Astronomie : Les deux plus gros trous noirs jamais observés

[alexandreVBCI]

Deux trous noirs ayant une masse équivalente à près de dix milliards de fois celle du Soleil viennent d’être découverts au sein de deux galaxies géantes. Situés à plusieurs centaines de millions d'années-lumière de la Terre, il s’agit d’un record absolu.

Selon une étude publiée hier dans Nature, les deux trous noirs les plus massifs jamais observés viennent d’être découverts. Jusqu'alors, le record était détenu par le trou noir de 6,3 milliards de masses solaires situé au centre de la galaxie spirale M 87. Bien qu’il s’agisse d'une voisine de la nôtre, la Voie Lactée, M 87 se trouve tout de même à plus de 53 millions d'années-lumière (une année-lumière équivalant 9.460 milliards de kilomètres) de la Terre.

L'équipe de Nicholas McConnell et Chung-Pei Ma (Université de Californie, Berkeley) rapporte la découverte d'un trou noir de 9,7 millions de masses solaires au cœur d'une brillante galaxie, NGC 3842, située quant à elle à plus de 310 millions d'années-lumière. De plus, un trou noir de "masse comparable ou plus grande" se trouve dans la plus brillante galaxie de l'amas de Coma, NGC 4889, à une distance de quelque 330 millions d'années-lumière, selon l'étude.

Les auteurs indiquent que ces deux trous noirs sont "nettement plus massifs" que le supposaient les prédictions qui tenaient compte du rapport entre leur masse, la vitesse de dispersion des étoiles et la luminosité du cœur des galaxies hôtes. Ces résultats laissent donc supposer que le processus de croissance des galaxies les plus grandes et de leur trou noir est différent de celui des galaxies de plus petite taille.

Les astronomes supposaient déjà que les lointains quasars, lumineux noyaux actifs de galaxies datant de l'enfance de l'univers, abritaient des trous noirs de plus de dix milliards de masses solaires. L'existence de ces monstres du cosmos avait été invoquée pour tenter d’expliquer l'intense énergie rayonnée par les quasars. Leur extrême luminosité aurait eu pour origine un dernier éclat de gaz accéléré à très grande vitesse avant d'être englouti par le trou noir géant.

"Les reliques endormies de trous noirs géants"

Il n'y a plus aucun quasar dans notre univers proche, mais les deux titanesques trous noirs découverts "représentent probablement les reliques endormies des trous noirs géants ayant alimenté les quasars les plus brillants aux premiers temps de l'univers", relève Michele Capellari (Université d'Oxford, Grande-Bretagne), rapporte Sciences et Avenir. "Contrairement à leurs homologues de plus petite taille, ces trous noirs n'auraient pas acquis l'essentiel de leur masse en absorbant le gaz environnant mais via un autre processus : plusieurs fusions successives de galaxies déjà pauvres en gaz et de leur trou noir central", commente également la spécialiste.

http://www.maxisciences.com/trou-noir/les-deux-plus-gros-trous-noirs-jamais-observes_art19296.html

On est vraiment peu de chose....

[jérôme]

dite les gars vous voulez pas voir le miens de trou noir

[g4lly]

dite les gars vous voulez pas voir le miens de trou noir

Méfie toi avec tous les mecs amateurs de beau militaires musclé du forum tu risques d'avoir quelques clients pour la visite :lol:

[jérôme]

en faite je crois que je ne vais pas  montré mon trou

[alexandreVBCI]

C'est très fin !  ;)

Quelqu'un veut faire une blague avec ces news ?

Hubble prend la température d'un quasar.

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-i-hubble-i-prend-la-temperature-d-un-quasar-28431.php

le trou noir de Cygnus X1 ne proviendrait pas d'une supernova.

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/surprise-le-trou-noir-de-cygnus-x1-ne-proviendrait-pas-dune-supernova_34767/

[Benoitleg]

Une expérience en laboratoire prouve qu'il est possible de tirer de l'énergie d'un trou noir

"Une étude étonnante autours de la physique extrême des trous noirs est parue hier dans la revue Nature Physics. On sait qu’un trou noir est un objet duquel rien ne peut sortir. Mais en 1969, Roger Penrose a prédit qu’il serait possible d’en extraire de l’énergie, grâce à sa rotation. Puis dans les années 70, le physicien Yakov Zel’dovich a prédit que ce mécanisme pourrait être testé avec des ondes électromagnétiques. Cela n’a jamais été vérifié expérimentalement. Mais les chercheurs de l'Université de Glasgow, ont eu une autre idée : tester ce mécanisme non pas avec des ondes électromagnétiques, mais avec des ondes acoustiques ; avec du son, plutôt que de la lumière. Ils ont tiré des ondes sonores sur un disque rotatif. Lorsque ces ondes traversaient ce disque, la hauteur tonale était amplifiée jusqu'à 30%. 50 ans plus tard, le processus de Penrose est enfin expérimenté."

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-mardi-23-juin-2020