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[Rafale]


g4lly
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Je trouve que la fusion avec BAE n'apporte pas plus de capacité a un projet ECA, il y aura de plus en plus le problème de ce qu'ils sont capable de développer avec leur savoir en interne et le problème de savoir s'ils vont arrêter la production de l'Eurofighter après 2017 (dans 5 ans). S’ils en vendent pas et en produisent pas, il faudra repartir de très bas lorsque la machine devra été remise en route et ca coutera très, tres cher.

Et puis les anglais ont un pied dans le F35, et c'est autant d'argent en moins à mettre dans le projet et a utiliser dans les rapports de forces futurs.

De ce point de vue, le fait que Dassault ait le Rafale,  la commande française (si la cible est maintenue et confirmée), le contrat Indien, la possibilité d'une MLU, des MAJ et le Neuron sont de gros avantages ( faire tourner le BE comme le dit Pascal). Meme chose pour le Kaveri pour la Snecma. D'ou l'énorme importance du contrat Indien dont la "perte" a influé sur ce rapprochement.

Si Dassault se retrouve dans une situation ou il veut/peut absolument pas coopérer en Europe, il restera la possibilité de faire une coopération avec d'autres pays, dans un système qui pourrait ressembler a ce que la Russie et L'inde font sur le FGFA. Avec peut être la possibilité de garder un leadership sur le programme et de pas laisser tomber les équipementiers (on pourrait l'imaginer avec les client export Rafale (Inde + ?Bresil?).

Apres tout ca c’est aussi très politique, Les français vont-ils de nouveau tendre la joue en espérant que les autres ne lui mettent pas une baffe et soient beau joueur dans un rêve de coopération européenne si chère a certaines de nos élites

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La coopération européenne sur l'avion de combat futur est aujourd'hui le seul moyen de garantir un marché susceptible de faire gagner de l'argent à l'industrie européenne.

Si demain Allemands, Britanniques, Français, Italiens et Espagnols s'allient pour fabriquer le successeur des appareils actuels le potentiel de vente est d'au moins 700 avions ... si Dassault part seul et à supposer que le financement public soit possible quel sera ce potentiel dans les condition évoquées plus haut ?

La coopération aujourd'hui est uniquement un moyen de vendre, c'est le prix à payer pour obtenir un marché minimum, ni plus ni moins, sinon croyez moi nous n'aurions pas besoin des autres en matière d'avions de combat ... ni civils d'ailleurs.

Nos élites aujourd'hui ne sont pas des oies blanches ils ont très bien compris cette quadrature du cercle, si on veut le gâteau il va falloir accepter certaines choses; tout l'enjeu est de s'en faire imposer le moins possible, et ce n'est pas gagné.

Alors que faire ? les marchés ne sont pas extensibles, les produits sont de plus en plus chers et la concurrence de plus en plus rude.

C'est tout le sens de la coopération militaire européenne, développer envers et contre tout (à commencer par les USA au travers de l'OTAN) un grand marché d'acquisition d'armements modernes suffisamment vaste pour permettre la viabilité des programmes européens.

Sinon c'est d'ores et déjà bâché notamment par manque de financements ...

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La coopération européenne sur l'avion de combat futur est aujourd'hui le seul moyen de garantir un marché susceptible de faire gagner de l'argent à l'industrie européenne.

Si demain Allemands, Britanniques, Français, Italiens et Espagnols s'allient pour fabriquer le successeur des appareils actuels le potentiel de vente est d'au moins 700 avions ... si Dassault part seul et à supposer que le financement public soit possible quel sera ce potentiel dans les condition évoquées plus haut ?

La coopération aujourd'hui est uniquement un moyen de vendre, c'est le prix à payer pour obtenir un marché minimum, ni plus ni moins, sinon croyez moi nous n'aurions pas besoin des autres en matière d'avions de combat ... ni civils d'ailleurs.

Nos élites aujourd'hui ne sont pas des oies blanches ils ont très bien compris cette quadrature du cercle, si on veut le gâteau il va falloir accepter certaines choses; tout l'enjeu est de s'en faire imposer le moins possible, et ce n'est pas gagné.

Alors que faire ? les marchés ne sont pas extensibles, les produits sont de plus en plus chers et la concurrence de plus en plus rude.

C'est tout le sens de la coopération militaire européenne, développer envers et contre tout (à commencer par les USA au travers de l'OTAN) un grand marché d'acquisition d'armements modernes suffisamment vaste pour permettre la viabilité des programmes européens.

Sinon c'est d'ores et déjà bâché notamment par manque de financements ...

Mon point est que la faiblesse de Dassault est toute relative face a une future BAE/EADS et que si la coopération Européenne n'aboutit pas ou est inacceptable (conflit de calendrier, programme déjà en cours, financement, volonté politique ...), il y d'autres solution qui sont envisageables. Je ne dis pas que Dassault devrait y aller seul.

Il serait dangereux de s'acharner a construire dans une forme qui n'a pas d'obligation d'être et qui n'a pour le moment pas spécialement fonctionné. Il faut voir au delà de l'Europe si nécessaire (et si l'on veut rester uniquement dans ce périmètre alors mettre dans le tas la Suède). D'ailleurs le marché européen est celui qui est le moins porteur sur le long terme.

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La coopération européenne sur l'avion de combat futur est aujourd'hui le seul moyen de garantir un marché susceptible de faire gagner de l'argent à l'industrie européenne.

Si demain Allemands, Britanniques, Français, Italiens et Espagnols s'allient pour fabriquer le successeur des appareils actuels le potentiel de vente est d'au moins 700 avions ... si Dassault part seul et à supposer que le financement public soit possible quel sera ce potentiel dans les condition évoquées plus haut ?

La coopération aujourd'hui est uniquement un moyen de vendre, c'est le prix à payer pour obtenir un marché minimum, ni plus ni moins, sinon croyez moi nous n'aurions pas besoin des autres en matière d'avions de combat ... ni civils d'ailleurs.

Nos élites aujourd'hui ne sont pas des oies blanches ils ont très bien compris cette quadrature du cercle, si on veut le gâteau il va falloir accepter certaines choses; tout l'enjeu est de s'en faire imposer le moins possible, et ce n'est pas gagné.

Alors que faire ? les marchés ne sont pas extensibles, les produits sont de plus en plus chers et la concurrence de plus en plus rude.

C'est tout le sens de la coopération militaire européenne, développer envers et contre tout (à commencer par les USA au travers de l'OTAN) un grand marché d'acquisition d'armements modernes suffisamment vaste pour permettre la viabilité des programmes européens.

Sinon c'est d'ores et déjà bâché notamment par manque de financements ...

La cooperation devrait être un bute ultime et obligatoire ?, pourtant l'Eurofighter (très europeen car regroupant les importants exceptée la France) par rapport au Rafale est plus chère, moins évolutif , sans offrir plus de poid pour l'export, ou est le bénéfice d'une coopération dans ce cas ?.

Dans d'autres domaines la coopération est nécessaire pour un besoin spécifique ou lorsque nous ne sommes pas aussi bien placé, mais avec Dassault en tant que probable meilleur avionneur militaire européen, et vue les risques selon la manière dont sont menée certaines coopérations, celle-ci ne doit pas être un but à atteindre.

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Le problème est que vous raisonnez en terme qualitatif alors que la réalité industriel est d'abord quantitative.

Pour vendre, il te faut un produit.

Pour avoir un produit, il te faut un budget de R&D (des revenus ou des aides), un outil de production, un réseau de distribution vers des débouchés (je passe sur le marketing-publicité).

Le meilleur produit est donc par définition un produit qui existe donc qui a été financé jusqu'à son terme.

Si tu prives ton concurrent de la possibilité d'alimenter suffisamment son budget RD ou de se rembourser en limitant ses débouchés (marchés étatiques donc contrôlables) et bien il ne fait pas de produit. Ton propre produit n'a plus besoin d'être le best of the best puisqu'il sera le seul disponible. Effet TINA (there is no alternative).

Si ce n'était qu'une histoire d'avoir les meilleurs ingénieurs avec les meilleurs idées, tous le monde roulerait en DeLorean.

Si tu ne peux pas financer les bons cerveaux, ce ne sert à rien de les avoir.

Concernant un rapprochement entre Dassault et Saab :

L'idée semble naturelle : deux producteurs de petites tailles, européens, nationaux, civil et militaire, relativement autonomes, produisant des avions assez proches (Viggen - M2000), etc...

Pourtant, à part NeuroN, il y a peu de lien et beaucoup d'opposition entre Dassault et Saab:

- Saab confie une partie de la commercialisation de ses avions à BAe

- Saab coopère avec les USA pour le moteur et l'électronique

- Aucun fournisseur français dans le Gripen.

- Dassault a empêché Thalès de fournir le radar du Gripen NG, ce qui a désorganisé le programme et a fortement irrité Saab qui considérait le contrat comme presque signé.

- Le radar du Gripen est fait par Selex Galileo , appartenant à Finmeccanica et financé par Italie et UK au coté de Saab.

- Dassault est/était le principale compétiteur de Saab au Brésil et en Suisse, en Malaysie, etc..

Pas évident avec tout cela que Saab tombe dans les bras de Dassault.

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Je préfère parler du cas hypothétique d'un ECA 2 (European Combat Aircraft) plutôt qu'Eurofighter 2 dans lequel Dassault et la France ne sont pas présents.

Donc si ECA 2 il y a , UK, DE, Spain auront beau jeu de dire "pas besoin de mêler Dassault, les intérêts et les retombées pour la France sont déjà présents dans BEADS" alors que pour ECA 1, Dassault était le seul et unique représentant français possible (leader sur Snecma). Safran pourrait aussi y être associé sur le volet moteur (comme Snecma à l'époque) sans avoir besoin de Dassault.

Si la France veut maintenir Dassault dans un ECA2, les autre partenaires pourraient demander à ce que les éléments français ou retombées françaises au travers de BEADS soient minimisés/supprimés pour ne pas que la France gagne des parts via BEADS et via Dassault.

Bon, je pensais un peu a cette reponse, mais honnetement, tu me parles de l'Allemagne, RU et Espagne, financant une ECA2 ? A voir la situation dans 10 ou 15 ans, mais ca parait quand meme light non ? Et, est-on certain que le mamouth EADS/BAe aura gagner en efficience pour pouvoir se passer du financement francais ?

La France se retrouve dans la même situation que poru ECA 1: si elle veut maintenir son motoriste comme leader, son concepteur cellule comme leader (et en plus son radariste/électronicien), elle ne laisse aucun espace pour des partenaires majeurs étrangers et les intérêts des autres pays.

 Effectivement, j'ai bien pense a la meme chose, bon, la question etant de s'assurer que le decoupage industriel tente de satisfaire tout le monde, personne ne voulant signer pour un projet qui va condamner un de ses champions.

Pas simple quand meme comme le montre le post de Nenel  :'(

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C'est pas super topic Rafale tout ça.

On devrait peut etre aller sur un autre sujet pour continuer la discution, sur le fil de l'avionnaur, le fil EADS BAE ou un fil dedié ?

Je propose le fil "Des cooperations saines" :

Les programmes en coopération ne sont pas une nouveauté, mais ils ont pris une extension importante ces dernières années, notamment en Europe, mais pas seulement.

Mais diverses coopérations sont possibles :

- sur des programmes bi nationaux (Concorde, Jaguar, Transall par exemple), tri-nationaux (Airbus par exemple)

et avec des variations au cours du temps (Alphajet, Airbus à ses débuts), Boxer (projet initial entre Allemagne, Pays Bas, Royaume Uni et France, qui s'est retirée en 1999, car le cahier de charges ne correspondait pas à ses besoins) etc.

- ou sur des programmes européens, d'office (échecs de la fusée Europa), ou après une démarche nationale (Ariane 1, par le Cnes) ou multinationale (exemple à trouver)

- avec des entreprises multi-nationales à vocation pérenne et pour plusieurs programmes (Eurocopter, Eads, Mbda),

ou centrées sur un programme (RollsRoyce-Turboméca, EJ200, Eurofighter Gmbh, pour moteur TP400 de l'A400M, NH90), avec extension à d'autres programmes ultérieurs (General Electric-Snecma pour les réacteurs, dont les fameuses versions du CFM 56)

- conduites éventuellement par un seul pays dans un premier temps : France (Ariane1), avant transfert vers l'Agence Spatiale Européenne (ESA)

- dans le cadre d'organisations internationales : Esa (Ariane, satellites Meteosat par exemple), OCCAr (Tigre, missile Roland/Frode, A400M, FREMM, Boxer par exemple),  

ou d'un accord entre deux organisations (Commission Européenne-ESA pour GALILEO)

ou sous l'autorité d'une agence ou organisation nationale d'un pays européen : Agence britannique d'achat de défense (British Defense Procurement Agency) pour le missile Meteor, DGA en France pour le drône furtif de combat nEUROn

ou des Etats-Unis, pour le F-35.

Coopérer efficacement n'est pas si facile, et de nombreux dysfonctionnements ont été constatés, relevés par différents organes comme le Sénat français, la Cour des Comptes française (sur plusieurs programmes dont Tigre, NH90, Eurofighter, A400M ou sur la gouvernance d'EADS), ou britannique (le NAO, sur l'Eurofighter par exemple), ou la Cour des comptes européenne (sur le programme Galileo par exemple).

Certains dysfonctionnements, certaines erreurs dans les décisions ou dérives ont été corrigés (par exemple dans la gouvernance d'EADS, dans le programme GALILEO), mais d'autres persistent, dus notamment à la règle du "juste retour" géographique, source de surcoûts (par exemple pour Ariane5) ou de dysfonctionnements majeurs, du fait de l'obligation de choisir des entreprises nationales n'ayant pas jusqu'alors les compétences pour réaliser les programmes ou projets financés.

Les dysfonctionnements liés à des lacunes de gouvernance, dans les processus de décision et à des règles de coopération inappropriées sont nombreux, entraînant des surcoûts et/ou des retards très importants (Eurofighter, A400M par exemple), pendant que des programmes multinationaux gérés par un seul pays (Meteor, nEUROn par exemple) semblent se dérouler correctement (coûts tenus, délais respectés, objectifs techniques prioritaires satisfaisants).

Ce fil de discussion vise à échanger sur ces questions, pour dépasser - relativiser ou valider les convictions des uns et des autres, pour établir des faits les moins contestables possibles, et pour essayer d'élaborer des pistes sérieuses évitant les travers maintes fois constatés et malheureusement renouvelés.

Au moment où la crise économique, et notamment en zone euro, impose des choix délicats

(restrictions budgétaires) et tend à accroître la coopération intra-européenne, si elle est efficace.

Effectivement, j'ai bien pense a la meme chose, bon, la question etant de s'assurer que le decoupage industriel tente de satisfaire tout le monde, personne ne voulant signer pour un projet qui va condamner un de ses champions.

Pas simple quand meme

Oui, c'est sûr.

Pour moi il faudrait se diriger vers deux pôles en Europe, par exemple autour de l'EF, et l'autre autour de DA - Saab, malgré toutes les difficultés mentionnées plus haut.

Ce qui permettrait de faire une concurrence, comme aux US, avec la différence que celui qui gagnerait serait maître d'oeuvre, et qu'il y aurait des morceaux réalisés par le perdant.

De toute façon il faudrait passer par des lots, voir ce qui a été fait FINALEMENT avec Galileo, avec les deux poles Thales Alenia versus Astrium.

Voir aussi "Le Gripen et l’Eurofighter en panne d’évolutions. L’industrie aéronautique militaire européenne à la croisée des chemins." :

... Ce qu’il reste de l’industrie aéronautique européenne est donc à la croisée des chemins : aucun des trois programmes européens Gripen, Eurofighter et Rafale n’a réussi pour le moment à atteindre une taille critique. Celui qui s’en sortait le moins mal en 2011 (en proportion export / commandes ’internes’) était le Gripen, avec une proportion d’avions exportés non négligeable [8].

Si le contrat avec l’Inde se signe effectivement (126 avions, + 63 potentiels en plus + éventuellement quelques dizaines pour la Marine Indienne), c’est le Rafale qui reprendra la tête de ce classement [9], d’autant que cela pourrait signifier le début de ventes export significatives (Emirats 60 avions, Brésil 36 ?), suite à l’excellent comportement en Libye. Rappelons-nous, ce sont les succès du Mirage III au Moyen Orient qui avaient déclenché une vague d’achat.

Mais tant que le développement du F-35 n’est pas fini, et ses coûts finaux connus, et en période de ralentissement économique mondial (et post guerre froide), il est peu probable que l’on assiste à des ventes importantes d’avions européens.  ...

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Le problème me semble être que nous avons une vision franco-française, certes le BE Dassault est le meilleur, le soucis est de le faire admettre aux autres  =)

C'est un mal français, on fait tout mieux que les autres, pourquoi ne s'en rendent ils pas compte?  ;)

La coopération en Europe ne marche pas car l'Europe n'existe pas politiquement parlant, pour le momment c'est juste un montage financier et économique (ce qui est déjà pas mal).

Le mieux qu'on puisse faire c'est de la coopération bipartite et encore ... pas avec les anglais.

Le rafale est une demi réussite parce que nous avons eu la main à 100% pour prendre les bonnes décisions quitte à délayer le financement et à diminuer la commande.

Le typhoon est un demi échec parce qu'en réalité chacun a tirer la couverture à soi plutôt que d'analyser le changement de situation post guerre froide.

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On en arrive au coeur du probleme, l'outil militaire et la veritable union sur ce plan ne peux pas preceder l'unification politique. Les etats ont des objectifs contradictoires et c'est bien normal, quand il y aura un seul executif en europe alors il y aura un seul interet global et un seul outil militaire. d'ici la, ca sera toujours a qui entube l'autre le mieux.

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On en arrive au coeur du probleme, l'outil militaire et la veritable union sur ce plan ne peux pas preceder l'unification politique. Les etats ont des objectifs contradictoires et c'est bien normal, quand il y aura un seul executif en europe alors il y aura un seul interet global et un seul outil militaire. d'ici la, ca sera toujours a qui entube l'autre le mieux.

Et bien on est pas arrivé. D'ou ma remarque sur les francais qui tendent souvent la joue.

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Et bien on est pas arrivé. D'ou ma remarque sur les francais qui tendent souvent la joue.

Crois bien que ce n'est pas du fatalisme de ma part, ca me parait juste logique. (bon je suis pas expert, peut etre que l'avenir me donnera tors...)
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L'Europe est incapable de s'entendre pour lancer le moindre programme, l'Europe de toute façon est ruinée économiquement et va survivre sur les quelques vestiges de son passé. Il n'y a aucun programme ambitieux pour les 20 prochaines années, l'Europe est un échec complet.

Euh...(désolé pour le HS) il n'y a qu'en Europe (et particulièrement en France) qu'il y a des commentaires aussi sinistres !

Ailleurs qu'en Europe, ils sont tous sidérés de ce que nous avons déjà réussi ensemble (certes, après des guerres fratricides, trois en 75 ans... ce qui a d'ailleurs contribué au succès économique des E.U., les rendant n°1 incontestables simplement par nos auto destructions en Europe ...), même si du coup ils ne comprennent pas pourquoi nous n'arrivons pas à nous entendre !

Bien sûr ailleurs ils ne voient pas certains côtés négatifs, que nous voyons bien ici, mais soyons un peu objectifs.

Je ne gomme pas du tout les ENORMES difficultés qui nous attendent, au niveau économique, pendant encore qq années.

Elles sont d'ailleurs dues en grande partie aux peurs que nous avons eues (les peuples, mais aussi et surtout les hommes politiques) devant les changements qui restaient à faire -notamment vers une monnaie unique durable, cad qui puisse tenir face aux péripéties que nous vivons-. Changements qui du coup deviennent encore plus difficiles à réaliser, mais devant lesquels nous ne pouvons plus nous échapper.

Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je suis un européen qui y croit encore et toujours, plus que jamais... sauf qu'il y a des impasses, et des voies qui sont apparemment sans espoir : celles qui ont été pratiquées pour faire l'EF par exemple, mais aussi beaucoup d'autres, que nous continuons à pratiquer malheureusement. Voir les nombreuses difficultés que rencontrent, ou ont rencontrées, les programmes européens (Galileo, A400M, satellites de reconnaissance stratégique Sar-Lupe _ Cosmo-SkyMed _ Hélios par exemple).

Il faut progresser sur des projets concrets, et encore souvent faire des "petits pas", vouloir aller trop vite c'est la plupart du temps le meilleur moyen de se planter.

Le projet de fusion BAe - EADS est un exemple de volonté d'aller très vite, qui se heurte à des difficultés majeures. Sur le fond, cela fait des années que j'appelle une consolidation des industries de défense européennes, mais je crains que cette fois-ci ce soit mal engagé, pour tout un ensemble de raisons (et dans l'état actuel des choses je souhaite que cette fusion ne se fasse pas).

Bref, l'Europe est une superbe réussite, avec des échecs et insuffisances qui peuvent être énormes, et qui peuvent faire penser le contraire, je le comprends aisément ! Mais la construction européenne est encore un vélo, il faut continuer à pédaler très fort pour que cela avance, et pour ne pas tomber...

Et vous verrez, dans quelques années, quand nous aurons traversé cette super crise (qui est un test, une épreuve, une obligation de faire ce qu'il fallait faire il y a 10 ou 15 ans...) tous ces échos négatifs nous sembleront bien petits par rapport aux progrès que nous aurons réalisés...

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Ahreu ! Ahreu !  :lol:

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121002trib000722459/le-radar-rbe2-l-arme-fatale-du-rafale-a-l-export-.html

Dassault Aviation et Thales ont livré mardi à la direction générale de l'armement (DGA) le Rafale C137, le premier chasseur européen doté d'un radar à antenne active, le fameux RBE2. Ce radar va accroître les chances de l'avion de combat à l'export.

Dassault Aviation et Thales ont livré mardi à la direction générale de l'armement (DGA) le Rafale C137, le premier chasseur européen doté d’un radar à antenne active, le fameux RBE2. C'est l'un des plus beaux succès technologiques de l'aéronautique militaire française de ces dernières années à mettre au crédit de Thales et de Dassault Aviation. Le RBE2 va très fortement augmenter les performances opérationnelles de l'avion de combat tricolore, qui rivalise déjà avec les meilleurs appareils, y compris américains.

Ce radar va procurer à l'avion de nombreux avantages, parmi lesquels : une portée augmentée, compatible avec la détection de cibles à signature réduite et avec la pleine utilisation de nouveaux armements tels que le missile air-air Meteor; une fiabilité accrue, (cel permet d'espacer les interventions de maintenance) avec un effet positif direct sur le coût de maintien en condition opérationnelle ; des formes d’ondes plus agiles, capables de générer des images à ouverture de synthèse (SAR). Et surtout le RBE2 va apporter indéniablement un plus au Rafale à l'export.

Le Rafale est déjà craint par les Etats-Unis

Sans le radar RBE2, le Rafale avait notamment tenu tête fin 2009 lors d'un exercice international, baptisé Air tactical leadership Course (ATLC) aux Emirats arabes unis, au Raptor F-22 de Lockheed Martin, qui est l'actuelle référence dans l'aviation de combat. En six combats, le Rafale n'a été "shooté" qu'une seule fois pour cinq matches nuls. En combat aérien, le RBE2 est capable de poursuivre 40 avions et d'en engager 8 en même temps. Le balayage électronique permet d'assurer simultanément le suivi du terrain et la détection de cibles terrestres ou navales C'est ce qui se fait de mieux en Europe, y compris en Russie, qui n'ont pas encore développé ce radar.

A l'export, Dassault Aviation est en négociations exclusives en Inde (126 appareils), les négociations pourraient s'achever avant la fin du mois de mars 2013. L'avionneur négocie également avec les Emirats arabes unis (60), a de bonnes chances de vendre le Rafale au Brésil (36) et au Qatar (entre 12 et 36), et à un degré moindre en Malaisie.

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A lire les "experts aéronautique" de la tribune, les rafale avant le C137 n'avait pas le RBE-2. C'est bien des "charlots", ces journalistes....

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