Bechar06 Posté(e) le 17 janvier 2018 Share Posté(e) le 17 janvier 2018 https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1F61K8-OFRTP Il ne s'agit pas ici de polémiquer dans un sens ou dans un autre sur la dimension écologique du cas particulier de ND des LANDES / Versus aéroport actuel cerné progressivement par la ville de NANTES Mais plutôt de le prendre comme exemple : La ville a cerné et s'est rapproché de l'aéroport actuel de NANTES ( on aurait pu prendre l'exemple de Bron à côté de LYON, années 60s ), et, à un certain moment, l'agrandissement de l'aéroport devient impossible FAUTE DE RESERVE FONCIERE autour de l'aéroport en question .... Idem au BOURGET années 60s ( à noter: pas à Marseille Marignane ! ) Quand je regarde ce qui se passe autour de ROISSY CDG ( pour Paris ) ou de SAINT-EXUPERY Satolas ( pour Lyon ) ... Je me dis: assez vite ( d'ici 20 ans ? ) il deviendra à leur tour IMPOSSIBLE d'AGRANDIR ROISSY ou SAINT-EXUPERY ... alors : pourquoi les environnements des aéroports ne sont ils pas gelés, laissés comme terres agricoles ? Ce sujet n'est nullement abordé me semble t il mais il me semble fondamental ( Pour les bases aériennes, on voit que c'est un peu pareil ... cf. Orange-Caritat, Dijon-Longvic, Nimes-Garons, même Istres par certains côtés etc cernées ... Mais la demande ne connait pas une "croissance" du besoin: alors presque HS Avis ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 17 janvier 2018 Share Posté(e) le 17 janvier 2018 Que l'aéroport ne puisse pas grossir, ce n'est pas trop grave, le passage de la caravelle à l'A380 laisse une grosse marge de progression. Et je ne serais pas contre un encouragement pour utiliser des A380 plutôt que des B777. Par contre que la ville arrive à s'implanter en bout de piste puis impose de réduire l'activité aéronautique, c'est plus problématique et c'est souvent le problème des bases aériennes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 17 janvier 2018 Share Posté(e) le 17 janvier 2018 Il y a 1 heure, Bechar06 a dit : Quand je regarde ce qui se passe autour de ROISSY CDG ( pour Paris ) ou de SAINT-EXUPERY Satolas ( pour Lyon ) ... Je me dis: assez vite ( d'ici 20 ans ? ) il deviendra à leur tour IMPOSSIBLE d'AGRANDIR ROISSY ou SAINT-EXUPERY ... alors : pourquoi les environnements des aéroports ne sont ils pas gelés, laissés comme terres agricoles ? Ce sujet n'est nullement abordé me semble t il mais il me semble fondamental ( Pour les bases aériennes, on voit que c'est un peu pareil ... cf. Orange-Caritat, Dijon-Longvic, Nimes-Garons, même Istres par certains côtés etc cernées ... Mais la demande ne connait pas une "croissance" du besoin: alors presque HS Avis ? A Nantes, la réserve foncière avait justement été prévue... à Notre-Dame-des-Landes. A Paris, on a eu l'idée du troisième aéroport et puis bien, les politiques ne se souciaient pas des problèmes de bruit au-dessus de la grande banlieue. Il y a aussi un gros déficit de prévision de la part des décideurs. Et ça ne va pas s'arranger : on parle d'agrandir Nantes-Atlantique (comment ? Avec quel budget ?) et Rennes... alors qu'il y a déjà le TGV, que le réseau ferroviaire est en mauvais état et qu'un aéroport sur place n'a que peu d'intérêt d'un point de vue économique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 17 janvier 2018 Share Posté(e) le 17 janvier 2018 (modifié) Pour l'actuel aéroport de Nante, il est possible d'aménager deux pistes, mais il faut redessiner entièrement l'aéroport, déplacer l'aerogare pour libérer de la place (il faut le refaire), mais ca représente l'inconvénient d'être indisponible pendant le temps des travaux, c'est le gros inconvénient. NDDL avait l'avantage de ne pas géner le traffic de l'ancien Modifié le 17 janvier 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 17 janvier 2018 Share Posté(e) le 17 janvier 2018 3 hours ago, Bechar06 said: https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1F61K8-OFRTP Il ne s'agit pas ici de polémiquer dans un sens ou dans un autre sur la dimension écologique du cas particulier de ND des LANDES / Versus aéroport actuel cerné progressivement par la ville de NANTES Mais plutôt de le prendre comme exemple : La ville a cerné et s'est rapproché de l'aéroport actuel de NANTES ( on aurait pu prendre l'exemple de Bron à côté de LYON, années 60s ), et, à un certain moment, l'agrandissement de l'aéroport devient impossible FAUTE DE RESERVE FONCIERE autour de l'aéroport en question .... Idem au BOURGET années 60s ( à noter: pas à Marseille Marignane ! ) Quand je regarde ce qui se passe autour de ROISSY CDG ( pour Paris ) ou de SAINT-EXUPERY Satolas ( pour Lyon ) ... Je me dis: assez vite ( d'ici 20 ans ? ) il deviendra à leur tour IMPOSSIBLE d'AGRANDIR ROISSY ou SAINT-EXUPERY ... alors : pourquoi les environnements des aéroports ne sont ils pas gelés, laissés comme terres agricoles ? Ce sujet n'est nullement abordé me semble t il mais il me semble fondamental ( Pour les bases aériennes, on voit que c'est un peu pareil ... cf. Orange-Caritat, Dijon-Longvic, Nimes-Garons, même Istres par certains côtés etc cernées ... Mais la demande ne connait pas une "croissance" du besoin: alors presque HS Avis ? Pour le BA oui c'est arrivé, en particulier à Dijon... Contre exmple : MdM ou tout le Nord de la base est gelé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 25 janvier 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 janvier 2018 (modifié) Le 17/01/2018 à 20:34, Ciders a dit : A Nantes, la réserve foncière avait justement été prévue... à Notre-Dame-des-Landes. Pire ... Il y avait de la réserve sur le site de l'aéroport historique. Initialement, l'aéroport de Nantes qui s'appelait encore "Chateau Bougon", avait deux pistes. L'une, dans l'axe actuel (NNE/SSO) qui impose un survol du centre de Nantes et une approche qui empêche la tenue de barbecue estivaux dans la commune de Bouguenais-Les Couets (vu le niveau de bruit des appareils, leur fréquence et leurs altitudes de passage). C'était pire (en bruit) il y a 30 ans, avant la systématisation des double-flux. L'autre, axée davantage SE-NO avaient été construite, bétonnée, par les anglais en 1940. Elle n'impose aucun survol gênant ou dangereux, s'aligne sur l'estuaire de la Loire plutôt que sur le lac de Grand Lieu et fait face aux vents dominants. Les deux ont été détruites par les bombardement de 1943, mais seule la première (qui était aussi la plus récemment bétonnée) a été rebatie, avant d'être allongée vers le SSO, sa longueur étant plus que doublée dans cette direction - mais ne pouvant pas aller plus loin, sinon les avions vont emporter le clocher de Saint Aignan de Grand Lieu qui leur sert de repère. Les terrains de la piste SE-NO ont été alloués à d'autres objets, et surtout, les décideurs politiques de l'époque (années 50 et 60) ont commis deux erreurs majeures : Ils ont laissé la carrière située à l'extrémité NO prendre des proportions telles qu'il n'est pas sûr de construire quoi que ce soit à proximité immédiate (et encore moins d'agrandir une piste dans ce sens puisqu'elle est pile dans l'axe Ils ont choisi de développer la zone d'activité aéroportuaire à l'extrémité SE, et au delà de celle-ci, ils ont permis une urbanisation pavillonnaire galopante. Partant de ces deux points, la "vieille piste" était condamnée. La voit sur Google Earth ici (marquée par des croix pour éviter que quelqu'un ne s'y pose par erreur) : https://www.google.fr/maps/place/Aéroport+Nantes+Atlantique/@47.1538788,-1.6084642,2982m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x4805eaee9b19622b:0x18246ec2038c3524!8m2!3d47.1574188!4d-1.6062316 Et, lorsqu'il s'est agit de trouver un aéroport de déroutement, à l'ouest de Paris, pour Concorde dans les années 60, la réserve foncière de Chateau Bougon était consommée. Il a fallu en faire une nouvelle, et c'est le début de l'aventure de Notre Dame des Landes (en 1962 si ma mémoire est bonne). Tout cela pour souligner que l'ensemble des problèmes actuels n'est pas liée à l'imprévoyance des décideurs de ces 10, 20 ou même 40 dernières années, mais que c'est la courte vue d'il y a 70 ans qui nous pénalise actuellement. Bon ... qui pouvait, à l'époque, envisager la situation de l'aviation civile aujourd'hui ? Et vu le mitage des campagnes qui a été permis pendant la même période, où existe t'il une surface assez étendue pour implanter un aéroport sans provoquer des nuisances à tout le voisinage ? Et tout en restant malgré tout assez proche d'un centre urbain pour rester intéressant ? Je crois qu'à un moment, il va falloir l'admettre : inévitablement, tous les aéroports finirons enclavés, avec leur cortège de risque et de nuisances. Il faudra vivre avec, tout comme les riverains des voies ferrées ont aussi appris à vivre avec les nuisances de ce moyen de transport, à l'époque. Modifié le 26 janvier 2018 par FATac croix sur la piste non reconstruite - visible sur GE 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 Citation pourquoi les environnements des aéroports ne sont ils pas gelés, laissés comme terres agricoles ? Parce que la logique ne résiste pas à l'appât du gain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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