Livres RENSEIGNEMENTS, ESPIONNAGE

[alexandreVBCI]

Ce que racontent les espions dans leurs Mémoires.

Le 28 mars, Bob Maloubier publiera « L’Espion aux pieds palmés » (éd. du Rocher). Ancien nageur de combat dans les services secrets français (à l’époque, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, Sdece), il revient sur son parcours, depuis la Résistance jusqu’à l’attentat du Rainbow Warrior. Ecrit à la manière d’un roman d’aventures, le livre est jalonné de têtes de chapitres dignes d’OSS 117 : « Bazookas en Catalogne », « Meurtres à gogo ! », « Le scorpion noir a frappé », etc.

Pierre Siramy en sait quelque chose. En 2010, cet ex-agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) publie « 25 ans dans les services secrets » (éd. Flammarion), écrit avec le journaliste (et riverain) Laurent Léger.

Suite :

http://www.rue89.com/2013/03/23/ce-que-racontent-les-espions-dans-leurs-memoires-240802

[Rob1]

Pas trop de risques pour Maloubier, qui a déjà écrit 2 ou 3 mémoires.

Pour le livre de Robert Baer, c'est l'un des plus connus en France, mais la censure a été assez soft avec lui (sauf pour la partie sur l'Arabie saoudite, qui faisait probablement des pages et pas seulement les onze lignes citées par Rue89). Il y a eu des cas où le rédacteur semble ne pas connaître le sujet et a tout massacré, y compris des infos déjà parues précédemment. Il y a aussi assez fréquemment des censurages assez débiles, comme un des pays d'affectation de Baer (puisque ce n'est pas le Liban mais qu'il va dans la Bekaa, pas compliqué de comprendre que c'est la Syrie)... le record de débilité étant probablement détenu par La CIA et le Culte du renseignement, premier livre a avoit été ainsi censuré, où le nom d'un pays où se trouve un poste d'écoute radio est censuré, mais où on peut lire que le poste y a été installé suite à un accord secret avec le gouvernement d'Haïlé Sélassié :lol:

Ces mémoires sont particulièrement utiles, car ils fournissent souvent pas mal d'infos qu'on n'aurait pas avant quelques décennies supplémentaires si on se contentait d'attendre l'ouverture des archives. Par exemple, il n'y a encore aucun document publié sur l'aide aux Moudjahidines afghans dans les années 80, tout ce qu'on sait vient de fuites ou de mémoires.