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Les spationautes français


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Maxime Jalabert de l'Aude et six autres élèves de l’ISAE vont rejoindre en février 2021, la Mars desert research station, situé dans le désert de l’Utah à l’ouest des États-Unis. 

Ils demandent un financement participatif pour ce projet :

https://www.lindependant.fr/2020/09/30/maxime-jalabert-leve-des-fonds-pour-aller-sur-mars-9108183.php

Mais est-ce bien sérieux malgré que cela un projet ou est associé la NASA pour s'entraîner a une future mission martienne ?

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mars_Desert_Research_Station

Modifié par collectionneur
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  • 4 months later...
il y a 11 minutes, g4lly a dit :

Pourquoi c'est pas des touristes?

Comment ça ?

C'était juste une remarque en passant.

La posture confiante, le sourire ultrabright, leur tête de 1er de la classe avec l'air de dire 

https://www.youtube.com/watch?v=fcRtZp4eceo&ab_channel=PaulineB 

Bon sang ! Tout y est ! Tu trouves pas ?

Modifié par Shorr kan
  • Haha (+1) 1
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  • 2 years later...
  • 1 year later...

Thomas Pesquet décrit l'apesanteur et ses effets lors du retour sur terre :

https://www.la-croix.com/planete/Thomas-Pesquet-Notre-planete-oasis-milieu-desert-2023-11-26-1201292269

L’impesanteur produit la sensation que le poids tout d’un coup se vide du corps, comme l’eau au fond d’un lavabo. Et on se met alors à flotter tel un ballon de baudruche. Au début, on a l’impression d’être soulevé. Mais en réalité, on n’est pas soulevé : on n’est juste plus tiré vers le bas par la force de gravité. La plupart des astronautes trouvent cette sensation très agréable. On est comme libéré des contraintes du corps humain. Il faut s’habituer à une nouvelle manière de bouger, mais ça vient assez naturellement. C’est d’une facilité absolument déroutante, parce qu’il suffit de petites poussées pour se déplacer un peu partout, attraper un objet au vol, se rétablir par un looping…

L’impesanteur complique le quotidien, car tous les objets doivent être attachés par des velcros : la fourchette, la brosse à dents, le rasoir… mais on s’y habitue très vite. Mon grand plaisir, c’était au réveil. Dans la Station, on dort attachés au mur dans un duvet, chacun dans une toute petite cabine. Au réveil, le cerveau ne marche pas encore très bien, et le corps est tellement habitué à la vie sur Terre qu’on oublie l’impesanteur pendant le sommeil. Alors le matin, en sortant de ma cabine, j’avais d’un coup cette sensation de voler, paf ! je prenais un petit coup d’adrénaline en me disant : « Mais oui, c’est vrai ! Je suis dans la Station spatiale ! Super ! »

Après plus de six mois de légèreté, le retour sur Terre doit faire un drôle d’effet…

T. P. : Oh là là, cauchemardesque ! J’avais l’impression d’être un énorme éléphant. On ne s’en rend pas compte, mais lever la main requiert un ­effort musculaire. Dans l’espace, ce n’est plus le cas. La main peut se tenir en hauteur sans le moindre effort. Après mon atterrissage, j’ai tout de suite parlé au téléphone à ma compagne, puis à Emmanuel Macron. Et le téléphone me semblait peser une tonne ! J’avais aussi l’impression que le poids de ma tête allait m’entraîner vers le sol. Les muscles de mon cou n’avaient pas travaillé depuis 200 jours ! Heureusement, on se réhabitue très vite à la vie sur Terre.

Un moment de frayeur :

Je me suis fait particulièrement peur lors d’une sortie où j’étais accroché par les pieds sur un bras robotique de 17 mètres – environ la hauteur d’un immeuble haussmannien. C’est un peu vertigineux ! Pour s’accrocher, on a juste l’avant du pied coincé sous une petite barre en fer, et on vient clipper le talon dans une fente métallique. Au sommet de ce bras robotique, juste attaché par les pieds à 400 kilomètres d’altitude, je devais transporter des panneaux solaires qui font 350 kg et 3 mètres de long – c’est gros comme deux frigos, à peu près.

Et là, tout en haut du bras robotique, juste avant de prendre mon frigo, j’ai un pied qui se décroche ! En fait, je tirais pour vérifier que j’étais bien accroché mais à force de tester, schlak ! le pied est sorti… J’ai heureusement pu le rattacher. Mais si ça m’était arrivé quelques instants plus tard, avec le frigo dans les bras, je ne sais pas ce que j’aurais fait… Si je lâche le frigo, il part, un débris spatial de 350 kg ! Et si je le retiens, avec l’inertie et juste un pied accroché, ça va me vriller le genou. À ce moment-là, je n’étais pas particulièrement serein…

  • Merci (+1) 1
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