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Dissident taiwanais assassiné aux Etats-Unis


Kiriyama
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Salut à tous !

Je cherche des informations sur un dissident taiwanais qui avait été assassiné aux Etats-Unis par la mafia taiwanaise ; la mafia qui avait elle-même été engagée par le gouvernement taiwanais pour faire le travail. Vous auriez des informations à ce sujet-là ? On en avait pas mal parlé à l'époque.

Merci d'avance !  =)

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La, je ne sait pas. Je viens de feuilleter à l'instant ''Chine Taiwan : La guerre est elle concevable'' de Jean-Pierre Cabestan qui fait mention, page 91, qu'un colonel Chang Hsien-yi, directeur adjoint de l'institut de recherche de l'énergie nucléaire taiwanais, avait fait défection en 1987 pour les USA.

Travaillant pour la CIA, il permit à celle ci de mettre un coup d'arrêt au programme d'armement nucléaire clandestin de la République de Chine en décembre 1987 - avec peut être la collaboration de l'AIEA -. >:(

Voir l'article du NY Times de 1997 :

http://www.nytimes.com/1997/12/20/world/how-a-spy-left-taiwan-in-the-cold.html

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Décidément, la CIA n'était pas manchote dans les années 80 !

A propos de ton ajout sur le terrorisme et la CIA, l'attentat contre l'ambassade de Beirouth de 1983 était encore plus notable car 8 officiers de l'agence - la quasi-totalité de la station plus le chef de la division Moyen-Orient, Robert Ames.

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Ok, je retranscrit sur le wiki :)

L'article sur cet attentat est ''maigre'' :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_contre_l%27ambassade_am%C3%A9ricaine_%C3%A0_Beyrouth

Concernant Taiwan, le ''raid'', peut être avec la collaboration de l'AIEA, à était lancé après que Washington est prévenu au dernier moment Chiang Chin-kuo mourant qui ne pouvait pas empêcher les américains d'opérer sous peine de grave représailles.

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  • 4 weeks later...

Salut à tous !

Je cherche des informations sur un dissident taiwanais qui avait été assassiné aux Etats-Unis par la mafia taiwanaise ; la mafia qui avait elle-même été engagée par le gouvernement taiwanais pour faire le travail. Vous auriez des informations à ce sujet-là ? On en avait pas mal parlé à l'époque.

Merci d'avance !  =)

Des dissidents taïwanais ? Tu veux dire des taïwanais cocos ?  :rolleyes:

Ca existe ?  =D  vu l'exemple en face, c'est pourtant pas très sexy quand même  :O

Nan c'était pour rire, des dissidents ? Aux régimes autoritaires a taïwan ? Car me semble si je me trompe pas, qu'ils sont passés par des phases très "autoritaires" sous couvert de république pour pas dire assez fascho dans le genre ? Mais a la chinoise quoi ?

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  • 3 months later...
  • 1 month later...

Suite à une demande de réf de Rob sur l'histoire de l'arrêt du nucléaire taiwanais, je viens de retranscrire ce passage du livre de Jean-Pierre Cabestan ''Chine-Taiwan La guerre est-elle concevable'' sortie en 2003 (je ne sait pas si il y un fil spécifique sur le sujet ) :

Voici in extenso ce qu'indique Cabestan dans son livre parue en 2003 (p. 90 à 92) :

Le développement et l'arrêt (provisoire) des recherches nucléaires militaires

Officiellement, Taiwan ne possède pas d'armes nucléaires et s'interdit d'en développer. Toutefois, par deux fois - entre 1974 et 1977 puis entre 1978 et 1987 - les autorités taiwanaises ont tenté de mettre au point une bombe atomique. Et l'on pense aujourd'hui que ce pays, de même que le Japon, à les moyens scientifiques et techniques de fabriquer ce type d'arme dans des délais d'un à deux ans. En outre, Taiwan possède déjà les vecteurs nécessaires à la projection de ces bombes sur une grande partie de la Chine populaire.

Dès que le régime de Pékin eut testé sa première bombe A, en 1964, les autorités de Taipei, alors encore aux yeux de nombreux pays le représentant légal de la Chine, décidèrent d'entamer des recherches dans le domaine nucléaire militaire. Ces recherches ont été menées à la Chungshan Institute of Science and Technology et l'Institute of Nuclear Energy Research (INER). Bien que ce dernier institut dépende formellement du conseil à l'énergie atomique (Atomic Energy Council) , lui-même subordonné au Yuan exécutif (Pouvoir exécutif du gouvernement de la république de Chine), son personnel travaille sous la direction de l’institut Chungshan (62). Les premières informations remontent à 1967. Cependant, c'est après son expulsion de l'ONU en 1971 que la république de Chine envisagea sérieusement de se doter de l'arme nucléaire. L'isolement international de Taiwan est étroitement lié à ce tournant stratégique.

Certes, Taipei adhère au traité sur la non-prolifération des armes nucléaires le 1er juiller 1968. Et bien qu'elle fut, en 1971, expulsé de l'AIEA, la République de Chine signa dans les années qui suivirent trois accords l'engageant à n'utiliser ses installations nucléaires que dans un but civil : l'un avec l'administration américaine, le second avec l'AIEA et Washington et le troisième avec l'AIEA (63). Néanmoins, c'est après de dures transactions que les inspecteurs de l’AIEA purent, en 1976/1977, pénétrer dans les installations de l'INER et rassembler des preuves sur le programme nucléaire militaire de Taiwan. Immédiatement, les Américains exigèrent de Taipei un abandon de ce projet. Cependant, en 1978, à la demande de Chiang Ching-kuo, fils de Tchang Kaï-chek devenue président de la République de Chine, les recherches reprirent. Un essai nucléaire de petite dimension (Essai hydronucléaire dans doute) effectué en avril 1986 sur la base de Chiu-p’eng (Chiu-Peng, Chiupeng à l’extrémité sud de Formose), fut repéré par les satellites espion américain. Washington demanda alors à Taipei d'immédiatement mettre fin à ce programme et de respecter ses engagement internationaux (64); Mais ce n'est qu'en décembre 1987, a la suite du départ précipité vers les États-Unis avec de nombreux document d'un espion à la solde de la Central Intelligence Agency, le colonel Chang Hsien-yi, l'un des quatre directeurs-adjoints de l'INER, que les Américains accentuèrent leur pression.

L'on dit qu'alors, après avoir prévenu au dernier moment un Chiang Ching-kuo déjà malade (il décédera le 13 janvier 1988), la CIA détruisit secrètement les installations et la documentation relatives à la fabrication d'armes nucléaires se trouvant au centre de Taoyuan (65). Peu après Taiwan ferma son plus grand réacteur de recherche civile (66).

Depuis, les autorités taiwanaises ont officiellement renoncé à se doter de l'arme nucléaire mais rappellent, à chaque fois, qu'elles le jugent nécessaire, leur capacité de dévellopper ce moyen de dissuasion dans un laps de temps relativement brefs. Ainsi, fin juillet 1995, au début de la troisième crise du détroit de Taïwan, le président Li Tenghui déclara : « La république de Chine à les moyens de développer l'arme nucléaire mais elle n'a en aucuns cas l'intention de le faire » (67). Certain responsables du Parti démocrate progressiste dans l'opposition indépendantiste dont Chou Po-lun (pas trouvé qui c'était) et Lin Yi-hsiung étaient, à cette époque, ouvertement favorable à cette option (68) mais d'autres responsables du PDP, tels Parris Chang (lui non plus), y ont toujours été farouchement opposés (69).

Régulièrement, des informations rapportent que Taiwan resterait engagé dans la recherche nucléaires militaires, et même qu'elle posséderait un déjà un certain nombres d'armes nucléaire. Plusieurs publications accréditent l'idée qu'à la suite de la crise des missiles de 1995-1996,, du fait de l'accroissement des risques extérieurs, Taiwan aurait acquit quelques armes d'origine russe ou plus vraisemblablement sud-africaines qui pourraient être utilisé en cas d'attaque de l'Armée populaire de libération. Selon ces sources, Taipei aurait les moyens de lancer au moins deux missiles à portée moyenne en direction du continent (70). Cependant, tant l'Intelligence Community américaine que les services de renseignement russes continuent d'affirmer publiquement que Taiwan ne dispose pas de telles armes (71).

Références :

(62) Hickey, Taiwan's Security, op. cit., p.52.

(63) Idid

(64) Hau Pei-tsun, Banian canmouzongzhangr riji (journal de huit années comme chef d'état-major); citée par le Mingbao, 5 janvier 2000, p. B15.

(65) New York Times, 20 décembre 1997, p. 1, Lianhebao (journal taiwanais), 21 décembre 1997, p. 3 et 9. Une autre version fait état d'un raid musclé de la CIA et l'AIEA à l'Institut Chungshan où ils demandèrent à inspecter le laboratoire secret. Cf. Hickey, Taiwan's Security, op. cit., p. 43.

(66) Fournit par le Canada en 1969, Cf. Hickey, Taiwan's Security, op. cit., p. 43.

(67) China News, 1er août 1995, p.1. C'était quelques jours après avoir déclaré : « En ce qui concerne la question de savoir si nous avons besoin de la protection de l'arme nucléaire, nous devons réétudier cette question en prenant en considération le long terme », China News, 29 juillet 1995, p. 1.

(68) CNA, 12 avril 1994 ;The China Post, 29 juillet 1995, p. 1.

(69) China News, 24 mai 1998, p. 6.

(70) Defense & Foreign Affairs Daily, 24 mars 2000.

(71) Hickey, Taiwan's Security, op. cit., p.45, 46.

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