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Crise grecque, crise européenne ?


Alexis
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Tsipras, l'offre de dernière minute :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/06/30/20002-20150630LIVWWW00016-en-direct-grece-crise-tsipras-defaut-grexit.php

 

Sacrebleu :

BREAKING: German government official says it is now too late for an extension of the Greek bailout programme.

 
Mais quel suspense!!!!
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Grèce: Juncker a proposé à Tsipras une solution de dernière minute

 

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a proposé lundi au premier ministre grec Alexis Tsipras une solution susceptible de débloquer un accord sur le renflouement du pays, a indiqué mardi la Commission.

Dans une conversation téléphonique, M. Juncker a expliqué "les contours d'une solution de dernière minute", selon une source à la Commission. L'idée est que M. Tspiras accepte le dernier plan des créanciers daté de samedi et s'engage à appeler les Grecs à avaliser ce texte lors du référendum prévu dimanche, ce qui permettrait la tenue d'ici là d'un Eurogroupe, a-t-on précisé.

M. Juncker a expliqué "à quoi une solution de dernière minute pouvait ressembler", a confirmé le porte-parole de la Commission, Margaritis Schinas, soulignant que l'échange entre le chef de l'exécutif européen et M. Tsipras avait eu lieu à l'initiative de ce dernier.

"Contacts en cours"

Les "paramètres" d'une telle solution, selon M. Juncker, "incluraient une réponse aux besoins financiers du pays et la question de la soutenabilité de la dette", en échange de l'engagement du gouvernement grec à faire campagne pour le oui au référendum, a précisé M. Schinas.

"Des contacts sont en cours" entre Athènes et Bruxelles après cet échange, tandis que M. Juncker a aussi consulté lundi soir le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a affirmé le porte-parole.

"Le temps se réduit" pour une réponse de la Grèce, alors que le programme de renflouement du pays expire "le 30 juin à minuit", au risque de précipiter le pays dans le défaut de paiement, a relevé M. Schinas. Il a insisté qu'au final, toute issue à la crise devrait être donnée par l'Eurogroupe.

"Saisir l'initiative de Juncker"

Un eurodéputé du Syriza, Stelios Kouloglou, a jugé que "l'initiative de Juncker doit être saisie", dans un entretien à une radio grecque. Il a affirmé que "les présidents de tous les groupes parlementaires à Bruxelles" avaient incité lundi M. Juncker "à reprendre les négociations pour arriver à un accord même au dernier moment".

Selon une source européenne, M. Juncker a proposé au dirigeant grec de gauche radicale de lui répondre en lui envoyant une lettre, ainsi qu'à M. Dijsselbloem, et aux dirigeants allemand, Angela Merkel, et français, François Hollande, "acceptant les propositions de samedi des trois institutions", créancières, BCE, FMI et UE.

Dans ce cas, une réunion des 19 ministres des Finances de la zone euro - ou Eurogroupe - pourrait être convoquée "pour adopter une déclaration sur la base des lignes déjà expliquées à M. Tsipras", a-t-on ajouté de même source.

(ats / 30.06.2015 13h17) nbread.php?news=607695


ALERTE - Grèce : Varoufakis confirme que la Grèce ne paiera pas mardi son échéance de 1,5 md d'euros au FMI


(©AFP / 30 juin 2015 13h12) nbread.php?news=607694

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Je pense que Boule75 indique qu'il n'y a pas grande différence enter un endettement de 99% du PIB et un endettement de 101% du PIB, à part le seuil psychologique de la barre de 100%.

 

Tout à fait.

 

Par ailleurs, je suis de l'opinion que comparer le "taux d'endettement par rapport au PIB" dans le temps n'a pas grande pertinence pour le cas grec, puisque la contraction du PIB fait grimper le taux d’endettement, même sur un budget stabilisé [cette phrase n'a pas de rapport avec les graphiques de Boule75]. De toute façon, comparer un flux (PIB) et un stock (dette), c'est assez spécieux, vu que tout le flux ne petu pas être assigné au remboursement du stock.

 

Oui pour la première partie de la phrase, mais j'ai un peu ramé avec l'outil... En revanche, quand même, ça permet de comparer les valeurs d'un pays à l'autre.

Pour la seconde : on ne compare pas flux et stock, on regarde dans quelle mesure un dérivé du flux (les recettes - les dépenses !) permet de purger le stock (la dette...).

 

 

BREAKING: German government official says it is now too late for an extension of the Greek bailout programme.

 

 

Ah tiens : quand on en vient aux officiels anonymes c'est signe de manips en cours...

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Un tel défilé de dépêches qui se contredisent parfois d'une minute à l'autre ça a peu de sens si ce n'est traduire l'hystérie des observateurs

 

Un certain niveau d'hystérie chez les observateurs, chez les dirigeants, sans compter des tiraillements assez vifs parmi ces derniers.

 

Les différences de positionnement entre Merkel et Schaüble quant au scénario d'un Grexit étaient déjà dans la presse d'outre-Rhin avant le passage à cette phase plus aiguë de la crise. Il y a encore les pressions du FMI pour une restructuration de la dette grecque aux institutions, dont nul ne veut entendre parler à l'Eurogroupe - sauf le ministre des finances grec bien entendu.

 

Toutes ces tensions sont probablement en train de s'intensifier. C'est qu'avec le défaut de la Grèce au FMI on commence à couper dans le vif. Si tout cela se termine mal, chacun veut pouvoir expliquer que c'est de la faute des autres... et c'est valable aussi entre créanciers.

 

Merkel qui déclare vers 14h aujourd'hui "tout ignorer d'une nouvelle proposition européenne qui aurait été faite à la Grèce pour débloquer un accord de dernière minute sur le renflouement du pays." alors que Juncker a affirmé "avoir proposé une solution de «dernière minute» au premier ministre grec Alexis Tsipras."...  :rolleyes: !

 

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La possibilité est intrigante. Voir aussi cet article sur le site Bitcoin.fr. Et encore les graphiques comparés de l'évolution du prix lors de la crise chypriote en mars 2013, et ces dernières semaines.

(...)

Je n'irais pas jusqu'à recommander un achat spéculatif, mais disons qu'une personne qui songeait déjà à acheter prochainement du bitcoin aurait probablement intérêt à se dépêcher, sans attendre que le sort de la Grèce ne soit clarifié.

 

Depuis l'annonce du référendum grec, le bitcoin a augmenté de 216 € à 237 €, soit + 10%.

 

chart.png?width=940&m=krakenEUR&SubmitBu

 

Clairement lié à l'entrée dans une phase aiguë de cette crise. A voir ce que devient cette tendance cette semaine... et les suivantes.

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A partir de maintenant, soit il parvient à la jouer Rodrigue, soit il va avoir l'air très très con, avec son ministre qui se donne des airs de maquereau bas de gamme.

 

Dans la catégorie des signes qui, quoique indirects, donnent de l'espoir, M. Béchamel a crié son mépris du premier ministre grec dans un éditorial du Point serein et modéré intitulé Tchao, Tsipras

(réservé aux abonnés)

 

Etre pris pour cible du mépris de l'ineffable Béchamel, non seulement est honorable en soi, mais encore "porte chance", si on garde à l'esprit la lucidité passée de cet essayiste.

 

Le Vicomte : Maraud, faquin, butor de pied plat ridicule !

Cyrano : Ah ?… Et moi, Cyrano Savinien-Hercule de Bergerac.
Modifié par Alexis
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Vingt Diots la cacophonie que voilà ... :mellow:

 

Dans toutes ces dépêches de poker menteur assez folkloriques , je partage le point de vue de Jean-Louis Bourlanges :

Pour l'ancien député européen, organiser un référendum en Grèce «était une bonne idée» de la part d'Alexis Tsipras, mais appeler à voter non est «totalement irresponsable».

 

Pour le reste il semble bien que personne ne sait vraiment ce qui va se passer d'ici à minuit, tout comme après ...

Les batteries des tel portables des protagonistes doivent chauffer sévère en ce moment même ... :D

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Dans la catégorie des signes qui, quoique indirects, donnent de l'espoir, M. Béchamel a crié son mépris du premier ministre grec dans un éditorial du Point serein et modéré intitulé Tchao, Tsipras

(réservé aux abonnés)

 

Etre pris pour cible du mépris de l'ineffable Béchamel, non seulement est honorable en soi, mais encore "porte chance", si on garde à l'esprit la lucidité passée de cet essayiste.

Merde! Il m'énervait, ce gars, mais si Béhachelle l'aime pas, il va falloir revoir ma position. 

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Merde! Il m'énervait, ce gars, mais si Béhachelle l'aime pas, il va falloir revoir ma position. 

 

Avec un mage aussi clairvoyant, on tient notre prochain prix nobel d'économie. Il sera grec !

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Béchamelle, alias celui dont on ne peut dire le nom m’a définitivement décidé ! Tsipras est un saint à mes yeux désormais !! Un dieu de l’Olympe !!! Je donnerais son nom à mes enfants !!!!!

 

TsipraaaaAAAAAs, mon corps t’appartient !!!!!!!!!!!

Modifié par Shorr kan
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Dans toutes ces dépêches de poker menteur assez folkloriques , je partage le point de vue de Jean-Louis Bourlanges :

Pour l'ancien député européen, organiser un référendum en Grèce «était une bonne idée» de la part d'Alexis Tsipras, mais appeler à voter non est «totalement irresponsable».

 

A mon sens, ce qui est irresponsable c'est pour les institutions de ne pas s'être simplement mis en position d'attendre sereinement le résultat du vote pour ensuite continuer les négociations à partir du 6 juillet avec une position soit un peu plus soit un peu moins favorable, en fonction précisément du résultat du référendum.

 

Il était parfaitement possible à Christine Lagarde de corriger ses déclarations et d'utiliser le traditionnel délai de grâce de trente jours avant que le FMI ne réunisse son conseil pour déclarer un défaut de paiement. Lagarde avait déclaré quelques jours avant supprimer ce délai, afin de faire pression sur les négociations, mais rien ne l'empêchait d'évoluer, il ne se serait pas agi d'accorder quoique ce soit d'inhabituel, seulement de ne pas supprimer une facilité classique.

 

Rien n'obligeait non plus et encore moins la BCE, par l'intermédiaire de la Banque de Grèce, à annoncer la fin du monde en cas de non acceptation de la position de l'Eurogroupe, organisant elle-même un début de panique bancaire dans un pays qui pourtant fait partie de la zone dont elle a la charge ( :blink:  :wacko:  :angry:  !!!), puis à plafonner les liquidités à la disposition du système bancaire grec afin de forcer le gouvernement grec à fermer les banques pour éviter que le début de panique bancaire ne débouche sur l'effondrement du système bancaire. Le tout ayant pour objectif évident d'exercer une pression très concrète sur la population grecque et de la gouverner par la peur afin de l'inciter à "bien" voter au référendum, ainsi que de tenter de la retourner contre son gouvernement accusé d'être à l'origine de la fermeture des banques, quand c'est la panique organisée par la BCE qui l'y a forcé. Mensonges et manigances à visée politique, alors que la BCE non seulement n'a aucun mandat politique mais encore a bien un mandat d'assurer la stabilité du système, non de la torpiller exprès.

 

L'ensemble de cette politique étant non seulement complètement en dehors de leur mandat et de leur fonctionnement normal, mais encore un jeu très dangereux en soi.

 

Dangereux pour la cause du Oui, car la manœuvre ne peut réussir que si les citoyens grecs croient sur parole les discours des institutions, alors que le gouvernement auquel 60% d'entre eux accordent leur confiance passe bien évidemment son temps à exposer, démonter et expliquer les ressorts de la manip.

 

Dangereux bien au-delà, notamment pour la cause de l'UE car qui garantira que le spectacle d'un tel comportement n'aura pas de conséquence sur l'euroscepticisme non seulement en Grèce mais dans les autres pays membres de l'Union européenne ?

 

Et encore et bien avant cela... dangereux pour la stabilité économique générale. J'ai déjà expliqué il y a quelques pages que les risques de contagion et de déclenchement d'une crise financière à partir de la situation grecque ne doivent à mon avis pas être surestimés. Mais qu'ils soient faibles n'implique pas qu'ils soient inexistants ! Que des institutions comme le FMI et la BCE prennent un risque de déstabilisation à grande échelle, même relativement faible, juste pour empêcher le déplacement limité d'un certain équilibre dans la négociation avec un pays débiteur, pour des montants de l'ordre de milliards d'euros tout au plus de dizaines de milliards c'est-à-dire un montant minuscule comparé à ce qui est mis à risque... est un spectacle ébouriffant pour ne pas dire atterrant.

 

Quis custodiet ipsos custodes? Mais qui gardera ces gardiens ?

 

 

Béchamelle, alias celui dont on ne peut dire le nom m’a définitivement décidé ! Tipras est un saint à mes yeux désormais !! Un dieu de l’Olympe !!! Je donnerais son nom à mes enfants !!!!!

 

Son nom, bof.

 

En revanche, son prénom n'est pas mal  ;)

Modifié par Alexis
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Il était parfaitement possible à Christine Lagarde de corriger ses déclarations et d'utiliser le traditionnel délai de grâce de trente jours avant que le FMI ne réunisse son conseil pour déclarer un défaut de paiement. Lagarde avait déclaré quelques jours avant supprimer ce délai, afin de faire pression sur les négociations, mais rien ne l'empêchait d'évoluer, il ne se serait pas agi d'accorder quoique ce soit d'inhabituel, seulement de ne pas supprimer une facilité classique.

Mais d'où sort cette histoire de délai de grâce de 30 jours?

A priori, cela n'est pas dans les statut du FMI, qui demandent un information immédiate du Conseil d'Administration, mais relèverai juste d'une coutume appliquée jusqu'à présent sans aucune base écrite.

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Mais d'où sort cette histoire de délai de grâce de 30 jours?

A priori, cela n'est pas dans les statut du FMI, qui demandent un information immédiate du Conseil d'Administration, mais relèverai juste d'une coutume appliquée jusqu'à présent sans aucune base écrite.

 

Ce qui est certain c'est :

- Que cette facilité avait toujours été appliquée jusque là

- Que lorsque Lagarde a annoncé que la Grèce serait déclarée en défaut dès le 1er juillet si elle ne payait pas le terme échu au 30 juin, l'information a surpris les commentateurs, journalistes et y compris les autres négociateurs membres de l'Eurogroupe

 

La directrice du FMI a choisi par elle-même de changer la pratique existante, ce qui a surpris. Rien ne l'obligeait à le faire. Rien ne l'empêchait lorsque le référendum fut connu d'annoncer que la règle habituelle serait appliquée.

 

 

Edit : Voir encore cette référence aux procédures du FMI, au moment où Lagarde a déclaré qu'elle n'utiliserait pas les délais qu'elles prévoient mais choisirait plutôt de précipiter les choses.

 

"There will be no period of grace," she told reporters in Luxembourg. According to IMF procedures, 30 days after a missed payment, Lagarde has to formally inform the executive board, which represents its 188 member countries.

 
After two months, the managing director would have to issue a formal complaint on the issue to the board.
 
At the end of three months, the board would consider the complaint, which could lead to it depriving the country in default of its right to use SDRs, the IMF currency.
Modifié par Alexis
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Alexis, si je ne m'abuse, les fonds d'urgence ou E L A, sont plafonnés depuis janvier.  Ce que la BCE a refusé  c'est d'augmenter le plafond et avec raison.  

En théorie ces fonds ne peuvent être accordés qu'aux conditions suivantes: 

dans les cas d'urgence

sur un court terme

et à la condition de la solvabilité des banques receveuses 

Là ça fait 6 mois, ce n'est plus un cas d'urgence, mais "structurel" , et la solvabilité des banques grecques... Elle est plutôt cool la BCE 

Modifié par Fusilier
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Alexis, si je ne m'abuse, les fonds d'urgence ou E L A, sont plafonnés depuis janvier.  Ce que la BCE a refusé  c'est d'augmenter le plafond et avec raison.

 

Le montant des E.L.A. a été relevé plusieurs fois par la BCE depuis janvier, alors que les négociations Eurogroupe - Grèce continuaient. Ne pas le relever les quelques jours nécessaires était une décision politique.

 

Le fait d'avoir suscité un début de panique bancaire afin d'augmenter le levier exercé sur la Grèce l'était encore davantage. Si les messages de la BCE et sous son influence de la Banque de Grèce la semaine dernière n'avaient pas été d'un alarmisme visiblement de commande, la question de relever ou non le plafond des E.L.A. ne se serait pas posée.

Modifié par Alexis
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Ce qui est certain c'est :

- Que cette facilité avait toujours été appliquée jusque là

- Que lorsque Lagarde a annoncé que la Grèce serait déclarée en défaut dès le 1er juillet si elle ne payait pas le terme échu au 30 juin, l'information a surpris les commentateurs, journalistes et y compris les autres négociateurs membres de l'Eurogroupe

 

La directrice du FMI a choisi par elle-même de changer la pratique existante, ce qui a surpris. Rien ne l'obligeait à le faire. Rien ne l'empêchait lorsque le référendum fut connu d'annoncer que la règle habituelle serait appliquée.

 

Un rapport peut etre avec la demande "originale" de Tsipras en début de mois de juin, demandant le report de toutes les échéances de juin en fin de mois ? Apparemment, ça correspondait effectivement à une règle valide mais presque jamais utilisée, et ça avait surpris du monde. Et du coup, s'il avait fallu mettre en marche la fameuse règle informelle donnant un délai supplémentaire de 30 jours après échéance, aurait-il fallu définir 4 échéances, la première pour... dimanche, jour du "référendum" si j'ai bien compris ? (je rajoute des guillemets parce que des "référendums" nationaux organisés en 5 jours ouvrés, j'ai autant de mal à les trouver valides à Donetsk, Tombouctou qu'à Athène...)

 

M. Tsipras a un très joli prénom, je te l'accorde, mais je crains qu'il ne surjoue un peu sa main en négociant de manière vraiment agressive. Schaüble aussi est un âne, me dira-t-on : probablement. Mais à court terme les grecs vont morfler beaucoup plus que les allemands.

 

Et ce n'est pas la première fois, entre la première tournée européenne désastreuse de Varoufakis, l'épisode des 3-5 juin (le 3 : "Nous paierons le 5 !" ; le 4 : "nous paierons le 30"), les propositions alternatives soit-disant envoyées mais pas reçues, jusqu'au faux-bond de samedi dernier suivi de l'annonce du référendum.

 

On nous dira que les grecs ont le couteau sous la gorge, et c'est un peu vrai, surtout qu'ils se précipitent dessus. Mais insulter ceux qui tient le manche n'est nécessairement la bonne idée non plus. je soupçonne qu'il y ait beaucoup de monde échaudé ; j'entends d'ici Schäuble ou Dijsselbloem affirmer "je vous avait dit qu'ils étaient incompétents et irresponsables, j'ai suivi vos conseils, mais là plus on leur tend des perches plus ils nous prennent pour des cons !"

Ca négocie dûrement. Ca laissera des traces.

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Les grecs morflent déjà. Même avec un accord favorable, ils n'auraient rien vu.

Rappelons que la croissance prévue en Grèce au 1er janvier était de +2,5%. Depuis deux mois, l'estimation est passée à 0 au mieux.

Mais d'où sort cette histoire de délai de grâce de 30 jours?

A priori, cela n'est pas dans les statut du FMI, qui demandent un information immédiate du Conseil d'Administration, mais relèverai juste d'une coutume appliquée jusqu'à présent sans aucune base écrite.

Il n'y a en effet aucun délai de grâce. Le prochain conseil est fin juillet.

De plus, si Chr. Lagarde a annoncé le 1er juillet, c'est parce que les grecs lui ont cassé les co---les dans les négociations à venir sans rien.

Modifié par Serge
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M. Tsipras a un très joli prénom, je te l'accorde, mais je crains qu'il ne surjoue un peu sa main en négociant de manière vraiment agressive. Schaüble aussi est un âne, me dira-t-on : probablement.

 

L'objectif de Schaüble est purement de la politique intérieure, il veut chasser l'usurpatrice... en rendant sa position intenable.

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Et du coup, s'il avait fallu mettre en marche la fameuse règle informelle donnant un délai supplémentaire de 30 jours après échéance, aurait-il fallu définir 4 échéances, la première pour... dimanche, jour du "référendum" si j'ai bien compris ?

 

La règle de procédure est d'informer le conseil de direction dans les 30 jours à compter de la constatation d'un paiement manqué. Soit pas plus tard que le 30 juillet.

 

 

(je rajoute des guillemets parce que des "référendums" nationaux organisés en 5 jours ouvrés, j'ai autant de mal à les trouver valides à Donetsk, Tombouctou qu'à Athène...)

 

A tort ou à raison, la bonne organisation des référendums sur l'autonomie dans le Donbass a été mise en cause.

 

Je ne suis au courant d'aucune voix qui mettrait en cause la capacité de l'Etat grec à organiser de manière régulière le référendum du 5 juillet.

 

 

 

Mais insulter ceux qui tient le manche n'est nécessairement la bonne idée non plus. je soupçonne qu'il y ait beaucoup de monde échaudé

 

Je ne suis pas au courant de la moindre insulte adressée par Varoufakis ni aucun autre négociateur grec à l'un quelconque des négociateurs Eurogroupe, BCE ni FMI.

 

Il y a eu des remarques désobligeantes de la part de Lagarde comme quoi "il serait bon de négocier avec des adultes", on peut discuter si elles constituaient ou non des insultes. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas de la partie grecque qu'elles venaient.

 
 

Ca négocie dûrement. Ca laissera des traces.

 

Indubitable. Quel que soit le résultat du référendum, quelle que soit la suite des événements.

 

 

De plus, si Chr. Lagarde a annoncé le 1er juillet, c'est parce que les grecs lui ont cassé les co---les dans les négociations à venir sans rien.

 

C'est fort probable : une tactique de pression, qui en soi n'est pas surprenante dans le cadre d'une négociation. Je ne pense pas en revanche qu'elle soit le résultat d'une simple tocade, énervement ou autre perte de contrôle de la part de Lagarde. Quoi que l'on pense de ses positions, il me paraît invraisemblable qu'elle manque à ce point de professionnalisme.

 

Ce qui est surprenant en revanche, c'est de maintenir cette tactique lorsqu'elle n'a plus aucune utilité, sinon de forcer à constater un défaut là où rien ne forçait à précipiter les choses - et avec la population grecque en ligne de mire.

Modifié par Alexis
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