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Emeutes en Angleterre


g4lly
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Le premier ministre, David Cameron, se disait décidé jeudi à expulser de leurs logements sociaux les familles de casseurs qui seraient condamnés.

Et c’est la société entière qui grogne contre ce festin illégal : une pétition, rapporte le Guardian, avait recueilli plus de 70.000 signatures hier après-midi, grossissant de 5.000 ralliements chaque heure. Elle propose de retirer les aides sociales à ceux qui ont participé aux émeutes.

Attention, je pense qu'il y a surinterprétation.

Si Cameron tente d'expulser du logement social un casseur, il faudrait que que ce soit un logement sociale attribué au casseur lui-même et dans 99%, ca n'est pas le cas !

En effet, l'immense majorité vivent chez leur parents qui eux bénéficient du logement sociale. Et même si , ce serait le cas, si le casseur a une femme et des gosses, là aussi ce serait inapplicable.

Dans une démocratie, on ne punit pas une famille entière sous prétexte que l'un de ses enfants a fauté. Les droits de l'hommmiste ne le permettent pas.

Si Cameron a vraiment dit ça, ce serait purement démagogique.

En effet, l'angleterre n'est pas dans une dictature auquel où il y a un eu tentative de crime de lese majesté.

Par exemple au maroc, Hassan II qui a fait emprisonner toute la famille du generale Oufkir.

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Tiens c'était quand, déjà, la dernière fois où la France à proposé à un pays amis son expertise policière en matière de maintien de l'ordre ??  :oops:

Je l'ai deja faite celle la sur un autre sujet.

Tss tss, copieur.

Par contre, moi qui suis en Europe de l'est ou les gens n'ont pas vraiment l'habitude des ghettos ou meme de manifs violentes de ce genre ( j'ai bien dis Europe de l'est, pas les Balkans), j'ai un mal fou a expliquer qu'envoyer l'armee dans ce genre de cas ne sert a rien.

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/08/12/profils-d-emeutiers-au-tribunal-de-manchester_1558804_3214.html

Manchester (Royaume-Uni), Envoyée spéciale - Une semaine après l'éclatement de violences urbaines, le profil des émeutiers s'éclaircit au Royaume-Uni. Jusque-là, beaucoup n'étaient que des demi-visages un peu flous captés sous leur capuche par les images silencieuses de caméras de surveillance. Mais le millier de personnes arrêtées par la police anglaise a commencé à comparaître devant les tribunaux. Et à Manchester comme ailleurs, c'est finalement sous la lumière crue des néons de salles d'audience engorgées que s'esquisse une certaine jeunesse anglaise.

Karl Brown, 27 ans, son teint pâle et ses grands yeux tombants. Comme presque tous ceux qui défilent dans le box des accusés du tribunal de première instance de Manchester, jeudi 11 août, il porte un large pull foncé à col rond sur un jogging assorti. La tenue de ceux qui souhaitent mieux se fondre dans la nuit, considèrent souvent les tribunaux. M. Brown est sans adresse fixe, sans ressources, et plaide "coupable" mécaniquement et avec un fort accent populaire.

Il était 2h40 du matin mardi 9 août, dans le centre-ville de l'ex-grande cité industrielle du nord-ouest de Londres, quand il a été surpris, ivre, avec un sac dans lequel se trouvaient des cigarettes, du tabac à rouler et un t-shirt à 40 livres (45 euros). Ce dernier provenait d'une boutique prisée appartenant à l'ex-chanteur du groupe de rock Oasis, Liam Gallagher. La police a repéré M. Brown parce que le magasin avait été dévalisé et qu'il déambulait avec son t-shirt, l'étiquette encore accrochée.

LES MOTIVATIONS RESTENT FLOUES

Le tribunal de Manchester, jeudi, c'est aussi les visages de Dayle Blinkhorn et Joseph Millbanks, 23 et 26 ans. Deux grands gars, front bas, un peu penauds dans leur survêtement sombre. Deux fils de mères célibataires, dont l'une est handicapée. La police les a surpris alors qu'ils transportaient une télévision de la marque haut de gamme Bang & Olufsen, dont la boutique avait été dévalisée. Dans leur déposition, ils ont dit qu'ils l'avaient "trouvée dans la rue".

Mais au tribunal, ce long jeudi de justice, il y a aussi des grands costaux aux épaules carrées comme Ian Jones, 36 ans. Il est l'un des rares métis à comparaître au milieu de tous ces Blancs. Lui plaide coupable d'une tentative de vol d'un distributeur automatique. Sans emploi, il est suivi pour des troubles mentaux. La police l'a arrêté après une course-poursuite qui s'est achevée dans les buissons du jardin d'une église.

Mais si le visage de ces émeutiers se dessine, leurs motivations restent floues. La plupart plaidant coupable, la parole ne leur est que très peu donnée, conformément à la procédure anglo-saxonne. Rares sont par ailleurs les condamnations prononcées. Le gouvernement anglais ayant décidé de se montrer ferme pour rassurer une opinion révulsée, les juges qui président les audiences de première instance – qui ne peuvent prononcer des peines de plus de six mois de prison – renvoient presque systématiquement les dossiers devant la juridiction supérieure.

"VOUS JETEZ LA HONTE ET LE DÉSHONNEUR SUR TOUT LE PAYS !"

Des pouvoirs limités que le juge préposé à cette tâche, jeudi, à Manchester, compense par des déclarations choisies : "Vous jetez la honte et le déshonneur sur tout le pays !", assène-t-il souvent aux prévenus. Ou encore : "Aucune société civilisée ne pourrait transiger avec vos intolérables comportements !" La cour de Manchester a bien eu un autre type de prévenu, ce jeudi. Un étudiant en informatique issue d'une famille "stable" passé parmi les premiers, le matin, a rapporté la presse locale. Il a avoué avoir participé aux violences par seul "opportunisme".

Mais son cas est unique, ce jour-là. Une histoire sur le modèle de quelques autres, aussi rapportées par la presse ailleurs dans le pays. Comme celle de cette fille de 19 ans issue d'une famille aisée de Notting Hill, ou celle de cet employé d'école primaire âgé de 31 ans.

Le vrai ordinaire du tribunal de Manchester, jeudi, ce fut plutôt celui de la cour des mineurs. Une salle d'audience distincte de celle des adultes, située tout au bout d'un couloir. Avec, parmi ces mineurs, Dylan, 12 ans, et son haut de survêtement rouge. Plus jeune prévenu du jour, il n'a jamais eu de condamnation, mais il comparaît parce qu'"une fille [lui] a dit de rentrer dans un magasin pour ramener des bouteilles de vin", raconte-t-il en bégayant. Il était venu en ville "parce qu'il n'avait jamais vu d'émeutes". Chez lui, il avait de toute façon le droit de sortir jusqu'à 22 heures. La police l'a retrouvé parce que des copains avaient mis sa photo sur Facebook.

DE 12 À 48 ANS

Juste après, c'est le tour de Christopher, un adolescent de 15 ans avec un visage de boxeur fatigué. Petit, brun, maigre, il a une vague frange coupée au ras des yeux. Sa mère est alcoolique. Il a été surpris la veille en train de tenter de mettre le feu à une poubelle. Mais comme il a déjà été condamné pour un vol à l'arraché il y a moins de deux ans, le juge le place sous contrôle judiciaire en attendant une prochaine audience.

Il y a aussi quelques filles. Comme Amy, brunette de 17 ans avec des reflets de teinture rouge dans les cheveux. Elle a atterri dans le box des accusés parce qu'elle a été surprise avec son petit ami, un caïd connu pour plusieurs méfaits, en train de piller, à une heure et demi du matin, pour 200 livres sterling de pâtisserie dans une boulangerie. Ivre au moment des faits, elle pensait que "la police s'en ficherait d'un vol de nourriture".

Chez les adultes, le tribunal s'est un peu attardé toutefois, en fin de journée, devant un homme de 48 ans en chemise et pantalon clair. "Gangster" notoire de Manchester, il a été repéré par les caméras de surveillance pendant les émeutes en train de coordonner les actions d'un groupe d'une quinzaine de jeunes. Une enquête plus approfondie a été lancée.

Le dernier à être passé devant le tribunal s'est fait longuement réprimander. De la journée, il était le seul ressortissant antillais. "Vous êtes le dernier mais peut-être le plus écœurant de tous, honte à vous !", a lâché le juge. Il comparaissait pour avoir été surpris en train de voler un tronc caritatif destiné à recueillir des dons pour la lutte contre le cancer.

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Involontaire  :-X

un autre sujet où la France propose aussi son expertise policière ? :rolleyes:

Un autre fil  (celui La guerre urbaine est elle deja perdue) mais parlant de la meme chose bien sur.

Sinon, les juges anglais imaginent que c'est a coup de "Shame on you" qu' on va regler les choses. Il y a bien sur le cote de rassurer la population, mais rien n'est regle pour le reste.

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Grande-Bretagne : portrait-robot d'une génération à la dérive

Dans la salle d'audience de la cité de Westminster, les jeunes émeutiers britanniques sont jugés à la chaîne.

Au tribunal de Londres, où sont jugés les émeutiers présumés arrêtés ces dernières heures, brosser le portrait-robot du "casseur" ne va pas de soi. Surtout quand le bien-pensant quotidien conservateur The Daily Telegraph consacre toute sa une à trois pilleurs supposés : un gosse de onze ans aux joues roses, une blonde authentique de 19 ans, fille de bonne famille, un employé d'une école primaire de 31 ans, d'origine africaine.

Dans la salle d'audience du tribunal de la cité de Westminster, au sud de Londres, plus proche de la salle de classe de banlieue que des palais dorés de sa très gracieuse majesté, les prévenus se prénomment Youssef, Marwan, Samir, Omar, Ibrahim... Ils ont entre 16 et 20 ans. Tous sont nés en Angleterre. Bien habillés d'un polo de bonne facture ou d'un tee-shirt de marque sportive, ils sont pour certains déscolarisés, sans travail et vivent le plus souvent chez leur mère séparée ou divorcée, d'expédients et de trafics divers. Dans le box vitré où ils comparaissent entre deux policiers noirs en chemise blanche et cravate, ils n'ont pas peur, affichant une relative indifférence à l'examen de leur dossier ou même ricanant.

Prison ferme

Contrairement à la procédure française de comparution immédiate, qui permet de juger en 24 heures un délinquant pris en flagrant délit dans la rue à une peine de prison ferme, le système anglais apparaît plus complexe. En ce jeudi matin, il s'agit d'évaluer la gravité des charges retenues contre les prévenus et de statuer sur leur remise en liberté ou leur maintien en détention dans l'attente d'un procès. Aucune mesure de clémence n'a été prononcée jeudi matin par la juge à la soixantaine bien sonnée, l'air sévère même quand elle ajuste un sourire, et qui pourrait être leur grand-mère. Avocat commis d'office de trois prévenus, Robert Katz n'en est pas surpris. "Le gouvernement veut probablement taper fort pour faire un exemple", affirme-t-il sans crainte de laisser penser que la justice britannique ne serait pas tout à fait indépendante.

Rentré précipitamment de vacances en Toscane après deux nuits d'émeutes, le Premier ministre David Cameron a promis de rétablir "la loi et l'ordre". "L'Angleterre est malade", a-t-il dit, paraphrasant Shakespeare qui trouvait en son temps qu'il y avait "quelque chose de pourri" dans le royaume. À Westminster, tous les prévenus sont là sous l'accusation de violent desorder (troubles sérieux à l'ordre public), deuxième degré dans l'échelle des incriminations, le plus grave étant le rioting (l'émeute). Dans le premier cas, les accusés encourent six mois de prison, dans le second dix ans.

"Immaturité émotionnelle"

Ibrahim a 16 ans et demi. La juge veut savoir si l'un de ses parents est présent. Réponse négative de l'avocat qui voudrait que son jeune client soit assigné à résidence, dans l'attente d'être jugé, quitte à pointer au commissariat du coin. La juge refuse, la représentante de l'accusation, une jeune blonde ardente, ayant juste avant égrené la liste des huit infractions pour lesquelles il a, ces dernières années, été reconnu coupable. Cela va des incivilités à la détention et à la consommation de cannabis, un inventaire qu'Ibrahim a écouté en se frottant les yeux ou en se caressant le menton, parfaitement glabre. "Il y a une escalade", observe la juge. "C'est un délinquant d'habitude. Son mode de vie est tel qu'il ne se conformera pas à une assignation à résidence", dit-elle d'un ton neutre, tout en lui reconnaissant "l'immaturité émotionnelle" plaidée par son avocat.

Pas de cadeau non plus pour Youssef, 19 ans, dont l'avocat avait tenté de démontrer que c'est un bon garçon qui fait le ramadan et va à la mosquée. Son casier judiciaire affiche une condamnation à trois mois de prison avec sursis pour détention et consommation de drogue. La procureur relève qu'alors on lui a donné une chance de se racheter en le laissant en liberté. Interpellé une nuit d'émeutes dans des circonstances qui restent à éclaircir, la justice préfère se le garder sous la main. Samir, 18 ans, paraît content de lui avec sa petite barbichette, et ce n'est surtout pas un tribunal qui va l'intimider. Les policiers lui ont mis la main au collet alors qu'il sautait, criait dans la rue, se montrant "agressif". Becky Owen, représentante de l'accusation, lui reproche d'avoir participé à un "kidnapping". Deux acolytes tenaient en respect un homme, et il a filmé la scène. Son avocat souligne que son client est scolarisé, qu'il a eu l'équivalent de son bac et se prépare à faire une école de commerce, qu'il aide sa mère à élever ses frères et qu'il travaille pour des organisations caritatives dans le cadre de matchs de football. La juge ne veut rien savoir, d'autant qu'il s'est montré récalcitrant au moment de son interpellation. Jour et nuit, c'est ainsi depuis deux jours dans deux tribunaux de Londres, la justice suit son cours.

http://www.lepoint.fr/monde/grande-bretagne-portrait-robot-d-une-generation-a-la-derive-11-08-2011-1361928_24.php
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Pas de cadeau non plus pour Youssef, 19 ans, dont l'avocat avait tenté de démontrer que c'est un bon garçon qui fait le ramadan et va à la mosquée.

Je me demande encore comment l'on peut demander une peine plus clémente en justifiant qu'un tel ou un tel va à la mosquée, au temple, à l'église ou à la synagogue. L'athée, l'agnostique ou l'animiste, il doit prendre plus cher ? Celui qui a coché religion Jedi sur sa feuille d'imposition, également ? Il y a quelque chose de moyenâgeux dans de tels procédés... Et les stoïciens, ils doivent prendre plus cher que les épicuriens ?
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Indeed.

"Je suis un fervent agnostique : je n'ai jamais, absolument jamais cru pour de bon à l'existence ou à l'inexistence de Dieu. C'est bien mieux qu'un musulman qui ne fait preuve de foi qu'au Ramadan et aux heures de prière."

:happy:

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Je me demande encore comment l'on peut demander une peine plus clémente en justifiant qu'un tel ou un tel va à la mosquée, au temple, à l'église ou à la synagogue. L'athée, l'agnostique ou l'animiste, il doit prendre plus cher ? Celui qui a coché religion Jedi sur sa feuille d'imposition, également ? Il y a quelque chose de moyenâgeux dans de tels procédés... Et les stoïciens, ils doivent prendre plus cher que les épicuriens ?

Cet argument est celui d'un avocat. Il est là pour présenter son client sous un jour favorable. Et quand on a 19 ans, que peut-on mettre en avant? Pas grand chose.

Maintenant, la Grande-Bretagne est un pays impérial qui se construit par le respect de la tradition. La pratique religieuse est plus positive que chez nous.

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Ce que tu écris Tancrède est ce que je pense.

Mais, il faut toujours faire l'effort de se placer dans le contexte. Ballayer d'un revers de main la tentative d''argument valorisant de la pratique religieuse est peut être pensable en Grande-Bretagne. Même si c'est bien plus que spécieux.

Il peut même être contre productif comme ce fut le cas dans un Länder allemand il y a 5 ans. Une femme allemande fut déboutée par le juge dans sa pleinte pour violence conjugale. Le juge avait estimé que la femme ne pouvait être la victime d'actes non défendus par sa religion.

Pour moi, un émeutier qui me dit être un bon gars car en fait il va à la messe tous les dimanches, il aura déjà le droit à une "salade de falanges" avant toute chose.

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Je sais, mais c'était surtout pour la boutade ;).... Par ailleurs, c'est assez indicatif du faible niveau de pénétration de la religion en même temps qu'un de ses défauts: quand on fait de la vénération et de la prière par et pour elles-mêmes, il arrive qu'on s'affranchisse mentalement du devoir principal qui est de vivre selon les préceptes religieux. Une autre façon de prendre l'effet pour la cause, de se donner bonne conscience à peu de frais, de ne pas se contraindre et se remettre en question réellement. C'est au fond la réalité du principe de l'idôlatrie, du veau d'or et la raison d'être initiale du refus de représentation de Dieu dans les monothéismes du Livre: ne pas substituer un objet de vénération à la réalité de ce qui est "honorer" Dieu et accomplir son oeuvre au sens plein, à savoir se comporter et vivre selon les précepts de la religion, pas vénérer au sens le plus creux, ce dont le culte et la prière formels ne sont censés être qu'un rappel et un guide. Bref, être un dévôt ne fait pas de quelqu'un un bon chrétien/juif/musulman, et dans beaucoup de cas, ça fournit même des excuses pour ne pas l'être dans les faits.... N'est-ce pas monsieur Tartuffe, comme aurait dit Molière :lol:?

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Il peut même être contre productif comme ce fut le cas dans un Länder allemand il y a 5 ans. Une femme allemande fut déboutée par le juge dans sa pleinte pour violence conjugale. Le juge avait estimé que la femme ne pouvait être la victime d'actes non défendus par sa religion.

J'aimerais bien avoir une source : je suis sceptique. T'es sûr de ton coup sur cette histoire, Serge ? Je ne vois pas comment la loi religieuse pourrait prendre le dessus sur la loi étatique.
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Je me demande encore comment l'on peut demander une peine plus clémente en justifiant qu'un tel ou un tel va à la mosquée, au temple, à l'église ou à la synagogue. L'athée, l'agnostique ou l'animiste, il doit prendre plus cher ? Celui qui a coché religion Jedi sur sa feuille d'imposition, également ? Il y a quelque chose de moyenâgeux dans de tels procédés... Et les stoïciens, ils doivent prendre plus cher que les épicuriens ?

C'est surtout pour avancer que son client est intégré socialement et a de bonnes chances de réinsertion dans la société parce qu'il a des repères etc ...

ça permet au juge de doser la sanction.

Après on a pas forcément la même définition de ce qu'est "vivre en société"  :lol:

Une fois encore on a une vision fondée sur la "communauté" un terme qui ne veux rien dire. ("des gens")

Sur les logements sociaux, l'individualité des peines est un principe de base d'une justice moderne, idem la séparation des sanctions pénales et civiles. Condamner quelqu'un à être SDF/précaire, je ne suis pas sur par ailleurs que la société qui punit se fasse elle même un cadeau en terme de coût et de nouveaux risques.

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J'aimerais bien avoir une source : je suis sceptique. T'es sûr de ton coup sur cette histoire, Serge ? Je ne vois pas comment la loi religieuse pourrait prendre le dessus sur la loi étatique.

Serge est un peu partisan sur le coup ... Il s'agit d'un cas de divorce, demandé en référé pour violence conjugale, des punitions infligé par l'époux a sa femme depuis belle lurette. Les époux étant déjà séparés au moment de l'audience, la magistrate a refusé la procédure - exceptionnelle - immédiate de divorce, car elle estimait qu'en se mariant avec cet homme elle savait a quoi s'attendre, et qu'il n'y avait donc pas de tromperie justifiant la faute grave. La procédure immédiate de divorce est assez particuliere elle permet un divorce unilatéral en cas de faute grave de l'autre époux, ca permet d'abréger la procédure comme c'était le cas de l'ancien divorce pour faute qui n'existe plus. Résultat les époux on divorcé tout court ... avec la procédure standard, restant bien sur séparé tout le temps de la procédure.

Les anglais ou voulu intégré du droit communautaire dans le droit de la famille et des différent intracommunautaire ... il se sont vite ravisée.

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Serge est un peu partisan sur le coup ... Il s'agit d'un cas de divorce, demandé en référé pour violence conjugale, des punitions infligé par l'époux a sa femme depuis belle lurette. Les époux étant déjà séparés au moment de l'audience, la magistrate a refusé la procédure - exceptionnelle - immédiate de divorce, car elle estimait qu'en se mariant avec cet homme elle savait a quoi s'attendre, et qu'il n'y avait donc pas de tromperie justifiant la faute grave. La procédure immédiate de divorce est assez particuliere elle permet un divorce unilatéral en cas de faute grave de l'autre époux, ca permet d'abréger la procédure comme c'était le cas de l'ancien divorce pour faute qui n'existe plus. Résultat les époux on divorcé tout court ... avec la procédure standard, restant bien sur séparé tout le temps de la procédure.

Les anglais ou voulu intégré du droit communautaire dans le droit de la famille et des différent intracommunautaire ... il se sont vite ravisée.

Ah, merci G4lly. J'étais d'ailleurs en Allemagne pendant cet épisode. Oui, c'est un "cas exceptionnel" qui avait fait parler dans le pays. Il ne faut pas considérer ce cas comme représentatif des décisions prises en la matière dans les différents Länder.
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Voici un aspect dont nous n'avons que peu parlé:

Émeutes : la police balaie les critiques du gouvernement

Duportail, Judith

12 août 2011 | Mise à jour : 17:29

Image IPB

Tim Godwin, chef par intérim de la Metropolitan Police, à la sortie d'une réunion avec le maire de Londres sur les émeutes le vendredi 12 août.

La police britannique rejette les critiques du gouvernement sur sa gestion des émeutes et estime qu'elle est la seule responsable du retour au calme.

«Face à cette situation inédite, mes officiers ont fait un travail exceptionnel». C'est ainsi que le chef par intérim de la Metropolitan Police, Tim Godwin, a répondu au discours du premier ministre britannique. David Cameron qui s'était exprimé jeudi devant le parlement. Il avait reproché à la police d'avoir mobilisé «trop peu d'officiers» le premier soir des émeutes, samedi, et de s'être trompée de stratégie. «La police a d'abord réagi comme si elle était face à un trouble de l'ordre public, alors qu'il s'agissait d'une situation criminelle», avait déclaré David Cameron sans donner plus de détails.

«Il y aura toujours des gens pour commenter alors qu'ils n'étaient pas présents», a affirmé Tim Godwin, faisant référence au retour de vacances jugé tardif de David Cameron, le mardi 9 août. Tim Godwin s'est exprimé vendredi matin, à la sortie d'une réunion sur les émeutes avec Boris Johnson, le maire de Londres et Hugh Orde, président de l'assocation des responsables de police.

«Le retour des politiques n'a rien changé» La police estime également que c'est grâce à elle que le calme est revenu en Angleterre et non grâce aux consignes du gouvernement. Le chef de la police de Manchester juge «sournois» de la part des politiques de dire «que ce sont eux qui ont réglé les problèmes.»

La ministre de l'Intérieur britannique Theresa May a expliqué à la presse s'être entretenue par téléphone avec les responsables de la police des villes touchées par les émeutes dès son retour de vacances mardi 9 août. Elle leur a demandé d'être «plus robustes»avec les émeutiers et «d'annuler tous les congés des officiers».

Pour Hugh Orde, ce coup de téléphone a été inutile, a-t-il expliqué à la BBC. «Le retour des politiques n'a rien changé à nos choix de stratégies. Les choses doivent être mises au clair. Il y a une différence essentielle entre la police et le gouvernement. Nous prenons les décisions stratégiques». Il a ajouté ne pas être en «rupture» avec le ministère de l'Intérieur, malgré ses positions.

«C'est mon personnel et moi-même qui avons décidé de la stratégie à adopter ou de combien de policiers à mobiliser», a également déclaré Tim Godwin vendredi. Il a ainsi insinué qu'il pourrait être à l'origine de l'annonce mardi de David Cameron de mobiliser 16.000 policiers à Londres.

Ces évènements sont toutefois l'occasion pour la police nationale de dénoncer les restrictions budgétaires prévues par le plan de rigueur qui, selon elle, touchera ses effectifs. «Si de telles émeutes ont lieu dans un an, nous aurons 10 ou 12.000 policiers en moins. Nous serons alors incapables de répondre de la même manière, tout simplement parce ce que nous ne serons pas assez», a déclaré Simon Reed, vice-président de la police nationale à la BBC.

Et oui. Quelle est la place (responsabilité) de chacun dans la conduite du rétablissement de l'ordre? Un gouvernement conduit-il vraiment la reprise en mains d'une situation aussi volatille que difficile?
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Une pétition qui demande que les casseurs soient privés de leurs droits sociaux a déjà recueilli plus de 160 000 signatures.

«Ceux qui pensaient pouvoir piller en toute impunité vont comprendre qu'ils se trompaient», martèle David Cameron. «Nous allons restaurer la société morale», insiste-t-il. Sous le feu des questions, au cours de la séance extraordinaire du Parlement convoqué jeudi, il n'a eu de cesse d'en appeler aux valeurs britanniques, à l'esprit civique, à l'union dans la tourmente. Les travaillistes n'ont d'ailleurs pas cherché à enfoncer un coin sur ce terrain. Comme s'il était trop tôt encore pour rompre le front anticasseurs.

Longuement, avec la plus grande fermeté, David Cameron a dénoncé les gangs, «la part malade de l'Angleterre», contournant les critiques sur l'action de la police ou sur les coupes budgétaires. «À cette minorité sans loi, à ces criminels qui ont pris tout ce qu'ils pouvaient, je dis: nous vous traquerons, nous vous trouverons, nous vous punirons. Vous allez payer pour ce que vous avez fait.» En plus de condamnations qu'il espère sévères, le premier ministre a également souhaité «exclure les émeutiers du logement social». Une cause très populaire ces jours-ci en Angleterre.

Une pétition électronique pour déchoir les casseurs de leurs droits sociaux a déjà recueilli plus de 160 000 signatures. Lancée mardi par un député conservateur, elle pourrait être examinée prochainement par le Parlement. Car cette «e-pétition» est l'un des nouveaux instruments de la démocratie participative en Grande-Bretagne. Le site a littéralement explosé, submergé par les signataires. «Les contribuables ne doivent pas financer ceux qui ont détruit des biens, des commerces, qui ont volé leur propre communauté et n'ont montré aucune reconnaissance pour les aides que leur offre leur pays», détaille la pétition. Andrew, 25 ans, employé dans une banque, l'a tout de suite signée : «Les vandales ne méritent pas qu'on les aide. Ils peuvent dire adieu à leurs allocations», s'énerve-t-il.

Ils sont nombreux à Londres comme à Manchester à avoir signé, par dépit, pour qu'il n'y ait pas d'impunité. Les nuits de violence ne se laissent pas oublier. Bien des vitrines portent encore les traces du saccage, les rues commerçantes ressemblent à de longues palissades, avec leurs planches de bois clouées dans l'urgence, pour cacher les stigmates ou prévenir de nouvelles attaques.

L'Angleterre se réveille des nuits de fracas bien différente de la France de 2005 ou de 2007. D'un côté de la Manche, ce sont surtout des bâtiments publics et des véhicules qui avaient brûlé. Ici, les victimes des violences ont un visage. Ce sont les petits commerçants que l'on trouve dans tous les quartiers. Une petite classe moyenne souvent issue de l'immigration. On les a vus pleurer à la télévision. Leur quête d'une vie meilleure et leur désespoir ont fait la une des journaux. «Cette épicerie, c'était des années d'efforts. Je les ai priés de m'épargner. Mais ils revenaient sans cesse pour tout prendre», raconte Sivaharam Kamdiah, installé à Hackney. Un commerce anglais sur dix a été touché, et surtout les petits indépendants.

«Les casseurs et les cassés se ressemblent, se désole Cypran, un opticien vandalisé dans la nuit de lundi. Mais nous, on trime pour améliorer notre vie.» Et de fustiger «ceux qui ne travaillent pas, qui vivent des allocations». «L'État ne devrait rien leur donner», lance-t-il. Des propos souvent repris par les migrants et les petites classes moyennes, très attachés au modèle de la réussite individuelle.

«Comment écarter les délinquants pour de bon?»

Derrière la façade libérale et les multiples success stories, l'Angleterre compte pourtant ses classes pauvres, comme enlisées dans la misère. «Nous détenons le triste record des familles où personne n'a jamais travaillé, où l'on est chômeur de père en fils», se lamente Tim, un professeur qui se dit «de gauche». Quelque 7 % de la population active est en longue maladie, quelque 20 % des jeunes sont au chômage dans les quartiers déshérités de Londres, où la moitié des familles vivent sous le seuil de pauvreté. À des années-lumière du monde de la City, à quelques centaines de mètres pourtant. Car ici les écarts cohabitent. Les milliers de petits cottages tous semblables dissimulent des extrêmes.

Les travailleurs pauvres et les exclus du marché vivent de l'aide sociale. Quelques centaines de livres par mois d'indemnités, une petite pension d'invalidité. Et un logement. «Le gouvernement ne pourra jamais les expulser des HLM et encore moins supprimer les allocations», estime The Observer, un hebdomadaire de gauche qui tranche : «Ce sont des annonces populistes.»

Les conservateurs, David Cameron, comme le maire de Londres Boris Johnson ou encore le libdem Nick Clegg, évoquent eux le nécessaire rétablissement d'un «pacte social». «Nous regardons comment écarter les délinquants pour de bon. Pour éviter qu'ils n'emmènent avec eux leurs mauvais comportements ailleurs, dans un autre HLM», détaillait hier matin Eric Pickles, le ministre des Communautés. Plusieurs maires ou responsables locaux leur ont déjà emboîté le pas, comme à Nottingham City, Salford et dans les quartiers de Westminster, Greenwich, Hammersmith et Fulham à Londres. Ils étaient même décidés à exclure des aides sociales les familles des émeutiers mineurs… jugées elles aussi «responsables».

http://www.lefigaro.fr/international/2011/08/12/01003-20110812ARTFIG00470-l-angleterre-unie-face-aux-emeutiers.php

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Une pétition qui demande que les casseurs soient privés de leurs droits sociaux a déjà recueilli plus de 160 000 signatures.

«Ceux qui pensaient pouvoir piller en toute impunité vont comprendre qu'ils se trompaient», martèle David Cameron. «Nous allons restaurer la société morale», insiste-t-il. Sous le feu des questions, au cours de la séance extraordinaire du Parlement convoqué jeudi, il n'a eu de cesse d'en appeler aux valeurs britanniques, à l'esprit civique, à l'union dans la tourmente. Les travaillistes n'ont d'ailleurs pas cherché à enfoncer un coin sur ce terrain. Comme s'il était trop tôt encore pour rompre le front anticasseurs.

Longuement, avec la plus grande fermeté, David Cameron a dénoncé les gangs, «la part malade de l'Angleterre», contournant les critiques sur l'action de la police ou sur les coupes budgétaires. «À cette minorité sans loi, à ces criminels qui ont pris tout ce qu'ils pouvaient, je dis: nous vous traquerons, nous vous trouverons, nous vous punirons. Vous allez payer pour ce que vous avez fait.» En plus de condamnations qu'il espère sévères, le premier ministre a également souhaité «exclure les émeutiers du logement social». Une cause très populaire ces jours-ci en Angleterre.

Une pétition électronique pour déchoir les casseurs de leurs droits sociaux a déjà recueilli plus de 160 000 signatures. Lancée mardi par un député conservateur, elle pourrait être examinée prochainement par le Parlement. Car cette «e-pétition» est l'un des nouveaux instruments de la démocratie participative en Grande-Bretagne. Le site a littéralement explosé, submergé par les signataires. «Les contribuables ne doivent pas financer ceux qui ont détruit des biens, des commerces, qui ont volé leur propre communauté et n'ont montré aucune reconnaissance pour les aides que leur offre leur pays», détaille la pétition. Andrew, 25 ans, employé dans une banque, l'a tout de suite signée : «Les vandales ne méritent pas qu'on les aide. Ils peuvent dire adieu à leurs allocations», s'énerve-t-il.

Ils sont nombreux à Londres comme à Manchester à avoir signé, par dépit, pour qu'il n'y ait pas d'impunité. Les nuits de violence ne se laissent pas oublier. Bien des vitrines portent encore les traces du saccage, les rues commerçantes ressemblent à de longues palissades, avec leurs planches de bois clouées dans l'urgence, pour cacher les stigmates ou prévenir de nouvelles attaques.

L'Angleterre se réveille des nuits de fracas bien différente de la France de 2005 ou de 2007. D'un côté de la Manche, ce sont surtout des bâtiments publics et des véhicules qui avaient brûlé. Ici, les victimes des violences ont un visage. Ce sont les petits commerçants que l'on trouve dans tous les quartiers. Une petite classe moyenne souvent issue de l'immigration. On les a vus pleurer à la télévision. Leur quête d'une vie meilleure et leur désespoir ont fait la une des journaux. «Cette épicerie, c'était des années d'efforts. Je les ai priés de m'épargner. Mais ils revenaient sans cesse pour tout prendre», raconte Sivaharam Kamdiah, installé à Hackney. Un commerce anglais sur dix a été touché, et surtout les petits indépendants.

«Les casseurs et les cassés se ressemblent, se désole Cypran, un opticien vandalisé dans la nuit de lundi. Mais nous, on trime pour améliorer notre vie.» Et de fustiger «ceux qui ne travaillent pas, qui vivent des allocations». «L'État ne devrait rien leur donner», lance-t-il. Des propos souvent repris par les migrants et les petites classes moyennes, très attachés au modèle de la réussite individuelle.

«Comment écarter les délinquants pour de bon?»

Derrière la façade libérale et les multiples success stories, l'Angleterre compte pourtant ses classes pauvres, comme enlisées dans la misère. «Nous détenons le triste record des familles où personne n'a jamais travaillé, où l'on est chômeur de père en fils», se lamente Tim, un professeur qui se dit «de gauche». Quelque 7 % de la population active est en longue maladie, quelque 20 % des jeunes sont au chômage dans les quartiers déshérités de Londres, où la moitié des familles vivent sous le seuil de pauvreté. À des années-lumière du monde de la City, à quelques centaines de mètres pourtant. Car ici les écarts cohabitent. Les milliers de petits cottages tous semblables dissimulent des extrêmes.

Les travailleurs pauvres et les exclus du marché vivent de l'aide sociale. Quelques centaines de livres par mois d'indemnités, une petite pension d'invalidité. Et un logement. «Le gouvernement ne pourra jamais les expulser des HLM et encore moins supprimer les allocations», estime The Observer, un hebdomadaire de gauche qui tranche : «Ce sont des annonces populistes.»

Les conservateurs, David Cameron, comme le maire de Londres Boris Johnson ou encore le libdem Nick Clegg, évoquent eux le nécessaire rétablissement d'un «pacte social». «Nous regardons comment écarter les délinquants pour de bon. Pour éviter qu'ils n'emmènent avec eux leurs mauvais comportements ailleurs, dans un autre HLM», détaillait hier matin Eric Pickles, le ministre des Communautés. Plusieurs maires ou responsables locaux leur ont déjà emboîté le pas, comme à Nottingham City, Salford et dans les quartiers de Westminster, Greenwich, Hammersmith et Fulham à Londres. Ils étaient même décidés à exclure des aides sociales les familles des émeutiers mineurs… jugées elles aussi «responsables».

http://www.lefigaro.fr/international/2011/08/12/01003-20110812ARTFIG00470-l-angleterre-unie-face-aux-emeutiers.php

Une bien belle démagogie, qui les mènera vers encore pire au final ...

Manifestement, y en a qui comprennent toujours pas, que + ils n'auront rien a perdre : + la violence ira crechendo

Supprimer le logement social ? Pour les avoir en permanence dans la rue parce qu'ils pourront plus se loger, et les pousser a aller encore + loin ? Bravo ...

Ce genre de démagogies, c'est bon pour caresser le populiste des familles, pour déraciner la déliquance : ils peuvent revoir la copie, parce que ça sera zéro pointé : pire encore ... Les problèmes de délinquance y trouveront alors la un point culminant d'explosion maximal avec perte de contrôle total de la situation qui ira en tache d'huile

C'est comme la prison, on s'étonne aujourd'hui que beaucoup de juges en france, hésitent a envoyer les délinquants (notamment les mineurs car c'est encore + délicat) en prison : pour la simple bonne raison, qu'ils ont eux un hublot grand ouvert sur comment évoluent les jeunes avec les condamnations et les executions de peines, et voient bien la réalité de ce qui se passe quand un délinquant y est envoyé pour des cumuls de conneries en tout genre :

Le problème est que la prison ne soustrait en aucun cas un délinquant a la société, mais par contre elle lui renvoie un délinquant qui a fait son stage avec prof qualifié en trafic de drogue de moyenne ampleur (au kg) et de criminalité aggravée (avant la prison ils conçoivent la violence qu'avec les poings, les pieds et la nuées de petites "kaï" ... A la sortie ils conçoivent la violence par couteau, fling : je te plante, je te bute)

Est réellement rendre service a la société que d'envoyer les délinquants au centre de formation de grande criminalité ?

Seuls les irresponsables qui ne voient que la dent idéologique qu'ils ont contre le problème, mais rien pour les résoudre réellement dirons oui

Vous trouvez pas ça étrange vous, que jamais personne, notamment ceux qui feraient il parait de la lutte contre la délinquance leur cheval de bataille, n'aient jamais proposé un nouvel outil d'action judiciaire, pour cette fois ci réellement soustraire un délinquant de ces nuisances a la société ?

Par nouvel outil j'entends : l'éloignement judiciaire, du lieu de source de sa délinquance :

En france et même partout ailleurs, on utilise que la prison (qui ne sert a rien et aggrave considérablement les problèmes de criminalité grave) parce que l'éloignement en tant que peine pénale n'existe pas !

Il existe l'éloignement en tant que procédure pénal de protection des victimes, mais ces éloignements des auteurs de faits sur une victime, ne sont qu'engagés sur des faits très graves : comme les viols, menaces de mort sérieuses, tentatives de meurtres avérées !

Pourtant : si on dotait la france (mais aussi nos pays voisins qui manifestement souffre du même problème) d'un outil d'éloignement judiciaire, qui serait une sorte de semi prison, le délinquant se verrait interdit de territoire de la ville et quartier ou il est source de délinquance et/ou il y prend source avec d'autres, interdit de rencontrer les personnes avec qui il était en lien pour sa délinquance

Et placement en foyers (des foyers ouverts, la supression de liberté ne sert a rien) en micros-unités, ou le délinquants serait placés dans un studio ou il doit se débrouiller pour vivre (faire sa bouffe, ect) dans des villes spécialement choisies a minimum 500 km du quartier ou ils résidaient ...

Plus maman pour lui faire la bouffe, le linge ect : contraint de le faire lui même, pas d'argent : juste des tickets délivrés par éducateurs pour qu'ils fassent leur course (idem : il doit se démerder avec les tickets dont les sommes seront largement suffisantes pour vivre : mais uniquement pour des produits alimentaire attention !)

Croyez moi, les choses changeraient rapidement, et ces jeunes seraient alors contraint immédiatement de se prendre en main : certes ils auraient un mini appart et + ou - libre dans un certains cadre stricte de sorties, mais voila : plus de potes du quartier, plus rien ! Tout seul ...

Et en parallèle, rouvrir des centre pénitenciaire d'éloignement total du continent : par exemple en guyane pour les + récalcitrants, et ceux qui serait en échec avec l'éloignement encadré simple, ce qu'il faut impérativement, c'est un éloignement et une semi privation de liberté : mais uniquement celle de retourner dans sa ville d'origine (par exemple s'il prend un train pour remettre les pieds au quartier : paf ben guyane illico et la 5 ans de pénitencier)

Je pense que la on aurait alors des moyens rationnel et raisonnable de reconstruire une société, ou les délinquants se verraient contraint par le a + b de sortir de la délinquance : en les mettant a l'épreuve de la prise en main pour vivre, dans une mesure d'éloignement encadré

La prison ça sert plus a rien : la prison pour eux, c'est soit l'occase de passer 3-4 mois avec des potes du quartier qu'ils ne voient plus parce que condamné a des peines + lourde, soit l'occasion pour eux d'y trouver un trafiquant qui pourra leur proposer des "plans" drogues inespérés pour eux (dans les quartiers : celui qui a accès aux "gros" = le boloss' : l'une des raisons pourquoi la prison ils s'en foutent : parce que justement, c'est la bas qu'ils pourront devenir "le boss" du quartier via des rencontres adaptées pour ça)

Faut arrêter de joueur leur jeu, le reste n'est que démagogie quand on voit bien que ça n'a pas le moindre effet depuis le temps !

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Pour la délinquance des mineurs en France, il y a avant la prison des mesures d'aides et de réinsertion pour éviter la récidive....

Ces mesures font que lorsqu'un jeune est condamné, elle est déjà en état de multirécidiviste. Donc quelqu'un d'aguerrie dans la compétence criminelle, ce qui montre que sans mesure de coercition les jeunes prennent de bien mauvaises habitudes. C'est toujours le même style de chanson que nous entendons, c'est la faute à la société, c'est la faute au riche, c'est la faute à ses foutus blancs etc.... Peut être serait il temps de comprendre que les personnes sont douées du libre arbitre ,qu'ils ont fait le choix en conséquence et qu'ils sont mûre pour la sanction.

La solution de l'éloignement a conduit à des parents de faire cause commune contre eux quand ils ont commencé à reprendre leurs habitudes quand on les a placé dans un collège tranquille.

La société est devenue trop permissive, je pense que l'armée aurait du faire le coup de feu. Car ce sont des citoyens ordinaires ont tout perdu voir pire..... S'il voulait faire un truc important c'est de brûler Birmingham palace ou la City....

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