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US Air Force


Philippe Top-Force
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il y a 5 minutes, Lordtemplar a dit :

https://www.twz.com/air/ford-class-carriers-emals-catapults-aag-arrester-gear-eyed-for-land-bases

Quand au bases expeditionaires, OK pour une piste plus courte.  Mais vu le cout du systeme et la logistique pour deplacer et installer un tel systeme, je ne suis pas convaincu que ce soit realiste.  Mais bon les US sont riches et cela ne serait pas la premiere fois qu'ils claquent des sommes monstres pour peu de retour.

Je suis assez d'accord avec tes remarques, mais il faudrait faire la balance entre les coûts nécessaires pour déployer de tels systèmes qui rendent possibles l'utilisation de pistes courtes et les coûts engendrés par la possession et l'utilisation d'une très importante flotte de ravitailleurs en vol relativement vulnérables face un un adversaire tel que la Chine et très gourmand en maintenance.

D'autre part dans un conflit HI faire voler des chasseurs durant de nombreuses heures afin qu'ils rejoignent leur zone d'opération sans pouvoir s'y poser engendre également de nombreux problèmes. Un pilotes qui a déjà voler 3 à 4 heures et effectué plusieurs ravitaillement sera-t-il au mieux de sa forme pour affronter des chasseurs adverses (sans compter qu'il devra encore effectuer le voyage retour) ? Il faut aussi prendre en compte les coûts du surplus de maintenance des chasseurs qui vont faire énormément d'heures (improductives) uniquement pour rejoindre leur zone d'opération et retourner sur leur base d'attache. On peut aussi ajouter à cela la fatigue des pilotes, leur crainte de devoir s'éjecter faute de solution proche pour atterrir en cas de problème et leur peur de se retrouver à l'eau très loin d'une éventuelle équipe de sauvetage. Il y a également le manque de réactivité qui est à prendre en compte. Si tu décolles pour participer à des combats mais que tu arrives sur zone de nombreuses heures plus tard ton intervention risque d'être totalement inutile voir contre productive.

Au final pouvoir s'approcher de sa zone d'opération offre de nombreux avantages en terme de coûts mais également en capacités de combat.

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1 hour ago, FAFA said:

Au final pouvoir s'approcher de sa zone d'opération offre de nombreux avantages en terme de coûts mais également en capacités de combat.

D'accord. 

Mais en quoi EMALS plus sa logistique et infrastructure (l'energie requise pour l'alimenter) est plus simple que poser du tarmac avec bulldozer et rouleau compresseur?  En plus en cas d'attaque, remplir des trous dans la piste doit etre bcp plus simple/rapide que de reparrer qu' un EMALS endommage.

Pour rappel, General Atomics nous a facture €1.5 milliards pour l'EMALS / AAG sur le PANG.

PS D'ailleurs si tu lis l'article, tu verra que les US ont utilise un concept similaire (SATS, Short Airfield Tactical System) lors de la guerre au Vietnam, et ca n'a pas ete tres convaincant.  

Modifié par Lordtemplar
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il y a 20 minutes, Lordtemplar a dit :

D'accord. 

Mais en quoi EMALS plus sa logistique et infrastructure (l'energie requise pour l'alimenter) est plus simple que poser du tarmac avec bulldozer et rouleau compresseur?  En plus en cas d'attaque, remplir des trous dans la piste doit etre bcp plus simple/rapide que de reparrer qu' un EMALS endommage.

Pour rappel, General Atomics nous a facture €1.5 milliards pour l'EMALS / AAG sur le PANG.

Je n'ai pas la réponse et tu as peut-être raison. Ce qui est certain, c'est que les US cherchent des solutions pour faire face au défi de l'immensité du Pacifique. Avant l'apparition de la rivalité avec la Chine il n'y avait pas de problème mais dorénavant les choses sont différentes.

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4 minutes ago, FAFA said:

Je n'ai pas la réponse et tu as peut-être raison. Ce qui est certain, c'est que les US cherchent des solutions pour faire face au défi de l'immensité du Pacifique. Avant l'apparition de la rivalité avec la Chine il n'y avait pas de problème mais dorénavant les choses sont différentes.

Pour le Pacific, les US Marines ont deja des F35B donc... autant depenser ce fric ailleurs

my 2 cents

Modifié par Lordtemplar
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Il y a 2 heures, herciv a dit :

(...) l’essor de la Chine n’est pas seulement un problème américain, mais un problème international. (...) La Chine encourage les Houthis (ce qui nuit à la liberté de navigation dans le patrimoine mondial), et la Chine renforce ouvertement son armée et défend sa supériorité aérienne « inévitable » (...) La Chine avance sur terre, sur mer et dans les airs. (..) Des drones chinois bon marché coulent déjà des navires dans la mer Rouge et obligent à dépenser d’énormes sommes d’argent pour intercepter les drones.

Discutable pour le moins.
Mais c'est le narratif US qui vise à enrôler à leurs côtés les autres pays...

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il y a 39 minutes, Lordtemplar a dit :

Pour le Pacific, les US Marines ont deja des F35B donc... autant depenser ce fric ailleurs

my 2 cents

J'ai l'impression que le problème des Américains concerne uniquement la région Asie / Pacifique. Si je ne me trompe pas les US Marines ne devraient recevoir "que" 350 F-35B. Si on enlève encore ceux destinés à la formation, c'est nettement insuffisant contre la Chine. Il y a aussi les porte-avions de la Navy, mais en cas de conflit ils deviendraient des cibles prioritaires. Aujourd'hui les US cherchent véritablement a diminuer leur vulnérabilité dans cette région. Les drones furtifs de ravitaillement MQ-25 font par exemple partie des efforts faits dans ce sens.

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il y a 5 minutes, gustave a dit :

Discutable pour le moins.
Mais c'est le narratif US qui vise à enrôler à leurs côtés les autres pays...

Oui je suis d'accord. C'est repris en cœur à tout les échelons. Chez eux c'est devenu le contexte introductif à chaque discours. 

Le point qui m'intéresse c'est leur crainte concernant les systèmes hyper-couteux et très long à produire et / ou adapter.

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  • 2 weeks later...

Mullen: Defense Department incentives need to change if the Mavericks are to survive

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Mullen : Les incitations du département de la défense doivent changer si les Mavericks veulent survivre

Dans cette tribune, Mike Mullen, ancien chef d'état-major interarmées et actuel membre du conseil d'administration de la DIB, explique les mesures que le ministère de la défense peut prendre pour favoriser un environnement propice à l'innovation.

Le ministère de la défense est confronté à un défi majeur : des structures d'incitation défaillantes empêchent l'adoption rapide de nouvelles technologies. Une réforme immédiate s'impose. Les bonnes incitations poussent les talents à prendre des risques, à penser de manière critique et à développer rapidement des capacités pour le combattant. Sans un changement culturel dans la manière dont le ministère de la défense encourage l'innovation, la sécurité nationale est menacée et les adversaires progresseront et surpasseront les États-Unis.

Pendant la guerre froide, la prise de risque audacieuse et la recherche rapide étaient essentielles à la sécurité nationale. Alors que le défi d'aujourd'hui exige un engagement similaire pour repousser les limites, encourager la créativité et faire progresser rapidement la technologie, le département est plutôt exaspéré par l'hésitation, les processus lourds, les récompenses mal alignées, le manque de couverture supérieure et le maintien du statu quo. Nos adversaires améliorent rapidement leurs capacités et comblent le fossé technologique. Pour maintenir notre position en tant que force de combat la plus puissante au monde, nous devons revoir notre structure d'incitation.

Cette urgence est soulignée dans un récent rapport du Conseil d'innovation de la défense (DIB), qui révèle plusieurs conclusions cruciales soulignant la nécessité d'une révision complète de la manière dont le ministère de la défense aborde l'innovation.

À partir de dizaines d'entretiens, le DIB a identifié les facteurs de dissuasion sous-jacents qui entravent l'innovation. Il s'agit notamment de l'incapacité à prendre des risques, du manque de tolérance à l'échec à un niveau élevé, de l'absence de mesures de préparation à l'innovation, d'une rémunération non compétitive, d'un manque d'évaluation, d'un manque de récompenses et de reconnaissance dans les évaluations annuelles, d'une surcharge des processus et d'une très faible collaboration.

En interne, le manque d'urgence est omniprésent au sein du ministère. Cette culture de l'autosatisfaction se caractérise par l'absence de responsabilité et de risque. Les dirigeants du ministère de la défense ne soutiennent souvent pas les innovateurs, préférant maintenir le statu quo. Cette réticence au changement est renforcée par le fait que le ministère s'appuie sur un plan de carrière rigide de 20 ans, qui est de plus en plus incompatible avec les exigences de la gestion des talents du 21e siècle.

À l'extérieur, il existe une rupture de communication entre le ministère de la défense et l'industrie. Le ministère est un client remarquablement difficile pour l'écosystème des start-ups, où résident les technologies les plus pointues. L'écosystème d'acquisition est tellement détaché des besoins du combattant que la collaboration devient pratiquement impossible. Ce fossé doit être comblé pour que les dernières avancées technologiques soient effectivement intégrées dans les stratégies de défense.

Pour résoudre ces problèmes, le DoD doit examiner les mesures d'incitation en place dans l'ensemble du département afin de favoriser un environnement qui encourage une approche calculée de l'incertitude. Le DoD doit tirer les leçons des échecs et les accepter, et favoriser une culture qui encourage un comportement conscient des risques. Il n'est jamais facile de changer de culture, mais certaines mesures peuvent être prises pour mettre le ministère sur la bonne voie.

Premièrement, créer une "vision de l'innovation" au sein de chaque unité de commandement majeure. Il s'agit d'une stratégie tournée vers l'avenir, décrivant un état futur clair et inspirant, guidant le développement et la mise en œuvre d'idées, de technologies et de processus nouveaux. Cette vision devrait être alignée sur la stratégie de défense nationale et soutenue par des objectifs réalisables qui identifient clairement les changements que le commandement souhaite opérer et la manière dont il compte y parvenir.

Deuxièmement, le ministère devrait élaborer un plan de carrière structuré pour les innovateurs, récompensant la prise de risque et alignant la croissance personnelle sur la mission. En établissant des parcours de carrière clairs et en confiant aux innovateurs des responsabilités croissantes dans les portefeuilles scientifiques et technologiques de l'ensemble du ministère, celui-ci pourrait être en mesure de mieux retenir un plus grand nombre de ses plus grands artisans du changement.

Troisièmement, s'appuyer sur l'analyse : La mesure et le suivi de la capacité d'innovation des personnes permettront à la main-d'œuvre de générer de nouvelles idées, de nouveaux produits et de nouveaux services qui apporteront une valeur ajoutée au combattant, tout en identifiant les domaines de croissance et de développement.

Quatrièmement, les dirigeants doivent faire en sorte que le ministère cultive une culture de l'apprentissage. En renforçant l'idée que nous sommes tous des étudiants, en rendant l'apprentissage agréable, en responsabilisant les décideurs et en sollicitant la contribution d'un groupe d'experts créatifs, le ministère de la défense peut encourager l'innovation basée sur les pairs, à l'instar des industries prospères.

En procédant à ces changements, le ministère de la défense encouragerait l'appropriation de la mission d'innovation en donnant à son personnel la capacité de prendre des risques, en fournissant une couverture supérieure qui récompense les succès et les échecs de l'innovation, la reconnaissance, le leadership et les opportunités créatives, la flexibilité du lieu de travail pour poursuivre des rotations universitaires ou industrielles, et des mesures de talent qui peuvent augmenter les opportunités d'apprentissage.

La trajectoire actuelle du Pentagone n'est pas viable. Comme l'ont souligné les Reps. Leon Panetta et Mike Gallagher l'ont souligné dans un article récent, la complexité de la structure de la défense entrave l'adoption et la mise en œuvre rapides de nouveaux systèmes. Cette situation persistera tant qu'il n'y aura pas de changement décisif vers une culture de l'innovation et de la prise de risque, sous l'impulsion des hauts responsables de la défense et des décideurs politiques.

Pour éviter que la nouvelle concurrence de la guerre froide ne dégénère en guerre chaude, nous devons innover comme si le monde libre en dépendait. Cette voie exige des investissements substantiels dans la technologie et une infrastructure destinée à la recherche et à l'enseignement novateurs en matière de sécurité nationale. Si nous n'agissons pas, nous risquons de compromettre non seulement notre position stratégique, mais aussi notre stabilité et notre influence futures sur la scène mondiale. La réponse consiste à inciter notre force à innover rapidement.

Face à un danger clair et présent, il n'y a pas de place pour l'hésitation. Les dirigeants doivent prendre les devants.

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Voici les atomes d'information extraits du texte :

  • Le ministère de la défense doit favoriser un environnement propice à l'innovation.
  • Les structures d'incitation actuelles empêchent l'adoption rapide de nouvelles technologies.
  • Une réforme immédiate des incitations est nécessaire.
  • Les bonnes incitations poussent les talents à prendre des risques et à développer rapidement des capacités pour le combattant.
  • Sans changement culturel dans l'innovation, la sécurité nationale est menacée.
  • Nos adversaires progressent technologiquement plus vite que nous.
  • Pendant la guerre froide, la prise de risque et la recherche rapide étaient essentielles à la sécurité nationale.
  • Aujourd'hui, le département de la défense est freiné par l'hésitation, les processus lourds et les récompenses mal alignées.
  • Le Conseil d'innovation de la défense (DIB) a publié un rapport soulignant la nécessité d'une révision complète de l'innovation au ministère de la défense.
  • Le DIB a identifié plusieurs facteurs dissuadant l'innovation : incapacité à prendre des risques, manque de tolérance à l'échec, absence de mesures de préparation à l'innovation, rémunération non compétitive, manque d'évaluation et de reconnaissance, surcharge des processus, et faible collaboration.
  • En interne, le manque d'urgence et la culture de l'autosatisfaction sont omniprésents.
  • Les dirigeants du ministère de la défense ne soutiennent souvent pas les innovateurs.
  • Le plan de carrière rigide de 20 ans est incompatible avec les exigences modernes de la gestion des talents.
  • Il existe une rupture de communication entre le ministère de la défense et l'industrie des start-ups.
  • Le ministère de la défense est un client difficile pour l'écosystème des start-ups.
  • L'écosystème d'acquisition est détaché des besoins du combattant.
  • Le ministère doit revoir ses mesures d'incitation pour encourager une approche calculée de l'incertitude.
  • Le ministère doit accepter et tirer les leçons des échecs.
  • Créer une "vision de l'innovation" au sein de chaque unité de commandement majeure.
  • Élaborer un plan de carrière structuré pour les innovateurs.
  • Mesurer et suivre la capacité d'innovation des personnes.
  • Les dirigeants doivent cultiver une culture de l'apprentissage.
  • Le ministère doit encourager l'innovation basée sur les pairs.
  • La trajectoire actuelle du Pentagone n'est pas viable.
  • La complexité de la structure de la défense entrave l'adoption rapide de nouveaux systèmes.
  • Il faut un changement décisif vers une culture de l'innovation et de la prise de risque.
  • Il faut innover pour éviter que la concurrence de la guerre froide ne dégénère en guerre chaude.
  • Investir substantiellement dans la technologie et l'infrastructure pour la recherche et l'enseignement en matière de sécurité nationale.
  • L'inaction risque de compromettre notre position stratégique et notre influence mondiale.
  • Les dirigeants doivent prendre les devants face au danger clair et présent.
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Hello ! Je ne sais où poster cette demande qui relève plus de l'anecdote. J'habite dans la région toulousaine, proche d'un(de ?) couloir(s) aérien(s) et j'ai l'habitude de voir passer depuis mon jardin des avions civils. Ce matin j'ai été surpris d'apercevoir un C17 Globemaster au dessus de ma maison. Qq'un en saurait plus sur ce passage ?

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Il y a 1 heure, Vae Victis a dit :

Hello ! Je ne sais où poster cette demande qui relève plus de l'anecdote. J'habite dans la région toulousaine, proche d'un(de ?) couloir(s) aérien(s) et j'ai l'habitude de voir passer depuis mon jardin des avions civils. Ce matin j'ai été surpris d'apercevoir un C17 Globemaster au dessus de ma maison. Qq'un en saurait plus sur ce passage ?

C'était un C17 canadiens en transit direction Paphos à Chypre. Peut-être pour le soutien des Israéliens... ou pour l'aide humanitaire à Gaza. Les barges partent de Chypre il me semble.

Modifié par Ronfly
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il y a 4 minutes, Ronfly a dit :

C'était un C17 canadiens en transit direction Paphos à Chypre. Peut-être pour le soutien des Israéliens...

Merci beaucoup pour ton retour. J'ai également constaté qu'il n'empruntait pas le même couloir que les avions de ligne civils et qu'il volait surtout à plus basse altitude. Par curiosité, les informations dont tu disposes sont trouvables librement sur internet ? 

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il y a 6 minutes, Vae Victis a dit :

Merci beaucoup pour ton retour. J'ai également constaté qu'il n'empruntait pas le même couloir que les avions de ligne civils et qu'il volait surtout à plus basse altitude. Par curiosité, les informations dont tu disposes sont trouvables librement sur internet ? 

J'ai installé l'appli Flightradar sur mon tél. C'est bien pratique pour suivre certains appareils. Tu auras pas trop les chasseurs et certains appareils spécifiques mais ceux de transports/ravitailleurs notamment US/UK y sont régulièrement. Tout dépend si leur transpondeur/TCAS sont activés ou pas.

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Il y a 20 heures, Vae Victis a dit :

Merci beaucoup pour ton retour. J'ai également constaté qu'il n'empruntait pas le même couloir que les avions de ligne civils et qu'il volait surtout à plus basse altitude. Par curiosité, les informations dont tu disposes sont trouvables librement sur internet ? 

On peut supposer que s'ils volent dans un couloir dédié ils peuvent peut-être en profiter pour faire un peu d'entraînement au vol tactique en BA?

Mais nos spécialistes en sauront plus. Il y a forcément des restrictions sévères surtout pour des appareils étrangers. @Oxcart?

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Il y a 7 heures, Teenytoon a dit :

@Oxcart Le mode S n'est quasiment jamais activé pour les chasseurs et les hélicos militaires, non ? A chaque fois que j'en vois, pas une trace sur flightradar.

Oui, en France, le mode S est rarement utilisé sur chasseur.

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  • 2 weeks later...

L'USAF au pied du mur concernant ses bases extérieures. Ellest obligé de travailler son concept d'opérations distribuées. Je traduis çà par remettre en oeuvre des aéroports secondaires pour permettre l'emploi de tous ses moyens F-35 compris, mais sans indication de l'effort à fournir. Il en sont juste à constater le décalage avec le combat dont la Chine est capable ...

https://simpleflying.com/us-air-force-project-power-overseas-bases/

L’armée de l’air américaine estime qu’elle ne peut pas continuer à projeter sa puissance à partir de bases à l’étranger

Les bases aériennes à l’étranger ne sont plus des ports sûrs pour les avions militaires américains en raison des nouvelles armes et de l’instabilité géopolitique.

L’US Air Force doit moins dépendre d’une infrastructure fixe, être plus adaptable, plus agile et maintenir la létalité pendant la bataille.

Des exercices récents comme Bamboo Eagle ont aidé l’US Air Force à se préparer à de futurs conflits avec des opérations distribuées.

L’armée de l’air des États-Unis s’est retrouvée au milieu d’une nouvelle ère de concurrence entre grandes puissances. FlightGlobal a affirmé : « Les bases aériennes à l’étranger ne peuvent plus être considérées comme des ports sûrs pour les avions américains déployés dans les zones de conflit. » Cela survient alors que l’armée de l’air des États-Unis développe ses F-35A stationnés au Japon, tandis que la marine remplace les Super Hornet par des F-35C sur l’USS George Washington (CVN-73) lors de son retour au Japon.

Les bases aériennes avancées deviennent plus vulnérables (FOB)

L’affirmation de FlightGlobal selon laquelle les États-Unis et leur armée de l’air ne peuvent pas compter sur des bases aériennes à l’étranger n’est pas due au fait que les États-Unis n’ont pas d’alliés (ils en ont beaucoup), mais à cause du développement d’armes nouvelles et améliorées. Selon le rapport, il s’agit de la conclusion des principaux chefs de service au sein de l’armée de l’air américaine et cela affectera probablement les bases aériennes américaines au Japon, aux Philippines et peut-être à Guam.

"... les armes modernes et l’instabilité géopolitique ont bouleversé le modèle de projection de force de Washington du XXe siècle – basé en grande partie sur de grandes bases aériennes bien établies situées dans des pays amis à proximité de points chauds potentiels.

L’US Air Force devra moins s’appuyer sur des infrastructures fixes (qui sont de plus en plus vulnérables aux attaques). L’expérience américaine dans la lutte contre des dizaines de drones bon marché au Moyen-Orient et les développements en Ukraine continuent de souligner l’importance de s’adapter et à quel point les systèmes coûteux peuvent devenir vulnérables.

Comme le note FlightGlobal, « dans l’Indo-Pacifique, la Chine a investi massivement dans le développement de vastes stocks de missiles de précision, qui offrent une portée et une vitesse supérieures à celles des armes relativement simples qui se sont avérées efficaces au Moyen-Orient ».

L’US Air Force s’entraîne pour être plus flexible

Pour contrer le risque accru et continuer à projeter sa puissance dans le monde entier, l’US Air Force doit être plus agile et adaptable tout en maintenant la létalité face à un espace de combat difficile et dynamique. Pour aider à préparer l’armée de l’air à un futur conflit dynamique, l’armée de l’air américaine a récemment organisé des exercices Bamboo Eagle (du 2 au 10 août) où la force devait générer des sorties de combat à partir de bases désagrégées dans la partie ouest des États-Unis. L’exercice comportait également des services de commandement et de contrôle, de logistique et de ravitaillement tactique en vol.

« L’USAF n’a plus le luxe de projeter sa puissance à partir de bases sanctuaires. Les aviateurs devront maintenir le même rythme opérationnel qu’auparavant, mais sous la menace de tirs ennemis à grande échelle d’une ampleur que cette nation n’a jamais vue.

De plus, les exercices ont testé la capacité d’effectuer des sorties sous la menace d’une attaque de missiles simulée. Il s’agissait de ravitailleurs Boeing KC-46, de Boeing B-1 Lancer, de F-15E, de F-35 et de F-16.

Un autre exemple de l’endroit où il travaille dans ce domaine est le « ravitaillement en carburant à fosse chaude », où les avions sont ravitaillés avec leurs moteurs en marche. L’US Air Force est connue pour s’entraîner davantage au ravitaillement en carburant dans les fosses chaudes et pour certifier davantage de bases dans le Pacifique.

Modifié par herciv
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il y a 21 minutes, mudrets a dit :

Ils redécouvrent l'intérêt du porte-avions ? :rolleyes::rolleyes::rolleyes:

Je crois que c'est pire que çà. Le F-35 a des jambes très courtes et sans base secondaires pour ravitailler, se cacher, se refroidir, se refaire une santé et récupéré les données de missions alors ils est trop loin du front et doit systématiquement prendre un ravitailleur avec lui. Et les ravitailleurs sont très vulnérables. Tu ne peux par exemple pas envisager des opération régulières depuis GUAM avec des F-35 sans un gros pool de ravitailleurs. Dans cette zone pour te débarrasser des F-35 il suffit de casser les ravitailleurs.

Dans ces condition la seule façon de ne pas dépendre des ravitailleurs c'est d'utiliser des bases secondaires beaucoup plus austère si c'est possible. Le problème c'est que ces bases éparpillée (FOB) nécéssittent une logistique beaucoup plus lourde qu'une seule MOB. Le ravitaillement doit être apporté par bateau ou porteur capable de décollage / atterrissage de casse-cou. La défense de ces iles devenant aussi importante qu'une MOB alors qu'on voit bien que les seules Patriot ne pourront y parvenir à eux seuls.

Modifié par herciv
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