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Ukraine II


Messages recommandés

le général Desporte donne un avis sur l'Ukraine .

 

PS :je ne suis pas d'accord sur tout ,enfin en se qui concerne les USA dans le sens ou ne plus avoir un char en Europe s'est perdre une capacité .

la nuisance elle est quand même possible en direction de la Russie .

 

rien que le programme de radar en Pologne s'est toujours faire signe de tension pour mettre en pression les Russes .

 

 

 

 

http://electrosphere.blogspot.fr/2014/03/le-general-desportes-et-la-strategie.html?spref=fb

 

 

 

Contrairement aux dirigeants européens et américains, Mr Poutine a une démarche de stratège c-à-d qu'il a bien une vision, et pas à pas, s'adaptant aux circonstances, il gagne. [...] Ayant perdu la place Maïdan, il joue le pion Crimée. Et il gagne. [...] Il est clair que la messe est dite en Crimée. Il n'y aura pas de retour en arrière. [...] Mr Poutine a le temps. Il agit dans le temps long. [...]Les budgets d'armement russes ont cru de 25% en2013 et le budget militaire russe est le troisième mondial aujourd'hui. [...] Tous ces pions de Poutine se mettaient en place mais nous ne les avons pas vu. [...] On reproche à Mr Poutine de parler le langage du 19ème siècle. C'est un tort. Il parle son langage. Il parle langage de la force. [...] Le pion Etats-Unis/Obama paraît faible à Mr Poutine car c'est un acteur qui ne s'intéresse pas véritablement à l'Europe. [...] Il n'y a plus un char américain en Europe.”
Modifié par gibbs
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Une info à prendre avec des pincettes, elle vient de La voix de la Russie :

 

Des inconnus font le tour des quartiers résidentiels de Simferopol, confisquant aux habitants de la ville leurs passeports ukrainiens et les déchirant, a indiqué l’agence d’informations ukrainienne UNIAN.

Selon le service de presse de la mairie de Simferopol, la ligne rouge de la mairie reçoit des appels des habitants de la ville inquiets par ce genre d’actions.

« Des inconnus, qui se font passer pour des membres de la commission électorale, vérifie la présence des habitants sur les listes électorales, et demandent leurs passeports pour vérifier leur identité. Le passeport se retrouvant dans leurs mains, ils s’enfuient avec le document ou le déchire en présence de la personne », indique le service de presse de la mairie de Simferopol.

 

http://french.ruvr.ru/news/2014_03_10/Crimee-des-inconnus-confisquent-et-dechirent-les-passeports-ukrainiens-agence-8515/

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Concernant le référendum : le choix donné aux électeurs est réduit au rattachement direct à la Russie ou à une autonomie encore élargie (donc à une annexion voilée). Le choix d'un maintien dans l'Ukraine dans les conditions actuelles n'est pas prévu/possible.... 

 

Il faudrait encore que la Russie donne suite à la demande de rattachement, pour l'instant le gouvernement Russe n'a pas fait connaitre son choix.

 

 

 Cela ajouté au fait qu'une abstention massive ne pourra invalider le vote (pas de seuil minimal d'électeurs : une minorité de la population pourrait voter l'indépendance),

Les sondages avant le renversement du gouvernement Ukrainien donnait quand même une image de la Crimée très très favorable aux Russes. Rien n'indique que le référendum ne se fera pas sous la forme d'un plébiscite avec de fort taux de participation (sans même avoir besoin de bidouiller les élections). 

 

 

(sans même tenir compte de l'illégalité d'un tel référendum limité à la seule Crimée, en violation de la loi ukrainienne, à l'absence de campagne électorale, de la présence de forces armées étrangères ou illégales "intimidantes"...) = mascarade.

 

Enfin, bon vu qu'à Kiev on se permet de violer la Constitution pour destituer le président démocratiquement élu mais aussi pour mener le gouvernement intérimaire, je présume qu'on ne peut pas tenir réellement rigueur des actions entamée par les autorités de Crimée. 

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Il faudrait encore que la Russie donne suite à la demande de rattachement, pour l'instant le gouvernement Russe n'a pas fait connaitre son choix.

 

 

Les sondages avant le renversement du gouvernement Ukrainien donnait quand même une image de la Crimée très très favorable aux Russes. Rien n'indique que le référendum ne se fera pas sous la forme d'un plébiscite avec de fort taux de participation (sans même avoir besoin de bidouiller les élections). 

 

 

 

Enfin, bon vu qu'à Kiev on se permet de violer la Constitution pour destituer le président démocratiquement élu mais aussi pour mener le gouvernement intérimaire, je présume qu'on ne peut pas tenir réellement rigueur des actions entamée par les autorités de Crimée. 

 

effectivement ,je ne vois pas pourquoi il ne se gênerait pas vu sous cet angle .

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Et comme prévu...

"We gave up nuclear weapons because of this agreement," said Rizanenko, a member of the Udar Party headed by Vitali Klitschko, a candidate for president. "Now there's a strong sentiment in Ukraine that we made a big mistake."

 

-> "Nous avons cédé les armes nucléaires du fait de cet accord", a affirmé Rizanenko, un membre du parti Udar mené par Vitali Klitschko, un candidat à la présidentielle. "L'idée est désormais très répandue en Ukraine que nous avons fait une grosse erreur."

 

(ça vient de USA Today ; je connais le titre mais pas la tendance ou les propriétaires)

Modifié par Boule75
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Je citais l'article, ensuite pr le coup des soldats ukrainiens qui marchaient vers leurs bases, c'étais très très probablement le cas de miliciens, ils tenaient leurs armes n'importe comment, aucun self controle, bref rien a voir avec les GRU like qui ont pris les aéroports.

 

 

Entre violer (un peu ) une constitution en vacance de pouvoir et organiser un référendum dans un province sous contrôle d'une puissance étrangère il y a une marge non? Et sincèrement, vous voyez ou cela peut mener??? 

A d'autres cas comme celui-ci ? je crois que c'étais ce qui avait été pronostiqué après les épisodes otanien peu regardant sur ce genre de choses ^^ 

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Entre violer (un peu ) une constitution en vacance de pouvoir et organiser un référendum dans un province sous contrôle d'une puissance étrangère il y a une marge non? Et sincèrement, vous voyez ou cela peut mener??? 

 

tout le monde à peur du séparatisme régional ... alors qu'en fait la Crimée finira Russe ,donc elle s'isole pas mais rejoint et finira par faire parti de la Russie , un pays avec une même langue .

 

sa devient plus homogène non question langue ?

 

ici on râle car on veut plus de lissage ,du genre on est tous français on nous emmerde avec le "patois" ...

 

 

en Europe le régionalisme sa fait le beurre de certains ,mais la majorité ayant une fierté régionale font la part des choses et vive très bien dans un pays "unifié " au niveau national"  ,arrivant à avoir une identité nationale quand même .

 

si certains en Europe cherche à quitté le giron nationale sa sera dur et il n'y aura pas de gros pays à côté ayant une identité commune (langue régionale ) pour aidé ...

 

là la Crimée va vers la Russie ,donc s'est même plus une histoire de régionalisme ...

 

les tchèques se sont bien séparé des slovaques ,il n'y a pas eu mort d'homme pour sa ... 

 

on aime bien se faire peur avec le régionalisme !

 

moi je suis régionaliste mais je ne suis pas fou ,on fait parti d'un pays !

 

j'aime crié mon identité régional (picard en France et Galicien en Espagne ) car s'est un moyen de faire perduré sa , mais sa ne va aucunement joué à  en terme de menace concrète sur le côté national .

Modifié par gibbs
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je préfère ne pas répondre, nous ne sommes pas Vendredi. Et ne pas confondre OTAN et une alliance internationale menée par les USA (qui dans le cas dont tu parles sûrement, l'Irak a violé aussi tous les principes du droit)

 

Au début les US n'ont pas pu impliquer directement l'OTAN en Irak, ils ont donc impliqué a la place une bonne partie des membre OTAN sous la forme hypocrite d'une large coalition de membres de l'OTAN. Mais visiblement ca ne leur a pas suffit... et plus tard l'OTAN a été formellement impliqué dans la formation de l'armée Irakienne.

 

C'est pas moi qui le dit c'est l'OTAN http://www.nato.int/cps/fr/natolive/topics_52060.htm

 

Deuxième guerre du Golfe

Pendant la deuxième guerre du Golfe, l’OTAN a déployé des avions radar AWACS et des batteries d’artillerie antiaérienne afin d’améliorer la défense de la Turquie. Ce déploiement s’est fait dans le cadre de l’opération Display Deterrence, qui s’est déroulée du 20 février au 16 avril 2003. Les avions AWACS ont effectué cent missions, représentant 950 heures de vol au total.

 

L'OTAN et l'Iraq

L’OTAN a mené en Iraq, de 2004 à 2011, une opération de soutien relativement petite, mais importante, qui consistait à former, encadrer et aider les forces de sécurité iraquiennes. Au sommet d’Istanbul, en juin 2004, les Alliés ont surmonté leurs divergences et décidé de contribuer à l'effort international visant à aider l'Iraq à se doter de forces de sécurité efficaces et responsables. C’est ainsi qu’a été créée la Mission OTAN de formation en Iraq (NTM-I). La NTM-I a apporté un soutien dans différents contextes, s'agissant de la formation, des avis et du mentorat. Tous les pays membres de l'OTAN ont participé à l'effort de formation, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'Iraq, au moyen de contributions financières ou de dons d’équipements. Parallèlement, pour renforcer cette initiative, l’OTAN s’est aussi employée à définir avec le gouvernement iraquien un cadre de coopération structuré afin de développer ses relations à long terme avec l’Iraq.

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Entre violer (un peu ) une constitution en vacance de pouvoir et organiser un référendum dans un province sous contrôle d'une puissance étrangère il y a une marge non? Et sincèrement, vous voyez ou cela peut mener??? 

 

Le pouvoir n'était pas vacant, il y avait un président élu démocratiquement ( bien que son exercice du pouvoir porte un doute sur sa légitimité), la vacance du pouvoir a été artificiellement crée en violation de la constitution. A ma connaissance, c'est au moins 3 articles de la constitutions qui ont été violés et qui ont permis de renverser ce président  et nommer en gouvernement intérimaire illégalement. Gouvernement qui aujourd'hui exerce des compétences dépassant largement ses prérogatives constitutionnelles. Ce n'est pas juste une violation à un moment donné et un retour à l'ordre constitutionnel mais une violation continuelle de la constitution. Ce qui m'étonne d'ailleurs parce que les autorités de Kiev ont assez de soutien parlementaire (si je me base sur la destitution de Ianoukovich), pour modifier la constitution. 

 

Pour ce qui est de la Crimée, tout d'abord on est face à une région qui a une très large autonomie inscrite dans la constitution ukrainienne et pas une simple province Ukrainienne. Par ailleurs, il est établi depuis l'avis de la CIJ sur la déclaration d'indépendance unilatérale du Kosovo que rien ne s'oppose en droit international à ce qu'une entité proclame son indépendance de manière unilatérale ( principe de l'arrêt Lotus) son indépendance est une question de fait. Cette proclamation se fait naturellement en violation du droit national. L'élément problématique étant la présence des troupes Russes au delà de ce qui est prévu dans le traité de partition qui fixe le statut des troupes Russes en Crimée. 

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Entre violer (un peu ) une constitution en vacance de pouvoir et organiser un référendum dans un province sous contrôle d'une puissance étrangère il y a une marge non? Et sincèrement, vous voyez ou cela peut mener??? 

 

On peut se rafraichir la mémoire sur le déroulement des évenements entre le 21 février date de signature de l'accord entre Yanoukovich et l'opposition et le 23. Curieux d'ailleurs que plusieurs hauts responsables aient fuit aussi brusquement apres avoir aussi longtemps résisté à la pression de la rue et juste apres avoir signé un accord satisfaisant  ??? Il y a bien "vacances" mais c'est des "vacances aidées".  

 

 

 

In response to the deal, Right Sector leader Dmytro Yarosh rejected the agreement, stating "We have to state the obvious fact that the criminal regime had not yet realised either the gravity of its evil doing," and said the agreement failed to address the arrest of Interior Minister Vitaliy Zakharchenko, Berkut commanders alleged to have been involved in the murder of civilians, removal of General Prosecutor and Defense Ministers, ban on the Party of Regions and Communist Party, and guarantees of safety for those involved in the opposition. He called for the 'people's revolution' to continue until there is a full removal of power from authorities.[177] Euromaidan leader Andriy Parubiy insisted that elections be held as soon as possible, and reiterated that one of the main demands of protesters has been the resignation of President Yanukovych.[195] Automaidan also announced it would also not accept anything short of Yanukovych's resignation.[196]

Vitali Klitschko apologised to the crowd on Maidan if he offended anyone by shaking hands with Yanukovych.[197] Activists on Maidan responded to the deal by booing opposition leaders. Activist Volodymyr Parasiuk warned from the stage that if Yanukovych does not resign by 10:00 the next day, an armed coup would be staged.[198] From the stage of Maidan Oleh Lyashko expressed his support to the demand that Yanukovych resign by 10:00, "Either he resigns, or we take him away." Lyashko told Maidan. Outside of Kiev, it was later discovered that the summer home of pro-Russian politician Viktor Medvedchuk was set on fire.[199]

By late afternoon, hundreds of riot police officers guarding the presidential compound and nearby government buildings had vanished. Polish foreign minister Radoslaw Sikorski described the withdrawal of forces as "astonishing," noting it was not part of the agreement.[200] The withdrawal itself was a reaction to calls in many regions of the country for police to be recalled to their home cities during thenationwide occupation of government buildings. Thereafter, Andriy Parubiy reported Euromaidan self-defence had peacefully gained control over Kiev and its Government buildings,[201] and that the military was standing with the opposition.[202]

Leading to the creation of a new parliamentary coalition, 28 MPs left the Party of Regions' faction.[203] Within the remaining faction a "group of 31 deputies with a special position" was formed by Sergiy Tigipko "intended to persuade other Party of Regions MPs to vote progressively".[204]

 

Mais il n'y a pas que Yanoukovich qui a été dégagé, tout le gouvernement, une partie du parlement, le procureur général (remplacé par un Praviy Sector), des gouverneurs, les juges de la cour supreme (!!!)

Et encore ils étaient à deux doigts de céder aux exigences de Yarosh qui voulait interdire le PdR et le parti communiste, deux des principaux representants de la partie russophone du pays, qui n'ont de toute facon plus du tout voix au chapitre. Si ce n'est pas un coup d'état ou une révolution, ca y ressemble drolement :happy:

Faudrait pas s'étonner du coup que la partie la plus russe du pays prenne ses distances.

 

La mode n'est plus trop aux annexions, so WW2 ou Moyen-Orient, c'est trop couteux de toute facon, il est plus simple de s'assurer durablement (et par un usage dévastateur de force si nécessaire) que les gouvernements des pays seront toujours alignés sur toutes les questions hautement stratégiques.

Modifié par amarito
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Agressions en série contre des journalistes en Crimée.

 

Des journalistes ukrainiens ont été battus par des militants pro-russes et l'équipement de journalistes d'une agence internationale a été saisi dans la région séparatiste de Crimée, suscitant samedi l'inquiétude pour la sécurité des journalistes.
La chaîne privée ukrainienne Canal 5 a rapporté que ses journalistes faisaient partie d'un groupe de journalistes passés à tabac par des militants pro-russes dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'ils couvraient les événements dans une base militaire à Sébastopol investi par des forces russes.

 

Des journalistes des chaînes de télévision Inter et STB ont été battus dans la base où des militants pro-russes se trouvaient également. Cinq journalistes ont été soignés à l'hôpital de Sébastopol pour des blessures au visage. Les militants pro-russes accusent les journalistes ukrainiens et étrangers de travailler pour les grandes puissances contre Moscou.

 

L'agence de presse internationale Associated Press a pour sa part indiqué que des hommes armés avaient confisqué l'équipement d'une de leurs équipes. L'équipe se trouvait près d'un restaurant à Simféropol quand des hommes ont approché pour prendre des photos et les accuser d'être "des espions". Les hommes armés sont ensuite revenus, ont aligné les journalistes contre un mur et ont pris leurs matériels.

 

Des vidéos postées sur Youtube et diffusées par une chaîne ukrainienne montrent également un homme en tenue militaire et le visage caché par une cagoule courant après un journaliste bulgare, le jetant au sol avant de poser un pistolet sur sa tête. Parallèlement, la diffusion de six chaînes ukrainiennes hertziennes a été coupée en Crimée. Elles ont été remplacées par des chaînes russes.

 

Amnesty international a regretté dans un communiqué que les journalistes "subissent de manière croissante harcèlement et actes d'intimidation en Crimée". Amnesty a appelé les observateurs internationaux de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à aller en Crimée pour surveiller la situation. Mais ces derniers, 54 observateurs militaires et non armés de 29 pays membres de l'OSCE sont interdits d'entrer en Crimée. Ils ont tenté en vain samedi pour la troisième fois en trois jours de pénétrer par la route dans la péninsule ukrainienne contrôlée de facto par les forces russes depuis fin février. Leur convoi a dû faire demi-tour quand des hommes armés au barrage de contrôle ont tiré en l'air. (Belga)

 

http://www.rtl.be/info/monde/europe/1074666/ukraine-des-journalistes-battus-ou-depouilles-de-leur-equipement-par-des-militants-pro-russes

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The West's Illusions About Ukraine

 

It has yet to be reported in major western newspapers that the new government installed in Ukraine on February 26, after the deposition and flight of Viktor Yanukovych, includes eight figures associated with Ukraine’s far right. The positions they have filled are not insignificant. They include deputy prime minister, chief prosecutor, defense minister and head of the national-security council, portfolios where the coercive power of the state resides. Svoboda, the main nationalist party, has made some attempt to shed its fascist lineage, but the World Jewish Congress last year asked the EU to consider banning it, and there is much in its history and outlook that should be deeply troubling to westerners. Dmytro Yarosh, head of the “Right Sector,” is Deputy Secretary of National Security in the interim government; among his comrades are men who joined in fighting the Russians in Chechnya, and who see the Chechens as their allies. Right Sector is a paramilitary organization, like Greece’s Golden Dawn; their entry into a European government is an important milestone, and not of the celebratory sort.

 

la suite : http://nationalinterest.org/commentary/getting-ukraine-wrong-10030

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Est-ce qu'on a une visibilité sur l'agenda démocratique à Kiev ? L'élection présidentielle est prévue le 25 mai (de cette année...), si j'ai bien vu, mais j'en ignore les modalités.

 

Quid d'élections législatives, voire d'une constituante ?

 

Sinon, par rapport à ce que signale Akhilleus après d'autres, il existe évidemment un risque de poussée des extrêmes : ça m'a l'air très bien parti en Crimée, et potentiellement engagé à Kiev. Ça risque de finir comme en Syrie et ailleurs : les modérés sont écartés ou laminés des deux côtés par ceux qui arguent des provocations (ou actions) du camp adverse, et en avant pour le conflit ! Élément modérateur éventuel : la conditionnalité des aides occidentales. Et l'éventuelle volonté de Moscou de ne pas en venir là.

 

Bref, bref, bref... On va juger aux actes, quand même.

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Sinon, par rapport à ce que signale Akhilleus après d'autres, il existe évidemment un risque de poussée des extrêmes : ça m'a l'air très bien parti en Crimée, et potentiellement engagé à Kiev. (...) Bref, bref, bref... On va juger aux actes, quand même.

 

"Potentiellement engagé" à Kiev ?  :blink: Je trouve cette expression bien optimiste...

Je ne sais pas si tu as eu l'occasion de voir ce post d'il y a deux semaines. J'en recopie une partie :

 

Voici des scènes filmées en Ukraine dernièrement. Les échanges sont en russe, mais je vais résumer.

Au Conseil municipal

Le sujet est la requête que la milice Maidan dépose les armes. L'homme en treillis debout qui parle fort en mettant sur la table sa Kalash et en sortant son couteau est en train de dire "Qui va m'enlever mes armes ? Je les garde". Les hommes silencieux qui l'écoutent docilement sont les membres du conseil municipal.

Scène qui a du se reproduire plus d'une fois à n'en pas douter.

Vos papiers !

La scène est filmée par une caméra portée par un milicien de Maidan. L'homme qui interpelle un policier dans sa voiture, puis un autre, puis discute avec une vieille dame est en train d'exiger de contrôler leurs papiers. Son discours est en gros "Donne-moi tes papiers. Tu es armé mais moi aussi. C'est moi qui fait la loi, c'est le parlement qui l'a dit. Pourquoi es-tu hors de ta zone de regroupement (mais je suis juste sorti acheter à manger !)". La femme interpelle le milicien en lui disant "et tes papiers", elle a moins peur que les policiers car elle comprend qu'à elle le milicien ne peut pas faire violence. Effectivement il discute un peu avec elle mais au final il parvient bien à contrôler les papiers du deuxième policier, qui lui aussi aura compris qu'il s'agit de retourner dans sa zone et de filer doux.

Rappelons que ces policiers ne sont pas des unités anti-émeute Berkut. Ce sont des policiers ordinaires, dont le parlement a enlevé le pouvoir et qu'il a placés sous contrôle de la milice Maidan.

 

Voici encore une autre vidéo

Une réunion de conseil municipal dans une ville proche de Kiev. Sans commentaires...

 

 

 

Je suis d'accord sur un point "On va juger aux actes".

Pour l'instant, le moins qu'on puisse dire est que les actes des fascistes de Svoboda à Kiev sont sans ambiguïté. :angry:

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Ce sont les mêmes scénes d'intimidation et de menaces en Crimée mais là on ne parle bizarrement pas de fascistes. A Sébastopol, ce sont des "miliciens" prorusses soutenus par des cosaques et des motards qui tiennent la ville sous le regard des policiers qui n'agissaient pas. La mairie est désormais aux mains d'un homme d'affaires russe, élu à main levée par la foule.

 

C'est vrai qu'on manque de vidéos sur la Crimée, vu que les journalistes sont battus, emprisonnés, leur matériel détruit, les transmissions coupées et les observateurs étrangers interdits. 

 

Les tatars fuient la Crimée et se réfugient à Lviv :

 

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/les-tatars-fuient-la-crimee-pour-lviv-dans-l-ouest-ukrainien-07-03-2014-3652487.php

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Reste-t-il des chaînes émettant en russe à Kiev, des chaînes en ukrainien en Crimée ?

On signale des enlèvements à Kiev ? Peut être, hein... Des ratonnades ? Les partis pro-russe sont ils interdis de faire campagne ?

 

On ne peut de toutes façon par partir du principe que tout se passera parfaitement : ceux qui ont résisté à Maïdan sont forcément "des durs", dont certains ont dû prendre le melon. Rajouter des jeux entre milices, ou entre mafias, des coups tordus des uns et des autres, les appétits, rajoutez une ou deux provocations supplémentaires de Vladimir, secouez, et voilà !

 

Mais bon : peut-on hurler contre le fascisme à Kiev sans dénoncer les mêmes phénomènes à Moscou et à Sébastopol ? J'entend par là que voir Vladimir hurler au fascisme ferait rire si ça ne faisait pas pleurer, hein : il est en plein dedans (mélange autoritarisme + nationalisme + racisme + oligarques + agressivité militaire + démocratie de façade : il est dans l'épure).

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Ce sont les mêmes scénes d'intimidation et de menaces en Crimée mais là on ne parle bizarrement pas de fascistes. 

 

Ben la raison est très simple : c'est que ça n'en est pas.  :)

 

Ça ne rend pas ce genre d'actes acceptable bien sûr. Mais l'idéologie du parti Svoboda est connue, elle est clairement fasciste (incomparable par exemple avec celle de partis anti-UE tels Front National chez nous ou UKIP chez les Britanniques : l'équivalent chez nous ce serait à peu près le Bloc Identitaire, mais en beaucoup plus gros) tandis que les miliciens rattachistes de Crimée n'ont pas d'idéologie fasciste.

 

Mais bon : peut-on hurler contre le fascisme à Kiev sans dénoncer les mêmes phénomènes à Moscou et à Sébastopol ? J'entend par là que voir Vladimir hurler au fascisme ferait rire si ça ne faisait pas pleurer, hein : il est en plein dedans (mélange autoritarisme + nationalisme + racisme + oligarques + agressivité militaire + démocratie de façade : il est dans l'épure).

 

Tout ce qui est excessif est insignifiant.

 

Certains des Américains opposés et scandalisés par Bush le traitaient d'Hitler. Ça ne faisait pas de GWB un nouveau Führer.

 

François Hollande, Obama, Merkel, l'ONU et le reste de l'OTAN... tous des fascistes on vous dit !  =)

 

Pas davantage fascistes qu'islamistes.

 

En revanche, les errements de la politique de promotion d'un "réalignement" de l'Ukraine - dont Mme Nuland-Fuck se vantait que son pays y avait consacré "cinq milliards de dollars" - les ont mis dans la situation d'avoir à soutenir un pouvoir fortement infiltré par un parti fasciste, de même qu'ils s'étaient laissé amener à soutenir une rébellion anti-Assad fortement infiltrée par des djihadistes type Al Qaeda.

 

Ça les mets probablement un peu mal à l'aise - difficile de croire qu'ils ne soient pas informés précisément de ce qui se passe à Kiev - mais ils n'ont pas la possibilité / le courage / la rectitude morale de corriger le tir et préfèrent la politique de la fuite en avant. Ce qui n'est pas si grave de leur point de vue : après tout il ne s'agit que d'Ukrainiens, ce n'est pas comme si la réélection de l'un de ces puissants personnages pouvait en être menacée.

 

 

Modifié par Alexis
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Cet article est plus équilibré : Courtisés par les autorités prorusses, les Tatars de Crimée hésitent à choisir leur camp

 

En effet, il parle non seulement des craintes de certains Tatars de Crimée, d'ailleurs bien compréhensibles dans une période troublée, mais aussi des efforts de Moscou pour les apaiser, et notamment de l'action des Tatars du Tatarstan - une république membre de la Fédération de Russie.

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Tout ce qui est excessif est insignifiant.

 

Certains des Américains opposés et scandalisés par Bush le traitaient d'Hitler. Ça ne faisait pas de GWB un nouveau Führer.

 

Je suis d'accord avec ces deux phrases (et je n'ai pas traité Poutine de nazi, ni meme de Staline, n'est-ce pas), mais en quoi suis-je excessif ? J'aurais pu rajouter le culte de la personnalité aussi, l'instrumentalisation du clergé...

 

Les récits d'oppression d'opposants (et de journalistes critiques), de ratonnades d'immigrés, de mainmise sur les médias sont-ils si faux ? Je lui concède une subtilité certaine mais ça ne suffit pas.

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