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"La France et l’Arménie concrétisent leur coopération de défense

Le ministre des armées, Sébastien Lecornu, s’est rendu dans ce pays du Caucase, où des militaires français ont commencé à former des soldats arméniens au combat d’infanterie et de montagne."

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/25/la-france-et-l-armenie-concretisent-leur-cooperation-de-defense_6218466_3210.html

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  • 2 weeks later...

"Un autre cas de vandalisme a été enregistré à Stepanakert occupée. Cette fois, des vandales azéris ont pris pour cible la cathédrale arménienne Saint-Jean de la Mère de Dieu à Stepanakert. Le médiateur de la culture de « Hayk », Hovik Avanesov, l’informe."

https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=113374

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https://www.understandingwar.org/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-march-6-2024

L'Arménie semble prendre des mesures limitées pour réduire sa coopération bilatérale avec la Russie en matière de sécurité, en dehors de sa participation réduite à l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) dirigée par la Russie. Le secrétaire du Conseil de sécurité arménien, Armen Grigoryan, a déclaré le 6 mars que l'Arménie avait officiellement informé la Russie que " seuls les gardes-frontières arméniens " devaient exercer leurs fonctions à l'aéroport international de Zvarnots à Erevan[40]. Le service arménien de Radio Free Europe/Radio Liberty, Radio Azatutyun, a rapporté que des gardes-frontières russes servaient à l'aéroport de Zvarnots depuis la signature d'un accord arméno-russe de 1992 qui réglemente les forces russes en Arménie mais ne mentionne pas spécifiquement une présence russe à l'aéroport de Zvarnots[41].

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  • 1 month later...

Point ISW du 09/05 :

"Russian border guards are withdrawing from much of Armenia as Armenian Prime Minister Nikol Pashinyan continues to face domestic backlash for decisions regarding Nagorno-Karabakh. Kremlin Spokesperson Dmitry Peskov stated on May 9 that Pashinyan and Russian President Vladimir Putin agreed during a meeting on May 8 to stop Russian border guard operations in a number of Armenian regions due to "changed conditions," likely referring to Armenia's loss of Nagorno-Karabakh.[33] Peskov noted that Russian border guards will remain stationed on the Armenian-Turkish and Armenian-Iranian international borders.[34] Meanwhile, thousands of protestors have completed a multi-day march to Yerevan, Armenia, where they are currently protesting in Yerevan's Republic Square against Pashinyan's decision to transfer control over four border villages in Tavush Province to Azerbaijan in the wake of Armenia's loss of Nagorno-Karabakh.[35] Armenian Apostolic Church Archbishop Bagrat Galstanyan, who serves as the Primate of the Tavush Diocese, has emerged as a leader of these protests and issued a public call on May 9 for Pashinyan to either resign within the hour or face a vote of no confidence in the parliament.[36] Galstanyan met with Armenian opposition parliamentarians after the deadline elapsed to discuss initiating a vote of no confidence to oust Pashinyan.[37] Armenia's constitution stipulates that at least a third of parliamentarians or the president must support a draft resolution of no confidence to bring a vote, and at least half of parliamentarians must then vote in favor of the final no confidence resolution.[38] The constitution also stipulates that the final vote of no confidence occur between 48 and 72 hours of the draft's initial submission. Pashinyan's ruling Civil Contract party holds roughly 54 percent of the seats in Armenian parliament, so it is unlikely that a vote of no confidence would oust Pashinyan without defectors from the Civil Contract party voting for the opposition.[39]"

 

Le côté "on s'est mis d'accord" ne sera sans doute pas annecdotique à l'avenir. Je me demande à quel point c'est la réalité. Si c'est le cas, j'imagine que l'Arménie a du avoir de sacrées promesses de la part de l'Occident. Si c'est subis ben...de toute façon ils y peuvent quoi ?! Par contre je serai curieux de connaitre la justification ou l'intérêt (pour l'Arménie j'entends...) du contingent russe qui restera côté Turquie/Iran.

Pour les villages c'est con, mais la guerre est perdue et il faut bien négocier sur la base de quelque chose. Je ne vois pas trop les autres options, si ce n'est un autre conflit qu'ils perdront. Sauf que cette fois-ci, y aura moyen qu'on leur reproche leur attitude.

 

"The Kremlin may seek to capitalize on opposition outrage in Armenia to punish Pashinyan for increasingly pulling away from Russia. Russian state media has closely followed the protests and is widely amplifying Galstanyan's calls for Pashinyan's resignation or a vote of no confidence.[40] A prominent, Kremlin-awarded Russian milblogger has tracked the protest march from Kirash, Tavush Province to Yerevan and expressed support for the protestors.[41] This milblogger and other Russian officials and pro-Kremlin voices have frequently spread information operations accusing Pashinyan of "weakness" and incompetence for ceding territory to Azerbaijan after Russia failed to prevent the loss of Nagorno-Karabakh.[42] Pro-Kremlin actors may amplify reports of discontent or perpetuate ongoing Kremlin information operations in the wake of Armenian opposition protests to further pressure Pashinyan into mending relations with Russia."

 

Je ne connais pas assez la politique locale. Mais un pouvoir pro-russe pourrait-il apporter des gains de quelque chose aux arméniens ? J'imagine que non...

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  • 4 weeks later...

https://ecfr.eu/article/setting-boundaries-the-fallout-of-armenias-border-agreement-with-azerbaijan/ (31 mai 2024)

Le 19 avril, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont convenu de délimiter huit miles de leur frontière commune dans la région de Tavush, au nord-est de l'Arménie. Cette décision a été largement saluée par la communauté internationale, qui y a vu un signe encourageant que le dialogue bilatéral pouvait porter ses fruits. Le premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, a défendu cette démarcation comme un « jalon » important sur la voie de la paix avec l'Azerbaïdjan.

Cependant, dans le cadre de l'accord, l'Arménie a rétrocédé quatre villages abandonnés qui faisaient partie de l'Azerbaïdjan soviétique, mais qui étaient sous contrôle arménien depuis le début des années 1990. La perte du territoire au profit de l'Azerbaïdjan a déclenché des protestations dans les villages voisins et a donné naissance au mouvement « Tavush pour la patrie », qui a culminé avec une manifestation de plusieurs milliers de personnes à Erevan le 9 mai. Le mouvement s'est depuis intensifié et les manifestants exigent désormais la démission de M. Pashinyan, descendent dans la rue et bloquent plusieurs grands axes routiers. Ce qui a commencé comme une mesure diplomatique prometteuse pourrait finir par affaiblir considérablement le gouvernement de M. Pashinyan.

En effet, l'un des leaders de la contestation et le chef du diocèse de Tavush de l'église arménienne, l'archevêque Bagrat Galstanian, a annoncé le 26 mai qu'il était prêt à suspendre sa carrière ecclésiastique pour devenir candidat au poste de premier ministre. Avec les principaux partis d'opposition, M. Galstanian a peu de chances d'obtenir le soutien nécessaire de la moitié des députés pour mettre en accusation M. Pashinyan, qui conserve une confortable majorité. Toutefois, même si Pashinyan conserve son poste de premier ministre, sa position pourrait être considérablement affaiblie.

https://caucasuswatch.de/en/news/public-trust-in-pashinyan-declines-gallup-poll-reveals.html (6 février 2024)

Le sondage a révélé que 38,1 % des personnes interrogées se méfient « complètement » de l'actuel chef du gouvernement, ce qui représente une augmentation par rapport aux 35,5 % enregistrés en novembre dernier. À l'inverse, la proportion de personnes exprimant une « confiance totale » en M. Pashinyan est tombée à 15,1 %, contre 20,4 % lors de l'enquête précédente.

https://www.foreignaffairs.com/azerbaijan/putins-hidden-game-south-caucasus (3 juin 2024)

L'Arménie est extrêmement dépendante de l'énergie et du commerce russes : Moscou lui fournit 85 % de son gaz, 90 % de son blé et tout le combustible nécessaire à son unique centrale nucléaire, qui fournit un tiers de l'électricité arménienne. De plus, l'économie arménienne est toujours fortement orientée vers le marché russe. Ces liens donnent à Moscou un énorme pouvoir économique ; elle pourrait chercher à plier le pays à sa volonté en augmentant fortement les prix de l'énergie ou en réduisant le commerce arménien.

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https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2024-05-28/archbishops-revolt-culmination-anti-government-protests-armenia

Une partie de l'opinion publique arménienne, y compris les groupes écartés du pouvoir en 2018 en raison des protestations publiques (le « clan du Karabakh »), accuse le gouvernement de trahir les intérêts nationaux, d'être trop soumis à Bakou et de démanteler de manière « suicidaire » l'alliance avec la Russie. Un groupe plus restreint rejette toute possibilité de compromis avec l'Azerbaïdjan et prône la lutte armée. Ces dernières années, plusieurs tentatives de renversement du Premier ministre Pashinyan ont eu lieu suite à une série de défaites dans le conflit avec l'Azerbaïdjan. Toutefois, comme ces tentatives n'ont pas été soutenues par un large public et que les anciennes élites ont été discréditées, ces menaces ont pu être neutralisées immédiatement. La force de l'archevêque Galstanyan réside dans son image positive, la nature non partisane de son mouvement, sa rhétorique initialement relativement modérée et l'absence de liens apparents entre lui et la Russie. Mgr Galstanyan a « suspendu » ses activités religieuses pendant les manifestations, mais il n'est pas éligible pour occuper un poste gouvernemental de haut niveau en raison de sa double nationalité (arménienne et canadienne).

Cependant, les manifestations du 26 mai ont été un échec évident pour l'archevêque Galstanyan, car le soutien public et l'appui politique se sont avérés insuffisants, et l'unité du camp gouvernemental et des forces de l'ordre est restée intacte. La majeure partie de la population arménienne ne voit pas d'alternative à l'accord coûteux avec l'Azerbaïdjan (malgré le traumatisme de l'après-guerre) ou au dirigeant national en place. Il existe également une forte méfiance à l'égard des anciennes élites et de la Russie en tant qu'alliée.

Moscou soutient et inspire l'opposition arménienne (du moins indirectement), joue sur les ambitions de Bakou et a signalé qu'elle était prête à recourir à la force contre le gouvernement d'Erevan. Immédiatement avant la récente manifestation, le 24 mai, Moscou a rappelé son ambassadeur d'Arménie. L'infosphère pro-russe a suggéré que les forces russes ou de l'OTSC pourraient intervenir et s'impliquer dans la crise en Arménie.

Les manifestations du mouvement « Tavush pour la patrie » semblent avoir perdu leur élan précédent, mais cela ne signifie pas leur défaite totale.

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  • 2 weeks later...

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/armenie-des-milliers-de-manifestants-defilent-contre-le-premier-ministre-20240609

Des milliers d'Arméniens ont à nouveau manifesté dimanche dans la capitale Erevan pour dénoncer les concessions faites à l'Azerbaïdjan par le premier ministre Nikol Pachinian. Ces manifestations ont commencé en avril, lorsque le gouvernement arménien a accepté de restituer à l'Azerbaïdjan quatre villages frontaliers de la région de Tavouch, saisis dans les années 1990. Nikol Pachinian n'a pas modifié sa position malgré l'opposition publique du charismatique archevêque de la région de Tavouch, Bagrat Galstanian, 53 ans.

Toutefois, l'opposition ne détient pas suffisamment de sièges au Parlement pour lancer une procédure de destitution du premier ministre et Pagrat Galstinian ne peut en l'état se présenter à ce poste, en raison de sa double nationalité arménienne et canadienne. Rien ne l'empêcherait cependant de renoncer à sa nationalité canadienne, un processus potentiellement long.

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2024/06/armenia-violence-during-street-protests-must-be-investigated/

Le 12 juin, des affrontements ont éclaté dans le centre-ville d’Erevan entre la police et des manifestants qui protestaient contre l’accord de démarcation de la frontière avec l’Azerbaïdjan voisin, alors que le Premier ministre Nikol Pachinian devait prendre la parole devant le Parlement. Face aux tentatives de bloquer l’accès au bâtiment du Parlement, les forces de l’ordre ont tiré des grenades assourdissantes. Les affrontements avec les manifestants ont dégénéré en chaos. Selon le ministère de la Santé, au moins 101 personnes ont sollicité une assistance médicale à la suite des affrontements. Parmi elles, 66 sont sorties de l’hôpital depuis, tandis que 32 sont toujours hospitalisées pour des blessures allant de mineures à modérées. Les violences ont également fait 17 blessés dans les rangs des policiers.

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/armenie-pourquoi-les-manifestants-demandent-ils-la-demission-du-premier-ministre-7745623 (18 juin 2024)

Les mobilisations massives contre le Premier ministre Nikol Pachinian se poursuivent après avoir fait des dizaines de blessés la semaine dernière.

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Le 13/06/2024 à 17:56, Paschi a dit :

L’Arménie va quitter l’Organisation du Traité de sécurité collective dirigée par Moscou

https://fr.euronews.com/2024/06/12/larmenie-va-quitter-lorganisation-du-traite-de-securite-collective-dirigee-par-moscou

https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2024-06-13/armenia-a-non-binding-pledge-to-leave-csto (13 juin 2024)

L'Arménie a effectivement suspendu ses activités au sein de l'OTSC ; par exemple, elle a refusé de contribuer au budget de l'organisation et a annulé sa participation aux exercices de cette année. Dans le même temps, elle fait toujours partie du système de l'OTSC et son adhésion lui permet d'acheter des équipements militaires russes à des prix inférieurs, bien que les livraisons soient souvent retardées.

L'éventuelle sortie de l'Arménie de l'OTSC ne signifie pas la fin de la coopération militaire bilatérale avec la Russie. Une unité des forces frontalières russes relevant du Service fédéral de sécurité (FSB) devrait quitter l'aéroport de Zvartnots à Erevan, capitale de l'Arménie, cet été, à la demande du gouvernement arménien, qui insiste sur le fait que sa présence n'a pas permis d'améliorer la sécurité du pays ; entre-temps, l'Arménie a développé sa coopération militaire avec des pays tels que l'Inde et la France. Néanmoins, la Russie a conservé l'essentiel de sa présence militaire en Arménie. Elle dispose notamment de la 102e base militaire de Gyumri (qui continuera à fonctionner jusqu'en 2044), ainsi que d'unités de ses forces frontalières le long des frontières de l'Arménie avec la Turquie et l'Iran ; jusqu'à présent, l'Arménie n'a pas contesté leur présence. La Russie possède également des atouts importants dans des secteurs clés de l'économie arménienne tels que l'énergie et les transports, ainsi que certaines ressources (bien qu'en diminution) en matière de "soft power". Elle reste également le principal partenaire commercial de l'Arménie, représentant une part dominante des importations et des exportations arméniennes. Dans cette situation, une sortie officielle de l'OTSC contrôlée par la Russie n'apporterait aucun avantage tangible à l'Arménie, mais provoquerait plutôt des tensions supplémentaires dans ses relations avec la Russie ; on sait que les États-Unis et la France ont officieusement conseillé à l'Arménie de ne pas franchir ce pas.

Tout porte à croire que la déclaration de M. Pashinyan était accidentelle et non planifiée, comme en témoigne la clarification du ministre des affaires étrangères.

Les relations arméno-russes ont continué à se détériorer. L'Arménie s'est toutefois gardée de les dégrader ; ainsi, le 8 mai, le premier ministre Pashinyan s'est rendu dans la capitale russe et a rencontré Vladimir Poutine (le 24 mai, le ministère russe des affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur arménien pour consultations ; celui-ci est déjà rentré à Erevan).

Le 12 juin, les manifestants se sont heurtés à la police devant le parlement ; au moins 90 personnes ont été arrêtées et une centaine ont dû recevoir des soins médicaux. Dans le contexte de cette situation intérieure tendue, les remarques de M. Pashinyan sur la sortie de l'OTSC pourraient exacerber le conflit interne et accentuer la polarisation de la société. Elles pourraient également inciter la Russie (et/ou l'Azerbaïdjan) à renforcer la pression politique ou militaire sur l'Arménie.

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