est au stade où tout et son contraire est dit et débattu, donc.... 

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http://www.marianne.net/Khorasan-avatar-de-communication-ou-nouveau-danger-terroriste_a241598.html (27 septembre 2014)

 

Marianne signale les doutes équivalents d'Alain Chouet puis du britannique Jason Burke :

 

Burke : « Par ailleurs, il y a déjà eu par le passé une tendance au sein des services de renseignement américains consistant à décrire des réseaux informels en un groupe structuré. Cela peut se justifier pour des raisons juridiques ou de politique intérieure. En bref, s’il y a des gens qui se revendiquent effectivement d’Al-Qaïda en Syrie, je suis sceptique sur l’existence d’un groupe Khorasan »

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Ce qui est douteux n'est pas tant l'existence d'un "groupe" Khorasan que du caractère qu'on (surtout les Ricains) attribuent à un tel groupe: ça coûte pas grand chose de donner un nom à la bande que forment ses subordonnés (le défunt chef, apparemment, était "quelqu'un" dans Al Qaida), qui est au final un groupe de gens qui se connaissent, des "équipes de travail" ou des micro-unités, des cellules fonctionnant ensemble via leur lien à un chef qui les a rameuté et dirigé sur une certaine période de temps. C'est une faction dans Al Nosrah et/ou dans la nébuleuse Al Qaida (plus une chaîne de franchisés sans grande centralisation qu'autre chose), comme une tendance/un "parti politique" interne, ou simplement une manière de s'organiser: en l'absence d'une structure étatique où la fonction et l'organisation (et leur continuité, et leur "capital accumulé" -moyens, réseaux, savoirs-faires, expérience, mémoire institutionnelle-, et leurs moyens) priment, l'individu charismatique est ce qui tient dans la durée une "méta organisation" (voir les sociétés tribales, médiévales ou proto-étatiques par exemple) comme Al Nosrah, de même que ses subdivisions, toutes dépendante d'un pareil leader charismatique (plus ou moins), chanceux et/ou efficace (ou qui survit suffisamment longtemps).

 

Et ces différents leaders de tous niveaux s'affrontent, négocient entre eux (querelles d'influence internes, course au leadership....), coopèrent, se divisent le travail.... C'est très féodal, avec un ou des leaders suprêmes qui ne sont bien souvent que des "primus inter pares" pour un temps limité, dépendant des aléas de la guerre (ou des opérations) en cours (lutte terroriste, conflit comme en Syrie....) et des rapports de force internes (Côté ISIS, Al Bagdadih semble avoir dépassé ce stade en acquérant un "capital politique" et matériel disproportionné par rapport à ses collègues -mais pas forcément aussi définitif qu'on veut le croire). 

 

Donc Khorasan peut très bien être un "truc" en soi, une organisation émargeant chez Al Nosrah et/ou Al Qaida, une subdivision et une entité semi autonome (les deux à la fois), avec une tâche particulère/un angle d'attaque (attaquer l'ouest par le terrorisme) tout en étant aussi présente pour le combat en Syrie (moins univoquement impliqué dedans, mais dedans quand même): le problème dans la discussion sur cette micro organisation est en fait d'avoir voulu la labelliser, et qui plus est en parler (consciemment ou inconsciemment) comme on parlerait des organisations (et de leurs subdivisions) de nos Etats très constitués, avec leur répartition des tâches précise, hiérarchisée, "nomenclaturée". De là, les analogies (inconscientes en grande partie) et facilités de langage sont rapides, surtout dans un débat public qui se résume généralement à quelques minutes (voire moins) d'intervention ou de discussion. 

Je pense donc moins à quelque chose de trop calculé côté services US, qu'à une sur-simplification de la présentation grand public, sur laquelle des politiciens se sont jetés pour parler fort et clair (et stupidement) de choses "sérieuses" à la télé aux heures de grande audience (pour évidemment poser comme des décideurs "durs" et responsables). 

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:rolleyes:

 

On se moque parfois des Français à cause de notre "monarchie républicaine" et de la manière dont nous considérons nos rois présidents.

 

Aux Etats-Unis, le système se dirige plutôt vers des familles royales concurrentes. La dynastie royale des Bush d'un côté, celle des Clinton de l'autre...

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Les Clinton sont pas une dynastie: Chelsea Clinton ne fait pas de politique, et "Billhary" sont tout les deux des "primo entrants" dans le milieu; un "power couple", certainement, mais même si Hillary se présente et gagne, ça ne fait pas une dynastie. A moins que leur petite fille (née cette semaine) soit déjà mise sur un bulletin de vote, on peut pas vraiment parler de "dynastie politique". Les Bush en sont une, certainement, comme les Carter, (quoique le petit fils soit actuellement dans une élection problématique pour lui), les Roosevelt -branche "aînée", celle de Teddy: encore très active-, les Kennedy (moindre degré aujourd'hui).... Et un grand nombre de familles dont l'importance est plus de niveau "régional" ou étatique, ou les grandes familles de "power brokers" -ou "kingmakers"- dont le nom n'est pas forcément très médiatique, mais qui sont depuis longtemps des poids lourds du système politique (les frères Koch sont des intrants récents au premier plan de ce "secteur", mais ils sont déjà la 2ème génération à y jouer). Jane Hartley (actuelle ambassadrice des US en France) ou Patricia Harriman (ambassadrice dans les années 90) sont des exemples de ce type de personnage d'influence appartenant à des "dynasties" d'influence.... Et leurs récompenses sont parfois voyantes. 

Modifié par Tancrède
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L'autre problème posé par l'affaire du « groupe Khorasan » c'est que l'on habitue l'opinion publique à considérer normal le fait que le président s'arroge un droit d'entrer en guerre sans autorisation du Congrès contre un ennemi-mystère dont l'existence a été cachée au public jusque là et qui restera mystérieux car on déclare que ce que l'on sait est un secret militaire qui ne peut être dévoilé. Et cela a pour effet d'abolir le principe d'habeas corpus. Le président peut exécuter des hommes partout sur la planète sans procédure judiciaire. Il suffit juste de sortir du chapeau un nom de groupe qui ait l'air suffisamment inquiétant pour alimenter le roman médiatique.

 

                                                                                 

 

http://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/0203813241542-tokyo-bloque-pour-defendre-ses-paysans-1047432.php (28 septembre 2014)
 
Le partenariat transpacifique est dans l’impasse. Les Japonais refusent d’ouvrir trop brutalement certains de leurs marchés agricoles.

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http://www.foreignpolicy.com/articles/2014/10/03/everytime_she_thinks_she_s_out_they_pull_her_back_in (3 octobre 2014)

 

Article sur « l'actualité littéraire » si j'ose dire, avec la sortie de deux livres faisant un peu plus la lumière sur ce qui s'est passé au sein de l'administration Obama ces dernières années. Leurs auteurs sont Leon Panetta ancien ministre de la défense et Christopher Hill ancien ambassadeur à Bagdad. L'un comme l'autre vont dans le même sens que Robert Gates en soulignant l'augmentation du pouvoir pris par la Maison Blanche au détriment des ministères, et selon eux de la qualité de la politique menée.

 

Panetta voulait garder des troupes en Irak.

 

Christopher Hill s'est senti abandonné par Hillary Clinton. En fait c'est Joe Biden qui a pris en main les affaires irakiennes pendant que le sous-secrétaire d'Etat William Burns en charge de l'Irak s'occupait d'autres choses.

 

Cela revient au même, mais personnellement j'aurais plutôt tendance à poser la question inversement : comment se fait-il que Barack Obama ait nommé dans les ministères des ministres qui ne correspondent absolument pas à son image et son programme de candidat prudent, ne faisant pas de "guerres stupides" ? Ma réponse provisoire à ce stade est que Barack Obama a toujours été minoritaire, non pas auprès du peuple américain qui l'a élu, mais auprès des élites du parti démocrate, et donc il a été obligé de nommer à contre-coeur des gens comme Hillary Clinton à des ministères clés, mais pour faire quand même au moins en partie ce qu'il veut (en particulier retirer les troupes d'Irak), il a été ammené à court-circuiter de plus en plus les ministères. Ceci est accentué par le fait que contrairement à la France, les ministres et les ambassadeurs doivent faire l'objet d'un consensus y compris avec l'opposition puisqu'il y a un filtrage avec la procédure de confirmation par le sénat.

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Ceci est accentué par le fait que contrairement à la France, les ministres et les ambassadeurs doivent faire l'objet d'un consensus y compris avec l'opposition puisqu'il y a un filtrage avec la procédure de confirmation par le sénat.

Pas vraiment: le filtrage n'est pas exactement un veto, mais surtout, jusqu'à cette mouture actuelle du Parti Républicain, il était de coutume politique depuis l'origine de laisser le président nommer qui il voulait aux têtes des cabinet, de même que généralement aux têtes des agences fédérales.... Règle non écrite de la constitution "coutumière" qui a volé en éclat avec la montée en puissance des tarés irresponsables favorisant l'hyper polarisation à Washington, et avec elle la paralysie politique du pays. 

il a été ammené à court-circuiter de plus en plus les ministères.

 

Il n'a pas à court circuiter les ministères: comme le souligne une vieille blague politique américaine, Lincoln, lors d'une réunion du Cabinet (conseil des ministres), aurait mis une question au vote, et devant l'unanimité (contre lui) du résultat, il répondit "7 non, 1 oui, les oui l'emportent". Les ministères n'ont pas le pouvoir de dire merde au président: ils peuvent tenir leur domaine de compétence, "occuper le terrain", y placer leurs pions.... Mais à l'arrivée, si le président ordonne, ils exécutent. Evidemment, le point qui tempère ça sont les équilibres politiques: qui a du poids, qui n'en a pas, qui a plus de facilité à faire passer des lois, d'entregent au Congrès, de moyens de lever des fonds de campagne, d'audience et/ou popularité nationale/locale.... Mais ça ne se joue pas aussi directement que refuser un ordre du président quand celui-ci est donné: et court circuiter un ministre récalcitrant n'est donc pas forcément très nécessaire, étant donné que la seule raison de le faire serait d'éviter de faire savoir au dit ministre que quelque chose est fait (donc dans son dos).... Ce qui, surtout dans le domaine de la sécurité nationale, a tendance à se remarquer, donc à attirer l'irritation du dit ministre et des rétorsions. 

Ce qu'Obama a fait en revanche, et qui lui est beaucoup reproché, est de court circuiter de plus en plus l'esprit de la Constitution pour mener/continuer la politique anti-terroriste lancée par Bush/Cheney: bombardement par drone aux quatre coins du monde, écoutes.... Les procédures ont été de plus en plus facilitées, de plus en plus rendues discrétionnaires de fait, de plus en plus secrètes, avec de moins en moins de gardes fous et précautions de base (certains vont jusqu'à dire que la revue judiciaire interne préalable à des actions violentes genre bombardement par drone serait devenue une formalité, sans charge de preuve). En somme, il lui est reproché d'avoir sérieusement revu l'habeas corpus sur bien des points. 

 

Panetta voulait garder des troupes en Irak.

 

 

Oui, ils sont tous à balancer ça gratuitement, surtout depuis l'émergence d'ISIS.... En oubliant que c'est Bush qui a négocié l'accord de sortie en 2007, et que le gouvernement irakien de l'époque (déjà Maliki) a dit clairement "pas de troupes résiduelles"; donc à moins de recoloniser l'Irak en refusant d'admettre sa souveraineté, ils ont la mémoire un peu courte. Pire encore, ceux qui mentionnent le point affirment tout à fait gratuitement que l'accord, après l'élection d'Obama, aurait pu être renégocié, et qu'il l'aurait nécessairement été favorablement. Ce qui est juste de l'ordre du fantasme: ces points totalement artificiels sur lesquels on base une argumentation hypothétique pour dire qu'au final, la personne qu'on critique est totalement en tort aujourd'hui, quand bien même le point critiqué est chimérique. 

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