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Opérations au Mali


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Les choses évoluent dans le bon sens à Bamako, la CEDEAO a réussi convaincre les putschistes :

"a transition au Mali semble enfin sur les rails. L'ex-junte, les autorités intérimaires et les médiateurs de la Cédéao ont trouvé un accord le 20 mai à Bamako. La transition conduite par Dioncounda Traoré va durer 12 mois, avec à terme la tenue d'élections. Le chef des auteurs du coup d'État du 22 mars, le capitaine Sanogo, obtient lui le statut d'ancien président. Il aura droit à tous les avantages dus à ce rang."

http://www.rfi.fr/afrique/20120521-mali-periode-transition-fixee-an

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Si, c'est possible, mais l'activité d'Aqmi est tellement lucrative que tes mercenaires se retourneront contre toi  :lol:

Pourtant de fortes récompenses financières à l'égard de dirigeants d'al-qaeda ou autres ont bien fonctionné (Yéme, Pakistan, Afghanistan, Serbie, ...) notamment dans le renseignement + leurs enlèvements et liquidations par la suite.

Ils ne se sentiraient plus du tout en sécurité et se méfieraient de leurs proches et des alentours.

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Le nouveau "Président" Malien se fait botter le c... (trois morts) :

Aaaaaahhhh ! L'Afrique....

Au Mali, les forces de l'ordre ont tué trois personnes aujourd'hui à la suite de l'occupation du palais présidentiel de Bamako par des centaines de manifestants qui ont agressé le chef de l'Etat par intérim, Dioncounda Traoré, annonce la junte militaire. "Il a été emmené d'urgence à l'hôpital (...) ils l'ont roué de coups et ont déchiré ses vêtements", a déclaré Bakary Mariko, porte-parole du Comité national pour le redressement et le rétablissement de l'Etat (CNRDRE, nom officiel de la junte).

"Il s'agit d'une foule spontanée. On a relevé trois morts et plusieurs blessés parmi les manifestants. La sécurité de Dioncounda a tiré sur les gens", a-t-il dit en indiquant par téléphone que la foule quittait actuellement le palais.  Auparavant, des centaines de personnes avaient fait irruption dans le palais présidentiel en affirmant qu'ils n'en partiraient pas avant la démission du président Traoré, selon un correspondant de Reuters sur place. Des manifestants ont déchiré des portraits du chef de l'Etat, dont ils réclament le remplacement par le capitaine Amadou Sanago, chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir le 22 mars. Les militaires postés autour du palais de Koulouba n'ont rien fait pour les empêcher d'entrer.

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(AFP) Les partisans du capitaine malien Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d'Etat du 22 mars ayant renversé le régime d'Amadou Toumani Touré (ATT), l'ont désigné dans la nuit de mardi à mercredi "président de la transition" en lieu et place de Dioncounda Traoré, a constaté l'AFP.

Réunis depuis lundi à Bamako en "convention", les membres de la Coordination des organisations patriotiques du Mali, (Copam, pro-putsch), ont "décidé d'instituer président de la transition le capitaine Amadou Sanogo", précise une résolution de cette "convention".

Elle précise que sa "mission prioritaire" sera "le recouvrement de l'intégrité du territoire avec l'ensemble de l'armée, du peuple malien et des pays amis épris de paix". Le coup d'Etat du 22 mars a précipité la chute du nord du Mali, contrôlé depuis près de deux mois par des groupes armés, dont des islamistes,

Le capitaine Sanogo sera ensuite chargé d'organiser avec "une administration neutre et impartiale, les élections transparentes et crédibles", selon le texte.

La période de transition d'un an a débuté mardi et est dirigée par l'ancien président de l'Assemblée nationale sous le régime ATT, Dioncounda Traoré, blessé lundi dans son bureau à Bamako par des partisans du coup d'Etat du 22 mars, opposés à son maintien au pouvoir.

Sa désignation comme président de la transition au-delà des 40 jours constitutionnels suivant son investiture du 12 avril, faisait suite à un accord trouvé dimanche entre lui-même, le capitaine Sanogo et les médiateurs de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

En vertu de cet accord qui fixe la transition à un an, le capitaine Sanogo - qui avait accepté le 6 avril de rendre le pouvoir aux civils, mais dont les hommes restaient influents à Bamako - obtient le rang d'ancien chef d'Etat avec tous les privilèges liés à cette fonction, indemnités, logement, gardes, voiture.

Il n'avait pas réagi mercredi matin à la décision de ses partisans de le nommer président de la transition en lieu et place de Dioncounda Traoré auquel la résolution de la Copam "en appelle" à son "sens civique élevé et patriotique" pour se retirer.

Aucune personnalité politique malienne marquante n'a assisté à la "convention" des pro-putschistes.

Cette désignation est "tout simplement une plaisanterie", a déclaré à l'AFP Abdoulaye Kanté, un des dirigeants de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma) de Dionconda Traoré, principale formation politique du front anti-putsch.

"Le riducule ne tue pas. Les initiateurs de cette rencontre font leur baroud d'honneur, mais il y a aussi de l'irresponsabilité face à la situation", a-t-il ajouté. Selon lui, "le capitaine Sanogo, sollicité, n'a pas répondu favorablement, et il ne répondra pas". "Il y a un président de la transition, il est connu, c'est Dioncounda Traoré, a-t-il rappelé.

Pendant ce temps, les islamistes continuent de tout détruire à Tombouctou :

http://www.lepoint.fr/monde/mali-les-islamistes-detruisent-un-embleme-de-tombouctou-23-05-2012-1464397_24.php

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A l'africaine quoi.

Sanogo est un pitre. Ses troupes (si jamais il en a) ne dépasseront pas les bars de Bamako, et fuiront au premier pick-up rencontré sur la route, avec le trésor de la banque du Mali (s'il en reste).

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franchement il n'a pas l'air d'étre tres inteligent et encore moins d'étre capable d'organisé a lui seul un coup d'état ! déja que c'est un simple capitaine je ne voix pas comment il aurait pue avoir plus d'influance qu'un colonel ou qu'un général malien ..

Image IPB

c'est claire que c'est un pion .

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déja que c'est un simple capitaine je ne voix pas comment il aurait pue avoir plus d'influance qu'un colonel ou qu'un général malien ..

Bah tu sais avec certaines armées d'opérettes africaine, le capitaine c'est le général d'infanterie, le colonel des paras, le chef de corps des blindés sans compter l'amiral de la marine et le commandant en chef de l'air force.

avec en plus une fonction comptable, armurier, diplomate, gemmologue ou président de la république à l'occasion  :lol:

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franchement il n'a pas l'air d'étre tres inteligent et encore moins d'étre capable d'organisé a lui seul un coup d'état ! déja que c'est un simple capitaine je ne voix pas comment il aurait pue avoir plus d'influance qu'un colonel ou qu'un général malien ..

Pour rappel, il n'a pas été capable de réussir son coup d'état. D'accord il a renversé le gouvernement précédent et il a eu le contrôle de la radio pendant quelques heures, mais ça reste loin d'un coup d'état réussi.

Maintenant concernant son influence dans l'armée, ce n'est pas forcement qu'il en a plus que les colonel et généraux, c'est surtout que les colonels et généraux se sont complettement décrédibilisé dans la guerre contre les rebelles (on m'a même plutôt parlé de haute trahison). C'est tout juste si les militaires qui le suivent ne se disent pas que même s'il est nul, il ne peut pas faire pire que les précédents.

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Les rebelles touaregs et les islamistes maliens fusionnent.

Le nord du Mali a échappé au contrôle de Bamako et ce vaste territoire est désormais aux mains du MNLA et d’Ansar Dine. Et c’est dans ce contexte que ces deux organisations viennent d’annoncer leur fusion et de proclamer un « Etat islamique ».

« Le mouvement Ansar Dine et le MNLA proclament leur auto-dissolution dans l’Azawad. Les deux mouvements créent le Conseil transitoire de l’Etat islamique de l’Azawad » indique un protocole d’accord rendu public ce 27 mai. « Nous sommes tous pour l’indépendance de l’Azawad », « nous acceptons tous l’islam comme religion », le Coran et la Sunna sont « la source du droit » fait encore valoir le document.

Ce protocole, qui a, semble-t-il, mis du temps à aboutir, marque un tournant majeur, dans la mesure où, jusqu’à présent, la rébellion touareg se voulait laïque et qu’on la présentait avec des objectifs et une idéologie totalement différents des islamistes d’Ansar Dine. Et il montre surtout que ces derniers, avec l’aide d’AQMI et probablement d’autres mouvements jihadistes (Mujao, Boko Haram) ont à l’évidence pris l’ascendant sur le MNLA.

La semaine passée, le chef d’AQMI, l’algérien Abdelmalek Droukdel, a donné pour directive à ses combattants d’imposer « graduellement » la charia dans le nord du Mali afin d’y créer un Etat islamique.

Finalement, c’est le scénario qui était le plus redouté qui est en train de se réaliser, à savoir « l’afghanisation » du Nord-Mali, où, par ailleurs, sévit une grave crise alimentaire, ce qui n’est pas fait pour arranger la situation.

http://www.opex360.com/2012/05/27/les-rebelles-touaregs-et-les-islamistes-maliens-fusionnent/

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"Le MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad, qui a concédé à Ansar Dine le caractère islamique de l'Etat de l'Azawad, cherche encore à plaire à la communauté internationale. Dans la version finale de l'accord, le MNLA souhaite obtenir la reconnaissance de la communauté internationale et s'engage à appliquer les conventions internationales des Nations unies sur le territoire de l'Azawad.

Ansar Dine refuse cette version et recherche pour sa part la reconnaissance « des frères musulmans du monde entier et dont la priorité reste l'application pleine et entière de la charia, y compris au-delà des frontières. »

Les divergences sont telles que Iyad Ag Ghali, le chef d'Ansar Dine, absent des négociations, est attendu en urgence à Gao, au nord-est du Mali. Des négociations où l'on parle plus facilement l'arabe que le français. Chez Ansar Dine, la majorité parle seulement l'arabe, langue partagée par les « Libyens » du MNLA, au point que les francophones du MNLA se sentent marginalisés dans les négociations. Des francophones qui estiment pourtant incarner pleinement l'identité laïque du mouvement.

Selon un militant du MNLA, il n'est pas question de se laisser imposer la charia. Ce militant avoue que le combat est difficile : « Si la communauté internationale ne nous avait pas lâché, Ansar Dine et son allié Aqmi ne seraient pas aujourd'hui les maîtres de l'Azawad. »"

http://www.rfi.fr/afrique/20120528-mali-accord-final-entre-le-mnla-ansar-dine-revele-importantes-divergences

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On voit bien que les barbus sont plus rompus a ce genre d'exercice...

D'une position de faiblesse (besoin d'aide armee), ils ont su inverser la tendance en s'appuyant sur AQMI.

Maintenant quelle est la vrai force militaire d'AQMI? au dela de quelques enlevements...

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