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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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Résumons :

1. Une série de jean-foutre de tous bords signe un ensemble de traités qui place la politique monétaire et budgétaire de la France à la merci d'un aréopage de fonctionnaires légitimés par leur désignation sans élection

2. Le traitement inepte de la crise par les dits jean-foutre, l'aréopage en question, et leurs petits copains de la finance internationale, aboutit entre autres calamités à une augmentation de la dette de l'Etat de 600 milliards en cinq ans et à d'énormes déficits

3. Cette situation est utilisée comme levier par le dit aréopage et leurs petits copains financiers pour exercer un chantage sur un gouvernement qui, quoique tout autant constitué de charlots que le précédent, reste un gouvernement légitimé par l'élection, afin qu'il applique une série de transformations de grande ampleur au système économique et social du pays. Quoi que l'on pense de cet ensemble de transformations, qu'on trouve l'une judicieuse ou l'autre inepte, il est certain que seul un gouvernement légitime dont l'indépendance serait absolument insoupçonnable serait en mesure de les appliquer avec succès, c'est-à-dire de vaincre les inévitables résistances en persuadant les citoyens que l'effort est mené par le pays et qu'il portera ses fruits

4. Le gouvernement de charlots en question applique les dites transformations, au premier coup de semonce ou au suivant, ce qui ne fait que confirmer l'entrée du pays dans la même trajectoire de récession, d'explosion du chômage et de la dette publique, de pauvreté et de faillite où Italie, Espagne, Portugal, Irlande et Grèce sont déjà bien engagées

5. Ladite trajectoire ne fait que se confirmer et s'amplifier, s'étendant d'ailleurs au voisin allemand, pendant les années qui suivent, qu'elle débouche par ailleurs sur une monétisation des déficits par la BCE pour camoufler les insolvabilités bancaires, ou sur une explosion de certaines des plus grandes banques avec nationalisation/confiscation d'une part des comptes bancaires à la clé

Pauvre France.

Et bonne chance à François Hollande et au candidat UMP pour l'élection de 2017.

Préparez les couronnes mortuaires...

Communauté Economique Européenne

alias Union Européenne

1957 - 201X

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Après avoir réduit sa participation dans Safran et EADS, le gouvernement va céder jusqu'à 10 % du capital d'Aéroports de Paris (ADP), dont il détient directement 54,5 % du capital, a annoncé Pierre Moscovici, le ministre de l'économie, jeudi 30 mai. Cette vente devrait rapporter 690 millions d'euros à l'Etat, sur la base du cours du mercredi 29 mai, qui viendront s'ajouter aux 1,6 milliard collectés lors des précédentes opérations.

Cette démarche s'inscrit dans la politique affichée par Jean-Marc Ayrault. Elle consiste à réduire la voilure dans un certain nombre d'entreprises publiques " où le taux de participation de l'Etat est très important", a expliqué le premier ministre sur TF1 le 5 mai, afin de "financer de l'investissement. Pas pour boucher les trous du budget ". Ainsi, le produit de la vente de Safran a permis de doter la nouvelle Banque publique d'investissement (BPI) de fonds propres supplémentaires.

Les montants procurés par ce désengagement partiel d'ADP seront consacrés "à de nouveaux secteurs porteurs de développement économique", précise le communiqué de Bercy. Concrètement, l'Etat entend "conserver la majorité du capital, conformément à la loi", ce qui sera possible grâce aux 5,6 % détenus par le Fonds stratégique d'investissement (FSI), bras armé des pouvoirs publics pour investir dans les entreprises, qui viendront s'ajouter à la part détenue par l'Agence des participations de l'Etat (APE).

"Ce n'est pas le retour des privatisations, mais c'est une gestion fine du capital de l'Etat, en conservant son rôle d'Etat stratège", indiquait le 6 mai M. Moscovici. Les cessions futures d'actifs devront respecter une règle, selon le ministre : permettre des profits substantiels sans remettre en cause l'influence de l'Etat dans les entreprises concernées, tant au sein des conseils d'administration qu'en terme de droits de vote lors des assemblées d'actionnaires.

A qui le tour maintenant ? Orange, EDF, Air France-KLM ? Les spéculations vont bon train depuis un mois sur l'évolution du portefeuille des participations.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/30/apres-safran-et-eads-l-etat-va-ceder-une-partie-du-capital-d-aeroports-de-paris_3421021_3234.html

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Un bon florilège pour aujourd'hui :

Gérard Chaliand pour Xerfi - Economie, militaire : Qui va dominer le monde ?

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Jean-Joseph Boillot pour Xerfi - Chindiafrique et quelles chances pour l'Europe ?

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Les petits singes et le Diplodocus par Christian Saint-Etienne : Le cercle des économistes.

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Christian de Boissieu, la France; l'Europe ; les réformes structurelles... : Le cercle des économistes.

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"Nous sortons d'une situation inédite et nous allons vers l'inconnu..." Jean-Paul Betbeze : Le cercle des économistes.

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Avec une rasade de Béchade pour le digestif  ;)

Philippe Béchade : La Fed et la BoJ contrôlent elles encore les marchés obligataires ? - 30 Mai 2013

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fEOwpMSGtfw

Philippe Béchade : "Ce marché est complètement truqué" - 29 Mai 2013

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=VrXhNN9uyzM

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Béchade, contrairement à son compère, a le mérite de donner davantage de données brutes à partir desquelles un auditeur peut raisonner. En cela son discours relève moins du sophisme d'autorité que Delamarche. Il envisage, contrairement à Olivier de Delamarche, des solutions plus concrètes.

En cela ce n'est pas du Delamarche light, il y a un raisonnement plus construit que du "c'est des conneries".

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Béchade, contrairement à son compère, a le mérite de donner davantage de données brutes à partir desquelles un auditeur peut raisonner. En cela son discours relève moins du sophisme d'autorité que Delamarche. Il envisage, contrairement à Olivier de Delamarche, des solutions plus concrètes.

En cela ce n'est pas du Delamarche light, il y a un raisonnement plus construit que du "c'est des conneries".

Euh tu est sévère, Delamarche cite régulièrement des faits tirés des données accessibles, pour appuyer ses propos. Il décortique souvent en direct les chiffres publiés pour en donner la face cachée par beaucoup de commentateurs. Bon c'est vrai que le côté "provoc" peut rebuter certains, par contre moi ça me plaît et même ça me fait rire. Même si parfois il est un tantinet bourrin le Delamarche...

Béchade est un peu plus technique, c'est vrai, et pas du tout par contre dans le jugement de valeur comme Delamarche.

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Le FMI fait son auto-critique sur le plan de sauvetage imposé à la Grèce en 2010

Intéressant : restructuration de la dette (défaut  ;)) ou plan de sauvetage??....stratégie européenne passée au lance-flammes...mea culpa grec du FMI.

Le FMI a remis en cause l'efficacité de la "troïka" sur la gestion du dossier grec et le choix du plan d'aide imposé en 2010, dans un rapport publié mercredi.

Il estime également que la dette de la république hellénique aurait du être restructurée dès 2010, et non pas en 2012.

Mieux vaut tard que jamais! "Il y a eu des échecs notables. La confiance des marchés n'a pas été rétablie et l'économie a été confrontée à une récession bien plus forte que prévu." Le Fonds monétaire international (FMI) a fait son mea culpa sur la Grèce, mercredi, dans un rapport évaluant les résultats du plan d'aide de 110 milliards d'euros accordé à Athènes en mai 2010 en contrepartie d'un plan d'économies drastiques.

Sixième année de récession

Le Fonds s'était alors montré bien optimiste en tablant sur un retour de la croissance en Grèce dès 2012 et une amélioration sur le front de l'emploi. Les faits lui ont donné tort : le pays s'enfonce actuellement dans la récession pour la sixième année d'affilée avec un taux de chômage de 27%, malgré un deuxième plan d'aide international massif au printemps 2012. Les projections de dette publique grecque établies par le Fonds ont elles aussi été balayées "dans une très large mesure", indique l'institution.

Ce n'est pas la première fois que le FMI fait son aggiornamento sur la Grèce. En octobre, son chef économiste Olivier Blanchard avait fait sensation en admettant avoir sous-estimé les "mutiplicateurs budgétaires" qui mesurent l'impact des mesures d'austérité sur la croissance.

L'efficacité de la troïka remise en cause

Mais le Fonds va plus loin aujourd'hui en remettant en cause l'efficacité même de la troïka, la structure hybride qu'il forme avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) et qui est aujourd'hui en charge de quatre plans de sauvetage dans la zone euro.

Selon le rapport, cette cohabitation a obligé le Fonds à "négocier d'abord avec les pays de la zone euro et ensuite avec les autorités grecques", créant une source d'"incertitude considérable" alimentée par les hésitations et revirement européens. "Il n'y avait pas de division claire du travail" au sein de la troïka, relève le rapport, qui ajoute que les Européens manquaient d'expérience et de "compétences" sur des programmes d'aide liés à de très strictes conditions.

L'ironie de l'Histoire veut que l'Europe voyait d'un très mauvais oeil l'arrivée du FMI sur le Vieux Continent. Début 2010, Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE, jugeait même cette éventualité "mauvaise".

La dette grecque aurait du être restructurée en 2010

Décryptant les relations au sein de la troïka, le FMI s'attache à un point crucial du plan de sauvetage grec: la restructuration massive de la dette privée au printemps 2012. Le Fonds estime aujourd'hui que cette opération, la plus importante de l'Histoire, aurait dû être menée dès 2010 mais que cette solution n'était alors pas "politiquement réalisable" en raison de l'opposition des Européens. "La restructuration de la dette avait été envisagée par les parties à la négociation (du programme grec, NDLR) mais elle a été exclue par les dirigeants de la zone euro", qui craignaient qu'une telle mesure ne soit pas approuvée par les Parlements nationaux, indique le rapport.

Cette décision a été lourde de conséquences, selon le Fonds. Elle a permis à de nombreux créanciers privés (banques, fonds d'investissement) de "s'échapper" du pays sans subir la moindre perte et de "passer le fardeau" aux Etats et donc aux contribuables qui ont dû de nouveau renflouer la Grèce en 2012. "Nous aurions dû avoir une réduction de dette plus tôt en Grèce", a reconnu mercredi Poul Thomsen, chef de la mission du FMI en Grèce.

Le premier plan d'aide a en réalité été une mesure "d'attente", résume le rapport. Il a permis de donner le temps à la zone euro de construire son pare-feu, le Mécanisme européen de stabilité, afin de protéger d'autres pays "vulnérables" et limiter l'impact sur l'économie mondiale.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130606trib000768824/le-fmi-fait-son-auto-critique-sur-le-plan-de-sauvetage-impose-a-la-grece-en-2010.html

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J'y ai eu des professeurs extrêmement brillants et très pertinents

d'un autre côté je vous rappelle que ce fil est un lieu dédié à la diffusion d'informations ... évitons les dérives récentes

T'es à Science-Po? Alors toutes condoléances.

Si tu relis ma phrase alors tu comprendras que j'évoque une personne en particulier. Et comme tu veux de l'info, en voici:

Atlantico : Malgré l’instabilité de la Bourse japonaise, Shinzo Abe a annoncé qu’il ne souhaitait pas tenir compte des marchés financiers pour continuer sa politique économique, les fameuses "Abenomics". Mais le pourra-t-il vraiment si le Nikkei, qui avait perdu 7,32% sur une seule séance le 23 mai dernier, se met un jour à sérieusement dévisser ?

Monsieur Abe est bien obligé de tenir compte des marchés financiers puisque sa politique est essentiellement monétaire et financière. Elle a besoin, elle passe, elle se transmet ou non par les marchés financiers. Aussi bien Abe que Kuroda sont prisonniers des marchés financiers. Peut-être n’y ont ils pas suffisamment réfléchi, c’est possible.

La culture japonaise est plus une culture administrative, une culture de contrôle dirigiste qu’une culture de marchés. Ils sont habitués à ce que le rôle des ministères soit dominant et il semble qu’ils soient surpris de découvrir que les marchés existent et portent un jugement sur leur action.

Ils ne sont pas au bout de leur peines , ils vont découvrir que la communauté spéculative internationale n’est pas aussi docile que les fonds de pensions locaux et que ces investisseurs ont des réactions que l’esprit nippon ne comprend pas bien. Non seulement ils ont ce problème de comprendre et d’admettre que les marchés ne pensent pas comme eux mais en plus ils ne savent pas communiquer. C’est un art de savoir parler aux marchés et les dirigeants  japonais ne le pratiquent pas.

La communauté spéculative mondiale se moque pas mal des objectifs de Monsieur Abe, elle vient en prédateur. La baisse des actions et de l’indice Nikkei n’est  pas très importante, ce qui est important c’est d’abord le taux de rendement des bonds, les JGB et ensuite la parité dollar/yen. Et là, Abe et Kuroda ont pris une grosse claque, les taux des JGB se sont envolés, le Yen a remonté contre dollar.

La politique d’Abe est-elle forcément en opposition avec les intérêts boursiers ? Ceux-ci n’ont-ils pas intérêt à voir s’instaurer un climat d’optimisme plus grand – ce qui est loin d’avoir été le cas ces dernières années – que les Abenomics peuvent permettre d’atteindre ?

Les financiers gagnent de l’argent aussi bien dans les réussites que dans les échecs des politiques économiques des responsables. Tout dépend des stratégies mises en œuvre. Depuis Novembre 2012  la communauté financière joue dans le sens voulu, souhaité par Abe ; à partir du 20 mai  elle a commencé à jouer contre car la crédibilité des dirigeants japonais est faible et leur action est incohérente. Le doute s’installe à différents niveaux : Capacité à atteindre les objectifs fixés, compatibilité des différents objectifs poursuivis etc.

Il est évident pour un spéculateur de haut vol que l’on ne peut vouloir en même temps faire baisser les taux et proclamer un objectif d’inflation de 2%.  Les taux de marché s’ajustent aux anticipations d’inflation. Pour être cohérente la politique de  Abe et Kuroda devrait passer soit par l’achat de tous les JGB et pas seulement de 70%, soit par le bouclage des frontières,  contrôle des mouvements de capitaux. Sermonner, comme ils l’ont fait, les institutions locales ne sert à rien qu’à les ridiculiser.

Cette relative indifférence aux intérêts boursiers est-elle une forme de "courage" d’homme d’État, ou est-on plus dans le registre de la démagogie de celui qui veut mener sa politique sans prendre en compte le principe de réalité ?

Ce n’est pas de l’indifférence, c’est de l’ignorance. Les marchés financiers ont peut-être plus d’intérêts à suivre Abe qu’à le combattre, mais quand la politique, les propos sont idiots, ils sanctionnent. Les marchés ne font pas comme la presse, ils ne flagornent pas ; c’est leur argent qui est en jeu. Par ailleurs, il n’y a  aucun courage dans la politique  menée, c’est une fuite en avant, le contraire du courage. Le courage aurait été de coupler, c’est-à-dire oser faire en même temps les réformes qui s’imposent au Japon. Hélas, on fait le plus facile d’abord, alors que l’on reporte les réformes à plus tard.

Les problèmes du Japon sont des problèmes réels et il n’est même pas sûr que le Japon ait intérêt à s’aventurer à les traiter. On peut douter de la nécessité de vouloir changer le cours des choses dans ce pays. Quand vous  allez à Tokyo, vous avez l’impression que le pays marche bien, il est bien entretenu, l’atmosphère est paisible, rien à voir avec le cloaque que l’on découvre à Paris par exemple. Le Japon a peut-être trouvé le mode de vie post-croissance dont les écolos/malthusiens rêvent.

Mais si le Japon veut passer sous le rouleau compresseur de la globalisation et faire plaisir au capital international, alors il doit se réformer et très vite. Il faut abandonner les traditions, cesser de rechercher le consensus avant d’agir, faire sauter les pouvoirs de l’administration et des grands ministères, introduire la fameuse flexibilité, accepter l’ouverture sur l’étranger et l’immigration, changer de fond en comble la politique énergétique, libéraliser la gestion de l’épargne, introduire la concurrence, accepter plus de chômage. Vaste programme.

Comment les marchés étrangers, eux, peuvent-ils réagir à ces Abenomics ? L’impact de la politique de Shinzo Abe peut-elle influencer les autres places boursières mondiales ?

Les marchés étrangers ont l’œil rivé sur ce qui se passe au Japon et sur tout ce qui concerne le Japon. C’est lui, le déterminant essentiel du comportement de tous les marchés. Quand le yen baisse les marchés montent. L’indice S &P 500 est étroitement corrélé à la parité dollar/yen. Quand le yen a commencé à plonger en novembre,  le S & P 500  a entamé un long mouvement de hausse, calquant les mouvements de la parité dollar/yen. Quand le yen a stoppé son avance, les marchés ont plongé. Les hésitations récentes sont liées aux incertitudes sur la suite de l’expérience de Abe.

C’est un peu technique, mais le paramètre majeur de l’évolution des marchés actuellement est le spread, l’écart de rendement entre les bonds à 10 ans américains et les bonds à 10 ans japonais. Ce spread joue sur le niveau du yen, et le niveau du yen joue sur tout le reste. Si le spread se réduit, le yen cesse de baisser et c’est négatif. L’objectif théorique pour le dollar/yen est autour des 120, c’est celui qui donnerait une chance à Abe de réaliser son but, produire une inflation de 2%. Nous en sommes loin.

En passant, signalons que la forte baisse de l’or est liée précisément à ces mouvements sur le yen. Lorsque le yen a cessé d’être ferme et que l’on a anticipé son affaiblissement, cela a signé la fin de ce que l’on appelle le gold/yen carry ou gold forex arbitrage. Le gold/yen carry est une stratégie complexe qui était fondée sur la fermeté du yen et la faiblesse du dollar. Ces derniers jours le yen a cessé de baisser, vous constatez que l’or s’est stabilisé.

Les chances de réussite des Abenomics sont nulles. Comme l’a dit le financier américain Soros "Tout cela finira dans les larmes". Abe a voulu mettre en pratique les conseils de Bernanke, le président de la Fed, les fameux conseils donnés en décembre 1999  sous le titre "Japan, a case  of self induced paralysis", il aurait mieux fait de ne jamais lire ce texte. Pour le Japon et pour le reste du monde.

http://leblogalupus.com/2013/06/06/entretien-bruno-bertezatlantico-shinzo-abe-peut-il-reussir-son-pari-sans-lappui-des-marches/

Si t'es à Science-Po, je pense que tu n'assisteras pas à la conférence de la semaine prochaine où intervient JJ Rosa.

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Le mystère s'épaissit autour de la chute des recettes de TVA

La chute des recettes de TVA s'est accentuée sur les quatre premiers mois de 2013. La stagnation de l'économie ne suffit pas à l'expliquer...

Le mystère s'épaissit autour des recettes de TVA. La Cour des comptes avait relevé récemment leur étrange diminution en 2012, en regard des « fondamentaux » économiques. Et celle-ci continue. Pire: elle s'accentue. Sur les quatre premiers mois de l'année, selon les données publiées ce vendredi par Bercy, les recettes nettes de TVA se sont établies à 44,7 milliards, soit une baisse de 2,3% par rapport à la même période de 2012. Or la consommation n'a pas baissé au premier trimestre. Elle a stagné, en volume. En valeur, avant déduction de la hausse des prix, elle a même légèrement augmenté (+0,3%).

Bercy se veut rassurant

Le décalage, de 2,6 points, entre les deux évolutions a de quoi laisser perplexes les experts : en théorie, les recettes de TVA, assises majoritairement sur la consommation, suivent son évolution. Ce n'est donc pas le cas, et cela suffit à plomber les recettes fiscales, qui sont très mal parties pour augmenter de 11,2%, comme le prévoit la loi de finances 2013 (par rapport à ce qui a été constaté en 2012).

Interrogé jeudi lors d'une conférence de presse, le directeur général des finances publiques, Bruno Bézard, s'est voulu rassurant,  évoquant « un changement de la structure de la consommation » : les Français achèteraient toujours plus de produit et services à taux réduit de TVA (5,5% et 7%, jusqu'au 31 décembre).

Mais cela n'explique pas tout. C'est ce que soulignait récemment la Cour des comptes, dans son rapport sur la gestion budgétaire en 2012.

"Difficile à comprendre", selon la Cour des comptes

« C'est pour la TVA que la perte de croissance spontanée est la plus forte, ce qui soulève des interrogations » relèvent les magistrats. « En effet, l'évolution spontanée de la TVA a été de - 1,2 % en comptabilité budgétaire (...). Elle est à ce stade difficile à comprendre, en regard de la croissance du PIB en valeur de 1,5 % et surtout de la progression des emplois taxables à la TVA, à savoir la consommation des ménages (pour environ 60 %) et leur investissement logement (pour environ 20 %). La consommation et l'investissement logement des ménages ont en effet augmenté respectivement de 1,4 % et 2,1 %".

La Cour des comptes avance quelques éléments, pour expliquer en 2012, l'écart (3,5 milliards d'euros) entre la dernière prévision de l'automne, et la réalité des chiffres: révision à la baisse de la croissance économique (- 0,9 milliard), une déformation de la structure par taux de la consommation des ménages, avec une augmentation de la part des biens soumis à un taux de TVA réduit (- 0,4 milliard) ; et changement de comportement des entreprises qui auraient fait en 2012 plus de demandes de restitutions de crédits de TVA qu'habituellement (- 0,4 milliard).

L'hypothèse d'une fraude importante

Mais, soulignent les magistrats, « ces éléments n'expliquent qu'environ la moitié de la perte de recettes de TVA". L'administration indique que l'écart restant pourrait en partie trouver son explication dans des révisions futures des comptes nationaux, dans le sens d'une moindre croissance, « même s'il n'y a pas d'indication à ce stade que cela soit le cas ». Du coup, les magistrats insistent: "un travail complémentaire d'analyse doit être mené à bien rapidement afin d'explorer les autres facteurs susceptibles d'expliquer l'écart, y compris l'hypothèse d'une fraude importante non décelée ».

L'hypothèse d'une fraude massive que rejette l'administration, pourrait néanmoins prospérer. La commission européenne a eu l'occasion de souligner l'écart croissant en Europe entre les recettes théoriques de TVA et la réalité des rentrées fiscales correspondantes.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130607trib000769082/le-mystere-s-epaissit-autour-de-la-chute-des-recettes-de-tva.html

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Le mystère s'épaissit autour de la chute des recettes de TVA

Le mystère s'épaissit autour des recettes de TVA. La Cour des comptes avait relevé récemment leur étrange diminution en 2012, en regard des « fondamentaux » économiques. Et celle-ci continue. Pire: elle s'accentue. Sur les quatre premiers mois de l'année, selon les données publiées ce vendredi par Bercy, les recettes nettes de TVA se sont établies à 44,7 milliards, soit une baisse de 2,3% par rapport à la même période de 2012. Or la consommation n'a pas baissé au premier trimestre. Elle a stagné, en volume. En valeur, avant déduction de la hausse des prix, elle a même légèrement augmenté (+0,3%).

à titre personnel je ne suis pas vraiment surpris : internet nous a ouvert les portes des boutiques virtuelles de pays appartenant à l'espace économique européen, dont la TVA est bien plus basse que la notre. Or, nous ne repayons pas la TVA française lorsque le produit pénètre sur notre territoire.

après le dumping social, le dumping financier, c'est le dumping tva...

outre la tva, il y a bien sûr d'autres raisons qui poussent ceux qui savent à commander dans la zone économique européenne : par exemple la taxe stupide sur la copie privée qui impactent quasiment tous les appareils. or si l'on n'achète plus en france,...

(CQFD ?)

http://www.tvacalc.com/info/13/TVA-en-Europe-2013.html et aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/TVA_dans_l'Union_européenne

Taux de TVA par État membre de l’union Européenne

Les taux de TVA en Belgique (BE)

Il existe 4 taux de TVA en Belgique. Les taux réduits de 6% et de 12%, le taux normal de 21% et le taux parking de 12%. Le taux parking s’applique sur les houilles, lignites, cokes de pétroles et certains pneus. Le taux réduit de 6% s'applique à l'alimentation, les livres, les journaux, l'eau, les hôtels et les produits culturelles.

Les taux de TVA en Bulgarie (BG)

Les taux de TVA en Bulgarie sont au nombre de 2. Le taux réduit est de 9% et le taux normal de 20%.

Les taux de TVA en république tchèque (CZ)

Il existe deux taux de TVA en république tchèque le taux de TVA réduit de 15% et le taux normal de 21%.

Les taux de TVA au Danemark (DK)

Le Danemark propose seulement un taux normal de TVA. Il est de 25%. Il n’existe pas de taux de TVA réduit.

Les taux de TVA en Allemagne (DE)

En Allemagne, le taux de TVA normal est de 19%, le taux réduit est de 7%.

Les taux de TVA en Estonie (EE)

Le taux normal de TVA en Estonie est de 20% , le taux réduit de TVA est de 9%

Les taux de TVA en Grèce (EL)

Il existe deux taux réduits de TVA en Grèce: le taux de 6.5% et de 13%. Le taux normal de TVA est de 23%.

Les taux de TVA en Espagne (ES)

Trois taux de TVA cohabitent en Espagne au 1 septembre 2012. Le taux super-réduit de 4%, le taux réduit de 10% et le taux normal de 21%. Les anciens taux de TVA en Espagne étaient de 18% pour le taux normal et 8 % en pour le taux réduit avant septembre 2012.

Les taux de TVA en France (FR)

La France, comme à son habitude, est très prolifique en matière de taxation. Les taux de TVA en France sont nombreux et leur application n’est pas toujours cohérente. Le taux super-réduit est de 2,1%. Il existe deux taux réduits: l'un à 5.5% et l'autre à 7%. Le taux normal de TVA est de 19.6%. Les taux de TVA changeront en France le premier janvier 2014: Augmentation de la TVA en France au 1er janvier 2014 .

Les taux de TVA en Irlande (IE)

Le taux super-réduit de TVA est de 4.8%, les taux réduits sont de 9% et 13.5% .Le taux normal est de 23%. Le taux parking de 13.5% concerne l’énergie pour le chauffage et l’éclairage, les soins pour le corps humain, la location à court terme, les auto-écoles et les vétérinaires.

Les taux de TVA en Italie (IT)

Les taux de TVA en Italie sont au nombre de 3. Le taux super réduit est de 4%, le taux réduit de 10% et le taux normal de 21%.

Le taux normal de TVA en Italie augmentera à 22% le 1er Juillet 2013.

Les taux de TVA à Chypre (CY)

Il existe deux taux réduits de TVA à Chypre de 5% et 8% et un taux normal de 18%.

Les taux de TVA en Lettonie (LV)

Deux taux de TVA en Lettonie, le taux réduit de 12% et 21% pour le taux normal.

Les taux de TVA en Lituanie (LT)

La Lituanie propose 2 taux de TVA réduits : 5 et 9 %. Le taux normal est de 21%.

Les taux de TVA au Luxembourg (LU)

5 taux de TVA différents sont appliqués au Luxembourg. Le taux super-réduit de 3%, les taux réduits de 6% et 12%, le taux normal de 15% et le taux de parking de 12%. Le taux parking concerne certains vins, les combustibles, les imprimés commerciaux, le chauffage et certains services bancaire. Le Luxembourg augmentera ses taux de TVA le 1 janvier 2015.

Les taux de TVA en Hongrie (HU)

La Hongrie applique trois taux de TVA. Les taux réduits de 5% et 18% et le taux normal de 27%.

Les taux de TVA à Malte (MT)

Deux taux réduits de TVA sont appliqués à Malte de 5% et 7%. Le taux normal est de 18%.

Les taux de TVA aux Pays-Bas (NL)

Le taux normal de TVA est de 21% depuis octobre 2012. Le taux réduit est de 6%.

Les taux de TVA en Autriche (AT)

Trois taux de TVA sont disponibles en Autriche, un taux réduit de 10%, un taux normal de 20% et un taux parking de 12% pour les vins produits par les agriculteurs producteurs.

Les taux de TVA en Pologne (PL)

Il existe deux taux réduits de TVA en Pologne de 5% et 8%. Le taux normal est de 23%.

Les taux de TVA au Portugal (PT)

Le Portugal applique 4 taux de TVA. Les taux réduits de TVA sont de 6% et 13%, le taux normal de 23% et le taux parking de 13% pour les vins et les énergies renouvelables ( éolienne, solaire, géothermique)

Les taux de TVA en Roumanie (RO)

Deux taux réduits de 5% et 9%. Un taux normal de 24%

Les taux de TVA en Slovénie (SI)

Deux taux de TVA: 8.5% pour le taux réduit et 20% pour le taux normal de TVA.

Les taux de TVA en Slovaquie (SK)

En République slovaque, il existe deux taux de TVA: le taux de TVA standard est de 20%, le taux réduit est de 10% depuis le 1 janvier 2013.

Les taux de TVA en Finlande (FI)

En Finlande, il existe deux taux de TVA réduits: l'un de 10%, l'autre de 14%. Le taux normal de TVA est de 24%.

Les taux de TVA en Suède (SE)

Trois taux de TVA cohabitent en Suède. Deux taux réduits de 6% et 12% et un taux normal de 25%.

Les taux de TVA au Royaume-Uni (UK)

Il existe 2 taux différents au Royaume-Uni, un taux réduit de 5% et un taux normal de 20%.

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Un employé de banque s'endort un instant sur la touche "2" de son ordinateur, transformant un virement de 62 euros en un virement de 222 millions, et sa collègue est licenciée pour ne pas l'avoir vu, ce qu'un tribunal allemand a jugé abusif lundi.

La plaignante, âgée de 48 ans, employée par la même banque depuis 1986 et chargée de surveiller les ordres de virement bancaire, un mode de paiement très prisé en Allemagne, a contesté en justice son licenciement pour faute. Son employeur lui reprochait de ne pas avoir vu qu'au lieu d'entrer dans l'ordinateur un virement de 62,40 euros, son collègue avait tapé un montant de 222.222.222,22 euros.

"Le collègue, qui n'était pas responsable de la vérification du montant des ordres de virement, s'est endormi un instant en restant appuyé sur la touche 2 du clavier", ont raconté les Prud'hommes de l'Etat régional de Hessen, dans un communiqué.

Mais le retraité qui avait fait ce virement n'a finalement pas eu de mauvaise surprise, l'erreur ayant été découverte par la banque assez tôt.

Le tribunal a ordonné la réintégration de l'employée abusivement licenciée.

http://fr.news.yahoo.com/allemagne-sassoupit-ordinateur-vire-millions-deuros-163838490.html

ha ben alors, si elle n'a pas vu, c'est pas de sa faute.... on comprends mieux la crise financière mondiale.  =(

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L'effondrement économique mondial actuel est souvent mis en parallèle avec la dépression de 1929.

L'émission présentée par Rendbo (http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,20388.msg719878.html#msg719878) argumente que cette crise fut forte du fait de la faillite des banques. Faillite dont le souvenir aurait motivé le soutien que nous observons du système banquaire.

Afin de mettre tout ceci en perspective, voici une présentation de La grande dépression avec nombre de sources:

Les étudiants d’aujourd’hui reçoivent souvent un portrait tendancieux de la Grande Dépression (1929-1941) présentant le libre marché comme responsable des difficultés économiques de l’époque et favorisant l’intervention étatique comme solution. Dans la première partie de ce texte, Lawrence Reed, président du Mackinac Center for Public Policy, démystifie la perception usuelle de cette crise et souligne le rôle central qu’ont joué les piètres mesures gouvernementales dans le déclenchement et le prolongement de cette catastrophe légendaire.

Introduction

         Plusieurs ouvrages ont été écrits à propos de la Grande Dépression de 1929 et de ses impacts sur la vie de millions d’Américains. Les historiens, les économistes et les politiciens ont tous passé au peigne fin les décombres de cette calamité afin de découvrir la « boîte noire » qui en révélera la cause. Malheureusement, la plupart d’entre eux décident finalement d’abandonner leurs recherches, peut-être parce qu’il est plus facile de véhiculer un tas de conclusions fausses et nuisibles à propos d’événements ayant eu lieu il y a de cela sept décennies. En conséquence, plusieurs personnes de nos jours continuent d’accepter des critiques injustifiées du capitalisme et de défendre des mesures étatiques qui sont économiquement destructrices.

         À quel point la Grande Dépression fut-elle grave? En quatre ans, de 1929 à 1933, la production des usines, des mines et des services d’utilité publique du pays déclina de moitié. Le revenu disponible réel des gens fut réduit de 28%. La valeur des actions en bourse s’est effondrée à un dixième du niveau précédant le krach. Le nombre d’Américains au chômage passa de 1,6 million en 1929 à 12,8 millions en 1933. Un travailleur sur quatre était sans emploi au point le plus bas de la Dépression et d’effrayantes rumeurs de révolte circulaient pour la première fois depuis la Guerre civile.

         « Le drame du grand Krach fut l’échec de toutes les tentatives de l’expliquer, écrit l’économiste Alan Reynolds. Les gens ont été laissés avec l’impression que des régressions économiques majeures pouvaient survenir n’importe quand, sans avertissement et sans raison. Cette crainte a été exploitée depuis afin de justifier une intervention pratiquement illimitée du gouvernement fédéral dans la sphère économique »(1).

         Les vieux mythes ne meurent jamais; ils continuent simplement d’apparaître dans les manuels d’économie et de science politique. Sauf quelques exceptions occasionnelles, c’est là que vous trouverez ce qui constitue peut-être le plus grand mythe du vingtième siècle: le capitalisme et le libre marché sont responsables de la Grande Dépression et seule l’intervention étatique a réussi à redresser l’économie américaine.

[...]

http://www.quebecoislibre.org/07/070114-2.htm
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