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L'auteur du blog, sans doute par déformation anciennement pro, cherche la géopo là il n'y en a pas ( ou vraiment pas beaucoup ).

J'ai vu le film dans des conditions à l'opposé du grand écran ( puisqu'en avion...), donc pas vraiment dans des conditions de pleine immersion. J'y ai surtout vu et ressenti le contexte de la vie locale, lentement le matin et pas trop vite l'après midi. Bon choix cependant pour une somnolence digestive. Aprés, chacun sa lecture...

Je note qu'il trouve le film peu réaliste, mais a bien aimé le dernier Top Gun. Peut être la frustration d'avoir fait seulement du renseignement dans un bureau, le manque de pas avoir connu le terrain, l'action ? 

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(thediplomat 08.02.24)

Le report de la COFA par le Congrès américain met en péril un élément clé de l'"Indo-Pacifique libre et ouvert".

Le gouvernement américain a conclu les négociations de renouvellement du COFA avec les Palaos, la Micronésie et les Îles Marshall en 2023. Des mois plus tard, le Congrès n'a toujours pas approuvé le financement.

Citation

Il y a quelques mois, des négociations ont été conclues entre les États-Unis et les trois États librement associés (FAS) des États-Unis – Palau, les États fédérés de Micronésie (FMS) et la République des Îles Marshall (RMI) – sur les conditions du renouvellement des éléments clés de les Compacts de Libre Association (COFA).

 

Ces composantes couvrent principalement les éléments financiers et de service des Compacts pour les 20 prochaines années, comme les programmes d'éducation, le soutien aux anciens combattants militaires américains du FAS qui sont rentrés chez eux et le service postal.

 

Ces accords ont ensuite été soumis au Congrès américain où ils attendent d'être approuvés. Et attendre. Et attendre.

 

Le 6 février 2024, les présidents des Palaos, du RMI et du FSM ont écrit aux dirigeants du Sénat sur la « nécessité d'une législation qui renforcerait nos associations et leur permettrait de perdurer ».

 

Les pactes : essentiels à un Indo-Pacifique libre et ouvert

Par le biais des COFA, les trois pays accordent volontairement aux États-Unis un accès étendu et unique en matière de défense et de sécurité sur un couloir critique qui s’étend approximativement entre Hawaï et Guam – et jusqu’à Taiwan et les alliés des États-Unis, les Philippines et le Japon. Les États-Unis sont également tenus de protéger les Palaos, le FMS et le RMI de toute attaque ou menace.

 

Ce « corridor de liberté » (y compris la liberté de mouvement) sous-tend la planification stratégique américaine dans le Pacifique. Aucun autre pays sur la planète n’entretient des relations aussi profondes avec les États-Unis : outre les liens en matière de défense, les citoyens du FAS peuvent vivre et travailler aux États-Unis, et les trois pays ont même des codes postaux américains.

 

En conséquence, les États du Pacte, dont deux (Palau et les Îles Marshall) reconnaissent également Taïwan, sont la cible d’une attaque de longue durée, bien financée, ciblée et multiforme de la Chine.

 

L’objectif de Pékin est de saper les relations de ces entités avec les États-Unis, d’affaiblir leurs institutions étatiques et, à terme, de créer les conditions dans lesquelles les États-Unis seront contraints de renoncer à leur présence dans le Pacifique occidental. Comme l’a dit un haut responsable chinois à l’amiral américain Timothy Keating : « Vous prenez Hawai’i vers l’est. Nous allons emmener Hawaï vers l’ouest.

 

Le Congrès et les Compacts

Les volets financiers et services des COFA – par exemple ceux couvrant les services postaux et les programmes éducatifs – doivent être périodiquement renouvelés. Nous sommes maintenant dans cette période de renouveau.

 

Les termes ont été convenus entre les États-Unis et les pays concernés, mais ils doivent être adoptés par le Congrès américain.

 

Le problème n’est pas qu’ils soient considérés comme sans importance ou que ces accords présentent des problèmes disqualifiants – ils ont été adoptés avec succès par la douzaine de commissions compétentes du Sénat et de la Chambre. C’est que les renouvellements de la COFA ont atteint le Congrès au cours de l’une des périodes les plus dysfonctionnelles de mémoire récente.

 

Ils sont assis, prêts et approuvés, attendant d'être présentés afin de pouvoir faire l'objet d'un vote.

 

On pensait d’abord qu’ils seraient inclus dans la loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA). Cependant, les Républicains demandaient des « compensations », ce qui signifie que tout dollar destiné aux COFA devait être prélevé ailleurs dans le budget.

 

Alors que le budget COFA pour les trois pays sur 20 ans s’élève à 7,1 milliards de dollars, les compensations nécessaires ne s’élèvent qu’à environ 2,3 milliards de dollars. Si l’on fait la moyenne, cela représente moins de 40 millions de dollars par pays et par an.

 

Ce montant n’a pas pu être trouvé. Que ce soit au Département d’État, à la Défense ou à l’Intérieur, personne n’a proposé de solution politiquement acceptable. Ainsi, les renouvellements COFA n’ont pas été inclus dans la NDAA.

 

L’idée suivante était qu’ils seraient inclus dans la demande de budget supplémentaire d’urgence, ce qui ne nécessiterait pas de compensation. Si vous avez suivi la politique américaine, vous savez peut-être qu’il s’agit d’un projet de loi politiquement chargé couvrant la sécurité des frontières, ainsi que l’aide à Israël, à Taiwan et à l’Ukraine. Jusqu’à la semaine dernière, les projets incluaient également un financement COFA.

 

Lorsque le projet officiel a été publié dimanche, la COFA n’y figurait pas. Cela n’a pas d’importance, car il semble probable que le projet de loi, du moins sous sa forme actuelle, ne sera pas adopté.

 

Donc, pour l’instant, ce renouvellement a lieu avec des mois de retard et ne relève d’aucun instrument législatif.

 

Techniquement, les accords financiers et de services du RMI et du FSM avec les États-Unis ont expiré à la fin du dernier exercice, le 30 septembre 2023.

 

Étant donné que le Congrès n’a même pas réussi à adopter un budget, ils ont été inclus dans les résolutions continues (CR) ultérieures, garantissant que le financement et les services continueraient aux anciens tarifs. Ce niveau de financement est bien inférieur aux nouveaux accords, mais au moins les banques ne fermeraient pas leurs portes (oui, c'était une préoccupation pour les banques FAS assurées aux États-Unis), la Federal Aviation Administration (FAA) pourrait continuer à opérer dans le pays, et il y avait un certain niveau de soutien financier.

 

Situation urgente aux Palaos

L’accord des Palaos expire le 30 septembre 2024, et certains l’ont utilisé comme justification pour ne pas l’inclure dans les CR. Mais, conformément à l'accord existant, le transfert financier des Palaos depuis les États-Unis a été réduit à un faible montant au cours de cette dernière année du précédent accord de financement COFA – et ce montant était censé être consacré principalement à l'entretien des infrastructures pertinentes pour l'armée américaine. .

 

La stabilité financière des Palaos était suffisamment préoccupante pour que, lorsque le Sénat a alloué des fonds aux îles du Pacifique, le comité, dans son rapport sur la législation, a ordonné au Département d’État d’utiliser 20 millions de dollars de cette somme pour atténuer les difficultés budgétaires des Palaos. Cela n’est pas arrivé.

 

Les Palaos sont donc coincées. Si le financement n’est pas approuvé rapidement, les Palaos pourraient devoir réduire, notamment dans leurs retraites, ainsi qu’emprunter, ce qui les rendrait encore plus vulnérables à l’instabilité interne et aux influences extérieures.

 

Déjà, des vols directs de Macao vers Palau (qui reconnaissent Taïwan) atterrissent presque quotidiennement, et les sommes d’argent affluant de Chine sont énormes. De plus en plus d'affaires criminelles pourraient être liées au crime organisé, notamment le meurtre récent d'un exploitant de bateau chinois, pour lequel quatre autres citoyens chinois ont été arrêtés.

 

Le président des Palaos a du mal à financer et à obtenir les outils dont il a besoin pour lutter contre les opérations d’influence liées et financées par la Chine. Il doit également expliquer aux électeurs – les élections auront lieu en novembre – pourquoi les États-Unis sont un bon partenaire, étant donné que les Palaos ont agi de bonne foi, signé l'accord de renouvellement de la COFA, et qu'elles vont désormais avoir des problèmes ne serait-ce que pour payer les enseignants et les enseignants. les retraites.

 

Palau est déjà venu ici. De 2010 à 2018, en raison de complications similaires avec le Congrès, son financement était discrétionnaire plutôt qu’obligatoire, imprégnant son économie d’incertitude. La Chine en a pleinement profité.

 

Pékin s’est efforcé de renforcer la dépendance des Palaos à l’égard du tourisme chinois. En 2008, il y avait 634 touristes chinois aux Palaos, soit moins de 1 pour cent de tous les touristes. En 2015, ils étaient plus de 91 000, soit environ 54 pour cent.

 

Puis, en 2017, la Chine a mis fin à son activité, indiquant clairement que, à moins que les Palaos ne transfèrent leur reconnaissance diplomatique de Taïwan à la Chine, les touristes ne reviendraient pas. Cela a dévasté l’économie et laissé vides et en ruine les biens immobiliers et les développements loués par les Chinois à travers le pays.

 

Les Palaos ont tenu bon. Mais cela n’a pas été facile, surtout après que la COVID-19 ait ajouté un deuxième coup dur.

 

Aujourd’hui, les vols touristiques chinois reviennent – juste à temps pour les élections.

 

C'est par pure coïncidence que le Sénat des Palaos a publié une résolution interdisant l'accueil de batteries de missiles Patriot américaines dans le pays.

 

De la même manière, la Chine aurait pu offrir aux États fédérés de Micronésie 100 millions de dollars en infrastructures – 20 millions de dollars pour le gouvernement fédéral et 20 dollars pour chacun des quatre États. Cela signifierait faire appel à davantage d’entreprises et de travailleurs chinois, à des budgets opaques et à l’établissement de relations. Et les largesses de la Chine fournissent une raison supplémentaire à ceux qui sont enclins à se demander publiquement pourquoi les États-Unis ne peuvent même pas adopter l’accord existant.

 

Comme l’ont écrit les présidents du FAS dans leur lettre aux dirigeants du Sénat : « Même si nous comprenons le retard dans l’approbation de la législation, elle a généré de l’incertitude parmi nos peuples. Autant ils s’identifient et apprécient les États-Unis, qui gouvernaient autrefois nos îles, autant cela a donné lieu à des opportunités indésirables d’exploitation économique par des acteurs politiques compétitifs actifs dans le Pacifique.

 

Le coût réel de l’échec des pactes

Dans son témoignage au Congrès, Grant Newsham, colonel de la Marine à la retraite et chercheur principal au Center for Security Policy, a estimé qu'en cas d'échec du renouvellement du COFA, le coût pour les États-Unis du paiement des navires, avions, missiles, sous-marins et troupes nécessaire pour sécuriser les 5,6 millions de kilomètres carrés couverts par les États du Pacte coûterait environ 100 milliards de dollars par an.

 

Cela a des implications pour toute la région. Comme l’a dit la représentante Amata Coleman Radewagen des Samoa américaines, les Compacts sont « [o]ne des [les] outils les plus importants dont disposent les États-Unis pour soutenir la démocratie et la bonne gouvernance, tout en refusant à la Chine la capacité de projeter sa puissance stratégique dans le vaste Pacifique. région."

 

Certains ont fait valoir que les volets défense et sécurité des COFA ne sont pas affectés par le processus de renouvellement actuel, car ils relèvent d’une partie différente de l’accord.

 

Cependant, notez d’abord le mot « Libre » dans « Compacts de libre association ». Les États librement associés ont volontairement adhéré aux Pactes et peuvent s’en retirer volontairement – dans toutes leurs parties (et c’est clairement l’objectif à long terme de la Chine pour la région).

 

Deuxièmement, les membres du FAS perçoivent la « sécurité » de manière très différente. Pour beaucoup, ce sont les éléments financiers et de services des COFA qui leur assurent la sécurité – y compris la capacité de résister aux attaques sociales, démocratiques et politiques qui accompagnent les avancées délibérées et extrêmement déstabilisatrices de la Chine dans leurs économies, leurs sociétés et leurs pays.

 

Pékin, adepte de la guerre politique, sait que la manière de neutraliser le FAS du point de vue de la défense et de la sécurité des États-Unis consiste à y entrer d’abord par l’intermédiaire de l’économie et de la politique locales. Les citoyens et les dirigeants du SAF le savent également et tirent la sonnette d’alarme. Si, en raison de l’inaction des États-Unis sur un accord déjà signé, les Palaos ne peuvent pas payer leurs retraites, les États-Unis auront moins de chances de pouvoir baser des Patriots aux Palaos. C’est très réductionniste, mais toujours exact.

 

Actuellement, sur le plan législatif, les renouvellements de la COFA ne peuvent même pas être votés. Ils ne sont nulle part. Il est difficile d’exagérer les dommages que cela peut causer à l’architecture de défense américaine dans le Pacifique et à la réputation des États-Unis dans la région – sans parler de la vie des personnes vivant chez les alliés militaires les plus proches de l’Amérique.

 

Les États-Unis ont l’obligation de protéger le FAS de toute attaque ou menace. Même si l’attaque vient peut-être de Chine, la menace vient du gouvernement américain. /g**trad

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  • 3 months later...

https://www.aspistrategist.org.au/now-is-no-time-for-the-us-to-lose-its-focus-on-pacific-islands/ (17 mai 2024)

Après plus de quatre ans de négociations, le financement de l'assistance économique a été approuvé dans le cadre des accords d'association, qui régissent les relations des États-Unis avec les Îles Marshall, les Palaos et les États fédérés de Micronésie. Mais les décideurs politiques, les diplomates et les législateurs américains vont-ils continuer à se concentrer sur l'engagement avec ces pays et d'autres pays insulaires du Pacifique ? Ou l'attention va-t-elle s'estomper ?

Depuis 2018, les États-Unis n'ont pas seulement négocié une nouvelle tranche de financement pour les trois États librement associés dans le cadre des accords. Ils ont également travaillé avec l'Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande pour étendre considérablement l'électrification en Papouasie-Nouvelle-Guinée et se sont engagés à moderniser la base navale de Lombrum sur l'île de Manus en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

[L'administration Biden] a renégocié l'accès des États-Unis aux pêcheries de thon du Pacifique Sud, a convenu d'une coopération en matière de défense avec la PNG, a ouvert deux ambassades dans le Pacifique et a annoncé le projet d'en ouvrir deux autres.

Mais...

L'électrification en Papouasie-Nouvelle-Guinée progresse à un rythme d'escargot, certains pointant du doigt l'entreprise publique PNG Power. L'implication des États-Unis dans la modernisation de la base navale de Lombrum semble avoir disparu.

Les nouvelles ambassades [américaines] des Îles Salomon et de Tonga ont été ouvertes, mais celles prévues pour Kiribati et Vanuatu ne l'ont pas été.

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https://www.ac-noumea.nc/IMG/pdf/livret-coutume-chef_etab.pdf

Brochure à destination des chefs d’établissement nouvellement arrivés en Nouvelle-Calédonie

En posant le pied en Nouvelle-Calédonie, vous foulez une terre que vous ne connaissez pas mais qui surtout ne vous connaît pas. Ici, la terre est sacrée ! Vous devez respecter cette terre, les esprits des lieux et les personnes qui y ont tracé leurs propres sentiers. Vous devez accepter votre nouvel environnement pour qu’il vous accepte. À défaut, c’est vous qui ne serez pas compris.

Tout nouvel arrivant « à l’intérieur » du territoire ou dans les îles doit faire ce geste de bonjour auprès de la chefferie.

Accompagner ses paroles d’un geste symbolique, ce geste étant censé matérialiser les mots prononcés. Il s’agit souvent d’une pièce de tissu (manou), accompagnée d’un billet de 500 ou de 1000 francs (4 ou 8 euros). Il s’agit de la dimension peut-être plus complexe à cerner pour un européen, mais il n’est pas nécessaire de comprendre pour accepter et respecter.

A Nouméa, profitez pour acheter quelques coupons de tissu dans les boutiques du quartier chinois du centre-ville. Un objet de votre culture sera également très apprécié par exemple, une boîte de chocolat.

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Posté(e) (modifié)

5 septembre 2018. La culture du taro dans les tarodières de Rurutu, une île de l'archipel des Australes à 574 km au sud de Tahiti.

10 juin 2021 (même sujet)

En, fait sans le savoir, comme Mr Jourdain de Molière fait de la prose, ils font de la permaculture bio sans produits ou engrais chimiques.

Modifié par Wallaby
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https://www.ouest-france.fr/monde/papouasie-nouvelle-guinee/papouasie-nouvelle-guinee-des-milliers-de-personnes-evacuees-par-crainte-d-un-nouvel-eboulement-891d011e-67b3-45ad-9e9a-2507ae5900b2 (28 mai 2024)

Près de 8 000 personnes ont été évacuées, mardi 28 mai, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, car les autorités craignent un nouveau glissement de terrain dans les hautes terres du centre du pays, après celui, meurtrier, qui vient de se produire.

Un représentant de l’Unicef, Niels Kraaier, estime « très peu probable » que les secours retrouvent des survivants. « Il ne s’agit pas d’une mission de sauvetage, mais d’une mission de récupération » des corps, a-t-il assuré à l’AFP.

Ces évacuations interviennent après le gigantesque glissement de terrain qui a quasiment anéanti un village de la province d’Enga vendredi.

Selon les services de secours, plus de 2 000 personnes pourraient avoir été enterrées vivantes, mais jusqu’à présent les sauveteurs n’ont retrouvé que cinq corps, ainsi que la jambe d’un sixième.

Le nombre d’habitants présents dans le village au moment où un pan du mont Mugalo s’est effondré dessus en pleine nuit est difficile à estimer, les listes électorales étant obsolètes et ne recensant que les personnes âgées de plus de 18 ans.

La Chine, les États-Unis, la France et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont déjà proposé leur assistance.

https://www.lemonde.fr/international/video/2024/05/27/video-gigantesque-glissement-de-terrain-en-papouasie-nouvelle-guinee_6235888_3210.html

Vidéo (incluant une carte).

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https://www.iiss.org/online-analysis/online-analysis/2024/05/navigating-small-state-security-in-the-indo-pacific/

L'accord de sécurité secret conclu entre la Chine et les Îles Salomon en mars 2022, complété par un accord de coopération policière l'année suivante, a alimenté les spéculations sur les ambitions chinoises en matière de bases navales dans le sud-ouest du Pacifique. Début mai 2024, le candidat pro-chinois Jeremiah Manele a été élu premier ministre de la nation insulaire, ce qui indique que les relations étroites avec Pékin se poursuivront. Manele était notamment ministre des affaires étrangères lorsque les Îles Salomon ont cessé de reconnaître Taïwan en 2019.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) voisine a entamé des pourparlers avec la Chine en vue d'un accord potentiel en matière de sécurité et de maintien de l'ordre, ce qui représente un ajout important à leurs liens économiques actuels. Pour limiter l'influence de la Chine, l'Australie, partenaire de longue date de la PNG et principal bailleur de fonds, a signé un accord de sécurité bilatéral avec la PNG en décembre 2023, axé sur le renforcement de la sécurité intérieure et de la formation militaire. Les États-Unis et la PNG ont également conclu un accord en mai 2023, qui prévoit des manœuvres militaires conjointes.

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  • 3 weeks later...

https://www.persee.fr/doc/jso_0300-953x_2000_num_111_2_2133 178

Marc Kurt Tabani,  Walter Lini, la coutume de Vanuatu et le socialisme mélanésien, Journal de la Société des Océanistes, 2000

Selon Hau'ofa, anthropologue et homme de lettres tongien, le traditionalisme des élites dirigeantes du Pacifique consiste à substituer aux traditions adaptées et adoptées par les pauvres d'autres traditions qu'ils jugent plus propices au 'développement' et à la 'stabilité sociale'.

À Tanna un courant pro-français et anti-indépendantiste soutenu par les partisans du mouvement cultuel John Frum (qualifié de « Culte du Cargo » par ses détracteurs) fut contenu par les autorités de tutelles, malgré l'assassinat d'Alexis Yolou, jeune premier de la coalition politique francophone. À Santo par contre, une alliance de circonstance entre la communauté des colons français et le Nagriamel, parti traditionaliste du métis Jimmy Stevens, provoqua la sécession de l'île. L'intervention sans succès d'un contingent franco-britannique entraîna, à la demande de Walter Lini, une opération militaire effectuée par la Kumul Force de Papouasie Nouvelle-Guinée avec l'aide logistique de l'Australie. Ce coup de force consacra la victoire des partisans d'une indépendance immédiate et de Lini leur leader, et assura la pérennité de leur pouvoir jusqu'en 1991.

L'histoire récente de Vanuatu départage le jeu politique dans l'archipel en deux phases bien distinctes. Dans la première, sous la direction de Walter Lini et du VP, l'idéologie du « Socialisme mélanésien » fut officiellement adoptée et mise au profit d'une dérive autocratique du pouvoir d'État et d'un « consensus mélanésien » tourné en une domination absolue du parti anglophone au gouvernement. Sous sa forme initiale ou dans sa version ultérieure, épurée de tout dogmatisme, le Socialisme mélanésien associé à l'idéologie traditionaliste officielle n'a cessé de revendiquer le fait que la démocratie se plie à l'identité nationale postulée, qu'elle s'adapte à ses règles « coutumières » ; position sans cesse réaffirmée par l'usage convenu de la formule « one pipol, one nason, one kastom » [un peuple, une nation, une coutume].

Pour les petits horticulteurs autonomes de la plupart des régions de l'archipel, le gouvernement de la République souveraine de Vanuatu continuera de ne signifier guère autre chose que la politique de Port-Vila. [. . .] Au-delà des périodiques mises en scènes symboliques telles que les élections, l'Etat demeure au mieux éloigné des consciences et de la vie quotidienne de la majorité des ni-Vanuatu. En science politique, la non-pertinence fonctionnelle de l'État est sans aucun doute, l'un des aspects les plus saisissants de la vie de cette nation post-condomino-coloniale.

Modifié par Wallaby
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(suite)

Au début de sa carrière, Lini avait pour principal souci de se présenter comme un leader moderniste et un pourfendeur de la « fausse kastom » [custom, coutume], celle réfractaire à l'autorité de l'État central ou aux principes chrétiens.

On trouve chez [Lini] le constant maniement d'un symbolisme pseudo-traditionnel nettement inspiré d'une vision chrétienne : « [En devenant indépendants], nous allons avoir besoin d'être guidés, non seulement par Dieu, mais aussi par nos propres coutumes et valeurs traditionnelles. Nous entrons dans une période de changements telle une pirogue qui participe à une course de rapides : Dieu et la coutume sont le gouvernail et les rameurs de notre pirogue ».

La pirogue est vue dans ce discours comme une véritable arche de la tradition qui en est le gouvernail, lui donne son cap, et pour laquelle Dieu fournit à la fois son moyen de propulsion et son énergie : Dieu et la coutume ne se contredisent point, dans la mesure où la Bible n'appartient pas aux seuls Blancs.

Lini devint capitaine, puis progressivement seul maître à bord après Dieu, d'une pirogue-État dans laquelle lui- même s'attribua également le rôle de premier barreur. Quant à l'Arbre de l'unité nationale, il a été largement sacrifié aux compagnies étrangères préposées à la déforestation et troqué contre le papier-monnaie des devises internationales.

Le VP [Vanua’aku Pati] non plus n'est pas un parti sorti de nulle part. C'est l'Église presbytérienne qui lui a fourni son modèle d'organisation et sa logistique. Il s'est appuyé sur ses réseaux nationaux et internationaux (notamment l'Église presbytérienne australienne et le World Council of Churches).

Lini et ses ministres surent tisser des liens tous azimuts avec les organisations internationales, ce qui permit à Vanuatu de devenir le pays le plus aidé financièrement au monde, notamment par toutes les grandes puissances du bassin Pacifique (Australie, Nouvelle-Zélande, France, Grande- Bretagne, Japon, Chine, États-Unis, Japon) sans compter les pays du Commonwealth.

L'échec économique patent du premier plan de développement national, associé aux contestations politiques qui se faisaient entendre au plus haut niveau de l'État, entraînèrent une bonne partie des électeurs des communautés Seven Day Adventist à voter pour l'opposition.

À la veille de son troisième mandat, malgré la majorité absolue de 40 sièges sur 46 dont disposait le VP, Lini gouvernait toujours davantage par lui-même, s'appuyant sur une poignée de proches de sa famille, d'un homme d'affaire américain et d'un commerçant vietnamien naturalisé, Dinh Van Tan, ayant fait fortune dans l'archipel grâce aux monopoles d'importations que Lini lui avait concédés.

Parmi les autres sujets d'inquiétude que suscitait la dérive autocratique de Lini, on peut signaler l'appropriation par ce dernier de la radio d'État pour son usage exclusif, l'absence de consultation des membres du VP pour l'ensemble de ses décisions, et la prise de contrôle directe par son Cabinet du ministère des télécommunications, des services médiatiques, de la Vanuatu Mobile Force, de la police et des prisons.

La kastom à Vanuatu repose encore sur des étapes historiques de l'avènement d'un discours sur la tradition initié par les premiers missionnaires, puis détourné par les partisans des mouvements John Frum et Nagriamel.

Elle est une réinvention nationaliste d'un héritage colonial et une figure de rhétorique pour le discours dominant.

Aujourd'hui, kastom est plurielle dans la manière dont les nationalistes s'en servent pour dépolitiser les politiques de la tradition, tout en utilisant idéologiquement cette occultation du caractère politique de la kastom pour la promotion du thème paradoxal de l'unité nationale (moderne) dans la diversité culturelle (traditionnelle).

Les leaders du VP ont dû développer l'idée que si la kastom est pure sagesse dans son essence, des individus « mal intentionnés », selon eux, comme Jimmy Stevens, pouvaient en faire un mauvais usage et lui faire représenter « une menace à l'unité de la nouvelle nation ».

Modifié par Wallaby
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(suite)

La « fausse kastom », lorsqu'elle n'est pas directement le fruit d'une manipulation de l'« étranger », est assimilée à des religions « new age », comme celle des John Frum, à de « vrais cargo cults » fondés sur le « rêve et l'attente des ancêtres » (...) et présentant « des troubles dans leur adaptation aux influences occidentales ».

À la manière des missionnaires qui protégeaient les indigènes chrétiens, les élites dirigeantes se veulent les protecteurs de la bonne kastom, car en dernier ressort la vraie kastom serait un don de Dieu.

« Nos modes de vie et de pensée (wei blong laef mo ting ting) sont différents de ceux des autres pays. Ils subsisteront car ils sont les racines de notre société et de notre nation. Une certaine croyance veut que nous ayons hérité notre culture et nos coutumes de Dieu et ceci les rend plus précieuses que toutes celles des autres peuples » (Lini, 1980b : 286)

D'après [Michael Howard], la Pacific Way est une consécration pour les élites urbaines éduquées du Pacifique, dans leurs efforts pour édifier un ordre 'néo- traditionnel'. Une des caractéristiques de ces classes dominantes, ajoute-t-il, tient à leur façon de contester à la fois la continuité du nouvel ordre qu'elles établirent avec les pratiques de la colonisation et l'émergence de classes sociales défavorisées avec l'indépendance des archipels qu'elles dirigent.

« Cette idéologie ne s'attaque pas directement à la classe ouvrière. Au contraire, elle tente de l'ignorer et, indirectement, de lui refuser sa légitimité. Il n'y a tout simplement pas de place pour la classe ouvrière dans la Pacific Way et le Melanesian Socialism. Lorsqu'elle s'adresse aux membres de la classe ouvrière, elle leur demande de suivre ceux qui détiennent l'autorité et de travailler avec tous les acteurs de la société pour le bien de la Nation » (Howard, 1983 : 197)

Comme l'indique Howard avec insistance, l'avènement du Socialisme mélanésien à Vanuatu correspond paradoxalement à une pénétration accrue du capitalisme. La consolidation des privilèges de la bourgeoisie de Port-Vila n'a cessé depuis l'indépendance, de reposer sur des programmes destinés à : « [...] encourager les investissements étrangers et à aider les capitalistes locaux à bénéficier de certaines créations de filiales. Est-ce du Socialisme ou une alliance entre le capital national et international ? »

Comme chez tant d'autres États-nations du « Sud », les intérêts nationaux apparaissent inéluctablement profiter, avant tout, aux bourgeoisies indigènes en formation. Quant à la pénétration des formes actuelles du libéralisme, elles entraînent à Vanuatu et ailleurs dans la région, une constante paupérisation des populations rurales, une marginalisation des communautés auto-subsistantes, et l'occultation par la bourgeoisie locale de l'émergence des nouvelles classes subalternes urbaines tout aussi défavorisées que les milieux ruraux dont ils sont issus, mais bien plus acculturées encore.

« Comparé à d'autres Nations des îles du Pacifique, Vanuatu semble effectivement être l'État le moins 'socialiste' en termes d'étatisation des institutions financières et des moyens de production » (Howard, 1983 : 193).

Le Socialisme mélanésien (...) est une récupération nationaliste d'un traditionalisme colonial, son adaptation en une version qui, par manque d'une vision historiciste, intègre des tendances culturalistes très marquées.

Le Socialisme mélanésien est la face transparente d'un ensemble d'idées et de valeurs, qui autrement, sous tout autre angle, est présenté par ces dirigeants mélanésiens comme fondamentalement incompréhensible par tout observateur extérieur au monde mélanésien. Dans les aspects de son discours communicable aux non-Mélanésiens, il est conçu pour évoquer une identité ancestrale (« l'esprit des ancêtres », le spirit blong bubu) qui malgré sa perméabilité au changement, persisterait toutefois en tant qu'essence impérissable, intrinsèquement dotée des capacités pour réactiver d'anciennes solidarités.

Par son entremise, la tradition, la culture, le mode de vie des ni-Vanuatu peuvent être présentés sous des atours « socialistes » dans la modernité, au même titre que le christianisme ou le capitalisme seraient intégrables à une vision « mélanésienne » du monde. Seul le colonialisme, qui a pourtant permis toutes ces innovations et adaptations, fait l'objet d'un déni et ne trouve grâce aux yeux des nationalistes. Il ne saurait être vu dans leur perpective comme profitable aux Mélanésiens, bien qu'eux-mêmes en aient été d'évidents bénéficiaires.

« Alors que l'indépendance se rapprochait, l'appareil répressif colonial fut défié par un groupe de leaders ni-Vanuatu, mais les institutions pour lesquelles ils mobilisaient l'opinion publique, comme un Parlement élu, reflétaient toutes les pratiques de l'État démocratique libéral européen. Les doctrines de libération utilisées pour le changement politique comme la souveraineté ou la représentation du peuple provenaient également du passé européen. Les pratiques de la culture mélanésienne d'avant le contact devaient par la suite s'appuyer sur les structures politiques implantées par les Européens » (Ralph Regenvanu,1993 : 40-41).

Le précepte majeur du Socialisme mélanésien est le « communalisme », qui est présenté comme un antécédent mélanésien de toute forme de socialisme. Il concentrerait des valeurs antécapitaliste et anti-coloniale du fait de ses origines pré-occidentales et de son caractère protosocialiste. Il se démarque par l'importance qu'il donne à l'échange, dans l'acceptation anthropologique du terme, et à l'idée de partage qui lui serait sous-jacent — survivance inespérée d'une très ancienne économie du don, ou du moins, résurgence inattendue des spéculations sociologiques qui en ont suggéré l'existence.

Modifié par Wallaby
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(suite)

« [Le « communalisme »] se base sur une conscience de la communauté où l'individu ne doit pas prétendre que lui-même ou ses intérêts personnels passent avant l'intérêt général de la communauté. [...] Le don s'appuyait sur la possibilité de chacun de donner. Recevoir le don se basait sur le besoin » (Lini, cit. in Premdas, 1987 : 142). Lini prend également soin de se démarquer du communisme, d'où justement le choix du terme alternatif de « communalisme ». Par crainte de voir sa doctrine confondue avec le modèle soviétique, il eut constamment le souci de lever toute ambiguïté sur ses sources d'inspiration.

« La terre existe pour être utilisée pour les besoins des communautés rurales. C'est, par définition, un principe socialiste, mais que nous appliquions déjà des centaines d'années avant que Marx, Engels ou Lénine n'aient vu le jour » {ibid. : 142)

Ce n'est pas d'une collusion qu'il faut parler, mais d'une véritable osmose entre le VP et les Églises réformées, dont les ouailles ont constitué le gros des troupes de ce parti et dont les pasteurs et les catéchistes ont fourni les principaux cadres 27 (ce qui est également vrai, mais dans une moindre mesure, pour les cadres mélanésiens francophones envers l'Église catholique).

La plus substantielle inspiration nationaliste des tenants du Socialisme mélanésien a jailli ailleurs, sur les bancs de l'University of Papua New Guinea, dans les années soixante-dix, au moment des premières années de souveraineté de ce pays (qui fut concédée en 1970), et après les désillusions pan-pacifistes de la Pacific Way.

Malgré ou à cause de son parfait alignement dans le giron australien, le modèle papou et le radicalisme bon ton d'un Bernard Narokobi (1980) prophétisant la conquête d'un leadership mélanésien par les gouvernants des futurs dirigeants des îles noires à leur indépendance, demeurent une référence incontestée du nationalisme ni-Vanuatu.

Il en fut de même pour la personne du Président tanzanien Julius Nyerere, grand précurseur en matière de traditionalisme post-colonial et refondateur nationaliste d'un Socialisme africain non-aligné et antiimpérialiste.

[Ces influences] viennent agrémenter un discours creux qui blâme les anciens missionnaires tout en conservant le christianisme, qui invective les forces impérialistes en feignant de ne pas y voir un prolongement naturel de la pensée nationaliste à laquelle eux-mêmes souscrivent, et enfin, il permet d'évoquer le socialisme pour contester le capitalisme en théorie tout en le développant en pratique.

En tant que discours et programme, le Socialisme mélanésien traduit et trahit les intentions d'une élite pour pérenniser ses privilèges. Il dévoile les moyens qu'elles mettent en œuvre pour arriver à leurs fins. Les intérêts qu'il sert renvoient invariablement à ses instigateurs, à leurs ambitions et aux structures politiques et religieuses sur lesquelles ils s'appuient pour maintenir leur hégémonie.

À partir de cette période [post-Lini, à partir de 1991], le communalisme pseudo-agrarien, contrepartie idéologique aux activités de la haute finance à Vanuatu, fut définitivement oublié.

Derrière le mot d'ordre général d'une alliance entre la kastom et le bisnis [business], il fut sous-entendu que la libre entreprise devait accompagner la kastom polisi (politique de la kastom) mise en œuvre pour l'édification nationale. L'innovation politique tient ici dans le fait de présenter le capitalisme comme une kastom blong bisnis, qui passe également par un bisnis blong kastom.

Le « Socialisme mélanésien » put, pour sa part, être abandonné, laissé à sa belle mort. L'essentiel, pour la légitimité de la classe dirigeante devint dès lors l'insistance sur le rôle fédérateur de la seule kastom dans la société.

Les mauvais résultats donnés par les plans successifs de développement, sont ainsi attribués à bon compte au Socialisme mélanésien, de sorte qu'un franc capitalisme en osmose avec la kastom en est devenu la solution consensuellement adoptée parmi les dirigeants politiques.

Assurément, la conjonction du traditionalisme et du nationalisme à Vanuatu laisse encore présager de nombreuses errances. Le 'roman national' de la kastom y est loin d'être achevé.

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https://www.theguardian.com/environment/article/2024/jun/20/how-the-small-pacific-island-nation-of-vanuatu-drastically-cut-plastic-pollution

On estime que les pays du Pacifique produisent 1 kg de déchets par personne et par jour, soit 40 % de plus que la moyenne mondiale.

Afin de limiter considérablement la quantité de déchets produits au Vanuatu, le gouvernement est devenu en 2018 l'un des premiers au monde à interdire la vente et la distribution de certains plastiques à usage unique, y compris l'interdiction des pailles en plastique, une première mondiale.

Au cours des six années qui ont suivi, les résultats ont été impressionnants. On ne voit pratiquement plus de sacs à provisions minces en plastique, la plupart des consommateurs se munissant de sacs réutilisables au marché ou à l'épicerie du coin. Lors des festivals et des événements en plein air, la nourriture est plus souvent servie enveloppée dans des feuilles de bananier plutôt que dans des boîtes à emporter en polystyrène. Les articles désormais interdits représentaient 35 % des déchets de Vanuatu, mais moins de 2 % aujourd'hui.

Il s'agit d'une victoire massive pour une petite nation insulaire composée d'un peu plus de 300 000 personnes réparties sur 83 îles. Cette victoire a été obtenue grâce à un message posté sur Facebook par une immigrante française, Christelle Thieffry.

Christelle Thieffry est arrivée au Vanuatu il y a plus de 20 ans et, comme beaucoup, elle a observé avec dégoût les déchets plastiques qui tourbillonnaient dans le ciel du Vanuatu lorsque le vent se levait. En mars 2017, elle et son mari ont décidé d'agir.

"Nous avons créé une page Facebook intitulée "pas de sac plastique, s'il vous plaît", et nous avons également lancé une pétition demandant aux gens de la signer pour interdire les sacs en plastique à usage unique", explique Mme Thieffrey. Quelques semaines plus tard, la pétition avait recueilli 2 000 signatures et, en juillet, le premier ministre l'a mentionnée dans un discours à la nation.

Bien que la pollution par les sacs en plastique ait diminué depuis l'interdiction, les déchets plastiques continuent de ravager l'environnement de Vanuatu, et la baignade n'est plus autorisée dans le lagon d'Erakor en raison de la pollution.

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  • 2 weeks later...

https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/le-dugong-de-nouvelle-caledonie-classe-en-danger-par-luicn (12 décembre 2022)

Jusqu’alors espèce classée « vulnérable », les dugongs de Nouvelle-Calédonie viennent d’être déclarés « en danger » par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

https://www.theguardian.com/environment/article/2024/jul/04/vanuatu-dugong-sea-cow-population-south-pacific-vulnerable

Quelle est la vulnérabilité des dugongs de Vanuatu ?

Les experts estiment qu'il est urgent d'étudier la population de vaches marines dans les îles du Pacifique Sud, dont les effectifs chutent de façon spectaculaire.

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