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L'annonce officielle (il y a un bouton pour un traduction automatique en français en haut de la page) :

http://www.defesanet.com.br/gripenbrazil/noticia/20149/Brasil-e-Suecia-formalizam-contratos-de-compra-de-cacas/

 

 

Le crédit couvrira 100% du contrat commercial, sans la nécessité d'acompte (...) le paiement effectif du financement a lieu seulement après la réception du dernier avion prévu pour 2 024.
Modifié par web123
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Donc d'ici, 2024, ce sera le contribuable suédois qui  financera les Gripen Brésilien.

 

Espérons pour la Suède que le Brésil retrouvera un second souffle sur le plan économique car cette vente risquera de se transformer en Don.

Modifié par Claudio Lopez
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Donc d'ici, 2024, ce sera le contribuable suédois qui  financera les Grippen Brésilien.

 

Espérons pour la Suède que le Brésil retrouvera un second souffle sur le plan économique car cette vente risquera de se transformer en Don.

Je pense que ce sera plutot une banque qui va financer tout ça. C'est rarement les gouvernements qui s'occupent directement des montages financiers.

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  • 1 month later...

Bien que non retenu pour les Gripen E Suédois qui garderont une configuration de cockpit équivalente à celle des Gripen C/D, le HUD et le WAB de AEL Sistemas
qui équiperont les Gripen E Brésiliens seront testés et validés chez SAAB à Linköping en Suède.

:coolc: 

SharkOwl

 

Référence :
http://www.gripenblogs.com/Lists/Posts/Post.aspx?ID=1270


165d330e-c4ff-4c2d-a302-4ab2a009baa5.jpg

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  • 4 weeks later...

 

Visite de la présidente brésilienne Dilma Roussef en Suède chez SAAB à Linkoping, accompagnée par le premier ministre
de Suède, Stefan Lofven.

Je présume que l'appareil en construction que l'on aperçoit lors de la visite de l'usine à 1 minute 30 secondes de la vidéo

pourrait être le premier prototype du Gripen E.

Cette vidéo suggère aussi que quelques ingénieurs brésiliens sont installés à Linkoping avec leurs familles et travaillent chez
SAAB.

:coolc:

SharkOwl

Référence :
http://www.gripenblogs.com/Lists/Tags/Tag.aspx?TagId=11&Name=Gripen E/F

http://csp.screen9.com/video?a=JlEQ5MgOSD86gf9kkLc8fZFpYIrxmKJiIITz1eTYHpX1g4kPfjOuBZ5Ytktmsb1EygPaDvFrYt4NJG6BTMh2378BWJwteIFb5juflZq6o3v-DjguNdmZ-A

Modifié par SharkOwl
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En attendant une éventuelle "plus que probable" force aérienne conjointe, la Suède et la Finlande
mettent sur pied une force navale conjointe.

Les chances du Gripen E en Finlande s'accroissent.

Surtout que la Finlande pourra alors faire l'économie d'un escadron d'entrainement pour ses pilotes,

puisque ceux-ci pourraient être formés sur Gripen E en Suède.

Dossier à suivre.

:coolc:

SharkOwl

Référence :
http://www.opex360.com/2015/11/04/la-suede-la-finlande-mettent-sur-pied-force-navale-conjointe/

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Qualifier la conception du Gripen de "6ème génération" est excessif, c'est vrai. Mais la philosophie qui prévaut la conception de l'appareil reste unique et, à bien des égards, révolutionnaire.

J'ai toujours été épaté par le Gripen et par ce que les Suédois en ont fait. Ils ont toujours pensé en dehors des sentiers battus, souvent plus que les Français d'ailleurs, parce qu'il fallait adapter leur matériel à leurs particularités stratégiques uniquement, sans forcément se soucier de l'exportation. Ça a donné des trucs comme le S-Tank, ou comme le Viggen.

Et le Gripen ne déroge pas à la règle, même si pour le coup l'aspect unique de la bestiole de saute pas aux yeux.

Les Suédois, avec le Gripen, ont été les premiers à penser la conception d'un avion en tant que "système" plutôt qu'en terme "d'appareils". Ils ne se sont pas dit "on a tant de pognon pour tant d'appareils" mais "on a tant de pognon pour tant de missions à réaliser avec telles contraintes". Après le (relativement) lourd Viggen, ils ont fait le choix délibéré de partir sur un Gripen plus petit, en assumant le fait que dans les années 90-2000, ce serait bien moins la cellule que le réseau qui servirait le plus grand avantage tactique.
Un monoréacteur petit et léger, à voilure médiane, ça veut dire un appareil capable de se poser et de décoller sur des pistes courtes ou des routes, tout en état extrêmement facile à mettre en oeuvre, ravitailler et réarmer, avec très peu d'hommes ne requérant pas une formation trop complexes. Ce qui donne un premier maillage territorial dans l'exploitation de l'appareil, une première exploitation du réseau.
Ensuite, il y a le réseau numérique, dans son sens le plus large. Et là, les Suédois ont toujours été au top, les meilleurs du monde pendant très longtemps. Ils maitrisent extrêmement bien les liaisons de données, les moyens de communication, mais également leur protection contre le brouillage, les systèmes tactiques redondants, le tout dans un contexte d'évolutivité assurant une mise à jour aisée des appareils face aux nouvelles menaces.

La philosophie autour du Gripen, c'est une maitrise totale de l'information et de la communication afin de créer et partager une image tactique avec l'ensemble des vecteurs qui réalisent le maillage de l'espace aérien.

 

Dans 80% des cas, un Gripen devra être capable de faire le boulot d'un Rafale ou d'un Typhoon. Dans les 20% de missions restantes, vous n'aurez qu'à faire décoller 2 Gripen (l'avion étant moins cher, vous en achetez plus).
 

L'idée est juste parfaite, mais il faut bien reconnaitre que ça ne marche qu'avec certains profils stratégiques très précis (en l'occurrence, pas vraiment le Brésil d'ailleurs). Aujourd'hui, le Gripen se vend surtout parce qu'il est (légèrement) moins cher et parce que SAAB sait à qui reverser du pognon. Mais, à part en Suède, la philosophie qui a conduit à la création du Gripen n'est pas vraiment exploitée opérationnellement.
D'ailleurs, avec le Gripen E, ils font la course dans l'autre sens, celle à la cellule la plus parfaitement exploitée que possible. Parce qu'il faut bien s'adapter aux visions étriquées et passéistes de ses frustres clients à l'exportation ;)

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Les Suédois, avec le Gripen, ont été les premiers à penser la conception d'un avion en tant que "système" plutôt qu'en terme "d'appareils". Ils ne se sont pas dit "on a tant de pognon pour tant d'appareils" mais "on a tant de pognon pour tant de missions à réaliser avec telles contraintes". Après le (relativement) lourd Viggen, ils ont fait le choix délibéré de partir sur un Gripen plus petit, en assumant le fait que dans les années 90-2000, ce serait bien moins la cellule que le réseau qui servirait le plus grand avantage tactique.

Le Viggen était déjà pensé comme un système.

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Oui de ce coté j'ai toujours trouvé que les suédois avaient un peu la même philosophie que nous (avec des contraintes plus fortes et un résultat différent). Et ça en ferait presque des partenaires logiques pour de futurs programmes d'avions de combats.

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Oui de ce coté j'ai toujours trouvé que les suédois avaient un peu la même philosophie que nous (avec des contraintes plus fortes et un résultat différent). Et ça en ferait presque des partenaires logiques pour de futurs programmes d'avions de combats.

Les suédois n'ont jamais eu l'ambition de faire un avion de combat 100% de façon indépendante. Les moteurs ont été des dérivés de rolls royce (Draken), de P&W (Viggen), GE (Gripen), les missiles sont américains... Seule l'électronique est majoritairement suédoise (principalement Ericsson). Au contraire du SMB2 jusqu'au Rafou les avions de chasse français le sont à 100%.

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Les suédois n'ont jamais eu l'ambition de faire un avion de combat 100% de façon indépendante. Les moteurs ont été des dérivés de rolls royce (Draken), de P&W (Viggen), GE (Gripen), les missiles sont américains... Seule l'électronique est majoritairement suédoise (principalement Ericsson). Au contraire du SMB2 jusqu'au Rafou les avions de chasse français le sont à 100%.

Parce qu'ils n'ont pas les même moyens non plus. Ils ont beaucoup plus de contraintes en terme financier que nous.

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Invité Dorfmeister

Les Suédois ne passent pas leur temps depuis des années à essayer de sauver/maintenir une industrie aéronautique locale (qui se porte bien, de surcroît) pour ensuite la vendre au premier venu. 

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