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[L'ordre et la morale] Film français sur Ouvéa


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Besson à peut-être le sens du marketing mais n'a pas de talent pour "insuffler de la vie" dans ces productions.(et pas que des les anime

Il a quand même pas mal de succès, certains énormes, en films et en anime, en tant que réalisateur et en tant que producteur: Europacorp, c'est vraiment beaucoup de films et quelques séries depuis pas mal d'années maintenant, y compris des franchises importantes comme le Transporteur (de la merde, mais de la merde qui a salement marché). Faut pas le critiquer à la légère, parce qu'en France et dans le monde, y'en a peu qui ont son palmarès et sa durée dans le métier. Faut toujours garder à l'esprit que c'est une industrie à 1 succès sur 20 prod, et qu'il n'y a aucune recette pour savoir à l'avance ce qui va marcher: les plus grands se sont plantés plein de fois et continuent à se planter régulièrement. Quand à "la vie" dans une prod, je trouve que les films de Spielberg-réalisateur (parlons même pas de Spielberg-producteur) manquent singulièrement de vie depuis un bail: c'est formaté, sans saveur....

c'est très vrai pour GoT et... James Bond

Rôôô, sois pas vache: James Bond, ça leur appartient, c'est leur truc à eux et à eux seuls. On va pas outsourcer OSS 117 ou faire faire un remake des Tontons flingueurs par les Américains ou Bollywood :lol:. Qui veut une version chantée et dansée de la scène de l'alcool bizarre :rolleyes:?
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Spielberg me semble connaître une baisse de qualité depuis son duo Amistad-La couleur pourpre. De toutes façons il s'est réfugié dans l'ultra pathos.

En terme de carrière en dents de scie on peut reprendre d'autres encore plus marquants comme Ridley Scott qui est parvenu à sombrer et renaître deux fois quasiment et amha pour retomber bas en terme de qualité (entre Robin des Bois et Prometheus...) ou Martin Scorcese qui a de plus en plus tendance à tourner les mêmes films (de Palma aussi d'ailleurs, amha).

En termes de qualité pure Besson a plus ou moins cessé de faire des trucs convenables après ses quatre-cinq premiers film (Léon, Nikita, Subway, Le grand bleu avec la la rigueur le cinquième élément - sauvé par Bruce et Oldman - et son premier court métrage) pour se concentrer sur du plus commercial en tentant (louablement) de monter une machine à produire. C'est plus ou moins réussi sauf que ça décante très lentement quand même. Ya que des bouses qui sortent, même si certaines rapportent.

Rôôô, sois pas vache: James Bond, ça leur appartient, c'est leur truc à eux et à eux seuls. On va pas outsourcer OSS 117 ou faire faire un remake des Tontons flingueurs par les Américains ou Bollywood cheesy. Qui veut une version chantée et dansée de la scène de l'alcool bizarre rolleyes?

Mais je suis très d'accord moi. J'aime bien le style anglais.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=neCY4hh1wJg

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Le succès de Besson ne veut rien dire sur la qualité de ses films et autres productions, c'est comme si vous disez que Michael Bay ou Georges Lucas sont les meilleurs réalisateurs de tout les temps.  Et puis je ne nie pas que Besson à du talent, sauf que sont talent c'est dans le secteur du marketing.

Personnellement dans le monde de l'animation française je préfère largement la réalisation de Michel Ocelot que Besson, lui il réussit à donner une vie à ses films anime sans pour autant copier l'animation américaine.

Quand à "la vie" dans une prod, je trouve que les films de Spielberg-réalisateur (parlons même pas de Spielberg-producteur) manquent singulièrement de vie depuis un bail: c'est formaté, sans saveur....

Le cas Spielberg est différent car avant il fut un putain de réalisateur-producteur avec un vrai sens artistique et aussi marketing, maintenant il ne fait que capitaliser cette image qui date déjà de trente/vingt ans. Tandis que Besson à toujours garder le même style artificiel sans trop d'envergure,  un peu comme Georges Lucas.

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un peu comme Georges Lucas

Lucas n'est pas un réalisateur, c'est un geek qui a réussi à mettre un fantasme durablement dans les consciences et en a tiré suffisamment de bénefs pour faire ce qui l'intéresse vraiment: développer les moyens de mettre les fantasmes de geeks en image :lol:. Et pour ce faire, il continue à traire à fond la vache de sa franchise unique.

Pour le reste, attention, je suis extrêmement d'accord: succès et qualité ne sont pas forcément liés, avec le bémol de savoir ce qu'on appelle "qualité": les grosses machines qu'on appelle avec mépris "commerciales" ne sont que rarement des oeuvres d'art de qualité, mais s'il faut être franc, c'est très souvent du divertissement de qualité. Je préfère d'ailleurs à "divertissement", trop vague ou restrictif, selon l'angle de vue, le terme américain "d'entertainment". Le but est de faire passer un moment sympa où on en met plein la vue, pas nécessairement de faire une oeuvre d'art, d'ouvrir la conscience du spectateur à un problème, à une époque, à un thème, à un "message".... Le cinoche est quand même suffisamment vaste pour faire tout ça.

Mais je suis pas dans le débat "qualité vs succès", avant tout parce que c'est un faux débat. Je pointais juste qu'avant de juger facilement Besson, faut relativiser en pointant aussi les conneries des autres "grands noms", leur rente de situation, et en rappelant qu'il a duré 30 ans dans le métier et a créé un studio (et en France qui plus est) qui marche plutôt vachement bien dans l'absolu, et s'est même payé le luxe de survivre à quelques mauvais coups de grande taille (notamment les Minimoys qui furent un investissement énorme), ce qui est l'apanage des structures solides et qui prouve qu'il a atteint une échelle suffisante pour se le permettre. Ce n'est pas un mince exploit, surtout dans une industrie aussi difficile et aux résultats aléatoires et absolument imprédictibles. Rappelons que sur la grosse dizaine de blockbusters que les Ricains envoient dans le monde chaque année, seuls quelques-uns sont rentables, même s'ils monopolisent l'attention et représentent quand même souvent beaucoup d'entrées (mais il en faudrait encore plus pour rentabiliser des machins de 100 à 200 millions de dollars de prod.... Et autant de marketing).

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Je suis totalement d'accord avec vous Tancrède, d'autant que n'est pas non plus la prétention de rechercher un chef-d'oeuvre en allant au cinéma mais plus un grand divertissement. (je suis un bouseux comme les autres après tout  :lol: ) Mais Besson je trouve pas qu'il a cette science à introduire le spectateur dans l'histoire du film, cela lui donne un aspect à la fois anarchique et froide. Pour reprendre l'exemple de Spielberg avec Jurassic Park, je me souviens encore de nombreuses scènes du film tandis que le Cinquième Element de Besson j'en ai aucun souvenir. Attention, ce n'est pas une critique gratuite que je fais de Besson, et encore moins remettre en question l'ensemble de sa carrière professionnelle.

En ce moment en France celui que j'attend au tournant c'est Alexandre Astier, voir si il réussira à reproduire la même "magie" avec ses films tirés de sa série Kaamelot.

Lucas n'est pas un réalisateur, c'est un geek qui a réussi à mettre un fantasme durablement dans les consciences et en a tiré suffisamment de bénefs pour faire ce qui l'intéresse vraiment: développer les moyens de mettre les fantasmes de geeks en image

C'est drôle que vous le dites, car les guignols de l'info ont caricaturé Besson comme un geek de série et film américain. :P

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Mais juste un peu alors...  :lol: faut admettre que "l'Ordre et la Morale" était un film bof bof pas grand chose à dire là dessus, et je le dis sans méchanceté.

Si on veut un bon film qui parle d'ordre et morale, je préfère celui-ci:

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=ixdYCfjz0Q0&feature=related

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De toutes façons le soutien gouvernemental à Hollywood est patent à la fin de la guerre. Le placement de cette industrie en Europe (et au Japon même si les nippons ont su se recycler) est un truc recherché et voulu comme tel. Il s'est fait presque sans négociations sauf en France. On connait le résultat.

Tout à fait, cela est très peu connu des Français mais la prise de contrôle de Hollywood sur l'industrie du cinéma et des réseaux de distribution en France après-guerre était une des conditions du plan Marshall.

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