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L'ensemble du problème de la criminalité liée aux drogues est le suivant:

Le lien entre drogue et société est un lien moral. Nous savons que toutes les drogues sont de la merde sauf qu'au même instant une part de la société (et elle existera toujours) recherche l'effet de "trans", euphorisants de ces produits. C'est la toxicité qui motive l'interdiction par la collectivité. Il me semble qu'il y a un autre angle qui éclaire ce fléau sous un nouveau jour: le libre arbitre.

Qui a le droit d'imposer à autruis une forme de vie personnelle? Si tu veux te détruire et que cela ne nuise à personne, pourquoi l'interdire? Étant catholique romain, j'en sais quelque chose. Pour moi, les drogués sont des dégénérés sauf que je n'ai pas le droit de leur imposer ce qu'ils refusent s'ils ne me menacent pas.

Je suis donc pour que l'on puisse se droguer si on le veut. Il faut juste en assumer les conséquences. Cela a de très nombreux avantages.

Dans cette approche:

- le drogué n'a plus à être secouru par la société. Il assume les conséquences de ses actes. S'il veut devenir une epave, c'est son problème. Cela ouvre de nombreuses économies car il n'est plus vu telle une victime, un malade. Il est responsable.

- immédiatement, les prix s'effondrent. Les drogués n'ont plus à voler pour se procurer leur doses. Ce qui valait 300€ s'achète à 3€. Moins de vols et d'attaques.

- les vendeurs ne coupent plus leur drogue car une démarche qualitative s'impose. Le client n'achète pas si la poudre est coupée, impure... Il se tourne vers le concurent qui est facile à trouver car c'est la pharmacie du coin. Les morts par autre intoxication disparaissent. Amélioration de la situation sanitaire.

- les drogués n'ont plus à se cacher donc ils se droguent de façon propre. Plus de seringues dans la rue derrière les buissons où jouent les mômes... Amélioration sanitaire sans ouvrir de centres coûteux et de services complexes... Économie pour la santé qui peut investir nos impôts ailleurs. Amélioration de la situation sanitaire.

- les racailles n'ont plus de travail et doivent en chercher. Il n'ont plus à défendre de territoires contre la police, à payer des mômes de 12 ans comme sonnettes... Certains iront vers d'autres délinquances mais il n'y aura plus d'entrée d'enfants dans la délinquance de façon massive. Amélioration de la situation sécuritaire et financière.

- aujourd'hui, acheter une dose, c'est financer le dealer, le transporteur, le paysan producteur mais aussi le narcotraficant et les armes qui le protègent. Tous ceux qui se ventent de fumer et de dire que c'est bien ne sont pas que des dégénérés. Ce sont des gars qui financent les zêtas qui tuent des mômes au Mexique. Ce sont de gros enculés donc. Dans mon système, ce seraient juste des dégénérés. Amélioration de la situation sécuritaire.

- Du coups, je décapite tous les circuits de production et de financement des narcotraficants. La production devient française. Elle existe déjà pour la médecine et est de très bonne qualité. Mon système décapite donc les cartels qui font du Mexique (et de tant d'autres pays) des zones de guerre où l'on vie dans la barbarie.

Amélioration de la situation sécuritaire et diplomatique.

Voici la phase que l'on perçoit naturellement en première approche.

La contre-partie législative serait que le drogué (puisqu'il fait un choix) ne serait plus aidé par la société pour ses soins. Les primes d'assurance pour lui vont exploser. Ça va très vite se savoir et les hommes politiques qui disent que "c'est très bien le shit" devront enfin s'expliquer. Toucher au porte-feuilles cela rend nerveux les gens. En parallèle, aucune pitié pour ceux qui portent atteinte aux personnes et aux biens en état de trans. Le gars qui est camé au volant, il part en prison. Point. Si il est camé au boulot, son contrat de travail prevoit qu'il soit licensié pour faute professionnelle. On pourrait même avoir des clauses de contrôle de dépistage annuel. Celui qui veut se droguer s'enferme chez lui et meurt.

La hausse des problèmes routiers n'est pas largement compensée par la fin de la lutte contre les trafiques de stup' en moyens policiers. Les drogués prennent déjà le volant mais nous n'avons pas encore les moyens de détection (Trop cher mais ils arrivent). Il n'y aurait donc pas plus d'accident de la route. Il y en aurait moins car reconnaître les gens comme responsable, cela les fait réfléchir est le nombre de drogués diminuerait (sur les nouveaux entrants car il y a addiction.).

Il y a maintenant autre chose: Les effets de la création d'une logique de marché ou l'intérêt du client.

Le fournisseur n'a pas intérêt à la mort ou la déchéance du consommateur. Aujourd'hui oui car le prix de la dose est élevée et il est difficile de se fournir. En libéralisant, c'est fini. Les producteurs seront incités par eux même à rendre moins nocif leur produit. Fini les huiles et hausse de toxicité du shit et autre merde. Moins le produit sera nocif, plus le client reviendra.

On aura la naissance de nouveaux produits sans effet secondaire. Tu veux ton shoot du samedi soir car t'es un dégeneré? Pas de problème. Tu vas l'acheter et dimanche t'es bien. Tu perds pas ton boulot, tu peux faire la moral à tes enfants.... Cette dernière phase n'est jamais évoquée car le principe d'innovation est interdit par la moral societale qui interdit les drogues.

Et bien évidemment, il y a un heureux. Le gouvernement qui touche une TVA de plus. Et quand il gagne de l'argent normalement, il y a un autre heureux. Moi car mes impôts baissent (ici je rigole).

La phase de transition, c'est deux mois.

Deux mois de problèmes où les camés doivent apprendre à vivre normalement. Mais deux mois c'est rien. Pour les cités, c'est 24h. En 24h fini les sonnettes, les nounous et tout le reste... Les dealers sont détruits immédiatement car les prix s'effondrent. Vu l'argent qu'ils ont investi, une grande partie fait faillite et ça devient sanglant. Il faut imaginer un grossiste qui a un stock de deux kilos de cocaïne acheté au prix fort et qui en 24h chute au prix du cacao. Là, certains ne vont pas voir revenir leur argent et il va y avoir des règlements de compte. Il n'y aura pas d'huissiers pour ceux là.

Certains malfrats se reconvertiront (la délinquance n'est pas un choix économique mais un rapport de prédation. Le délinquant n'est victime que de ses choix.). Mais au long terme, ce sera fini et surtout la pompe aspirante de cette délinquance sera coupée pour notre bien et celui des pays producteurs.

Voilà pourquoi je prône la totale libéralisation de la consommation, vente et production de toutes les drogues. Dépénaliser la consommation est la pire des hypocrisies. Cela ne résoud rien de la violence liée au trafique. Les drogués seront toujours nombreux et voleurs. En plus, nos impôts partiront sur des "salles de shoot" qui ne servent à rien.

Si des pays connaissent des échecs sur la drogue, c'est bien à cause d'une approche de dépénalisation. Ils accumulent tous les défauts après une petite accalmie. Portugal, Pays-bas...

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Il y a une solution beaucoup plus efficace que de prier pour des histoires de travail pour ceux qui sont dans la délinquance: on légalise la drogue (je suis sérieux ici et surtout pas de dépénalisation.). Et là, immédiatement, les gros grandeurs se retrouvent décapités.

Il y aurait eu un congrès international avec Clinton Ban ki  etc ...

La conclusion étant que vu l'impact à l'échelle mondiale sur plusieurs économies la seule solution était la vente libre pour casser ces économies souterraines

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Il me semble qu'il y a un autre angle qui éclaire ce fléau sous un nouveau jour: le libre arbitre. [...] Étant catholique romain, j'en sais quelque chose.

Justement, "le libre arbitre" n'est qu'un dogme de l'Eglise (comme l'existence d'une chose appelée âme, censément immortelle). On est ici dans la métaphysique (héritée de la philosophie idéaliste/spiritualiste antique, platonicienne principalement). Lis plus de textes de psychologie scientifique, de neurosciences, etc. en lieu et place de mythologie chrétienne, et tu verras alors, peut-être, le monde de façon plus nuancée...

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Le libre arbitre c'est ce qui te fait faire écrire ta réponse. Tu peux te penser telle une machine. Si cela te plaît. Pourquoi pas!

Mais s'il fait être nuancé, alors je propose une balle dans la nuque de ceux qui font des conneries car ils ne seraient pas en position de choisir leurs actes.

Et que disent les neuro-sciences sur les conséquences de la suppression du libre arbitre?

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Il y aurait eu un congrès international avec Clinton Ban ki  etc ...

La conclusion étant que vu l'impact à l'échelle mondiale sur plusieurs économies la seule solution était la vente libre pour casser ces économies souterraines

Oui.

Pour comprendre la pertinence de cette approche, il fait voir toutes les implications. C'est d'ailleurs ce qui permet de comprendre que la simple dépénalisation est un mensonge qui ne résoudra aucun problème provoqués par la drogue. Il ne faut surtout pas dépénaliser, ce serait se suicider.

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Voilà pourquoi je prône la totale libéralisation de la consommation, vente et production de toutes les drogues.

J'ai beau m'estimer relativement moderne et ouvert, j'ai beau avoir lu (et, je crois, compris) tes arguments, j'ai encore un fond moral qui est heurté par cette position que je trouve assez extrême.

Quelque part, cette proposition rejoint un peu celle du groupe Matmatah, dans la chanson "l'apologie". On y parle du joint et l'on y affirme qu'il n'est pas autorisé parce que l'état n'en touche rien, au contraire des drogues légales (alcool et tabac), dont les effets terminaux ne sont finalement pas moins dangereux et ont un impact lourd sur la société.

Je ne suis pas sûr que cela suffise ...

D'une part, même les drogues légales voient des trafics et des groupes mafieux se constituer sur les cigarettes et l'alcool ... quand on voit qu'il existe même des trafic d'eau minérale (frelatée) dans les lieux touristiques ... Il n'y a donc pas de raison que les autres drogues, même légalisées, ne fassent tout d'un coup plus l'objet de trafics. Ca ne disparaîtra pas d'un trait de plume. Il y aura un temps de recomposition, et cela repartira sur des bases différentes, probablement moins lucratives, mais toujours criminelles.

D'autre part, si nous sommes isolés dans cette démarche, nous risquons d'alimenter des trafics d'exportation, ce qui ne changera finalement pas grand chose en terme de grand banditisme (avec, peut être, des attaques supplémentaires de pharmacies, de laboratoires ou de sites de production). Devenir, ainsi, un narco-état n'aura rien de favorable au bon développement de nos échanges avec nos pays partenaires, ni à notre industrie, et probablement pas au tourisme (quoique ... avis réservé sur ce point).

Par ailleurs, je crois que le problème de désocialisation lié aux addictions (qu'il s'agisse des drogues dures, mais aussi du cannabis ou d'un usage immodéré de l'alcool - le tabac restant à part sur ce point) n'est pas un élément spécifique de leur aspect légal ou illégal, mais davantage une conséquence de leur caractère psychotrope et des altérations psychologiques que cela entraîne.

Et outre le danger pour la santé, si la société interdit les drogues, ce n'est pas par morale, mais pour leur caractère désocialisant : la société ne peut pas tolérer un élément qui détruit son tissu.

Enfin ... le problème est certainement plus vaste encore ... et mérite bien plus qu'une discussion de forum (ou de bistrot, autour d'un petit blanc, et puis un autre, et patron, la même chose ... ah ... merde ... je suis camé au blanc sec ! Bon, tant pis, faut que je rentre, et là, je suis garé en double file)

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Il y aurait eu un congrès international avec Clinton Ban ki  etc ...

La conclusion étant que vu l'impact à l'échelle mondiale sur plusieurs économies la seule solution était la vente libre pour casser ces économies souterraines

"Vente Libre" ... c'est assez compliqué. On parle de la drogue mais en fait il y a des ribambelles de drogue ... ça trafic même les traitement substitutif!!!

Le problème c'est plus un problème de santé publique a la base pour assécher la demande qu'un problème de normalisation du commerce.

LA grande question c'est surtout pourquoi la France est le plus gros consommateur de drogue d'Europe! avant de se demander comment on pourrait se mettre a vendre la C en pharmacie!

Plutôt que d'envoyer des messages a la mord moi le nœud genre la drogue c'est mal ... il serait peut être temps de se pencher sur le pourquoi et le comment un môme de 15  n'a qu'une envie se défoncer. Pourquoi le même gamin se retrouve quelques année plus tard a se faire un fix etc.

Autant la normalisation de la prostitution semble être un moindre mal, autant une normalisation de la production, commerce et conso des drogues me semble être une impasse. J'imagine bien les gens aller acheter le dose d'hero a LIDL comme d'autre vont acheter le canette de binouse pour se murger!

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Plutôt que d'envoyer des messages a la mord moi le nœud genre la drogue c'est mal ... il serait peut être temps de se pencher sur le pourquoi et le comment un môme de 15  n'a qu'une envie se défoncer. Pourquoi le même gamin se retrouve quelques année plus tard a se faire un fix etc.

Rassure-moi, tu ne crois tout de même pas que convoquer le ban et l'arrière ban des sociologues ou des psys permettra de répondre à cette question vieille comme le monde?  :P Car une partie de la réponse est dans la dimension horizontale de l'homme, à savoir les structures relationnelles qu'il entretient avec ses semblables et le conditionnement que cela a induit dans sa personnalité. Là c'est la famille, le quartier, l'école, les amis, la culture nationale, etc. et on peut juste améliorer les choses, sans jamais les rendre adaptées à chacun bien sûr. Moins de chômage, des quartiers plus accueillants, un milieu associatif plus dense, des jobs plus nombreux, un système scolaire plus adapté, etc. tout cela peut concourir à améliorer la prévention, mais c'est très cher et très lourd à mettre en place pour une résultat forcément partiel, donc peu spectaculaire. Car une deuxième partie de la réponse appartient à la dimension verticale de chaque homme, aux profondeurs insondables de son esprit, qui ne sont pas forcément la conséquence du conditionnement familial culturel et social, mais relèvent d'autre chose. Car sinon comment expliquer que des jeunes qui ont eu une enfance "normale" basculent? Là on ne pourra rien faire à titre préventif. Bref essayer de faire en sorte que les gens soient suffisamment bien dans leur peau pour ne pas se droguer c'est illusoire sauf à changer de fond en comble la société et encore on n'aurait qu'une moitié de la solution.
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La grande question c'est en quoi la société française produit elle autant de frustration et de mal être qu'on y retrouve le plus de toxico d’Europe!

Qu'elles hypocrisies, quels fantasmes projettent on qui rendent la société si insupportable a certain - visiblement super nombreux vu la quantité astronomique de consommateur -.

A priori la société française c'est plutôt pas la pire du monde, les français sont pas dans la misère noire, pourquoi donc y a t il autant de consommateur!

Pire sociologiquement les toxico en question ne sont pas les plus défavorisé ... au contraire!

Ne pas assécher la demande c'est se placer en mode prohibition et naturellement rendre encore plus attractif le commerce du produit, plus de risque > plus de marge > plus de profit.

Ce qui est intéressant c'est ou pourrait partir la délinquance qui ne commercerait plus de drogue, irait il faire des braquo, monté des escroquerie, faire de la contrebande de ci ou de la? Il est pas évident du tout qu'il y ait si naturellement une mobilité sectorielle chez les délinquants qui commerce des stup'.

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Quel est le profil moyen du "drogué" j'ai un peu de mal à croire que ce n'est que l'apanage de personnes asociales ou de "dégénéré" notamment pour le cannabis et la cocaïne ?

Quel sont les moyens dans les milieux sociaux de reprendre des études si des personnes sont motivés ?

Des études en prison ?

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La grande question c'est en quoi la société française produit elle autant de frustration et de mal être qu'on y retrouve le plus de toxico d’Europe!

Qu'elles hypocrisies, quels fantasmes projettent on qui rendent la société si insupportable a certain - visiblement super nombreux vu la quantité astronomique de consommateur -.

A priori la société française c'est plutôt pas la pire du monde, les français sont pas dans la misère noire, pourquoi donc y a t il autant de consommateur!

Pire sociologiquement les toxico en question ne sont pas les plus défavorisé ... au contraire!

Ne pas assécher la demande c'est se placer en mode prohibition et naturellement rendre encore plus attractif le commerce du produit, plus de risque > plus de marge > plus de profit.

Ce qui est intéressant c'est ou pourrait partir la délinquance qui ne commercerait plus de drogue, irait il faire des braquo, monté des escroquerie, faire de la contrebande de ci ou de la? Il est pas évident du tout qu'il y ait si naturellement une mobilité sectorielle chez les délinquants qui commerce des stup'.

Oui mais résoudre ce problème c'est juste éradiquer ce pourcentage supplémentaire de drogués que la société française génère par rapport aux sociétés d'autres pays. Peu ambitieux comme programme...
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Quel est le profil moyen du "drogué" j'ai un peu de mal à croire que ce n'est que l'apanage de personnes asociales ou de "dégénéré" notamment pour le cannabis et la cocaïne ?

Quel sont les moyens dans les milieux sociaux de reprendre des études si des personnes sont motivés ?

Des études en prison ?

Il n'y a pas de profils "moyens" concernant la drogue et ses utilisations ...

La réalité des toxicomanies et qu'il y a autant que de cas qu'il y a de drogués et d'accidentés de la vie qui les a mené vers cela, ou encore d'illuminés qui a la première prise ce fut le grand amour ... (pour le meilleur et pour le pire ...)

Par contre au niveau des "deals" : la c'est éventuellement + facile et aisé a résumer en profil moyen entre :

  _ Caïd d'un quartier qui prend le controle d'un biz installé "avant lui" : en s'imposant par la méthode du : chui + ouf que toi tu oiv' ...

  _ Un mec qui a commencé a dealer au départ uniquement pour que sa propre drogue lui coute rien, et qui mine de rien est montée en "puissance" et ne peut plus revenir en arrière dans les jeux de dette ect ...

  _ Les enfants des familles mafieuses ...

  Et d'autres profils encore ... Dont des attypiques que vous ne soupçonneriez pas, et qui savent se servir des positions sociales, et de l'habit qui FAIT LE MOINE (hélas, malgré l'adage qui dit l'inverse) pour sévir sans jamais être inquiétés et au final : très bien installé dans la "haute" (un cas de figure devenu très fréquent sur la cote d'azur)

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Des dégénérés ?  :lol:

Bon c'est ton point de vu, il est argumenté et cohérent, mais je n'adhère pas à une analyse qui exclut ainsi un segment de population sous prétexte qu'il a des pratiques socialement transgressives.

Les profils de dealers varient en fonction de la marchandise.

L'herbe ça peut s'envisager comme production personelle. N'importe qui peut semer des graines dans un coin. pour peu que la plante ait de l'eau et du soleil elle donnera sa récolte qui n'a pas besoin d'être raffinée, juste séchée. Faible technicité = n'importe qui

Pour des drogues comme l'héro ou la coco la chaîne logistique est tellement complexe qu'il y a forcément une grosse orga derrière, avec des intermédiaires pour permettre l'acheminement de la zone de production au consommateur. = là les dealeurs ce sont des clients sérieux, généralement ils utilisent un réseau de détaillants, eux n'étant que des grossistes qui ne s'exposent pas directement.

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Quel est le profil moyen du "drogué" j'ai un peu de mal à croire que ce n'est que l'apanage de personnes asociales ou de "dégénéré" notamment pour le cannabis et la cocaïne ?

Feu Jean Luc Delaru nous a prouver le contraire.
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J'ai un doute sur la légalisation du commerce de la drogue : est-ce que les trafiquants ne risquent pas de se retourner contre les vendeurs légaux pour rester les seuls revendeurs "autorisés" ?

La grande question c'est en quoi la société française produit elle autant de frustration et de mal être qu'on y retrouve le plus de toxico d’Europe!

Qu'elles hypocrisies, quels fantasmes projettent on qui rendent la société si insupportable a certain - visiblement super nombreux vu la quantité astronomique de consommateur -.

A priori la société française c'est plutôt pas la pire du monde, les français sont pas dans la misère noire, pourquoi donc y a t il autant de consommateur!

Je pense qu'arriver à répondre à cette question serait déjà d'une grande aide, mais comment y répondre ?

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Oui mais résoudre ce problème c'est juste éradiquer ce pourcentage supplémentaire de drogués que la société française génère par rapport aux sociétés d'autres pays. Peu ambitieux comme programme...

Vu l'ampleur du problème toutes les petites contribution sont bonne a prendre

- empêcher les "jeunes" de rentrer dans les conso de stup', prévention, soin psy au besoin, éducation, encadrement ...

- inciter et aider les toxico a arrêter de consommer, quitte a les abreuver de substitutif vendu en pharmacie.

- cesser de donner une bonne image au stup. Genre c'est un truc d'artiste, c'est un truc cool, c'est festif et autre connerie quasi criminel. Tu consommes tant pis/mieux pour toi, mais n'y invite pas les autres. Y a pas un délit a incitation a la conso de stup? normalement si. Franchement a part l'hero en IV qui fait "crade", les autres drogue on plutôt bonne presse, le cannabis c'est cool, la C c'est classe, la K c'est queer ...

- cesser de considérer les drogue "légalisé" comme des pas drogue. L'alcool est probablement la plus addictive et la plus difficile a arrêter des drogue ... difficile ensuite de faire passer un message de prévention sur la cocaïne c'est presque de la rigolade a coté de l'alcool.

- faire passer des dépistage de stup par la médecine du travail ... ça ça refroidirait pas mal de monde vu le nombre de salarié et d'employeur chargé comme des mules! :lol:

- accessoirement légaliser certains usages thérapeutiques comme en Suisse, pour neutraliser cet alibi qui sert aux autres usages.

L'année dernière il y a eu un rapport mondial a propos des politiques de lutte contre la drogue http://www.globalcommissionondrugs.org/wp-content/themes/gcdp_v1/pdf/Global_Commission_Report_French.pdf

La guerre mondiale contre la drogue a échoué. Avec des conséquences dévastatrices pour les hommes et pour les sociétés du monde entier. Cinquante ans après la création de la Convention unique sur les stupéfiants des Nations unies, quarante ans après le lancement de la guerre contre la drogue par le gouvernement américain du président Nixon, il est urgent de réformer les politiques antidrogues à l’échelle nationale et internationale.

Les dépenses considérables engagées pour la criminalisation et la mise en place de mesures répressives visant les producteurs, les trafiquants et les consommateurs de drogues illicites ne sont visiblement pas parvenues à freiner efficacement ni l’approvisionnement ni la consommation. Les victoires apparentes sur l’élimination d’une source ou d’une organisation de trafiquants sont presque instantanément rendues caduques par  l’apparition d’autres sources et d’autres trafiquants. Les efforts de répression ciblant les consommateurs vont à l’encontre des mesures de santé

publique visant à prévenir la transmission du VIH/sida, les décès par surdose et les autres dommages liés à l’usage de drogues. Les dépenses publiques engagées dans de vaines stratégies de réduction de l’approvisionnement et celles relatives aux coûts d’incarcération sont supérieures

aux investissements qui visent à diminuer la demande et à réduire les risques.

Nos principes et recommandations peuvent

être résumés comme suit :

Mettre un terme à la criminalisation, à la marginalisation et à la stigmatisation des consommateurs de drogues qui ne causent pas de préjudice à autrui. Rejeter les idées préconçues sur le trafic, la consommation et la dépendance au lieu de les renforcer.

Encourager l’expérimentation par les gouvernements de modèles de régulation légale des drogues, de manière à réduire le pouvoir du crime organisé et à protéger la santé et la sécurité de leurs citoyens. Si cette recommandation s’applique particulièrement au cannabis, pour d’autres drogues nous encourageons également d’autres expériences en matière de dépénalisation et de réglementation capables d'atteindre les mêmes objectifs.

Offrir des prestations de santé et des traitements aux personnes qui en ont besoin. Gmise à disposition de traitements variés, notamment la  méthadone et la buprénorphine, mais aussi des programmes de prescription médicalisée d’héroïne comme ceux qui ont été couronnés de succès dans bon nombre de pays européens et au Canada. Mettre en oeuvre l’échange de seringues et les autres mesures de réduction des risques

qui se sont révélées efficaces sur la transmission du VIH et des autres infections véhiculées par le sang, ainsi que la baisse des overdoses.

Respecter les droits des personnes qui font usage de drogues. Mettre un terme aux pratiques abusives menées au nom du traitement

(par exemple, l’enfermement, le travail forcé, les violences physiques ou psychologiques) allant à l’encontre des droits de l’Homme ou confisquant le droit à l’autodétermination.

Appliquer graduellement ces principes aux personnes impliquées aux niveaux inférieurs du trafic de drogues illicites telles que les fermiers, les passeurs et les petits revendeurs. Bon nombre d’entre eux sont eux-mêmes victimes de violence et d’intimidation, ou sont toxicomanes.

L’arrestation et l’incarcération de dizaines de millions de ces personnes au cours des récentes décennies ont détruit leur vie et celle de leur famille et ont rempli les prisons sans pour autant réduire la disponibilité des drogues illicites ou la puissance des organisations criminelles. Le nombre de personnes susceptibles de s’impliquer dans des trafics pour améliorer leurs conditions de vie, subvenir aux besoins de leur famille ou

échapper à la pauvreté semble illimité. Il est donc plus utile de concentrer les ressources en matière de contrôle des stupéfiants sur d’autres aspects du problème.

Investir dans des activités qui peuvent à la fois empêcher les jeunes de commencer à prendre de la drogue et empêcher ceux qui en prennent de développer des problèmes plus graves. Éviter les messages simplistes, tels que « dites non à la drogue », et les politiques de « tolérance zéro ». Privilégier  plutôt les efforts éducatifs fondés sur des programmes d’information et de prévention crédibles qui se concentrent sur les capacités

des individus et l’influence des pairs. Il se peut que les efforts de prévention les plus efficaces soient ceux qui ciblent précisément les groupes les plus vulnérables.

Concentrer les mesures de répression sur les organisations criminelles violentes, de sorte que cela affaiblisse leur puissance tout en donnant la priorité à la diminution de la violence et de l’intimidation. Les efforts des forces de l’ordre ne doivent pas se concentrer sur la réduction de l’offre elle-même, mais plutôt sur la réduction des préjudices pour les personnes, les collectivités et la sécurité nationale.

Amorcer la transformation du régime de prohibition mondiale des drogues.

Remplacer les politiques et les stratégies en matière de drogue, motivées par l’idéologie et l’intérêt politique, par des politiques et des stratégies fiscalement responsables, fondées sur la science, la santé, la sécurité et les droits de l’homme ; adopter des critères appropriés pour cette évaluation. Le contrôle des drogues doit être revu car il a mené à des aberrations évidentes, comme la mauvaise classification du cannabis, de

la feuille de coca et de la MDMA (ecstasy). S’assurer que les conventions internationales sont interprétées ou révisées afin de fournir une base légale solide permettant d’expérimenter la réduction des risques, la dépénalisation et la régulation légale.

Briser le tabou qui pèse sur le débat et la réforme. C’est maintenant qu’il faut agir!

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J'ai un doute sur la légalisation du commerce de la drogue : est-ce que les trafiquants ne risquent pas de se retourner contre les vendeurs légaux pour rester les seuls revendeurs "autorisés" ?

La France, comme tous les grands pays médicalement avancés, produit de nombreuses drogues pour usage pharmaceutique. La production est particulièrement contrôlée, ce qui est logique.

Si demain la législation française autorise l'achat libre de toute substance addictive, il n'y aura pas de problème face à la criminalité. En effet, pour le cannabis, il y aura constitution d'exploitation et de diffusion dans les tabacs par exemple. Que feront les dealers? Bah rien. Ceux qui sont déjà producteurs formeront des SARL les autres disparaîtront car les drogués n'iront plus les voir. Ils iront au tabac du coin.

Les dealers tirent leur puissance de l'argent. C'est avec ça qu'ils ont des armes et des employés. Sans argent, ils pointent à Pôle Emploi.

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- cesser de considérer les drogue "légalisé" comme des pas drogue. L'alcool est probablement la plus addictive et la plus difficile a arrêter des drogue ... difficile ensuite de faire passer un message de prévention sur la cocaïne c'est presque de la rigolade a coté de l'alcool.

Bien d'accord. (Le problème en Belgique c'est que l'on a le lobby des alcooliers qui est très fort. Ca marcherait peut-être en France mais pas en Belgique).

- faire passer des dépistage de stup par la médecine du travail ... ça ça refroidirait pas mal de monde vu le nombre de salarié et d'employeur chargé comme des mules !

D'un autre côté, pourquoi se chargent-ils comme Virenque ?

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Le problème est là alors : on empêche les gens de se doper (ce qui est une bonne chose) mais leurs performances vont en pâtir et ils risqueront de se faire virer. Empêcher les gens de se doper au travail est une bonne chose, mais il faudrait faire en sorte que les clean ne soient pas mis sur le sellette par leur employeur car leur rendement diminuerait.

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À propos du rendement, il faut distinguer le court et le long terme.

Sur le court terme, tu es meilleur. Sauf qu'il y a des effets secondaires comportementaux. Un Delarue était devenu de moins en moins fréquentable. Cela ressortait sur l'image de sa chaîne qui réfléchissait à s'en débarrasser. Autre exemple, cette année un présentateur (en plus que j'aimais bien) s'est fait virer en 48h suite à un problème. Ça a été discret mais efficace.

Il ne faut pas croire que les drogués seraient plus efficaces. Cela ne dure pas.

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Il ne faut pas croire que les drogués seraient plus efficaces. Cela ne dure pas.

Ca c'est vrai si tu as une perception dans l'absolu: dans la réalité nettement plus relative, pressurer l'employé jusqu'au trognon (pas forcément par malice ou cupidité, mais aussi par je m'en foutisme et absence de conscience de ce qu'implique ce qu'on exige), avec entre autres conséquences le fait que certains puissent se charger comme des mules pour supporter la pression (en corrélation ou non avec des situations personnelles par ailleurs), puis les balancer et les remplacer, est une méthode de management "comme une autre".

Pas louable et, à niveau "macro" (au niveau d'une société entière, ou même d'une entreprise mais si et seulement si on mesure un effet "moyen-long terme" et on y accorde de l'importance), cela peut être plus contre-productif (au niveau de la productivité mesurée sur un certain temps, au niveau sociétal....), mais c'est une réalité du management. Particulièrement vraie dans les métiers à haut niveau de stress et exigences d'implication forte. Les problèmes qui font durer cette méthode sont nombreux:

- une certaine culture de management, ou d'absence de culture du management (combien de patrons/chefs de tous niveaux sont juste des exécutants et/ou des purs ambitieux qui ne sont là que pour eux, combien savent donner des ordres mais pas "commander", combien ne savent qu'exiger et pousser des gueulantes sans se préoccuper du reste, qu'eux-mêmes sachent faire leur boulot ou non? Combien savent avoir une perception complète de leur équipe/secteur/entreprise et gérer en conséquence?)

- une situation de l'entreprise/de l'organisation (taille, exigences du client/du "dessus", visibilité du bénéfice, management "pressurant"....) qui ne permet pas nécessairement d'avoir une perception d'équilibre même à moyen terme, et amène forcément des raisonnements et calculs de court terme (productivité, résultats, embauche/débauche, nature des contrats, voire virer quasi systématiquement à la fin des périodes d'essai)

- des questions de personnalités et de relations au travail (questions d'ego, rivalités, cas de harcèlement, profils psychologiques de névrosés de toutes échelles cherchant "compensation"....)

- la temporalité, la nature du job: flux tendus, tempo rapide, réactivité exigée, jobs de "haut profil" ou à forte visibilité, ou à l'inverse, jobs exigeant peu de qualification/spécificité, donc où on est très facilement remplaçable sur court préavis

- la remplaçabilité: tout le monde est remplaçable, et c'est encore plus vrai dans un pays à fort chômage structurel et/ou à forte démographie. Qui plus est, ce facteur est toujours renforcé par la perception de cette réalité: il y a une tendance à croire que tout le monde est encore plus remplaçable qu'il ne l'est réellement (bref, on vire plus facilement qu'on embauche, ou plutôt on fait sentir qu'on peut virer facilement), tant du côté de l'employeur (besoin d'affirmer son "pouvoir") que de l'employé (peur d'être viré, accrue par le manque de perspectives du marché du travail).

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Merci Tancrede, cela reflète parfaitement tout ce que j'ai pu voir et connaitre de prés ou de loin  ;)

Bon heureusement il ne faut pas tout voir en noir, il y a aussi des endroits ou cela se passe plutôt bien même si on en entend pas parler (forcement). Il reste des personnes qui savent prendre leurs responsabilités et diriger/cohabiter/collaborer avec diligence et intelligence, mettre une culture du travail d’équipe et trouver les bonnes personnes pour sublimer les synergies peut prendre du temps, beaucoup de temps...

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Oui, désolé, je ne voulais pas dire que c'était LA méthode de management, mais ce sont des formes de management, qui sont quand même très présentes et très réelles un peu partout, à divers degrés et avec plus ou moins des divers facteurs que j'ai essayé d'énoncer. Ceci dit, une des choses que cela souligne est la grande faiblesse des cultures managériales et autant des savoirs-faires et des prises de conscience que cela implique à chaque niveau de direction: à chaque fois qu'on a en charge un certain nombre de gens correspond un ensemble de savoirs-faires, d'états d'esprits et de comportements correspondants. Diriger est une activité en soi, et on constate quand même qu'il y a vraiment beaucoup de cas où ce n'est considéré par les intéressés que comme un échelon de leur carrière, un joujou donné en récompense de leurs mérites réels ou supposés, un outil pour assouvir leurs besoins inconscients de "puissance", un supplément de salaire auquel ne correspond pas un comportement différent et d'autres logiques....

Et dans de grandes structures, surtout à haut niveau, diriger, c'est de la politique: le but est de trouver des gens qu'on gardera sous la main, pas les plus compétents (combien d'EM de grandes boîtes on des compétents incontournables à des endroits inadaptés à eux, des abrutis bien "tenus" aux postes clés....), de se tendre des chausses trapes et de manoeuvrer/filouter pour obtenir des décisions et planquer son cul, pas de "choisir les meilleurs et discuter pour faire le meilleur" (ça, c'est de la jolie abstraction pleine de vide).

En France, pour revenir à l'impact du management et de l'entreprises sur le moral dans les chaussettes, les névroses en tous genres, la sinistrose et l'hyper stress au travail amené par des conditions drastiques, je dirais qu'une des particularités est l'extrême féodalisme de la structure de l'économie, d'une part, et la petite taille de la majorité des entreprises et structures "employeuses". Ce sont en fait 2 aspects d'une même chose: les entreprises françaises sont plutôt petites (et moins nombreuses qu'ailleurs à population égale) et dépendantes/TRES dépendantes des grandes, clientes ou "donneuses d'ordres" (une grosse PME en B to B et bossant au niveau international a généralement plusieurs clients et donc dépend moins d'un seul). Cela impose des conditions plus dures, donc des impératifs plus durs, qui sont vite ressentis au niveau des employés. Une petite taille d'entreprises en plus dans l'absolu veut dire peu de visibilité, une proximité plus grande avec le fait de devoir dégraisser et/ou embaucher avec un statut fragile. Par ailleurs, petite taille et possibilités limitées de développement (manque de cash pour investir/s'étendre) veut dire un manque de perspectives aussi pour les employés, au mieux une stagnation. Ce fait vaut d'ailleurs aussi pour la fonction publique: stagnation en termes de salaires ou de perspectives.

Résultat, la première consommation d'antidépresseurs dans le monde développé, juste derrière les USA. Un taux de suicide en Europe juste derrière les pays nordiques (où la géographie -6 à 8 mois de quasi nuit- compte beaucoup dans ce fait). Drogues légales ou illégales, c'est déjà un fait ancien qui connaît un fort renouvellement avec ce qui est devenu le premier des trafics au niveau mondial, devant les drogues "traditionnelles" (héro, amphétamines diverses, coke....), les drogues pharmaceutiques de contrebande (qu'elles viennent des pharmas ou non, une grande partie étant contrefaites), génératrices de problèmes énormes.

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La Belgique devance la France en taux de suicides. En fait on est leader européen. Il faut bien qu'on le soit dans quelque chose vous me direz mais c'est vrai que c'est frappant alors que l'on dit que la Belgique et la France sont des pays de bien-être où il fait bon vivre. Bizarrement personne (autorités sanitaires, politiques...) ne tique là-dessus.

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