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Napoléon empereur des Indes


Tancrède
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Quelle valeur aurait eu dans le temps une fixation exécutée par un régime en déliquescence dans un pays en plein chaos

'Pas exagérer non plus l'état de la France en 1799: le pays est tenu, les mouvements en Vendée et Bretagne ne sont plus qu'anecdotiques, et si les coalisés ont porté quelques coups, le militaire tient la route, et ce d'autant que tant que Napo n'est pas empereur, des têtes comme Moreau restent là et peuvent tenir un front seuls, du niveau stratégique/opératif au tactique (il faut mettre sur cette liste: Moreau, Bernadotte, Masséna, Jourdan, Championnet -un des "grands qui n'a pas été", par sa mort prématurée-, Davout peut-être, Kellerman et Soult, sans compter en plus Kléber). Sans compter Talleyrand au niveau supérieur pour une vision stratégique et un savoir-faire "grand-stratégique", avec Barras comme "capital politique" derrière. Faut pas sombrer dans le syndrôme qui veut que que Napo était irremplaçable au moment du 18 Brumaire et que la république ne pouvait trouver d'autre solution politique: il a juste été là et pris les devants, ça voulait pas dire qu'il n'y avait pas d'autre solution, surtout à ce moment. Barras, Siéyès, Lucien Bonaparte et Talleyrand avaient de quoi manoeuvrer pour créer un exécutif solide avec un nombre réduit de "clans politiques" au sommet, dont les Bonapartes auraient été, avec sans doute un duopole Lucien-Napoléon à sa tête, et l'Egypte comme "capital politique" principal justement, mais avec d'autres pour équilibrer, chaque "clan politique" ayant un volet militaire incarné par un général et ses conquêtes: Bernadotte et Moreau auraient été de ceux-là.

Une conquête un peu plus appuyée en Egypte aurait justement été l'occasion de voir cela: Napoléon loupant le momentum du 18 brumaire (qui n'a tenu qu'à une "fenêtre politique" courte ouverte par Lucien, Siéyès, Barras, Cambacérès, Ducot et Talleyrand) et du coup se constituant sa base d'influence dans la dite Egypte pour revenir peser en France plus tard, directement ou via son frère.  

ême un risque tout comme Napo aurait compris que la position en Inde aurait été intenable sans liaisons régulière avec la mère patrie, et il à beau être un génie, il a besoin d’un minimum de « matériaux » pour travailler

Un échelon régimentaire interarme en Inde aurait quand même pu créer la masse critique d'expertise et d'appui pour permettre aux mahrattes de s'opposer plus efficacement aux Britanniques (déjà, leur affaire fut chaude et coûteuse pour les Brits) et de convaincre d'autres souverains de chasser l'anglais, à défaut de pouvoir installer un territoire français plus vaste qu'un comptoir défendu sérieusement.

Parce qu'il ne faut pas surestimer la capacité britannique non plus, surtout en 1799-1805: ils sont économiquement en flux tendus et architendus, et la moindre disruption commerciale en Mer Rouge/Méditerranée peut avoir des conséquences disproportionnées sur leur secteur financier et donc leur capacité à emprunter pour faire la guerre, mais aussi la volonté et le soutien à la guerre des milieux commerciaux et financiers de la City dont les calculs et anticipations font et défont les gouvernements.

Si ces disruptions, même modérées dans l'absolu, s'accompagnent d'une concentration accrue de troupes dans le Pas de Calais, l'effet est encore multiplié et disproportionné en Angleterre où tous appelleront à la défense du homeland, que ce soit justifié ou non: c'est ce qui s'est passé en 1801-1805 et qui a d'ailleurs accéléré et facilité l'offensive mahratte.

La capacité navale et de rpojection britannique dépend surtout de la capacité de financement, qui impacte aussi terriblement la volonté politique (plus que les élections), de même que l'opportunisme de nombre de représentants et élites locaux quand aux mouvements d'opinion comme la peur de l'invasion (aussi invraisemblable soit elle: il suffit de voir la mobilisation de 1801-1805, terriblement coûteuse alors même que la capacité de transport française était notoirement limitée).

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  • 1 month later...

Ceci dit, en réexaminant le fait, on se dit que c'est pas impossible, même avec des moyens limités: Napoléon a créé un vide au coeur de l'empire ottoman qui a rarement été aussi vulnérable, n'ayant à ce stade plus rien qu'il puisse déloger de la frontière balkanique et caucasienne où ses ressources sont à l'extrême minimum. Après Jaffa, le Mont Thabor et Meggido, la Sublime Porte n'a plus rien à opposer à Napoléon comme en témoigne le siège d'Acre où aucune armée de secours n'a pu venir et où la situation n'a tenu qu'à la marine anglaise et à la connerie de Napoléon sur le transport de son matos de siège.

A cette époque en plus, sa flotte n'existe plus, détruite par la marine russe dans la guerre précédente, et sa structure de pouvoir interne est fragile, avec les janissaires qui sont devenus une garde prétorienne faites pour les révolutions de palais bien plus qu'une force armée. L'une des grandes inconnues de ce scénario est l'attitude du Shah de Perse, toujours à couteaux tirés avec les Ottomans, mais aussi en friction éventuelle avec les Russes: il est sans grands moyens d'envahir le Proche Orient, mais il est aussi, par ses forces propres et les distances, inexpugnable, donc incontournable pour qui regarde vers l'Inde avec d'importantes troupes, sauf à disposer d'une flotte immense.

J’en reviens  à la Perse, qui est le point de passage obligé vers les Indes. Et je rappelle cette épisode du traité de Finkenstein conclue entre napo, alors « imperator », et Fath Ali Shah Kadjar, très impressionné par les exploits de la Grande Armée, cherche activement le soutient du premier contre la Russie en échange de sa participation au Blocus Continental, et plus encore, s’entendre avec les afghans et fondre sur l’Inde ! Mais à l’époque ça a fait flop…

On peut donc raisonnablement penser que le shah serait réceptif a une alliance durable avec la France au moment de l’uchronie, et encore mieux sa participation avec d’importants contingents –pourquoi pas modernisé, comme le prévoit le dit traité- faisant sauter la limite , trop juste, de une à deux  brigades interarmes, la possibilité d’un approvisionnement régulier, sur des lignes logistiques –relativement- courtes. Pour le « convoyage » des contingent, une travée totalement terrestres, donc obligatoires par des zones désertiques très hostiles à tout point de vue saute aussi : une partie du voyage peut se faire en se servant de points d’appuies sur la cote iraniennes et dans le Golf ; ces même facilités accordé à Busher, Ormuz, les iles de Khark au pif, serait un très bon complément au « double port » de Suez, et de là, une guerre de course particulièrement intensive contre le commerce anglais et une menace réellement dangereuse sur les communication avec leurs bases indiennes. Quand on voit ce que trois ou quatre navires français ont réussie à susciter comme insécurité dans cette océan – Wellington, dans ses rapports,  s’en pleint d’ailleurs amèrement-avec trois fois rien, et ce, après que se soit fait poutré la Royal à Trafalgar, on se dit qu’il y a de bonne raison d’espérer en fin de compte, peut être pas de les faire plier sur mer, mais être une menace aussi dévastatrice que crédible dans le temps.

Le fait est que les iraniens sont aussi indispensable, qu’eux même on  besoin de soutient : le pays n’est alors plus la Perse de Nader Shah, vainqueur sur les Ottoman et repoussant Pierre le Grand (dit « pierrot » pour les intimes :lol:) ; et surtout doivent faire face aux appétits grandissant de la Russie dans le Caucase, et c’est là que le bas blesse…

La Russie à vocation a être le grand alliée de la France sur le long terme, et se rapprocher trop de la Perse c’est simultanément se friter avec les russes, dans la mesure ou garantir au Shah la Géorgie c’est marcher sur les plats de bandes des Tsars.

Pour moi la seul façon de régler cette incompatibilité et de détourner les appétits russe sur la Sublime Porte et de donner le change ; mais voila, quid d’Istanbul/Constantinople que les autrichiens veulent aussi ? Talleyrand aurait certainement trouvé matières à briller.

Quoiqu’il en soit, le passage par la case « démantèlements de l’empire Ottoman » me parait inévitable et la gestion de toutes ses conséquence, et au-delà de se préalable à la mission indienne, l’occasion est trop belle de détourner l’hostilité  russes et le fusil autrichien de la France, les prussiens seul n’y pouvant rien. Sans compter qu’il faut rassurer, au préalable les iraniens sur les capacités/habilité du tondu pour finir de les convaincre qu’il a les reins assez solides.

Donc, à s’y pencher un peu sérieusement, je pense que Bonaparte aurait pu finalement marcher sur les pas d’Alexandre, comme il en a rêvé un moment… 

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  • 2 weeks later...

C'est oublier 3 facteurs fondamentaux:

- Napoléon n'est alors pas empereur ni même décisionnaire politique hors de son mandat de fait là où il se trouve, en Egypte

- il y a des fondamentaux logistiques et géographiques: Napoléon n'a qu'une trentaine de milliers d'hommes, soit une masse de manoeuvre limite qui ne peut être divisée si une longue campagne vers l'est est entamée, surtout que la traversée vers l'Inde n'est pas une route facile et qu'elle coûtera du monde même sans combats. Les appros sont douteux, les lignes logistiques sans garanties autres que celles amenées par une Perse sur qui Napo n'a aucune emprise (à moins de la conquérir, mais donc de s'y immobiliser). Bref, partir en Inde implique d'abandonner l'Egypte et de renoncer au Moyen Orient

- il est quand même douteux d'imaginer un Napoléon laissant derrière lui l'Egypte et le Moyen Orient en plein bordel se reconfigurer, sans doute avec l'apport britannique, pour se lancer complètement à l'aventure sur les routes de Perse sans aucune garantie ni base arrière. Il se lancerait comme Alexandre certes, mais sans l'empire achéménide passé sous contrôle macédonien et garni de troupes, de satrapes macédoniens et d'un nouvel équilibre politique, et qui plus est un Alexandre qui ne dépend pas, pour son mouvement vers l'est, d'un Etat extérieur comme l'est la Perse pour le cas Napoléon

Je conclue plutôt qu'il y a un coup à jouer à consolider l'Egypte durablement, voire à se tailler une part d'empire ottoman en accord avec les Russes et les Perses, voire avec les Autrichiens, ce qui pourrait adoucir ce qu'ils se font enfiler en Italie et permettrait, si bien négocié, de consolider une république évoluant sans doute là vers un schéma très romain avec un nombre réduit de clans de pouvoirs dominants. Il ne faut pas oublier sur cet aspect des choses que dans le clan bonaparte, même à cette époque, Napoléon n'est pas la star: Lucien est l'aîné du clan et, en fait jusqu'au 18 Brumaire, c'est lui qui donne les ordres, c'est lui l'homme qui compte le plus. Le 18 brumaire a été à cet égard un quasi accident qui a inversé les rôles dans la famille.

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C'est oublier 3 facteurs fondamentaux:

- Napoléon n'est alors pas empereur ni même décisionnaire politique hors de son mandat de fait là où il se trouve, en Egypte

...

En même temps, il dispose d’énormes moyens hors de porté du Directoire, et peu renforcer sa position en réorganisant l’Egypte et une partie du Proche-Orient et d’en servir de levier dans les intrigues de la métropole ; et de facto, il est « vice-roi » de la place et peut même imposer sa stratégie dans cette région –voir simplement bloquer les ordres donnés…- et incidemment la politique, quelle soit étrangère ou intérieur. Comme César, ses ennemies pensant l’éjecter en périphérie lui assurent au contraire sécurité, faible pression consécutif à l’éloignement, et finalement un piédestal, paradoxalement, à au cœur du système.

...

- il y a des fondamentaux logistiques et géographiques: Napoléon n'a qu'une trentaine de milliers d'hommes, soit une masse de manoeuvre limite qui ne peut être divisée si une longue campagne vers l'est est entamée, surtout que la traversée vers l'Inde n'est pas une route facile et qu'elle coûtera du monde même sans combats. Les appros sont douteux, les lignes logistiques sans garanties autres que celles amenées par une Perse sur qui Napo n'a aucune emprise (à moins de la conquérir, mais donc de s'y immobiliser). Bref, partir en Inde implique d'abandonner l'Egypte et de renoncer au Moyen Orient

- il est quand même douteux d'imaginer un Napoléon laissant derrière lui l'Egypte et le Moyen Orient en plein bordel se reconfigurer, sans doute avec l'apport britannique, pour se lancer complètement à l'aventure sur les routes de Perse sans aucune garantie ni base arrière. Il se lancerait comme Alexandre certes, mais sans l'empire achéménide passé sous contrôle macédonien et garni de troupes, de satrapes macédoniens et d'un nouvel équilibre politique, et qui plus est un Alexandre qui ne dépend pas, pour son mouvement vers l'est, d'un Etat extérieur comme l'est la Perse pour le cas Napoléon

Je conclue plutôt qu'il y a un coup à jouer à consolider l'Egypte durablement, voire à se tailler une part d'empire ottoman en accord avec les Russes et les Perses, voire avec les Autrichiens, ce qui pourrait adoucir ce qu'ils se font enfiler en Italie et permettrait, si bien négocié, de consolider une république évoluant sans doute là vers un schéma très romain avec un nombre réduit de clans de pouvoirs dominants. Il ne faut pas oublier sur cet aspect des choses que dans le clan bonaparte, même à cette époque, Napoléon n'est pas la star: Lucien est l'aîné du clan et, en fait jusqu'au 18 Brumaire, c'est lui qui donne les ordres, c'est lui l'homme qui compte le plus. Le 18 brumaire a été à cet égard un quasi accident qui a inversé les rôles dans la famille.

Mais des deux, c’est le plus talentueux…

Et effectivement, je pense aussi qu’il aurait tout eu à gagner à rester sur les bords du Nil, pour les raisons suscitées d’une part – notamment donner des gages à l’Autriche et la Russie-, mais aussi parce qu’à terme une fois totalement réorganisé, l’Egypte aurait été une formidable machine à générer des ressources en tout genre, humains et matérielles, et surtout de cash source de pouvoir personnelle ( c’est toujours une affaire de pognon  :lol:) : il a l’ambition et un tallent hors norme d’administrateur – que je tient pour supérieur à son génie militaire, aujourd’hui, avec un peu d’anachronisme, on auraient dit que s’était un manager de génie-.

D’où l’intérêt de créer une importante base là ou il était, et la grande affaire pour moi aurait été non de taxer des bouts d’empire Ottoman pour se diriger ensuite à l’Est, mais bien un démantèlement complet. Pour moi c’est un préalable à une campagne indienne, ça aurait pris plusieurs années, mais reste « digérable » par une coalition France-Autriche-Russie-Perse.

Pratiquement, ça règle le problème de la menace anglaise de la R.NAVY qui considère la méditerrané come sont front principal (suffit de voir le rôle joué par cette région dans les plan de Tourville, De Broglie et du Directoire dans leurs plans maritimes et tous ceux que j’oublie) en se créant une ligne de vie continental plus sure. Ce serait aussi une belle occasion de rapprochement entre la France et l’Autriche, c’est dernier  bénéficiant du soutient français contre les Russes dans les Balkans et à condition que ces derniers les ménage comme allier de long terme (comme ça aurait toujours du être le cas…) ; jouer les Perses contre les Russes (les pauvres! tout ce fait sur leur tête  :lol:), ce qui sera utile ultérieurement lors de sa traversé, le trône perse devenant dépendant des alliée français dans leurs positions ancienne comme dans le Caucase ou de leurs fraiches acquissions (Talleyrand aurait eu du boulot  :O :lol:).

Le décor est planté, il devient possible d’envisager un raid sur l’Inde. avec dans la durée mettre en extrême difficulté les anglais en Inde et l’océan du même non, voir pourquoi pas les éjecter à long terme de la zone dans une politique plus systématique, quoique plus hypothétique.  

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:lol: :lol:Et c'est moi qui suis considéré comme délirant ici :lol:???!!!! Tu sens pas que tu imagines des plans tirés à un peu trop long terme ;)? Je crois pas que les diplomates, stratèges et autres décisionnaires de "grande stratégie" réfléchissent sur des horizons à 30-50 ans, ce qui est le cas dans ta prévision.

Encore une fois, les limites de Napoléon sont grandes dans ce cas de figure:

- d'abord et avant tout, il est coupé de la métropole, avec peu d'espoir à l'horizon visible d'établir autre chose que des communications sporadiques: faibles probas d'établir des convois réguliers et importants, donc de créer un axe commercial majeur entre Proche Orient et France, à moins d'une paix avec l'Angleterre de quelques années au moins, ce qui est peu probable si les Français occupent durablement l'Egypte. La Paix d'Amiens ne serait pas signée dans ces conditions là, sauf si et seulement si l'Angleterre n'a plus d'allié majeur sur le continent, autrement dit, si la France du Directoire, dans ces conditions, arrive à se mettre Russie et Autriche dans la fouille par un deal ottoman, et parvient à neutraliser la Prusse de facto (sans doute via les 2 pays susmentionnés). Les Rosbifs n'auraient plus que le Portugal pour rouler, autant dire qu'ils seraient acculés à la paix sous peine de voir un semi blocus sur leurs produits, non imposé par une France impériale mais utilisé par la majorité des pays du continent comme arme de dissuasion, et ce à une époque, 1800-1801, où le poids des dépenses des guerres révolutionnaires et des conflits en Inde a pesé lourd, et où leur commerce est loin encore de s'être reconfiguré en fonction du Blocus Continental qui n'arrive que plus tard. La paix d'Amiens a été un souffle économique pour tout le monde, Angleterre en tête.

- Napoléon en Egypte n'a que moins de 30 000h au lendemain de la campagne de Syrie, soit une ressource comptée alors même qu'il a une armée turque de 60 000h (quasiment uniquement fait de levées forcées et peu organisées/entraînées/équipées certes) et 16 000 Britanniques qui arrivent. Il peut s'en occuper, mais ça coûtera toujours un peu, et il faudra tenir le pays en plus. Même dans la configuration la plus favorable, il est immobilisé stratégiquement en Egypte le temps de s'y consolider, et ce pour quelques années avant de pouvoir dégager une masse de manoeuvre suffisante pour réellement peser dans la région, à supposer qu'il puisse complètement prendre en main le pays

- l'Egypte a des possibilités, mais faut pas les surestimer non plus: des revenus de taxations sur le commerce maritime donne de la marge de manoeuvre, et une progression agricole peut certainement y être opérée (alors que c'est déjà le grenier à blé du coin), mais pur le reste, il suffit de voir les résultats spectaculaires obtenus dans les années 1820 par Mehemet Ali, mais aussi leurs limites: de la lantation industrielle de coton dans certains coins, quelques rationalisations de production manufacturière, mais ça n'en fait pas un pays économiquement dominant ni très avancé au global, et ça plus le développement d'universités, ce sont des choses qui mettent du temps à produire des résultats.

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