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Philippines : un nouveau président original


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On ne tire peut-être pas a vue aux Philippines sur ceux qui ne respecte pas le confinement mais leur traitement est dur, voir humiliant avec le transport de cercueils dans la rue comme le montre la vidéo du reportage ci joint :

https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/aux-philippines-pas-de-pitie-pourles-refractaires-au-confinement_3963937.html

 

 

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https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Sanofi-pourquoi-vaccin-contre-dengue-vire-cauchemar-2019-03-02-1201006031 (2 mars 2019)

Les Philippines ont annoncé, vendredi 1er mars [2019], des poursuites contre six responsables de Sanofi Pasteur dans le cadre d’une enquête sur des décès d’enfants vaccinés contre la dengue.

Au total, 837 000 écoliers ont reçu une ou plusieurs doses du vaccin. Mais fin 2017, la campagne a été interrompue.

Depuis novembre 2017, Sanofi fait profil bas. Le laboratoire a alors annoncé que son vaccin était en fait protecteur uniquement chez les personnes ayant déjà été infectées par la dengue par le passé. « Quant aux personnes ne présentant aucun antécédent de dengue, les analyses montrent qu’à plus long terme à la suite de la vaccination, davantage de cas sévères de dengue pourraient être observés en cas d’exposition au virus », précisait alors Sanofi.

Un cas de figure pas banal. En principe, en effet, un vaccin vise à protéger des gens n’ayant jamais été infectés par une maladie. Mais dans le cas de la dengue, rien ne marche comme prévu. Au contraire, les personnes vaccinées semblent développer des formes plus graves que les non vaccinées.

https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/151018/anatomie-d-un-scandale-sanitaire-le-vaccin-dengvaxia-de-sanofi (15 octobre 2018)

Too big to fall ! Cela s’applique pour les banques et la crise financière de 2008, mais cela semble s’appliquer aussi à la mise sur le marché la plus rapide possible du Dengvaxia. Car alors que les interrogations se succèdent sur les premiers résultats de la phase deux, sans même attendre les résultats complets qui ne seront connus qu’en septembre 2012, Sanofi passe… dés 2011 à la phase trois auprès de 30 000 enfants de 12 pays. Et incroyable, alors que toute la communauté scientifique connait les liens entre primo infection et forme grave de la maladie lors d’une re-infestation avec une autre souche, seuls 10% des enfants inclus dans les essais seront testés pour savoir s’ils ont été préalablement exposés au virus de la dengue.

En septembre 2015, les résultats des trois premières années de suivi sont rendus publics. Ils montrent que dans l’essai mené en Asie, les enfants vaccinés de 2 à 5 ans ont un risque d’hospitalisation pour dengue sévère 7,5 fois plus élevé que les enfants non vaccinés ! Et dans ce groupe des 2 à 5 ans, c’est la moitié des enfants testés qui n’avaient jamais auparavant été en contact avec la dengue.

N’écoutant pas ces alarmes, pour sauver ses investissements, Sanofi décide simplement de modifier l’âge minimum de la vaccination. Dans sa publication de septembre 2015, il avance pour la première fois l’age minimum de 9 ans.

Malgré ces alertes, Sanofi se voit délivrer par le Mexique une première autorisation de mise sur le marché du Dengvaxia en décembre 2015. Le Mexique est pourtant le pays où, selon la publication de Sanofi, l’efficacité du vaccin est la plus faible, avec seulement 30% de personnes protégées. Mais en fait, c’est dès avril 2014, lors d’un voyage du Président français François Hollande, que la décision du Mexique est prise. Un engagement est signé en juillet 2015 par le vice-ministre mexicain de la santé, un certain Pablo Kuri Morales. Sanofi connait bien le ministre. Il était de 2009 à 2011… son directeur scientifique au Mexique.

Quelques jours après le Mexique, c’est au tour des Philippines d’autoriser le Dengvaxia, le 22 décembre 2015, alors que l’essai de phase 3 est encore en cours ! Voilà ce qu’écrit le journal Le Monde : « A deux reprises, le 14 mai 2015 et le 2 décembre 2015, la ministre de la santé philippine, Janette Loreto-Garin, rencontre les dirigeants de Sanofi. Avec là aussi, des soupçons de conflit d’intérêts. Ainsi, l’un des plus grands soutien du vaccin est Kenneth Hartigan-Go, sous-secrétaire à la santé de 2015 à 2016, auparavant responsable de l’Agence de santé publique philippine de 2010 à 2014, mais aussi fondateur et directeur, de 2001 à 2009, de la Zuellig Family Fondation, dont la branche pharmaceutique est le distributeur exclusif du vaccin aux Philippines ». Quand des spécialistes philippins de dengue alertent les autorités, comme Lenila Dans, épidémiologiste à l’Université de Manille, « le doyen de son université a reçu un courrier de Sanofi pour que les déclarations sur les risques du Dengvaxia soient retirées ».

En avril 2016, sur recommandation du son groupe d’experts stratégique du SAGE, l’OMS donne son feu vert à la vaccination. Une décision très critiquée, d’autant que les experts de l’OMS avaient auparavant critiqué le vaccin. On se souvient des accusations du Bristish Médical Journal et du Conseil de l’Europe sur les liens entre les experts de l’OMS et ceux de l’industrie pharmaceutique au moment de la grippe H1N1.

 

https://en.wikipedia.org/wiki/2019_Philippines_measles_outbreak

L'épidémie de rougeole aux Philippines a débuté au début de l'année 2019. Une épidémie de rougeole a été officiellement déclarée en février 2019 par le gouvernement philippin dans certaines régions administratives de Luzon et des Visayas, dont la région métropolitaine de Manille. L'épidémie est attribuée à la baisse des taux de vaccination, qui sont passés de 88 % 10 à 15 ans auparavant à 74 % au moment de l'apparition de l'épidémie, prétendument causée par la controverse sur le Dengvaxia.

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https://www.voanews.com/east-asia-pacific/voa-news-china/price-beijings-vaccine-diplomacy-southeast-asia (12 septembre 2020)

Dans un discours télévisé au niveau national en juillet, Duterte a déclaré qu'il avait demandé au président chinois Xi Jinping d'accorder à Manille un accès prioritaire aux vaccins, ajoutant qu'il ne chercherait pas à entrer en conflit avec la Chine dans le différend sur la mer de Chine méridionale.

"La Chine revendique [la mer des Philippines occidentales], nous la revendiquons. La Chine a les armes ; nous n'en avons pas ... c'est aussi simple que cela", a-t-il déclaré.

[Gregory Poling, expert de l'Asie du Sud-Est au sein du groupe de réflexion basé à Washington, le Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS)] a souligné que cela montre qu'on n'a rien sans rien.

"Les diplomates chinois ne vont pas dire : reconnaissez nos revendications en échange de vaccins, mais la transaction sera comprise", a déclaré M. Poling. "On s'attendra à ce que si vous voulez avoir accès à ces vaccins rapidement, vous éviterez certaines lignes rouges chinoises. Et la mer de Chine méridionale est l'une d'entre elles".

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https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20211002-philippines-duterte-annonce-qu-il-se-retirera-de-la-vie-politique-après-la-présidentielle

Le président en exercice Rodrigo Duterte annonce ce samedi qu'il ne se présentera pas à la présidentielle de 2022 et qu'il se retirera de la vie politique. En août dernier pourtant, le président philippin s'était déclaré candidat à la vice-présidence du pays pour continuer sa « croisade » contre la drogue et les rebelles.

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Suspense, suspense :

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/13/philippines-la-fille-du-president-sara-duterte-candidate-a-la-vice-presidence_6101973_3210.html

Le président sortant, Rodrigo Duterte, a fait savoir samedi également qu’il pourrait lui aussi briguer la vice-présidence, contre sa fille.

La candidature de Mme Duterte a reçu, dès son annonce, le soutien de Ferdinand « Bongbong » Marcos Junior, 64 ans, qui brigue quant à lui la présidence et voit ses chances de succès renforcées. M. Marcos est le fils et l’homonyme du dictateur Ferdinand Marcos.

La plupart des observateurs pariaient sur un accord entre Sara Duterte et Ferdinand Marcos Junior pour que la première postule à la présidence et le second à la vice-présidence, un poste sans grand pouvoir. Mais c’est finalement l’inverse qui s’est produit.

Jusqu’à présent, les observateurs tablaient plutôt sur une candidature de Sara Duterte à la présidence. Ces conjectures avaient été alimentées par le retrait surprise, il y a quelques jours, de sa candidature à un nouveau mandat à la mairie de Davao (dans le sud du pays), et par son ralliement soudain au Lakas-Christian Muslim Democrats, le parti politique national de son alliée et ancienne présidente Gloria Arroyo.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gloria_Macapagal-Arroyo

Elle est réélue représentante de la deuxième circonscription de Pampanga en 2016, puis devient la première femme présidente de la Chambre des représentants des Philippines en 2018. En 2020 elle est nommée conseillère du président Rodrigo Duterte sur les projets de la Clark Freeport and Special Economic Zone (zone économique regroupant entre autres l'aéroport international de Clark et New Clark City).

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https://www.msn.com/en-us/news/world/the-dark-horse-alliance-racing-forward-to-take-on-china/ar-AA1nRrm3 (29 avril 2024)

« La Chine continue de surjouer et de pousser Manille dans les bras de Washington », a déclaré Zack Cooper, chercheur principal à l'American Enterprise Institute, dont les recherches portent sur la stratégie des États-Unis en Asie. Il se dit néanmoins surpris par la rapidité avec laquelle les relations se sont accélérées en peu de temps.

L'année dernière, les États-Unis ont eu accès à quatre bases militaires philippines supplémentaires, ce qui porte leur nombre total à neuf.

Washington consacre des dizaines de millions de dollars à l'amélioration des pistes d'atterrissage et à la construction d'entrepôts, de réservoirs de carburant et de baraquements sur les sites, dont certains sont relativement rudimentaires. L'administration Biden demande 128 millions de dollars supplémentaires pour la construction.

Cela est d'autant plus important que les États-Unis ne disposent que de quelques bases opérationnelles dans la région, a déclaré M. Cooper, de l'American Enterprise Institute. En cas de conflit, ses installations bien connues, telles que la base aérienne de Kadena au Japon et la base aérienne d'Andersen dans le territoire américain de Guam, seraient probablement la cible d'attaques chinoises.

« Le véritable défi pour les États-Unis est le suivant : Comment se diversifier par rapport à la poignée d'installations que nous utilisons en Asie depuis des décennies ?

Autre signal fort, le tout nouveau lanceur de missiles à moyenne portée de l'armée américaine est arrivé aux Philippines ce mois-ci pour sa première sortie dans la région indo-pacifique. Depuis le nord des Philippines, le système d'arme, appelé Typhon, pourrait atteindre des cibles telles que Taïwan, des bases chinoises en mer de Chine méridionale, des sites le long de la côte continentale chinoise et même certaines infrastructures militaires plus profondément à l'intérieur du territoire continental, a déclaré Collin Koh, maître de conférences à la S. Rajaratnam School of International Studies de Singapour.

« Ce qui me surprend, c'est le choix du premier déploiement - il s'agit en fait des Philippines au lieu d'alliés plus proches en Asie comme le Japon », a déclaré M. Koh. « Nous assistons à une revitalisation sans précédent des relations de défense entre les États-Unis et les Philippines ».

https://edition.cnn.com/2024/04/22/asia/us-land-attack-missile-philippines-china-intl-hnk-ml/index.html

La Chine a accusé les États-Unis d'attiser la confrontation militaire en déployant récemment un puissant lanceur de missiles capable de tirer des armes d'une portée allant jusqu'à 1 600 kilomètres lors de manoeuvres aux Philippines.

Il s'agit du tout premier déploiement du système de missiles MRC, également connu sous le nom de système Typhon, dans la région indo-pacifique. Il intervient dans le cadre d'une série d'exercices militaires américano-philippins, dont l'édition la plus importante des exercices bilatéraux annuels Balikatan, qui débutent lundi.

L'armée américaine n'a pas précisé combien de temps le système Typhon resterait aux Philippines, mais sa participation à la série de manœuvres conjointes entre les deux alliés, dont la première a débuté le 8 avril, indique que les États-Unis peuvent placer des armes offensives à distance de frappe des installations chinoises en mer de Chine méridionale, dans le sud de la Chine continentale et le long du détroit de Taïwan, selon les analystes.

Les retombées diplomatiques apparentes surviennent alors que des participants de 29 pays, dont le commandant de la flotte américaine du Pacifique, assistent à un symposium naval de deux jours sur le Pacifique occidental, qui a débuté dimanche dans la ville portuaire de Qingdao, dans l'est de la Chine.

D'une certaine manière, cela « égalise » la situation antérieure dans laquelle les missiles (chinois) menaçaient les forces américaines le long de la première chaîne d'îles (qui comprend le nord des Philippines, le Japon et Taïwan), et même plus à l'est le long de la deuxième chaîne d'îles centrée sur Guam", a déclaré Collin Koh, chercheur à la S. Rajaratnam School of International Studies de Singapour.

Un rapport publié en 2021 dans la revue professionnelle Military Review de l'armée américaine présente l'avantage actuel en matière de missiles de la Force des fusées de l'Armée populaire de libération (FFAPL) en termes très clairs.

« La branche conventionnelle de la FFAPL est la plus grande force de missiles terrestres au monde, avec plus de 2 200 missiles balistiques et de croisière à armement conventionnel et suffisamment de missiles antinavires pour attaquer tous les navires de combat de surface américains dans la mer de Chine méridionale avec une puissance de feu suffisante pour surmonter la défense antimissile de chaque navire », a écrit le major Christopher Milhal.

Si le Typhon n'est pas en mesure de mettre en jeu de telles quantités pour les forces américaines, sa mobilité représente un problème pour les planificateurs de mission chinois, ce qui lui confère une valeur dissuasive importante, selon les analystes.

Le déploiement actuel du Typhon n'aurait même pas été une option pour l'armée américaine avant 2019. Le développement de systèmes de missiles terrestres de ce type était interdit par le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire conclu en 1987 entre les États-Unis et l'Union soviétique.

Mais les États-Unis se sont officiellement retirés du traité en 2019, le président de l'époque, Donald Trump, « citant le non-respect du traité par la Russie et les préoccupations concernant l'arsenal de missiles de portée intermédiaire de la Chine ».

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On notera au passage qu'en parallèle, les Philippins ont lancé la rénovation de leur réseau de détection radar et viennent de recevoir la première batterie de missiles Brahmos qu'ils ont commandé en Inde.

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