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VBCI


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C'est quoi le boudin en haut et à l'arrière ?

Il y a toute une série de machins greffés sur le VBCI : des baches, des arceaux, un cable, une barre à mine, un triangle et un gilet (non là je confond, quoiqu'il est validé pour la route ? ...), etc ...

Par contre, ce qu'il manque dans ces vues extérieures, ce sont les muns (Galix fumigènes et AP) et l'AANF-truc sur la version VCI. Tous cela étant des dotations de l'ADT.

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Nexter avait proposé une coque pour avoir un design semblable VPC - VCI, la DGA a dit que ce n'était pas leur préoccupation n°1. (Et dire que c'est à la DGA qu'il est sensé y avoir les "têtes" pensantes de l'armée, cela fait peur  :O )

Je reformule donc ma requête, en fonction d'une fiche caractéristique militaire différente proposées par STAT/CEMAT...ne pourrait-on pas utiliser un autre porteur blindé à vocation PC, autre qu'un véhicule 8x8 à 4M€ l'unité.

C'est juste une hypothèse.  On gère mieux le budget puis on sanctuarise les 550 VCI sur 8x8 25 mm + si affinité et budget (voir intégration plus tard d'un lot ou série avec des 40 CTA ) et dispose d'un engin blindé moins onéreux PC.

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Je reformule donc ma requête, en fonction d'une fiche caractéristique militaire différente proposées par STAT/CEMAT...ne pourrait-on pas utiliser un autre porteur blindé à vocation PC, autre qu'un véhicule 8x8 à 4M€ l'unité.

C'est juste une hypothèse.  On gère mieux le budget puis on sanctuarise les 550 VCI sur 8x8 25 mm + si affinité et budget (voir intégration plus tard d'un lot ou série avec des 40 CTA ) et dispose d'un engin blindé moins onéreux PC.

l'idée générale est bonne, mais un 8x8 à plusieures avantages :

-mobilité (rester au contact) : donc, impératif pour les unités qui accompagneront les Leclerc et les VBCI.

- protection, à l'heure de la guerre totale, les PC sont des cibles de choix pour dees tireurs RPG, mais peuvent également être la cible d'attaque à l'IED, d'où le besoin de protection

- grand volume interne

Pour l'instant, quelle répartition VPC/VCI était prévue sur 700 vehicules (ramenés surement à 550 ou 600 selon le livre blanc) ?

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Moi je pense qu'il ne faut pas trop se focaliser sur les IED, c'est juste utile pour faire de l'occupation de pays mais face a un scénario comme la guerre du golfe, ca ne sert pas à grand chose.

Par exemple je vois mal des MRAP monter à l'assaut, donc investir la dedans est pour moi utile que ci l'on a de l'argent a ne pas savoir quoi en faire ( ce qui n'est pas notre cas).

Et puis savoir ce que l'on veut, une armée qui est capable de participer a une action offensive ou alors juste capable a faire de l'humanitaire .

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Les MRAP achetés en crash program à toute berzingue en quantités relativement réduites mais dans de nombreux modèles ne seront pas totalement inutiles et confinés à un rôle de transporteurs dans des opérations de "haute intensité statique" (occupation dans des zones très hostiles); dans des opérations de haute intensité en cas de guerre classique, ils serviront aussi, en remplaçant avantageusement des gammes de véhicules de liaison, de reco, de services et de pas mal de fonctions spécialisées.

Après tout, vaut mieux des DINGO, Sherpa III.... que des vieilles P4 moisies ou des VAB en  bout de course. Personne ne veut remplacer des VCI ou des chars par des MRAP.

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Citation de: Tactac le Dimanche Juin 22, 2008, 17:16:57

"Nexter avait proposé une coque pour avoir un design semblable VPC - VCI, la DGA a dit que ce n'était pas leur préoccupation n°1. (Et dire que c'est à la DGA qu'il est sensé y avoir les "têtes" pensantes de l'armée, cela fait peur  )"

Je reformule donc ma requête, en fonction d'une fiche caractéristique militaire différente proposées par STAT/CEMAT...ne pourrait-on pas utiliser un autre porteur blindé à vocation PC, autre qu'un véhicule 8x8 à 4M€ l'unité.

C'est juste une hypothèse.  On gère mieux le budget puis on sanctuarise les 550 VCI sur 8x8 25 mm + si affinité et budget (voir intégration plus tard d'un lot ou série avec des 40 CTA ) et dispose d'un engin blindé moins onéreux PC.

Philippe, merci de resortir mes messages d'il y a quinze jours  ;)  :lol:

La question est aussi à tourner dans l'autre sens, il me semble, on parle ici de véhicule PC, à partir de quand est-ce trop onéreux pour le commandement d'avoir des véhicules sûr, spacieux, bien protégés, puissants, et allant suivre le cas échéant des Leclercs également.

Ayant posé cela, mettre 4M€ pour les gradés et le décisionnel de terrain, à voir.

Par contre, avec ce type d'investissement, des plaques (à voir le matériaux) pour confondre les VPC avec les VCI de loin et éviter qu'ils ne soient pris pour cible, c'était pas l'idée du siècle ...

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  • 4 weeks later...

Mon général, les nouveaux matériels, votre prédécesseur nous avait dit espérer envoyer dès l'année prochaine des VBCI et des Tigre sur le théâtre de l'Afghanistan : quelle augmentation de puissance de feu en espérez-vous ? Parce que c'est considérable, on va passer de la "12,7" à des canons de 35 millimètres à....

Le CEMAT s'explique :

Bien, nous y travaillons, il ne faut pas confondre rapidité et précipitation, ensuite je vous rappelle que c'est un théâtre qui est enclavé, la projection n'est pas simple. Projeter du matériel lourd avec un port, c'est facile dès lors qu'on est par avions ; là, nous avons déjà projeté 600 véhicules, c'est quand même pas rien. Donc si le besoin opérationnel est justifié, nous engagerons des VBCI dès lors que la mise en service opérationnelle aura été prononcée. Il ne s'agit pas de projeter des VBCI, il s'agit de projeter des unités d'infanterie aptes à servir et à combattre en VBCI, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Ils peuvent être tous sortis d'usine, si les gens qui les ont ne savent pas s'en servir ou n'ont pas acquis tous les automatismes qui vont bien, on prend quand même un risque. Voilà. Et puis, il se peut que finalement, dans la durée, les moyens qui sont déployés là-bas suffisent. Si le besoin s'en fait sentir, dès que les unités seront aptes opérationnellement, ces moyens, je demanderai à les engager, comme d'autres

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  • 1 month later...

Maintenance des VBCI : 53 millions/an

La DGA a notifié le 29 août 2008 à Nexter le marché de soutien logistique du futur parc des VBCI. Le contrat, qui court de mi-2009 à 2015, s’élève à 320 M€ TTC. Le marché contient de nombreuses dispositions innovantes :

- engagement sur un taux de disponibilité atteignant 95 % sur les théâtres extérieurs ;

- rémunération variable en fonction de l’utilisation des véhicules ;

- livraison des pièces de rechange directement dans les ateliers de maintenance métropolitains de l’armée de Terre, limitant le volume des stocks militaires ;

- dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique d’emploi et de gestion des parcs (PEGP), prise en charge sur place par Nexter de la totalité de la maintenance des VBCI affectés dans les camps d’entraînement de l’armée de Terre.

Ca vient du blog de J. Henrotin.

A 53 Meuros par an (espérons que ce soit pas un contrat made in Giat, cf contrat EAU) pour 650 bestioles, on comprend l'attrait pour la roue  :lol:. Pour garder la moitié des Leclercs roulant à petit rythme, on tourne autour de 200 Meuros. Ca va être dur d'être un militant chenille.

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Ca vient du blog de J. Henrotin.

A 53 Meuros par an (espérons que ce soit pas un contrat made in Giat, cf contrat EAU) pour 650 bestioles, on comprend l'attrait pour la roue  :lol:. Pour garder la moitié des Leclercs roulant à petit rythme, on tourne autour de 200 Meuros. Ca va être dur d'être un militant chenille.

Pour te consoler mon cher Tancrède, Jean-Dominique Merchet de libération (qui passe de plus en plus à la TV) vient d'apposer sur son journal de bord, un article écrit cet été sur le journal Libération.  =)

Blindés : le duel de la roue et de la chenille

Voici un (très) long article, paru le 19 aout dans le cahier été de Libération, sous la plume de votre serviteur. Il n'était pas disponible jusqu'à présent sur internet.

"S'il te plaît, dessine-moi un char ! Une tourelle avec un gros canon, un châssis bien solide, une demi-douzaine de roues et des chenilles autour. Des chenilles ? Maintenant, regardez les images du défilé du 14 juillet. La plupart des blindés roulent sur… des roues. Des roues ou des chenilles ? C'est une guerre sans merci qui fait rage dans les états-majors et les régiments. Une guerre très secrète et très franco-française où l'on s'affronte à coup d'innovations technologiques, de considérations budgétaires, d'expériences de combat ou de souvenirs des grandes manœuvres. Une guerre où, depuis vingt ans, un camp a gagné sur l'autre. La roue triomphe et les chenillés en sont réduits à préparer la revanche.

L'opposition est fondamentalement culturelle et les arguments ne servent qu'à nourrir une querelle identitaire. D'un côté, les partisans du "léger" - de la roue, donc - estiment qu'à la guerre, il faut être "souple, félin et manœuvrier", comme disent les parachutistes et ne pas s'encombrer de matériels trop exigeants. De l'autre, les défenseurs du "lourd", qui savent que lorsque les choses sérieuses commencent, le soldat n'est jamais trop protégé, jamais trop armé. Deux traditions militaires, qui forment, ensemble, l'armée française : l'une tournée vers le grand large, héritière des campagnes coloniales, l'autre, le regard fixé sur la ligne bleue des Vosges, qui se souvient d'Austerlitz et de Verdun. Deux écoles irréconciliables : Lyautey contre De Gaulle.

Le char, qui n'en peut mais, est le point d'application de cette querelle. Le char, ou plutôt son "train de roulement".

L'avantage de la chenille est qu'elle répartit mieux la pression au sol que ne le fera jamais une roue. Le poids de l'engin repose sur une plus grande surface. Elle s'enfonce moins et adhère mieux. C'est la raison pour laquelle on utilise des chenilles pour faire avancer les dameuses des stations de ski ou les motos-neige. L'historien des blindés, Stéphane Ferrard, assure - sans l'avoir jamais testé personnellement - que le premier char français, le FT-17 pouvait rouler sur le pied d'un fantassin très bien chaussé sans l'écraser… Le FT-17 pesait quand même 6,7 tonnes. L'inventeur du véhicule blindé à chenilles est l'écrivain britannique H.G. Wells, l'un des pères de la science-fiction à l'égal de Jules Verne. S'inspirant des tracteurs agricoles chenillés qui venaient d'être inventés aux Etats-Unis, il publie en 1903 un récit d'anticipation militaire, intitulé The Land Ironclads ("Les cuirassés terrestres"), jamais traduit en français. Avant la première guerre mondiale, l'armée française avait déjà des engins blindés à roues, appelés automitrailleuses et auto-canons, en fonction de l'arme qu'elles transportaient. Mais dès les premiers mois du conflit, ces véhicules ne pouvaient plus circuler sur les terrains défoncés, souvent boueux et recouverts d'obstacles comme des barbelés" raconte Stéphane Ferrard. "Il fallait remplacer les roues par des chenilles". Ingénieurs français et britanniques, les derniers ayant peut-être lu H.G. Wells, inventent en même temps le même engin. "L'idée était d'abord de pouvoir écraser les fils de fer barbelés qui bloquaient le progression de l'infanterie". Pas la peine d'aller vite : les engins filent un bon 7 km/h… Cette lenteur est leur grand point faible. On le voit dès 1918, lorsque les armées alliées se lancent à la poursuite des Allemands en retraite. Il faut aller vite et l'on ressort les engins sur roues qui progressent alors à 60 km/h. Le Français qui a inventé le char chenillé, le colonel Estienne, va également être celui qui fournira les plus solides arguments techniques à ses adversaires. Passionné par l'idée d'une route transsaharienne, il étudie, avec Renault, un prototype de camion 8x8, capable de rouler en tout-terrains, en particulier sur les dunes de sables. De ces travaux, naîtront dans les années 30, des projets français de chars à roues. La défaite de 1940 empêchera l'entrée en service de ces Panhard AM 201, une spécialité bien française, qui débouchera en 1951 sur l'Engin blindé de reconnaissance (EBR). Les partisans de la roue tiennent là leur engin. Ils ne le lâcheront plus. Mais pendant toute une époque, les années 30 et 40 pour faire vite, défenseurs de la roue et avocats de la chenille trouvèrent un terrain d'entente provisoire avec les semi-chenillés. Ce sont, par exemple, les autochenilles Citroën de la Croisisère Jaune et de la Croisière, des véhicules avec deux roues à l'avant et des chenilles à l'arrière. Le semi-chenillé fut inventé par un Franc-comtois au service du tsar Nicolas II. Adolphe Kégresse était le responsable du garage de l'Empereur à Saint-Pétersbourg. Il mit au point ce système hybride pour permettre aux véhicules automobiles de rouler sur la neige. Il en existera une version militaire, le célèbre half-track américain. Les détracteurs du système disaient qu'il cumulait les inconvénients de la roue et ceux de la chenille, d'où son abandon sans regret à partir des années 60. On en revenait au duel roues vs chenilles.

Les partisans de la chenille ne manquèrent pas d'imagination. Ils inventèrent des motos chenillées, l'étonnante Kettenkraftrad de la Wehrmacht et pensèrent même un temps équiper les avions de trains d'atterrissage à chenilles : des essais eurent lieu dans les années 50 et aboutirent à des résultats disons mitigés qui provoquèrent leur abandon…

A la suite de la seconde guerre mondiale, la plupart des pays, en particulier les Etats-Unis, l'Union soviétique et les puissances européennes, privilégièrent l'usage de la chenille. Pour une raison simple : les chars de combat devenaient de plus en plus lourd, passant en trois décennies de 30 à 60 tonnes. Or, jusqu'aux années 80, il était quasiment impossible de construire un engin à roues de plus de 15 tonnes. "Les chenillés sont lourds, non pas parce qu'ils sont chenillés mais parce qu'on leur fait transporter des choses qu'un véhicule à roues ne pourrait pas transporter" explique un spécialiste militaire. "La chenille est le moyen le plus léger et le plus compact qui soit : le train de roulement du char Leclerc pèse douze tonnes. S'il était à roues, il en pèserait 17 et serait surtout 2,5 fois plus volumineux".

Le problème, c'est que les chenilles sont plus chères que des pneus : "le coût au kilomètres du train de roulement d'un char Leclerc est trois fois supérieur à celui du nouveau VBCI", le véhicule blindé de combat d'infanterie, à huit roues. Or, les pneus spéciaux qui équipent le VBCI ne sont déjà pas donnés, entre 3 et 4000 euros pièces - à multiplier par huit pour chaque véhicule. Sachant que l'armée de terre espère acquérir 700 VBCI, cela fait 5600 pneus (sans les rechanges), soit une facture d'environ 20 millions d'euros. "Et ils s'usent vite, ces pneus !" note un expert. "Avec plus de trois tonnes à la roue, il faut les changer tous les quelques milliers de kilomètres". Le problème, c'est que les chenilles vivent encore moins longtemps, surtout si on les utilise sur des terrains caillouteux, comme au Sud du Liban.

On n'en sort pas. Le camp de la roue a pourtant pris le dessus depuis les années 80. Il s'agissait alors de se porter le plus vite possible au devant des divisions soviétiques stationnées juste derrière le rideau de fer. On comptait alors sur deux engins : l'hélicoptère de combat Gazelle et le char léger (15 tonnes) à roues AMX 10 RC. On fît de jolies manœuvres avec les Allemands, dont l'une baptisée Moineau hardi ("Kecker Spatz" en allemand). Un moineau, même hardi, contre l'ours soviétique, tout était dit. "On était parvenu à faire un bond de 800 kilomètres en une journée, pour se porter sur un créneau le long du rideau de fer", se souvient un participant. "Tout le monde était très content et c'est ce qui a inspiré le modèle d'armée d'aujourd'hui. Ce que l'histoire ne dit pas, c'est combien de minutes, on aurait alors tenu avec nos engins face aux divisions blindées mécanisées de l'armée russe…"

A l'exception du char Leclerc, qui ne manque pas d'ennemis au sein de l'armée de terre, tous les nouveaux véhicules français sont, depuis lors, équipés de roues. Y compris l'énorme SPRAT, un système permettant de jeter un pont sur une rivière. Pesant 55 tonnes, autant qu'un char Leclerc, il repose sur pas moins de dix roues…  Les obusiers de 155 sont maintenant installés sur des camions (Caesar) et les véhicules de combat d'infanterie troquent la chenille des AMX 10P contre les roues du VBCI. A terme, toute l'armée de terre sera sur roues, à l'exception de quatre régiments de chars Leclerc et de quelques matériels annexes et vieillissants. La victoire de la roue est quasi totale et le "léger" a gagné la partie.

Sauf que les Français sont les seuls à penser comme cela. Ni les Américains, ni les Russes, ni les Britanniques, ni les Allemands, ni les pacifiques Nordiques, ni les moins pacifiques Israéliens, ni les armées arabes, chinoises, indiennes, coréennes ou japonaises, ne font de même. Toutes continuent à croire aux vertus de la chenille, sans exclure la roue pour des véhicules plus légers. Surtout qu'apparaissent de nouvelles chenilles souples, une spécialité du groupe canadien Soucy, qui permettent d'équiper des véhicules légers, comme les chenillettes articulés VHM. Une petite merveille de technologie qui permet de passer partout : dans la neige, dans les marécages ou dans le sable. En haute montagne, comme sur les plages. Même l'armée française en possède, c'est dire...

Mais pour le reste, la plupart des militaires étrangers regardent leurs homologues français avec un certain étonnement. Si le char Leclerc vaut largement ses concurrents, personne ne comprend vraiment pourquoi les Français s'obstinent à mettre sur des roues ce qu'ils dotent, eux, de chenilles. L'infanterie française aura le VBCI , les Allemands ont le Puma, les Suédois le CV 90, les Américains le Bradley, les Britanniques le Warrior, les Israéliens l'Achzarit. Plus lourd, donc plus protégé. Donc, à chenilles. Et d'ailleurs, lorsque la France s'est engagée au Sud-Liban à l'été 2006, elle a envoyé malgré tout des engins chenillés de type guerre froide. Il faut dire qu'en face, il y a des gens sérieux, Tsahal et le Hezbollah. Alors que la protection du combattant devient une priorité de toutes les armées engagées dans des opérations de guerre réelle, il se peut que les Français, avec leur goût de la roue symbole de la légèreté, aient raison contre le monde entier. Mais il se peut aussi que ce ne soit pas le cas."

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A 53 Meuros par an (espérons que ce soit pas un contrat made in Giat, cf contrat EAU) pour 650 bestioles, on comprend l'attrait pour la roue  :lol:. Pour garder la moitié des Leclercs roulant à petit rythme, on tourne autour de 200 Meuros. Ca va être dur d'être un militant chenille.

Le VBCI est construit sur des solution "grand public"

Notamment le moteur, ça limite la maintenance a celle d'un poids lourd ou presque de ce coté la...

LA transmission par couplage hydraulique doit aussi nécessité une maintenance réduite par rapport au système tout mécanique.

Quant au train de roulement il est proposé pour un usage civil donc doit être d'un entretien accessible.

Pour le reste c'est assez classique. Pour peu qu'on les fasse pas rouler trop sur du bloc ou sur route les pneu doivent durer un moment sur terrain souple.

Pour la conso on doit être a peine plus qu'un poids lourd en charge même avec le train 8x8.

Rien a voir avec les solution chenillé en petite série ...

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"La DGA passe une commande à Nexter"

5 septembre 08 - La Tribune, le Figaro.

La Délégation générale pour l'armement du ministère de la Défense a passé commande de véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) auprès du groupe d'armement terrestre public Nexter . Ce contrat, dont le montant est estimé à 320 millions, d'euros courra de la mi-2009 à 2015. Ces véhicules seront construits par Nexter (ex-GIAT) avec  le concours de Renault Trucks Defense

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"La DGA passe une commande à Nexter"

5 septembre 08 - La Tribune, le Figaro.

La Délégation générale pour l'armement du ministère de la Défense a passé commande de véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) auprès du groupe d'armement terrestre public Nexter . Ce contrat, dont le montant est estimé à 320 millions, d'euros courra de la mi-2009 à 2015. Ces véhicules seront construits par Nexter (ex-GIAT) avec  le concours de Renault Trucks Defense

Dit comme cela, c'est un non évenement .. (sauf pour le banquier de Nexter  :lol:)

Il est complet l'article ? , c'est maigre ...

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Dit comme cela, c'est un non évenement .. (sauf pour le banquier de Nexter  :lol:)

Il est complet l'article ? , c'est maigre ...

Bon alors voici le communiqué de la DGA.  :lol:

La délégation générale pour l’armement (DGA) a notifié le 29 août 2008 à la société Nexter Systems le marché de soutien logistique du futur parc des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI). Le contrat, qui court de mi-2009 à 2015, s’élève à 320 M€ TTC.

Le marché contient de nombreuses dispositions innovantes, destinées à assurer un haut niveau de satisfaction opérationnelle dans un contexte budgétaire contraint :

engagement de Nexter sur un taux de disponibilité des VBCI atteignant 95 % sur les théâtres extérieurs ;

rémunération variable en fonction de l’utilisation des véhicules ;

livraison des pièces de rechange directement dans les ateliers de maintenance métropolitains de l’armée de Terre, ce qui permettra de limiter de manière significative le volume des stocks militaires ;

dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique d’emploi et de gestion des parcs (PEGP), prise en charge sur place par Nexter de la totalité de la maintenance des VBCI affectés dans les camps d’entraînement de l’armée de terre.

Le VBCI, véhicule blindé tout-terrain à 8 roues motrices, existe en version poste de commandement (VPC) et en version de combat d’infanterie (VCI). Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale prévoit l’acquisition d’environ 650 VBCI avant fin 2015. La réalisation des VBCI est assurée par un groupement d’entreprises constitué par les sociétés Nexter Systems et Renault Trucks Défense

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Le régiment belfortain a en charge de tester le nouveau véhicule de combat qui équipera l’armée française. Le premier véhicule est arrivé et sera présenté en statique lors des portes ouvertes de ce week-end.

On savait que le 35e régiment d’infanterie était un régiment d’exception, présent dans tous les conflits où la France est engagée, il représente aussi au niveau national une sorte de régiment pilote chargé de tester le nouveau matériel. C’est ainsi que le 35 aura en charge d’expérimenter le nouveau char de l’armée, le VBCI (véhicule blindé de combat de l’infanterie).

En avant-première, avant de partir sur le terrain à Canjuers, dans le Var, le premier VBCI est arrivé à Belfort à l’occasion des portes ouvertes de ce week-end. Les Belfortains pourront le découvrir et se faire expliquer son fonctionnement par les premiers cadres du 35 formés à son pilotage.

« Comme tout nouvel engin, explique le chef de corps du 35e RI, le colonel Francis-Régis Duval, nous allons participer non seulement à l’expérimentation, mais aussi à l’amélioration de ce véhicule, de sorte que quand il sortira des chaînes de fabrication, des modifications seront apportées sur les engins. »

Ce char sera donc présenté ce week-end au public belfortain à l’occasion des portes ouvertes en statique. « En effet, nous n’avons pas le soutien logistique pour le faire rouler. Mais c’est un événement de pouvoir l’avoir à Belfort en avant-première, poursuit le colonel. Le véhicule blindé de combat de l’infanterie est destiné à remplacer le char AMX 10. Il est beaucoup plus lourd, plus long et pèse 10 tonnes de plus que l’AMX 10 ».

Le colonel Duval fait remarquer que 40 ans séparent l’AMX 10 du VBCI. Et d’ajouter il est aussi beaucoup plus mobile.

Au 35°RI, on attend avec impatience ce nouvel engin. D’ailleurs des bâtiments sortent de terre juste derrière le poste de commandement pour abriter les ateliers de maintenance du VBCI. Naturellement, ces bâtiments étant en chantier, ils seront interdits au public au cours du week-end. Ils seront opérationnels au mois de mai, quand les VBCI arriveront à la caserne Maud’huy.

À partir du 5 octobre, la 3e compagnie partira à Canjuers pour tester le matériel, mais aussi pour apprendre à s’en servir, en instruction en quelque sorte. Les militaires reviendront dans la Cité du Lion fin octobre. En mai 2009, le 35°RI sera équipé de 64 VBCI de combat et de 9 VBCI équipés en poste de commandement.

Avec l’arrivée des VBCI, les « Gaillards » seront également équipés du nouvel armement « Félin » (Fantassin à équipement et liaisons intégrées). Ce nom est donné à un équipement destiné au fantassin français du XXIe siècle.

Le régiment belfortain sera en 2009 le plus moderne de l’infanterie française

Cet équipement combine un fusil d’assaut Famas modifié et des capteurs intégrés. Un ordinateur ainsi que des systèmes de communication, de positionnement et de visualisation nocturne sont incorporés au casque Aramide MSA Gallet. Les tissus employés sont pare-balles et capables de résister à des éclats d’obus.

Le VBCI, pour sa part, a toute une architecture conçue pour intégrer ce nouveau type d’arme et pour assurer l’alimentation électrique des systèmes des nouveaux combattants embarqués.

Doté depuis 2007 du Système d’information régimentaire, bientôt équipé du VBCI puis du Felin, le régiment belfortain sera, dès l’automne 2009, le plus moderne de l’infanterie française.

http://www.lepays.fr/article/armee-le-premier-vbci-est-arrive-au-35e-regiment-dinfanterie-de-belfort---366705?symfony=90732b215ddf8e26b8583a8d823ccf42

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La différence de taille entre le VBCI et l'AMX10P est impressionnante!  :O

ça donne le même type d'impression avec le VAB. Le VBCI fait surtout très haut.

« Comme tout nouvel engin, explique le chef de corps du 35e RI, le colonel Francis-Régis Duval, nous allons participer non seulement à l'expérimentation, mais aussi à l'amélioration de ce véhicule, de sorte que quand il sortira des chaînes de fabrication, des modifications seront apportées sur les engins. »

Si la STAT et les EVTO étaient passés à côté de quelquechose...  ^-^
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ça donne le même type d'impression avec le VAB. Le VBCI fait surtout très haut.

Si la STAT et les EVTO étaient passés à côté de quelquechose...  ^-^

Dans ces 47 pages, j'avais mis les photographies des essais terrain et comparatif AMX10P et VBCI

Pour Chimère et Tactac  =)

Image IPB

Image IPB

A hauteur d'hommes.

Image IPB

Enfin, celui qu'il est censé escorté.

Image IPB

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95% de dispo pour les véhicules déployés "sur les théatres extérieurs"...

Quand on voit les fantassins crapahuter en A-stan avec le paquo réglementaire de 30 kgs sur le dos on imagine le FELIN dans les mêmes conditions (ordi; batteries...)...

oui je sais je suis un peu bégueule cet aprème

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