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Opérations au Mali


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Le Mali doté d'un gouvernement pour mener la réconciliation

Après l'élection en août du président Ibrahim Boubacar Keïta, la nomination d'un premier ministre, puis la formation d'un gouvernement dimanche, le Mali est désormais politiquement en ordre de marche pour engager la bataille de la réconciliation nationale.

 

http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/09/01003-20130909ARTFIG00611-le-mali-dote-d-un-gouvernement-pour-mener-la-reconciliation.php

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Le Mali doté d'un gouvernement pour mener la réconciliation

Après l'élection en août du président Ibrahim Boubacar Keïta, la nomination d'un premier ministre, puis la formation d'un gouvernement dimanche, le Mali est désormais politiquement en ordre de marche pour engager la bataille de la réconciliation nationale.

 

http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/09/01003-20130909ARTFIG00611-le-mali-dote-d-un-gouvernement-pour-mener-la-reconciliation.php

Un pays dont les députés ont un mandat qui a expiré est un pays sans pouvoir législatif légitime. Dire « politiquement en ordre de marche » dans un tel contexte, c'est de la grossière propagande.

Cette expiration de mandat est d'autant plus regrettable que le Mali est un pays en pleine explosion démographique où chaque génération est plus nombreuse que la précédente. Donc il y a des tas de jeunes électeurs en droit d'être représentés au parlement : tous ceux qui ont entre 18 et 24 ans n'ont pas voté lors de la législative de 2007, mais ils auraient dû voter dès 2012.

Modifié par Wallaby
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http://www.dw.de/le-mali-mise-sur-louverture/a-17075895 (9 septembre 2013)

 

Autre nomination marquante, celle des Affaires étrangères qui revient à Zahaby Ould Sidy Mohamed, chef du Front islamique arabe de l'Azawad dans les années 1990.

 

Issa N'Diaye, philosophe et enseignant-chercheur à l'université de Bamako : « Je n'ai pas le sentiment qu'on ait pris toute la mesure de la gravité de la situation ».

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http://www.ctc.usma.edu/posts/the-local-face-of-jihadism-in-northern-mali (25 juin 2013)

Article sur les djihadistes au nord-Mali avant l'opération Serval, mettant en relief les capacités d'implantation et d'adaptation aux conditions locales. C'est une synthèse qui vaut par sa documentation fouillée en notes de bas de page. Par exemple si vous vous intéressez à la prédication du mouvement Tabligh à Kidal ces dernières années, l'auteur renvoie au N°1, volume 25, 2007 du Journal of Contemporary African Studies.

 

 

http://bourem.centerblog.net/6555383-nouvelles-de-bourem (27 août 2013)

 

    Bourem les soirées dansantes et les danses de la rue ont recommencé comme si le MUJAO n'était jamais passé par là.
    L'administration continue à s'installer avec les moyens de bord.
    Il y'a beaucoup alors là beaucoup de militaires maliens à Bourem. Des berets verts mais aussi des soldats d'élite des commandos parachutistes.Certains d'appellent "Les Rois du Désert", d'autres "Les fous d'Anéfis" "Les Intouchables"...
    Il y'a eu une finale de la coupe organisée par YES MALI representé par Mahaitou Ibrahim Maiga et le stade était rempli. Victoire de Kass Club ou US FOGHAS grâce aux tirs aux buts.
    Il n'ya aucun bar à Bourem mais il y'a beaucoup d'alcool que les amateurs achetent à Gao. A chaque soirée dansante ce sont surtout les militaires souvent sans uniforme qui en boivent beaucoup et harcèlent les jeunes filles. Des mesures auraient deja été prises pour que cela cesse...
    Les éleves de Bourem continuent d'aller à l'école et leurs compositions du 3e trimestre ont debuté hier Lundi. Bonne chance.
Oups! Plus de batterie car il y'a toujours de serieux problemes d'électricité.

Modifié par Wallaby
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Ce n’est pas à Kidal, bastion historique de la rébellion touareg, mais dans la région de Foïta, près de la frontière mauritanienne, qu’un accrochage, a priori sérieux, a eu lieu entre les combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad et les forces armées maliennes (FAMA), le 11 septembre au matin.

 

http://www.opex360.com/2013/09/12/accrochage-entre-des-rebelles-touareg-du-mnla-et-larmee-malienne/

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La contribution de la Suède à la mission des Nations unies au Mali va être réduite à cinq soldats contre 70 initialement prévus. Selon la ministre de la Défense Karin Enström, "il est apparu après coup que les pistes d’atterrissage et de décollage dans plusieurs endroits du Nord-Mali sont en trop mauvais état". Le contingent suédois devait comprendre un avion C-130 Hercules, son équipage, une unité chargée de la sécurité de l'avion et une unité de soutien.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/09/17/des-casques-bleus-au-compte-goutte-pour-la-minusma-10259.html

 

L'excuse foireuse ! "on serait bien venu mais la piste (pourtant utilisé par les appareils français) est en trop mauvais état pour nous" 

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La contribution de la Suède à la mission des Nations unies au Mali va être réduite à cinq soldats contre 70 initialement prévus. Selon la ministre de la Défense Karin Enström, "il est apparu après coup que les pistes d’atterrissage et de décollage dans plusieurs endroits du Nord-Mali sont en trop mauvais état". Le contingent suédois devait comprendre un avion C-130 Hercules, son équipage, une unité chargée de la sécurité de l'avion et une unité de soutien.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/09/17/des-casques-bleus-au-compte-goutte-pour-la-minusma-10259.html

 

L'excuse foireuse ! "on serait bien venu mais la piste (pourtant utilisé par les appareils français) est en trop mauvais état pour nous"

C'est de bonne guerre, vu l'empressement de Paris à tenir compte du point de vue suédois dans l'affaire syrienne.

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ob_b970b685b51ad1666ef497ec641841a8_34.j

Guerre au mali : entre échecs et succès

Neuf mois après le début de l'opération Serval, le bilan de l'intervention française au Mali reste mitigé. Si certains préfèrent mettre en avant les succès militaires des premiers jours, d'autres ne voient pas d'un bon œil l'enlisement de la présence française dans ce pays encore fragilisé par les luttes internes entre factions religieuses, groupuscules terroristes et mouvances tribales.

Une réussite militaire

Contrairement à l'engagement français en Afghanistan, la Guerre au Mali bénéficie d'une certaine acceptation au sein de la population. Selon les observateurs, ce sentiment relativement favorable est intrinsèquement lié aux résultats cumulés par l'Armée sur le terrain. Dès les premiers jours du conflit, les troupes françaises infligent plusieurs revers d'affilée aux rebelles islamistes avançant sur Bamako. Konna, la ville la plus proche de la capitale malienne tombée aux mains des miliciens, est reprise le 12 janvier 2013, soit deux jours seulement après le début de l'intervention. Les détachements français récupèrent rapidement les cités sous contrôles des rebelles, entre autres Kidal, Diabaly, Gao et Tombouctou. Ces victoires, relayées en grande pompe par les services presse de l'armée, sont en outre obtenues sans trop de pertes majeures. Côté français, on déplore six soldats morts sur le front et quelques engins détruits, contre des centaines d'islamistes tués et autant de blessés. Sur le plan militaire, l'opération Serval est un franc succès auquel les alliés de la France ont participé financièrement et logistiquement, mais de manière limitée.



Des répercussions contrastées sur l'image de la France

Les triomphes des troupes françaises au sol sont salués par les partenaires économiques et politiques de l'Hexagone. La Cedeao a notamment félicité l'Armée française pour sa réactivité, son intervention dès les premières heures de la prise de Konna ayant empêché les rebelles du MNLA, du MUJAO et d'AQMI d'atteindre Bamako. Sur le plan diplomatique, l'opération Serval rappelle au monde entier le rang et la position de la France sur l'échiquier géopolitique africain. L'intervention montre à tous que le pays reste une des plus grandes puissances militaires, politiques et diplomatiques au monde. Cette piqûre de rappel s'adresse notamment aux détracteurs, voyant la France comme un ancien leader du monde occidental sur le déclin.


Aux côtés de ces réactions favorables, les critiques ne manquent pas à l'égard des agissements français au Mali. D'abord, l'électorat de François Hollande même commence à s'impatienter devant l'enlisement du conflit. Car même après la reprise des villes qualifiées « stratégiques » du Mali, une partie non négligeable des troupes de l'Armée de terre reste sur le terrain aujourd'hui encore. Des légionnaires participent toujours aux opérations de fouille et de ratissage dans les montagnes du Nord-Mali. Mi-juin, l'État-major français décide de maintenir entre 3000 et 3500 soldats sur le terrain, en prévision des élections présidentielles prévues le 28 juillet 2013. L'opinion publique se rappelle pourtant les promesses du président, selon lesquelles l'Armée n'est pas vouée à rester longtemps au Mali. On comprend mieux pourquoi les Français approuvent de moins en moins l'intervention malienne dans les derniers sondages.



Une erreur stratégique ?

Les critiques les plus acerbes à l'égard de l'opération Serval tournent toutes autour de la question stratégique. Dès le début du conflit, des parlementaires et stratèges américains préviennent la France des possibles retombées de cette guerre sur l'ensemble du Sahel. Dans un pays fragilisé par les divisions tribales, politiques, économiques et religieuses comme le Mali, personne ne pouvait à l'origine du conflit prédire les répercussions d'une intervention extérieure sur l'équilibre politique et militaire régional. La réticence des États-Unis a été d'abord incomprise par leur allié français, du moins avant la prise d'otage d'In Amenas, en Algérie. Le 16 janvier 2013, soit cinq jours après l'engagement de la France, un commando se réclamant d'un groupuscule satellite d'AQMI, attaque le complexe gazier Tiguentourine et tient en otage 800 employés du site. Les assaillants parlent d'une revanche du mouvement islamiste du Sahel sur l'entrée en guerre de la France au Mali et exigent l'arrêt immédiat de l'opération Serval.



Cet incident, dont l'issue est quelque peu chaotique, montre toute l'étendue et la complexité de la donne politique, sociale, culturelle et militaire dans le Nord-Mali, une région étroitement liée sur tous les plans au reste du Sahel, depuis la Mauritanie jusqu'en Somalie. Il ne faut donc pas s'étonner si des analystes considèrent la guerre au Mali comme une erreur stratégique. L'opération encouragerait davantage la montée en puissance des islamistes radicaux dans cette partie du globe, dans la mesure où elle donne aux terroristes une raison supplémentaire – après la guerre en Libye — de combattre l'Occident impérialiste.

Certains observateurs considèrent déjà la région comme une sorte de mini-Afghanistan, à quelques nuances près. Ces analyses ne devraient pas être confirmées ou infirmées avant quelques années. Une chose est néanmoins sûre : l'intervention française au Mali et ses conséquences soulignent l'importance d'une politique militaire mieux pensée pour faire face à une guerre contre le terrorisme de plus en plus asymétrique et rapproché du continent européen

.


http://www.enderi.fr/Guerre-au-mali-entre-echecs-et-succes_a122.html
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Article clairement biasé... doit on rappeler que 7 mois après le début de l'intervention des élections démocratiques ont été mises en place?

 

C'est surtout l'Algérie qui voit d'un mauvais oeil la présence de Serval à ses frontières alors qu'elle avait tout fait pour empêcher le déclenchement d'une opération militaire étrangère au Mali.

 

Ensuite, il y a "l'erreur stratégique", wtf?! la France doit protéger ses mines d'Uranium au Niger, en quoi ce n'est pas stratégique? quant au passage sur l'opinion des Français on s'en fout car en fonction de la tournure de la question, la réponse peut énormément différée.

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Mali : Le retrait des forces françaises retardé ?

 

http://www.opex360.com/2013/09/18/mali-le-retrait-des-forces-francaises-retarde/

 

160 soldats tchadiens déployés au Mali réclament le paiement de leurs arriérés de soldes

 

http://www.opex360.com/2013/09/18/160-soldats-tchadiens-deployes-au-mali-reclament-le-paiement-de-leurs-arrieres-de-soldes/

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Je pense que la France a été bien contente de mener cette opération au Mali toute seule, faisant la preuve justement de sa capacité à agir seule. Que n'aurait-on entendu s'il y avait eu une conséquente participation britannique ou américaine sur le mode « la France incapable d'arrêter deux colonnes de Toyotas » sans s'appuyer sur l'Amérique. L'intéret qu'il y aurait eu de faire cette guerre du Mali avec un partenaire européen (Britanniques, Allemands, ou pourquoi pas Suédois) aurait été d'éviter de faire venir les Tchadiens qui ne sont pas des parangons de démocratie.

Je rappelle que la Suède, contrairement à l'Allemagne a participé à l'opération en Libye. Donc on ne peut pas dire que c'est un pays irresponsable ou « consommateur ». En Syrie, l'inspecteur qui a fait l'enquête sur l'attaque chimique est un suédois.

Je pense que l'Allemagne et la Suède ont leur mot à dire sur la Syrie, parce que d'une part ils apportent de la matière grise : réflexion sur les tenants et aboutissants de cette crise avec leurs points de vues, leurs méthodes d'analyse. Et puis je trouve salutaire que les problèmes ne soient pas réglés exclusivement par ceux qui ont un marteau dans la main et pour qui chaque problème est un clou.

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Je pense que la France a été bien contente de mener cette opération au Mali toute seule, faisant la preuve justement de sa capacité à agir seule. Que n'aurait-on entendu s'il y avait eu une conséquente participation britannique ou américaine sur le mode « la France incapable d'arrêter deux colonnes de Toyotas » sans s'appuyer sur l'Amérique. L'intéret qu'il y aurait eu de faire cette guerre du Mali avec un partenaire européen (Britanniques, Allemands, ou pourquoi pas Suédois) aurait été d'éviter de faire venir les Tchadiens qui ne sont pas des parangons de démocratie.

Je rappelle que la Suède, contrairement à l'Allemagne a participé à l'opération en Libye. Donc on ne peut pas dire que c'est un pays irresponsable ou « consommateur ». En Syrie, l'inspecteur qui a fait l'enquête sur l'attaque chimique est un suédois.

Je pense que l'Allemagne et la Suède ont leur mot à dire sur la Syrie, parce que d'une part ils apportent de la matière grise : réflexion sur les tenants et aboutissants de cette crise avec leurs points de vues, leurs méthodes d'analyse. Et puis je trouve salutaire que les problèmes ne soient pas réglés exclusivement par ceux qui ont un marteau dans la main et pour qui chaque problème est un clou.

 

 

Ceci dit,la possibilité pour la France de responsabiliser les pays Africains et peut être d'avoir un relais plutôt indépendant au centre de l'Afrique n'est pas forcément une mauvaise chose... 

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Lors de son déplacement à Bamako pour l’investiture d’Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien élu cet été, François Hollande a donné un nouvel échéancier concernant le désengagement des forces françaises.

“Vous êtes encore plus de 3000 et serez environ 2000 en novembre prochain. Selon les directives qui vous seront données, vous veillerez à ce que le scrutin des élections législatives se tienne dans les meilleures conditions. Vous serez 1000 hommes d’ici la fin du mois de janvier. Si nécessaire les forces françaises resteront présentes autour du Mali pour aider les forces africaines à juguler toute menace, parce que c’est d’abord et surtout aux Africains d’assurer leur propre sécurité”, a ainsi déclaré le chef de l’Etat devant les militaires de la force Serval.

 

Même si les combats intenses sont terminés, il n’en reste pas moins que les groupes terroristes qui ont été chassés du Nord-Mali ont conservé une capacité de nuisance. Plusieurs incidents ont ainsi été rapportés lors de l’opération Dragon...

 

Suite : http://www.opex360.com/2013/09/21/le-president-hollande-a-donne-un-nouveau-calendrier-de-retrait-du-mali-aux-forces-francaise/

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