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[Rafale]


g4lly
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Je veux bien mais mise à part un passage de flux de réacteur, la température environnante ne doit pas être bien élevée à cette altitude.

Une flamme ou étincelle (T° >> 200°C) suffit, même si il fait -50°C. D'ailleurs quand tu allumes de l'essence à température ambiante, ça va très vite alors que la température ambiante (mettons 20°C) est bien plus proche des -50°C que des + 200°C.

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Une flamme ou étincelle (T° >> 200°C) suffit, même si il fait -50°C. D'ailleurs quand tu allumes de l'essence à température ambiante, ça va très vite alors que la température ambiante (mettons 20°C) est bien plus proche des -50°C que des + 200°C.

C'est du kero, ca s'allume pas si facilement que ca surtout a basse température. J'ai pas en tete le point éclair du Kero mais ca doit pas etre tres bas dans les 40°C ou plus! A priori en altitude il fait froid, des température négative ne permettant même pas la vaporisation suffisante de l'hydrocarbure. Dans c'est condition pour y mettre le feu il faut apporter pas mal d'énergie, suffisamment pour vaporiser et produire le mélange avec l'air, puis initier la flamme - autour de 200°C -. C'est quantité d'énergie n'est pas disponible par l'opération du saint esprit, c'est pas une bête étincelle lié a un choc métal contre métal qui va  faire prendre 50 ou 100°C a une quantité non négligeable de kero libéré dans le flux d'air. Ajoute le vent soufflant la flamme ... il est probablement impossible que ça s’enflamme hors ingestion dans le moteur ou passage d'un missile allumé dans le produit vaporisé, ou passe ge du produit vaporisé dans le flux non dillué du réacteur du jet.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on utilise de l'essence beaucoup plus volatile pour les usage polaire - réchaud ou carburant - sinon ils est très difficile de les allumer. Essayer donc d'allumer ton réchaud butagaz a -10°C voir qu'on s'amuse ;)

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C'est du kero, ca s'allume pas si facilement que ca surtout a basse température. (...)

J'ajouterai que les conditions aérologiques ne sont pas favorables. C'est un peu comme vouloir allumer un barbecue en pleine tempête, puissance 10.  ;)
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vol twa800 au large de NY

explosion du réservoir central 12mn après décollage cause :

- Attente excessive sur le tarmac qui a entrainé un échauffement du carburant dans le réservoir (je ne me rappelle plus la T° mais ct assez faible) ceci du a un mauvais isolement des gaines de climatisation T° ext 30°C

- Cours circuit sur une gaine de câbles qui a amorcé un arc électrique sur la jauge a kéro

- Réservoir presque vide (kéro en phase gazeuse)

- Altitude dans les 14000 pieds

boom .......

j'ai vu ca sur la tnt il y a peu.

le kéro pour en avoir utilisé souvent c'est très dur a enflammer encore plus dur que du gazoil (c'est très proche d’ailleurs) a l'époque certain s'amusait a jeter des clopes dans les seaux plein de kéro.... (ca brule pas)

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Dans ce cas là, le Kero n'était pas à l'air libre mais confiné. Pire que cela, ce sont les gaz qui se sont enflammés, provoquant l'explosion du tout. Les conditions ici n'ont rien à voir.

OUI OUI

Ct justement pour mettre en avant qu'il faut vraiment des conditions particulières pour enflammer du kéro !

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vol twa800 au large de NY

explosion du réservoir central 12mn après décollage cause :

- Attente excessive sur le tarmac qui a entrainé un échauffement du carburant dans le réservoir (je ne me rappelle plus la T° mais ct assez faible) ceci du a un mauvais isolement des gaines de climatisation T° ext 30°C

- Cours circuit sur une gaine de câbles qui a amorcé un arc électrique sur la jauge a kéro

- Réservoir presque vide (kéro en phase gazeuse)

- Altitude dans les 14000 pieds

boom .......

j'ai vu ca sur la tnt il y a peu.

le kéro pour en avoir utilisé souvent c'est très dur a enflammer encore plus dur que du gazoil (c'est très proche d’ailleurs) a l'époque certain s'amusait a jeter des clopes dans les seaux plein de kéro.... (ca brule pas)

est ce que ce genre d'incident pourrait arriver au F35 vu qu'il utilise le kérosène comme liquide de refroidissement ?

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est ce que ce genre d'incident pourrait arriver au F35 vu qu'il utilise le kérosène comme liquide de refroidissement?

Normalement le volume libre des réservoir de carburant est rempli de gaz "inerte", normalement de l'azote sous pression produit a bord, donc a priori il n'y a pas de combustion possible dans le réservoir en l'absence de comburant.

Pour le circuit de "refroidissement" la aussi on suppose que le kero est toujours en phase liquide, quitte a le mettre sous pression, mais de toute  façon aussi ici il n'y a pas d’oxygène dans la boucle donc normalement pas de combustion possible.

Utiliser le carburant comme caloporteur ça fonctionne sans souci apparent a bord du F-22 on peut supposer que ça fonctionnera au moins aussi bien sur les successeurs.

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Normalement le volume libre des réservoir de carburant est rempli de gaz "inerte", normalement de l'azote sous pression produit a bord, donc a priori il n'y a pas de combustion possible dans le réservoir en l'absence de comburant.

Pour le circuit de "refroidissement" la aussi on suppose que le kero est toujours en phase liquide, quitte a le mettre sous pression, mais de toute  façon aussi ici il n'y a pas d’oxygène dans la boucle donc normalement pas de combustion possible.

Utiliser le carburant comme caloporteur ça fonctionne sans souci apparent a bord du F-22 on peut supposer que ça fonctionnera au moins aussi bien sur les successeurs.

C'est également utilisé dans les moteurs de fusée: l'hydrogène liquide cicule autour de la tuyère pour la refroidir avant d'être brulé.

Image IPB

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Je reviens sur cette photo après le soucis du kéro.

Image IPB

J'ai remarqué que lors du retour à leur base les appareils de combat utilisaient leurs aérofreins tout en étant post-combustion allumée pour ainsi brûler un trop plein de carburant pour, je suppose, permettre un atterrissage dans une configuration de masse optimale. Or cette façon de faire n'est pas très économique, vous en conviendrez. Ne peut-on pas gérer au mieux les ravitaillements pour ainsi éviter au maximum cette dépense tout en sachant qu'il faut optimiser les pleins pour pouvoir rejoindre une piste de secours en cas de problème. Problème à résoudre non évident j'en conviens.

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Les 2000 indiens ont (si ma mémoire est bonne) des aérofreins perforés pour pour pouvoir pratiquer de la sorte.

Pour ce qui est du côté économique de la chose il faut avoir vu les Jaguar du 4/11 voler en novembre et décembre pour appréhender la gestion des crédits

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Les 2000 indiens ont (si ma mémoire est bonne) des aérofreins perforés pour pour pouvoir pratiquer de la sorte.

Pour ce qui est du côté économique de la chose il faut avoir vu les Jaguar du 4/11 voler en novembre et décembre pour appréhender la gestion des crédits

Pourrait-on avoir quelques précisions ? J'ai du mal à comprendre.

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Si j'ai tout bien compris, il y avait tellement de crédits kéro alloués à l'époque qu'à la fin de l'année les avions faisaient des ronds en l'air pour brûler le plus possible du kéro restant. But de la manœuvre: consommer les crédits en trop pour qu'ils ne soient pas perçus comme "en trop" et soient renouvelés l'année suivante.

Un truc qui se fait aussi beaucoup pour tout ce qui est budgets, subventions d'état. De la bonne gestion, quoi.

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Je reviens sur cette photo après le soucis du kéro.

Image IPB

J'ai remarqué que lors du retour à leur base les appareils de combat utilisaient leurs aérofreins tout en étant post-combustion allumée pour ainsi brûler un trop plein de carburant pour, je suppose, permettre un atterrissage dans une configuration de masse optimale. Or cette façon de faire n'est pas très économique, vous en conviendrez. Ne peut-on pas gérer au mieux les ravitaillements pour ainsi éviter au maximum cette dépense tout en sachant qu'il faut optimiser les pleins pour pouvoir rejoindre une piste de secours en cas de problème. Problème à résoudre non évident j'en conviens.

Il faut voir la mission de l'avion en question. Si on parle d'un rafale qui revient d'un bombardement lointain et a du se ravitailler sur le trajet du retour, c'est sur qu'on pourrait réduire la quantité de carburant transféré lors du dernier ravitaillement. De même pour des missions de convoyage on pourrait adapter le carburant au plus juste.

Par contre pour les missions de police du ciel ou de combat, l'avion doit garder une certaine réserve de carburant pour pouvoir en cas de besoin utiliser la post combustion. Donc tant qu'il assure la mission de combat, il lui faut au minimum 2/3 tonnes de carburant (chiffres presque au pif) et va donc se ravitailler assez régulièrement, mais une fois qu'il décide de finir sa mission et de retourner sur sa base il lui suffirait d'une petite tonne de carburant (chiffre encore une fois presque au pif) pour retourner sur son terrain et se poser en conserver une réserve réglementaire il y a donc autour de 2 tonnes de carburant qui doivent être en trop.

Prolonger le vol me paraît encore plus ridicule que de bruler le carburant. Jeter le carburant risque de polluer encore plus. Concernant le surcoût du carburant gaspillé, il faut le comparer avec l'usure imposé par un atterrissage en surcharge. Sinon d'un point de vue technique, utiliser la post combustion en même temps que les aérofreins permet de cabrer un peu plus l'avion et donc d'accepter une vitesse d'approche un peu plus faible.

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Il faut voir la mission de l'avion en question. Si on parle d'un rafale qui revient d'un bombardement lointain et a du se ravitailler sur le trajet du retour, c'est sur qu'on pourrait réduire la quantité de carburant transféré lors du dernier ravitaillement. De même pour des missions de convoyage on pourrait adapter le carburant au plus juste.

Par contre pour les missions de police du ciel ou de combat, l'avion doit garder une certaine réserve de carburant pour pouvoir en cas de besoin utiliser la post combustion. Donc tant qu'il assure la mission de combat, il lui faut au minimum 2/3 tonnes de carburant (chiffres presque au pif) et va donc se ravitailler assez régulièrement, mais une fois qu'il décide de finir sa mission et de retourner sur sa base il lui suffirait d'une petite tonne de carburant (chiffre encore une fois presque au pif) pour retourner sur son terrain et se poser en conserver une réserve réglementaire il y a donc autour de 2 tonnes de carburant qui doivent être en trop.

Prolonger le vol me paraît encore plus ridicule que de bruler le carburant. Jeter le carburant risque de polluer encore plus. Concernant le surcoût du carburant gaspillé, il faut le comparer avec l'usure imposé par un atterrissage en surcharge. Sinon d'un point de vue technique, utiliser la post combustion en même temps que les aérofreins permet de cabrer un peu plus l'avion et donc d'accepter une vitesse d'approche un peu plus faible.

Effectivement, pour la surcharge, j'ai aussi remarqué que cette façon de faire était aussi lié au fait que l'avion en question ramenait aussi son armement. Si on se réfère à la photo du Rafale, celui-ci est toujours en possession de ses Scalps et j'ai aussi vu un 2000-D au dessus de l'Afghanistan faisant de même lors de son retour avec ses 2 GBU-12.

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J'ai remarqué que lors du retour à leur base les appareils de combat utilisaient leurs aérofreins tout en étant post-combustion allumée pour ainsi brûler un trop plein de carburant (...)

Ils ne font ça que pour consommer le carburant excédentaire, et ça n'arrive qu'en cas de déroutement ou de retour sur base avec une avarie.
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Il n'y a pas de versions de la photo avec une meilleur résolution ? Il y a un magnifique potentiel  :O

Je plussoie. J'aimerai bien partager cette image sur ma page. J'aurai voulu avoir également la source si possible. Mais vraiment très belle image en effet.

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09:00 9 Nov 2009   :lol:

Oui, je viens de m'en rendre compte sur MP.net... et en plus je me souvenai bien de cet article d'un ex Red Arrows... je sais pas pourquoi l'auteur et Flightglobal l'ont retweeté aujourd'hui
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Morin sur BFM reprend sa charge contre le Rafale, on en a trop commander, ca ne sert a rien et c'est trop cher, coupons dans les commandes ... selon lui la disponibilité est de moins de 25% et ça fait 6 mois qu'on a plus de pièces détaché et qu'on cannibalise a la place.

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