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Opérations spéciales « privées »


Rob1
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J'aimerais ouvrir un sujet sur les opérations spéciales « privées ». Mais pas pour parler des SMP, phénomène devenu sujet de discussion à la mode avec l’explosion de l’implication des contractuels dans les conflits récents, et dont le boulot (escorte, formation, logistique...) n’est pas « spécial ». Mais plutôt pour parler de véritables opérations spéciales mises sur pied par des acteurs privés.

 

Le cas qui me vient à l’esprit est celui narré dans le livre Comme un vol d’aigles de Ken Follett. Fin 1978, pour récupérer deux de ses employés emprisonnés en Iran, le patron Ross Perot monta une opération pour les faire évader et sortir du pays. Il demanda l’aide d’un ancien colonel des bérets verts et monta une équipe avec une demi-douzaine de ses salariés volontaires. En bref, le plan d’évasion ne put être appliqué, mais la prison fut prise d’assaut par une foule pendant la révolution islamique, les deux employés parvinrent à prendre contact avec l’équipe qui fila par route jusqu’à la frontière turque.

 

Ce n’était pas un fait totalement isolé pour Ross Perot, qui avait soutenu des recherches de disparus au Viêt Nam. Lorsqu’un général US fut kidnappé en Italie fin 1981, Perot proposa à la demande du Pentagone une récompense conséquente pour toute information permettant de le délivrer. Plus étonnant, pensant savoir où le général se trouvait et énervé par la lenteur à agir des Italiens, le Pentagone demanda à Perot s’il pouvait mettre sur pied une équipe pour le délivrer, mais le général fut libéré par la police italienne avant qu’il n’ait pu organiser quoi que ce soit. (Infos tirées du livre Secret Warriors / CIA : Les guerriers de l'ombre de Steven Emerson).

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Tu inclues dans ce sujet les opérations et organisations qui sont, totalement ou en partie, des fronts ou commodités pour des agences de renseignement/des gouvernements? Les Américains, et dans une moindre mesure les Anglais, ont quand même une culture/tradition d'avoir une sphère d'organisations privées et d'individus (souvent des personnalités hautes en couleur et/ou des gens très riches et impliqués dans le "grand business" ou des intérêts locaux dans des pays sensibles) opérant pour le compte de leurs services (offrant la "deniability" et/ou libérant des moyens ailleurs, voire offrant des solutions de court terme pratiques ou plus rapides).

Ca peut devenir de fait très nébuleux si on inclue cette sphère, et on peut vite l'assimiler de fait à un schéma de semi corsaires (soumission au traitement réservé par les lois de la guerre en moins), par opposition aux "pirates" que seraient des organismes réalisant des opérations spéciales réellement privées au sens où l'intérêt qu'elles servent est celui d'une société, d'une organisation non étatique (criminelle, terroriste, guérilla....).

Si c'est juste la mise en oeuvre (réalisation de l'opération elle-même, avec des degrés divers d'implication dans sa conception) qui est ton angle, c'est déjà assez différent il me semble.

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Tu inclues dans ce sujet les opérations et organisations qui sont, totalement ou en partie, des fronts ou commodités pour des agences de renseignement/des gouvernements?

 

Non, du moins pas quand c'est une façade cosmétique pour une opé étatique. Mais je dois dire qu'à la réflexion, il y a des cas qui deviennent limite, comme les opés de David Stirling au Yémen dans les années 60 ou l'Irangate, faites hors des services étatiques mais avec leur soutien derrière.

 

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Je pensais à un raid d'un cartel mexicain à El Paso il y a quelques années, qui avait envoyé ses hommes opérer en uniforme de flics américains: les personnels concernés n'étaient certainement pas "FS-qualified", et il devait y avoir tout sauf la logistique d'un service de rens ou d'un équivalent COS/USSOCOM derrière, mais dans les faits, quand une orga criminelle réalise ce genre de coup, et en plus à travers une frontière (même si El Paso est sur la frontière, dans une zone "poreuse" vu la continuité de la ville avec le pont-frontière), qu'importe les différences de cet acabit: dans les faits, on peut dire qu'il s'agit d'une opération clandestine/spéciale de la part d'une organisation (surtout un cartel mexicain, de fait des entités féodales dans l'Etat mexicain) agissant pour son intérêt propre par des moyens non conventionnels empruntant beaucoup (surtout depuis l'apparition des cartels dits "de 3ème génération") aux méthodes militaires/SF/services de rens.

 

Plus loin dans l'Histoire, on a tout le principe, et souvent l'ambiguité des corsaires, surtout ceux se démarquant de la masse de ceux opérant la "course" la plus banale (raid sur le cabotage côtier et les convois passant) pour réaliser des "coups" importants: Surcouf allant opérer dans l'océan Indien réalise de fait un vrai coup géopolitique, malgré l'échelle toute relative de sa petite entreprise (la portée est démultipliée par le lieu et son efficacité), par exemple. Duguay Trouin montant une entreprise (de fait une joint venture commercialo-militaire) pour aller s'emparer de Rio en est un autre. Ces opérations supposent en outre un long travail de renseignement (et de négo, intermédiation, corruption, voire actions ponctuelles violentes -type assassinat, intimidation, menace, prise de gage, vols de documents....) avant et pendant leur réalisation et, loin des résumés rapides qu'on a dans beaucoup de livres, sont des entreprises vastes et complexes échappant en grande partie au processus de décision de l'Etat qui chapeaute finalement parce que c'est en temps de guerre et que dans l'ensemble, même si certains aléas font chier, voire peuvent embarrasser, soutenir cette activité (ne serait-ce que pour ne pas décourager d'autres initiatives) est jugé comme servant l'intérêt général. La nature fondamentalement différente des "points de référence" (l'Etat ou l'intérêt particulier) apparaît cependant même en temps de guerre, comme le montrent les nombreuses instances de procès rendant à la partie lésée (armateur, propriétaire....) tout ou partie de son bien au détriment du corsaire, la loi (et les conventions internationales) reprenant ses droits à l'occasion (plus on avance vers le XIXème siècle, plus ce droit est strictement défini).

 

La lettre de marque, légalement abolie par convention internationale, a failli faire son retour juste après le 11 septembre, et encore en 2009, via Ron Paul (encore sénateur) qui a fait du forcing pour rétablir l'usage (qui va apparemment bien avec sa vision "libertarienne"), et avec elle, c'est toute la question, sur le plan légal, de la guerre privée qui peut revenir sur le tapis. De fait, si ce retour advenait, ton topic ne serait même plus une question limitée aux activités clandestines, puisqu'il s'agirait en droit plein et entier de rétablir des entités non étatiques ayant le droit de servir leurs intérêts par la violence (clandestine/FS et conventionnelle), comme un moyen normal d'obtenir ce qu'on veut (même si dans les faits, et dans certaines limites, hors des guérillas et maffias, le fait existe largement dans la sphère clandestine et un peu au-delà).

 

Au final, l'action clandestine/spéciale est un moyen de la guerre et de l'action étatique violente comme un autre, sans doute l'un des plus "purs"/"authentiques" puisqu'il s'agit d'une sphère ayant par définition une très faible codification légale (pas de nécessité d'une guerre ouverte, pas vraiment de lois ou conventions internationales régissant la chose....), où il y a peu d'intermédiaires entre le pouvoir central et les "effecteurs" sur le terrain (qu'il s'agisse d'individus, d'équipes, de drones....) et où les barrières sur le cadre de décision et d'action (codes moraux/éthiques, respect de normes, d'alliances....) ou les moyens employés sont les plus restreintes (et quand il y en a, elles sont informelles): c'est la coercition politique au plus essentiel, la violence la moins restreinte.

 

Donc dans un certain sens, c'est l'ensemble des moyens et types d'actions exercés hors de tout cadre, que toutes les organisations, qu'il s'agisse d'Etats ou non, ayant des intérêts à défendre/favoriser, utilisent sans vergogne. Sur ce plan là, maffias, guérillas, mouvements terroristes, entreprises et Etats se valent (ces derniers ayant cependant des comptes à rendre au-delà du seul succès ou insuccès d'une action).

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@ Tancrède

 

Il me semble avoir entendu parler de cette histoire. Les hommes du cartel avaient créés une fausse équipe du SWAT, non ?

 

Sinon, pour en revenir à la question originale, dans un livre sur les SMP, un ancien des forces spéciales disait que les sociétés privées pouvaient tout à fait monter des opérations de ce genre à la demande. Pour peu que le client paie, une "bonne" SMP peut tout à fait monter une équipe capable de réaliser ce qu'on appelle une opération spéciale (libération d'otages, assassinat...).

 

Quant à savoir si ça a déjà été mis en pratique...

 

A noter qu'il y avait eu une histoire avec Blackwater. La société avait commandé des silencieux pour armes de poing et beaucoup en avait conclu qu'elle menait des missions clandestines pour le Pentagone.

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Le seul autre cas auquel je peux penser, c'est cette histoire un peu bizarre concernant des POW US toujours retenu au Vietnam après l'armistice.

Un vétéran du Vietnam avait annoncé son intention (en direct à la télé!) de les secourir, faisant capoter les plans de la Delta Force... Il avait réunie autour de lui une équipe d'anciens comme lui, et aurait mené des reconnaissances sur le terrain et comptait passé à l'action...

http://en.wikipedia.org/wiki/Bo_Gritz

Haney en parle dans son livre.

 

A noter qu'il y avait eu une histoire avec Blackwater. La société avait commandé des silencieux pour armes de poing et beaucoup en avait conclu qu'elle menait des missions clandestines pour le Pentagone.

 

Je connais pas les détails de cette histoire, mais étant Blackwater, opérations clandestines ou pas, j’achèterais aussi toutes sortes de "silencieux", c'est tellement plus agréable de tirer avec ! 

Modifié par TimTR
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Le seul autre cas auquel je peux penser, c'est cette histoire un peu bizarre concernant des POW US toujours retenu au Vietnam après l'armistice.

Un vétéran du Vietnam avait annoncé son intention (en direct à la télé!) de les secourir, faisant capoter les plans de la Delta Force... Il avait réunie autour de lui une équipe d'anciens comme lui, et aurait mené des reconnaissances sur le terrain et comptait passé à l'action...

http://en.wikipedia.org/wiki/Bo_Gritz

Haney en parle dans son livre.

 

Je connais pas les détails de cette histoire, mais étant Blackwater, opérations clandestines ou pas, j’achèterais aussi toutes sortes de "silencieux", c'est tellement plus agréable de tirer avec ! 

 

il y a eu un film avec gene hackman ,  retour vers l'enfer qui il me semble s'était basé sur cette affaire au Vietnam .

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Il y a aussi l'ancien de l'Intelligence Support Activity (ISA) Bill Cowan qui a ce petit passage dans sa biographie :

 

In 1990, on behalf of a major New York law firm and working with former CIA Director Bill Colby, he [bill Cowan] organized and successfully conducted a series of operations resulting in the repatriation of a number of Western hostages from Iraqi-occupied Kuwait.

 

http://www.foxnews.com/on-air/personalities/bill-cowan/bio/#s=a-d

 

J'ai entendu dire que ça avait été le sujet d'un épisode d'une série de reportages genre Military Channel. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à me le procurer, il y a très peu de commentaires de l'épisode sur internet, et Cowan ne semble jamais avoir témoigné ailleurs.

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Dans ce sujet Il faut aussi rappeler que toutes forces spéciales aussi performantes soient-elles ! Ne peuvent monter une opération sans le feu vert d’une autorité politique !! Et c’est bien là le problème.

 

Alors maintenant =( comment faire pour agir clandestinement :cool: avec une petite force privé dans un pays ou les flics on la loi pour eux et risque de vous tomber dessus à la moindre erreur ?

Ou comment faire pour agir dans un pays sans foi ni loi comme la Somalie l’Afghanistan etc.. ?

 

Pour faire une opération spéciale acquérir ce que l’on appelle le « renseignement à fin d’action ». Il s’agit en l’occurrence de constituer le dossier d’objectif décrivant de la manière la plus fidèle et la plus complète possible l'environnement immédiat du lieu de l'action. La porte du domicile est-elle blindée ? Combien y a-t-il de gardes du corps ? Comment sont-ils armés ? Il y a-t-il à proximité immédiate un détachement prêt à intervenir ? Autant de questions auxquelles répondre nécessite de la part des équipes de recherche la compréhension des besoins spécifiques à une équipe d’assaut.

 

Aujourd’hui en plus le milieu a changé la pratique des langues vivantes ainsi que la connaissance des cultures étrangères constitue un standard pour réaliser toute opération clandestine en mettant bien sur l’accent sur la dissimulation. Et quand on n’a ni Drone ni moyen d’interception de communication comme pourrait l’avoir un régiment de transmissions qui soutiendrait des FS avant action. Je trouve vraiment que la mission se complique.

 

Mais bon on peut essayer. 

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  • 8 years later...
Le 31/01/2014 à 23:05, Rob1 a dit :

Il y a aussi l'ancien de l'Intelligence Support Activity (ISA) Bill Cowan qui a ce petit passage dans sa biographie :

Citation

In 1990, on behalf of a major New York law firm and working with former CIA Director Bill Colby, he [bill Cowan] organized and successfully conducted a series of operations resulting in the repatriation of a number of Western hostages from Iraqi-occupied Kuwait.

http://www.foxnews.com/on-air/personalities/bill-cowan/bio/#s=a-d

J'ai entendu dire que ça avait été le sujet d'un épisode d'une série de reportages genre Military Channel. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à me le procurer, il y a très peu de commentaires de l'épisode sur internet, et Cowan ne semble jamais avoir témoigné ailleurs.

J'ai fini par le trouver !

https://www.youtube.com/watch?v=g7b2WEjb9uM

Comme souvent avec ce que je poste c'est en anglais, pour une fois je me suis forcé à faire un résumé en français :

Deux semaines après l'invasion du Koweit par l'Irak en août 1990, Bill Cowan est contacté par l'ancien directeur de la CIA William Colby (qu'il ne connaissait que de nom) qui travaille pour un cabinet d'avocats qui a beaucoup de grandes compagnies US parmi ses clients. Colby demande à Cowan de monter une opération pour extraire des employés US de compagnies pétrolières de Koweit City occupé (le reportage utilise le terme "d'otages" mais à vrai dire ils se planquaient pour ne pas être capturés et utilisés comme "boucliers humains" par les Irakiens).

Cowan recrute deux anciens collègues du temps où il était dans les opérations clandestines, "Trigger" et "Rex". Leur opération est privée dans le sens où ils ne bossent pas pour le gouvernement US, même s'ils informent ce dernier ce qu'ils font.

L'équipe s'installe à Chypre et fait commence par faire marcher ses anciens contacts, notamment dans la communauté libanaise qui a des liens partout au Moyen-Orient. De son côté, Colby informe l'équipe que l'homme à tout faire libanais d'un des otages a réussi à sortir du Koweit par l'Arabie saoudite et est désormais à Beyrouth. Colby leur donne aussi l'identité d'un important officier de renseignement irakien en poste à l'ambassade de Beyrouth.

L'équipe créé une compagnie d'import-export qui va faire croire qu'elle est prête à faire des affaires avec l'Irak en contournement de l'embargo ONU qui vient d'être établi. Elle l'établit à Chypre sous le nom de Summit Systems, avec bureaux, téléphones et fax. Pour rencontrer l'homme à tout faire qui est dans le secteur musulman de Beyrouth, Trigger y va par le ferry (l'aéroport étant en secteur musulman contrôlé par des factions anti-US) et grâce à un contact, traverse clandestinement la ligne verte. Il rencontre l'homme à tout faire qui lui dit où se planque un des otages.

De son côté, Rex approche un homme d'affaires irakien ayant de bons contacts à l'ambassade de Beyrouth, qui arrange un déjeuner avec l'officier de renseignement. Après discussions et un bakchich de 5000$, il obtient des visas pour pouvoir aller à Bagdad.

On est déjà six semaines depuis l'invasion. Rex se fait passer pour un Allemand et se procure un faux passeport correspondant à un contact à Paris - la seule fois dans leur opération où ils violent une loi internationale. Rex et son assistant Samir se posent à Bagdad, rétablissent le contact avec l'homme d'affaires de Beyrouth et ne font pas de faux pas pour ne pas éveiller les suspicions des autorités. La sécurité irakienne enquête d'ailleurs à sa manière sur ces étrangers en... enlevant quelques jours après l'homme d'affaires et l'interrogeant pendant des heures à propos de ses partenaires, mais comme il ne connaît que leur couverture, il n'a rien d'autre à leur raconter.

C'est Saddam qui leur fournit un bon prétexte pour aller au Koweit, en incitant le public à s'y rendre pour montrer que tout va bien là bas. Samir y va par la route, et à la frontière il est stoppé à un checkpoint, où il sympathise avec l'officier en charge, avant de continuer vers Koweit City. Là, il appelle d'une cabine téléphonique le numéro que lui a donné l'homme à tout faire. Comme il n'a pas de code convenu avec l'otage, il laisse sonner trois fois puis raccroche, attend 10 minutes, et recommence ainsi jusqu'à ce qu'on décroche. Pour le rassurer qu'il ne soit pas de la police irakienne, Samir lui montre qu'il connaît des détails sur sa famille et lui dit qu'il va venir toquer à sa porte. Là il lui donne une lettre de son épouse, et apprend de lui les planques des autres otages.

Samir retourne à Bagdad, en étant au passage salué comme un vieil ami par l'officier du checkpoint. De son côté, à Bagdad, Rex a contacté des résistants à Saddam qui lui fournissent une planque qui servira à héberger les otages.

Trois mois après l'invasion, l'équipe lance l'exfiltration. Pour sortir les otages du Koweit, Samir profite du pillage par les officiers irakiens pour trouver un chauffeur acceptant qu'on ajoute des choses dans son camion. Le jour J, Samir toque à la porte d'un des otages, le convainc qu'il est là pour l'aider, le planque dans le camion, et ramasse ainsi un par un les autres otages. Il passe la frontière au checkpoint tenu par son ami officier et amène ses passagers à la planque de Bagdad. Leur étape suivante est de quitter l'Irak par la Jordanie, le seul pays à garder des frontières ouvertes avec le pays et où l'équipe avait déjà vérifié qu'il y avait un gros trafic de camions dans les deux sens. Après une nuit dans la planque, les otages embarquent dans un camion qui roule jusqu'à la frontière et la passe sans histoires, ensuite ils n'ont plus qu'à prendre un avion pour les States.

Quelques mois après, Summit Systems recevait encore des fax des Irakiens leur demandant s'ils pouvaient leur fournir ci ou ça.

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