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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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De toute façon, c'est bourses n'ont aucune valeur pour suivre quoi que ce soit.

Les banques nationales ont-elles eu l'autorisation de vendre les actions que l'état leur a imposé d'acheter ?

Ils ont plusieurs banques nationales en Chine ?

J'avais lu des choses sur des actions interdites à la vente (radical pour stabiliser les cours !) mais là je patauge.

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Ils ont plusieurs banques nationales en Chine ?

J'avais lu des choses sur des actions interdites à la vente (radical pour stabiliser les cours !) mais là je patauge.

Ils ont 4 grandes banques publiques: Banque de Chine, Banque Industrielle et Commerciale (la plus grosse banque du monde), Construction Bank et Banque Agricole (leur "Crédit Patate", quoi). Elles sont chapeautées en partie (celles dont le gouvernement dirige les investissements) par 3 "banques politiques" directement sous la tutelle du gouvernement. 

Mais il faut aussi prendre en compte tout le secteur financier de niveau plus local (grandes villes, provinces.... Qui ont créé avec le temps des fonds mutuels ayant évolué en banques) qui possède aussi des structures publiques, ou semi-publiques, ou d'une manière générale totalement imbriquées dans le système de gouvernement/administration. Tout ce secteur plus ou moins directement public de la finance est un monceau gigantesque de dettes et de créances pourries: la grande bulle financière en Chine, celle qui a alimenté, entre autres, leur bulle immobilière. 

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Une bulle par définition ne peut qu'exploser. C'est comme toujours une question de temps.

La Chine a cependant un avantage elle a des stocks importants de devise. L'état peut donc racheter tout ou partie de biens dont la valeur s'effondre pour amortir le choc.

Dans l'immobilier, il y a ainsi un programme d'achat, à moitié de leur valeur, des appartements que des propriétaires n'arrivent plus à vendre.  Le propriétaire perd alors 50% au lieu de 80%. Mais cela ne peut pas durer.

La Chine sur de nombreux points n'est pas encore un marché, surtout pour tout ce qui est financier où presque tout est pourri. L'état impose des actes d'achat à ses banques, interdit des ventes. Cela fausse tout, les prix n'étant pas fixés librement. Mais il y a d'autres points : il n'y a pas de comptabilité des entreprises en Chine. Ainsi, il n'est pas possible d'avoir d'information sur l'état de santé réelle de l'entreprise dont tu achètes des actions. Or, la qualité d'une place boursière commence par l'existence d'une comptabilité transparente. Les chinois achètent et vendent des actions dont ils ne connaissent pas les qualités.

Un marché n'est pas seulement un lieu d'échanges de titres. Ces échanges doivent être libres et fondés sur des informations fiables. La mise en place d'une comptabilité va être une des prochaines étapes de la libéralisation de la Chine.

Modifié par Serge
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Actuellement, nous avons une très big crise économique européenne. Sans oublier le fait que l'Union européenne se désagréger. Il y at-il toujours un gâchis et présente la corruption. Un exemple du dernier scandale de la géant de l'automobile allemand Volkswagen. La raison pour laquelle ils sont forcés de normes d'émission. Je mentionne cet incident, parce que maintenant le jeu est sur beaucoup d'argent. Désolé, mais l'ensemble de l'Europe orienter Germany. Par conséquent, nous pouvons commencer à préparer plus en plus la crise. Bien sûr, il est aussi un autre problème qui est celui des immigrants en provenance de Syrie, qui ne fait qu'accroître la crise financière actuelle.:angry:

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Mais si l'Etat chinois rachète tout ce qui est pourri, est-ce qu'il lui restera encore assez de réserves pour son fonctionnement normal (payer les salaires, les constructions publiques, etc.) ? 

Réponse à ta question par JP. Petit. 

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/mathieu-jolivet-les-experts-22-2010-666033.html

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Mais cette bulle elle va dégonfler ou exploser ? 

Une autre forme de réponse de celle de JP Petit, celle de Charles Gave qui , lui, a vécu et fait fortune en Asie.

C'est à compter de 15min 30.

https://m.youtube.com/watch?v=hcFVp-lomN4

La vision est à plus long terme que celle de Petit. Mais surtout, il présente la stratégie de monnaie de réserve de Pékin. 

Sinon, pour répondre plus précisément à ta question sur les bulles et l'achat des biens par l'état :

l'etat ne doit surtout pas se lancer dans une politique de rachat, qu'il en ai ou non les moyens. S'il rachète alors il envoie un signal sur le marché en disant "vous pouvez continuer à investir dans n'importe quoi. Je vous rachèterai vos biens". Ce faisant, il accentue la constitution de la bulle. La conséquence est plus grave que de laisser la bulle éclater naturellement car :

1- avec ou sans cette politique, il y aura des faillites. De tout façon. 

2- avec cette politique, des capitaux qui pourraient être investis ailleurs seront placés sur des produits pourris. La croissance de long terme diminue donc.

3- l'engagement des stocks diminue ces derniers (tautologie). Ceux-ci sont donc consommés précocement et ne seront plus disponible pour faire face à une crise exogène, une crise qui surprend le pays. Un truc comme Fukushima par exemple. 

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  • 3 weeks later...

Pour Die Welt, la Finlande est le nouveau maillon faible de la zone Euro. Rendez vous compte : son PIB chute encore plus fort que celui de la Grèce, est il précisé dans l'article. 

Je n'aurai pas le temps - et un peu la flemme - de traduire, mais pour les germanophones et ceux qui voudraient passer par un traducteur automatique : http://www.welt.de/wirtschaft/article148964407/Das-ist-der-wahre-kranke-Mann-Europas.html

Sans doute seront-ils bientôt considérés comme un pays de l'Europe du Sud.

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Un article semblable en francais

par Jussi Rosendahl et Anna Ercanbrack

HELSINKI (Reuters) - La Finlande, qui fut l'un des pays européens les plus critiques à l'encontre de la Grèce durant la crise de la dette, se retrouve aujourd'hui confrontée à de graves difficultés économiques qui ont conduit son ministre des Finances à la qualifier de nouvel "homme malade de l'Europe".

Longtemps considéré comme l'un des bons élèves de la zone euro, le pays tente désormais de sortir de trois ans de récession.

Les tentatives du Premier ministre Juha Sipila pour réduire les congés et les salaires ont provoqué d'importantes manifestations et des mouvements de grève. Une ambitieuse réforme des dépenses de santé a par ailleurs exposé les divergences au sein du gouvernement de coalition, qui a failli éclater la semaine dernière.

Certains parlementaires de la mouvance du chef du gouvernement sont allés jusqu'à demander un débat sur la sortie du pays de la zone euro afin qu'il puisse dévaluer sa monnaie pour relancer les exportations.

La marge de manoeuvre de Juha Sipila est étroite. Il doit convaincre tous les partenaires d'une coalition hétéroclite de la nécessité d'imposer des réformes structurelles pour relancer la croissance tout en ménageant les syndicats pour éviter de nouvelles grèves.

Le chômage et la dette publique augmentent dans un pays freiné par un coût du travail élevé, le déclin de son emblème Nokia dans le domaine de la téléphonie et la récession en Russie, l'un de ses principaux marchés à l'export.

En y ajoutant le vieillissement de la population, la Finlande, qui a déjà perdu son "triple A", vit son ralentissement économique le plus marqué depuis la Seconde Guerre mondiale et se prépare à des lendemains difficiles.

LA NOUVELLE GRÈCE ?

Le Premier ministre, qui a prévenu que la Finlande pourrait connaître un sort similaire à celui de la Grèce, vise 10 milliards d'euros d'économies d'ici à 2030, dont quatre milliards d'ici à 2019.

Pour y parvenir, son gouvernement, en place depuis cinq mois, se prépare à bouleverser la protection sociale, la gouvernance régionale et le marché du travail pour relancer l'emploi et les exportations.

Les appels de Juha Sipila à un "esprit commun de la réforme" ont toutefois du mal à se faire entendre, comme en témoigne le tollé provoqué par ses propositions de réduire les congés des fonctionnaires et les primes au travail dominical.

Une manifestation de 30.000 personnes dans les rues d'Helsinki en septembre et des grèves qui ont bloqué les chemins de fer, les ports et les moulins à papier l'ont contraint à renoncer à ces mesures.

Avec un taux de chômage proche de 10%, de nombreux Finlandais regrettent les temps d'avant l'euro, quand les dévaluations de la monnaie nationale permettaient de relancer les exportations.

La plupart des Finlandais continuent cependant à soutenir l'euro. Ils sont 64% à se prononcer pour le maintien du pays dans l'union monétaire, selon un sondage réalisé la semaine dernière par la Commission européenne.

(Patrick Vignal pour le service français)

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C'est assez facile de réduire le chômage quand tu réduis massivement ta population active ... demande aux allemands. Après ce n'est pas forcément super sain.

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Reflet effectivement de la vacuité des chiffres affichés des marchés du travail dans chaque pays: le Japon a rien moins que TROIS marchés du travail, et seuls les chiffres du premier sont internationalement utilisés! Et ce "premier" marché du travail, c'est essentiellement celui des grandes entreprises, les grands conglomérats (keiritsu) qui dominent encore l'économie du pays: c'est "l'emploi-Toyota" (ou Nissan plutôt, maintenant, plus iconique encore désormais), celui des ouvriers en gants blancs avec bons plans de carrière, des travailleurs très qualifiés dans tous les registres de l'économie, des boîtes avec de la visibilité à plusieurs années.... 

Comme le dit l'article, par ailleurs, le vieillissement de la population, majeur depuis maintenant longtemps, est encore dans une phase favorable à l'emploi, se combinant avec la position encore forte des entreprises japonaises (en tout cas les grandes et "mondialisées") qui ont encore de larges marchés porteurs (donc de bons carnets de commandes) et un effondrement rapide de leur base de recrutement. Donc pour une certaine portion de la population, la plus qualifiée, c'est tout bon pour un moment. Le déclin démographique a cependant un deuxième effet kiss cool, plus long à se manifester (chute du marché intérieur notamment), et se rajoute en plus à l'un des autres inconvénients d'être retraité au Japon: pas de système de retraite très développé au-delà de la seule capitalisation. Ajoutons en dernier lieu un fait qu'on retrouve ailleurs: la sortie des chiffres pure et simple d'un nombre croissant de gens de fait exclus du marché du travail par de multiples biais (leur propre volonté/découragement, manipulations statistiques et politiques....). 

Comme spécifié en fin d'article, on voit cependant que le marché intérieur japonais est déjà déclinant, et ça ne fait que commencer vu la pyramide des âges de ce pays qui, bien plus que l'Allemagne, ne turbine que via ses grands conglomérats orientés vers l'export, et un "marché intérieur utile"/"pays solvable" (entendez "de surconsommateurs modernes") encore important, mais en forte réduction, ce qui ne pourra que jouer assez vite sur la capacité des grands conglomérats à "produire" de l'emploi à haute VA (l'emploi "classe moyenne et moyenne supérieure", le graal économique et politique) en abondance. A moins qu'ils ne se mettent à conquérir massivement des PDM extérieures (ce qui, dans le monde actuel, n'est plus une option sauf révolution technique/économique), ça n'augure pas si bien de la suite. 

Modifié par Tancrède
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C'est assez facile de réduire le chômage quand tu réduis massivement ta population active ... demande aux allemands. Après ce n'est pas forcément super sain.

 

C'est clair mais pour LeFigaro ce n'est qu' une cause secondaire et ils ont préféré profiter de ce chiffre pour chanter les louanges des emplois précaires...

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Tu veux relançer l'Empire du Japon ?  (oui, oui, un moment j'ai lu Pays de M.**e exterieurs):blush:

Tu as l'esprit mal tourné.... Même si tous les pays foutent leur merde à l'extérieur (à TOUS les sens du terme/de l'expression possibles). Maintenant, l'impérialisme proprement dit (et non, je le dirai et le redirais s'il le faut: je ne suis pas un impérialiste japonais..... Juste au cas où d'autres tordus voudraient me mettre ça sur le dos.... On sait jamais), même limité au commercial, faut quand même souligner que ça repose sur un nombre réduit mais certain de fondamentaux, dont..... Un essor démographique important, avec une part considérable de djeunz. La pluie est contre-révolutionnaire, la vieillesse est anti-expansionniste. 

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A part les chantiers navals et l'industrie forestière ? Je ne vois pas pas....

Pêcherie, viande ... et toute l'industrie de valorisation associé.

Beaucoup de mines, grâce auxquels a été développé une sidérurgie importante, une industrie automobile, navale, engin lourd, coutellerie, motoriste etc.

L'industrie forestière a permis de développer énormément de chimie associé a la valorisation du bois. On retrouve aussi de la chimie dédié a l'industrie navale et aux autres industries lourdes.

Enfin il y a l'énergie, avec des mine d'uranium, des centrales nucléaire

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