Colstudent Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril L'Iran ira plutôt vers des accords arrangeant en Syrie avec les Turques si elle doit juste laisser l'Arménie s'amenuiser silencieusement, car les Arméniens n'ont rien a proposé a aucun voisin... malheureusement... et j'ai pas vu dans les 61 milliards US un seul pour aider l'Arménie à accroitre ses capacités défensives. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril (modifié) Il y a 12 heures, Ciders a dit : Tu crois vraiment que les Iraniens vont se mettre dans un tel bourbier alors qu'ils ont déjà les mains prises ailleurs et absolument aucun intérêt à se mettre à dos les Azéris, les Russes et les Turcs ? L'Arménie n'en vaut pas la peine. Ça pleurera quelques larmes mais pas beaucoup plus. c’est tellement mieux quand tu mets un argument derriere ;) L’iran a une palette de possibilités, milices non officiellement affiliées, livraisons … Les Russes seront pas forcement contre les Azéris négocient des hydrocarbures avec l’ue, c’est aussi un probleme pour l’iran. Fais 2/3 recherches supplémentaires de ton coté (en anglais de preference). Modifié le 26 avril par wagdoox Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril Il y a 13 heures, Teenytoon a dit : Personnellement, si je vois bien une affirmation, je ne vois pas de ricanement. Tu le vois pas ? j’ai bien une reaction lol ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril il y a 47 minutes, wagdoox a dit : c’est tellement mieux quand tu mets un argument derriere ;) L’iran a une palette de possibilités, milices non officiellement affiliées, livraisons … Les Russes seront pas forcement contre les Azéris négocient des hydrocarbures avec l’ue, c’est aussi un probleme pour l’iran. Fais 2/3 recherches supplémentaires de ton coté (en anglais de preference). Ce qui est étrange, c'est que ton article date de septembre 2023. Qu'a fait l'Iran depuis pour aider l'Arménie ? Pas besoin de faire des recherches (même en anglais), la réponse est simple : rien, nada, que dalle. Est-ce qu'ils ne veulent rien faire ? Est-ce qu'ils ne peuvent rien faire ? Probablement entre les deux. Mais fut un temps où les Iraniens n'auraient pas hésité à montrer les dents (ils l'ont fait contre l'URSS dans les années 1980). Or là... ils n'ont pas bougé. Même la minorité arménienne d'Iran n'a pas levé le petit doigt. Du côté russe, l'équation est délicate : l'Azerbaidjan peut gêner l'Iran et un Iran affaibli, ce n'est bon ni pour les affaires, ni pour la guerre. Et la Russie a déjà abandonné un allié dans le coin. Laisser les Iraniens seuls sur ce front, ça n'arrangera pas leurs propres affaires dans le Caucase. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril il y a 29 minutes, Ciders a dit : Ce qui est étrange, c'est que ton article date de septembre 2023. Qu'a fait l'Iran depuis pour aider l'Arménie ? Pas besoin de faire des recherches (même en anglais), la réponse est simple : rien, nada, que dalle. Est-ce qu'ils ne veulent rien faire ? Est-ce qu'ils ne peuvent rien faire ? Probablement entre les deux. Mais fut un temps où les Iraniens n'auraient pas hésité à montrer les dents (ils l'ont fait contre l'URSS dans les années 1980). Or là... ils n'ont pas bougé. Même la minorité arménienne d'Iran n'a pas levé le petit doigt. Du côté russe, l'équation est délicate : l'Azerbaidjan peut gêner l'Iran et un Iran affaibli, ce n'est bon ni pour les affaires, ni pour la guerre. Et la Russie a déjà abandonné un allié dans le coin. Laisser les Iraniens seuls sur ce front, ça n'arrangera pas leurs propres affaires dans le Caucase. Effectivement les iraniens l’ont fait dans le passe mais actuellement ca se limiterait en terme diplo. Du moins en apparence, l’iran sait tres bien faire de maniere discrete ou indirect. Ensuite le niveau d’inacceptablilite iranien n’est pas peut etre pas encore atteint mais on s’en rapproche a mesure que l’Arménie reculera. Enfin je ne dis pas que l’iran fera forcement quelque chose mais que c’est le pays qui a le plus de probabilités d’aider, le seul en faite parmi tous les voisins. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril Faudrait pas qu'ils aillent trop vite, à ce rythme on parlera azéri à Erevan que les Iraniens en seront encore à compter leurs orteils. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 mai Auteur Share Posté(e) le 10 mai https://responsiblestatecraft.org/cuellar-azerbaijan/ (9 mai 2024) Le 2 mai, les forces de l'ordre américaines ont inculpé le représentant Henry Cuellar (Démocrate-Texas) pour avoir accepté au moins 360 000 dollars de pots-de-vin de la part d'entreprises contrôlées par le gouvernement azerbaïdjanais. En échange d'argent, Cuellar aurait tenté de façonner la politique étrangère des États-Unis à l'égard de l'Azerbaïdjan en diffusant des récits favorables aux intérêts de ce pays par le biais de discours et de mesures législatives. Comme l'indique un rapport du Quincy Institute, depuis 2015, l'Azerbaïdjan a dépensé plus de 7 millions de dollars pour des activités de lobbying à Washington, selon les dossiers de la loi sur l'enregistrement des agents étrangers (FARA). Et, comme le montre l'inculpation de Cuellar, il ne s'agit probablement que de la partie émergée de l'iceberg : L'Azerbaïdjan a une longue expérience des opérations d'influence illicites connues sous le nom de "diplomatie du caviar", qui consistent à corrompre des hommes politiques aux États-Unis et en Europe pour promouvoir ses intérêts. En fait, en janvier 2024, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a voté la suspension de l'adhésion de l'Azerbaïdjan en raison, en partie, de ces transactions corrompues. Les efforts de l'Azerbaïdjan doivent être replacés dans le contexte du conflit qui l'oppose depuis des décennies à l'Arménie au sujet du Haut-Karabakh, une région historiquement à majorité arménienne mais située sur le territoire internationalement reconnu de l'Azerbaïdjan. Pour obtenir le soutien des États-Unis et de l'Union européenne, la machine de lobbying de Bakou, qui comprend des sociétés de relations publiques, des politiciens amis, des experts et des groupes de réflexion, a présenté le pays comme l'atout géopolitique de l'Occident face à la Russie et à l'Iran - l'Azerbaïdjan a des frontières communes avec ces deux pays. Comme le dit un initié de Washington, qui a demandé à ne pas être nommé en raison du caractère sensible de l'affaire, familier avec le cas de Cuellar et les plans de lobbying plus larges de Bakou, mettre en avant les menaces russes et iraniennes est un vieux truc utilisé par Bakou pour "attirer l'attention sur la Colline". Le texte de l'acte d'accusation de M. Cueller confirme cette analyse : la section sur les relations du membre du Congrès avec l'Azerbaïdjan comprend un échange avec l'ambassadeur de l'Azerbaïdjan aux États-Unis de l'époque, Elin Suleymanov, dans lequel le diplomate a tenté d'attribuer la responsabilité de l'aggravation des tensions avec l'Arménie en juillet 2020 aux tentatives présumées de la Russie de perturber les "pipelines et les voies de transport" dans la région en utilisant l'Arménie, son allié officiel dans le cadre du traité de sécurité, contre l'Azerbaïdjan. Cette version des faits n'a jamais résisté à un examen même superficiel. En fait, avec le recul, la flambée de juillet ressemble simplement à une répétition avant un effort militaire beaucoup plus important, et finalement couronné de succès, que l'Azerbaïdjan a lancé quelques mois plus tard, en septembre 2020. Il est significatif que la Russie ne soit pas intervenue au nom de son allié, l'Arménie. Pourtant, l'invocation manipulatrice de la menace russe a suffi à inciter Cuellar et d'autres lobbyistes de Bakou en Occident à passer à l'action. L'Azerbaïdjan utilise la même tactique d'inflation de la menace lorsqu'il s'agit de l'Iran. Dans ce cas, les lobbyistes de Bakou s'appuient sur les relations étroites et très bénéfiques du pays avec Israël, l'une des principales sources d'armement sophistiqué qui a aidé l'Azerbaïdjan à vaincre militairement l'Arménie. L'influent réseau de groupes de réflexion extrémistes basés à Washington qui défendent les positions du gouvernement israélien dirigé par le Likoud, tels que la Foundation for Defense of Democracies, le Hudson Institute et le Jewish Institute for National Security of America (JINSA), fait le travail de l'Azerbaïdjan probablement parce que c'est dans l'intérêt d'Israël, et que ce qui est dans l'intérêt d'Israël, selon eux, doit également être bénéfique pour les États-Unis. Il s'ensuit que les États-Unis doivent soutenir l'Azerbaïdjan. En fait, dans leur rapport sur un voyage en Azerbaïdjan en mars 2024, les experts du JINSA ont appelé le gouvernement américain à "bloquer les efforts de l'Iran pour empêcher la coopération naissante entre l'Azerbaïdjan et Israël". Le rapport conclut ensuite qu'"un engagement accru des États-Unis avec l'Azerbaïdjan est essentiel pour construire une approche cohérente et globale afin de faire face à deux de nos principaux adversaires, la Russie et l'Iran". Pourtant, le JINSA et les autres partisans de Bakou à Washington choisissent d'ignorer ou de minimiser les relations florissantes entre l'Azerbaïdjan et la Russie. En fait, les deux pays ont signé une déclaration sur "l'interaction entre alliés" en 2022, quelques jours seulement avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Depuis lors, les relations n'ont fait que se renforcer. En avril 2024, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev est allé jusqu'à déclarer que la Russie "ne quittera jamais le Caucase du Sud parce qu'elle est dans cette région". Même le rôle tant vanté de l'Azerbaïdjan en tant que source de diversification de l'approvisionnement en gaz de l'Europe afin de la sevrer des importations russes ne peut être viable qu'à condition que l'Azerbaïdjan lui-même soit réapprovisionné par Moscou. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai Une semaine après le début des violences en Nouvelle-Calédonie, la situation reste tendue, des routes sont toujours bloquées, l'aéroport fermé. Au niveau international, la crise sur ce territoire français du Pacifique, suscitée par une réforme de la loi électorale, a fait monter d’un cran les tensions entre la France et l’Azerbaïdjan, qui est accusé d’instrumentaliser les griefs des indépendantistes et de participer à des campagnes massives de désinformation. Ce n’est pas la première fois que le rôle trouble de l’Azerbaïdjan est démontré. De la « diplomatie du caviar » aux campagnes des hackers informatiques, c'est une guerre hybride qui se déroule, estime Tigrane Yégavian, chercheur au Centre français de recherche sur le renseignement, spécialiste du Caucase. Décryptage. https://www.rfi.fr/fr/europe/20240521-le-rôle-trouble-de-l-azerbaïdjan-sur-la-scène-mondiale 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 25 mai Share Posté(e) le 25 mai Il y a 12 heures, Paschi a dit : Une semaine après le début des violences en Nouvelle-Calédonie, la situation reste tendue, des routes sont toujours bloquées, l'aéroport fermé. Au niveau international, la crise sur ce territoire français du Pacifique, suscitée par une réforme de la loi électorale, a fait monter d’un cran les tensions entre la France et l’Azerbaïdjan, qui est accusé d’instrumentaliser les griefs des indépendantistes et de participer à des campagnes massives de désinformation. Ce n’est pas la première fois que le rôle trouble de l’Azerbaïdjan est démontré. De la « diplomatie du caviar » aux campagnes des hackers informatiques, c'est une guerre hybride qui se déroule, estime Tigrane Yégavian, chercheur au Centre français de recherche sur le renseignement, spécialiste du Caucase. Décryptage. https://www.rfi.fr/fr/europe/20240521-le-rôle-trouble-de-l-azerbaïdjan-sur-la-scène-mondiale Je pense que l'on peut déjà considérer que l'Azerbaïdjan vient d'écrire un cas d'école de soft-power/stratégie hybride basse intensité du faible au fort. Et ce pour appuyer des opérations elles de haute-intensités localement face à un adversaire paritaire. Je trouve ça remarquable, et ça devrait être étudié de prêt. Je me pose toujours la question de savoir si ils l'ont fait entièrement seul, ou avec l'appui/la bénédiction d'une puissance autre (Russie etc.). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 25 mai Share Posté(e) le 25 mai Militairement, l'Arménie est inférieure à l'Ajerbaïdjan qui, grâce à la manne des hydrocarbures, à pu fortement renforcer et moderniser son armée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 25 mai Share Posté(e) le 25 mai Il y a 5 heures, Paschi a dit : Militairement, l'Arménie est inférieure à l'Ajerbaïdjan qui, grâce à la manne des hydrocarbures, à pu fortement renforcer et moderniser son armée. ...je faisais référence à la France (faible au fort) et à l'Arménie (paritaire à l'origine). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) lundi à 22:11 Share Posté(e) lundi à 22:11 Sur les ingérences de l'Azerbaidjan dans les affaires françaises. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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