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naufrages et assistance


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L'enquête a commencé. Le commandant de bord, le marin de quart au moment du naufrage et l'officier mécanicien (j'espère une traduction correcte) font l'objet d'une enquête . L'accusation porte sur le naufrage et les meurtres multiples.
Les turbulences ont été très violentes et soudaines, mais on suppose que l'équipage en est responsable étant donné que d'autres bateaux se trouvaient à proximité et n'ont subi aucun dommage et ont pu faire face à la situation d'urgence.

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il y a 16 minutes, gianks a dit :

L'enquête a commencé. Le commandant de bord, le marin de quart au moment du naufrage et l'officier mécanicien (j'espère une traduction correcte) font l'objet d'une enquête . L'accusation porte sur le naufrage et les meurtres multiples.
Les turbulences ont été très violentes et soudaines, mais on suppose que l'équipage en est responsable étant donné que d'autres bateaux se trouvaient à proximité et n'ont subi aucun dommage et ont pu faire face à la situation d'urgence.

Je corrigerais « meurtre » par « homicide involontaire »

Pour le reste la justice s’appuiera sur les rapports d’experts dont ceux du MAIB. 

Équipage responsable parce que l’autre s’en est sorti  , n’est pas un argument solide ; fardage différent … etc 

lors tornade aux USA ; des maisons sont intacts et celles d’à côté rasée …trajectoire et dimension œil énergétique de la trompe/tornade y est pour quelque chose je pense . 

Modifié par ARMEN56
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Le récit du quasi-naufrage dans la nuit du 2 au 3 décembre 1943 du contre-torpilleur Le Triomphant, pris dans un typhon, pour une causse assez mineure :

Le Triomphant

"...Le commandant avait cru pouvoir imaginer le pire. Pourtant le vent forçait encore. Gilly jugea que son bâtiment était perdu. Il donna l’ordre aux hommes de quart sur la passerelle de capeler leurs ceintures de sauvetage et de gagner la plage avant. Jamais mot ne fut plus juste, il fallait bien la gagner, avec une bande de 50°. Il était plus facile de marcher sur les cloisons que sur le plancher.

...

Le bateau, gisant sur le côté, refusa de couler. Quelques espaces d’air coincés entre les tôles, firent le miracle.

..."

https://www.france-libre.net/le-triomphant/

 

Le Triomphant (contre-torpilleur)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Triomphant_(contre-torpilleur)

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il y a une heure, ARMEN56 a dit :

Je corrigerais « meurtre » par « homicide involontaire »

Pour le reste la justice s’appuiera sur les rapports d’experts dont ceux du MAIB. 

Équipage responsable parce que l’autre s’en est sorti  , n’est pas un argument solide ; fardage différent … etc 

lors tornade aux USA ; des maisons sont intacts et celles d’à côté rasée …trajectoire et dimension œil énergétique de la trompe/tornade y est pour quelque chose je pense . 

Je savais que je courais le risque d'une traduction inexacte, ces sont des termes juridiques. En italien « omicidio multiplo colposo» c'est-à-dire homicide multiple causé par négligence (absence de volonté ou d'intention de commettre le crime).

Modifié par gianks
singulier - pluriel
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il y a une heure, Benoitleg a dit :

Le récit du quasi-naufrage dans la nuit du 2 au 3 décembre 1943 du contre-torpilleur Le Triomphant, pris dans un typhon, pour une causse assez mineure :

Le Triomphant

"...Le commandant avait cru pouvoir imaginer le pire. Pourtant le vent forçait encore. Gilly jugea que son bâtiment était perdu. Il donna l’ordre aux hommes de quart sur la passerelle de capeler leurs ceintures de sauvetage et de gagner la plage avant. Jamais mot ne fut plus juste, il fallait bien la gagner, avec une bande de 50°. Il était plus facile de marcher sur les cloisons que sur le plancher.

...

Le bateau, gisant sur le côté, refusa de couler. Quelques espaces d’air coincés entre les tôles, firent le miracle.

..."

https://www.france-libre.net/le-triomphant/

 

Le Triomphant (contre-torpilleur)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Triomphant_(contre-torpilleur)

Et le typhon Cobra ….

https://fr.wikipedia.org/wiki/Typhon_Cobra

 

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Attention je crois qu’à lire la presse , le procureur a eu la prudence souligner le terme « potentiel »’ à la charge d’homicide involontaire ; donc « homicide involontaire potentiel » Pour l’instant méfiance donc en l’absence d’expertise du Bayesian  qu’il est prévu de renflouer. Ceci dit le procureur a déjà en main du non public en les témoignages des rescapés et  plongeurs ….

Deux choses en matière de haut du panier  ; 

Parini Navi fait partie de l’excellence dans le nautisme et plaisance de luxe. On ne peut imaginer une seule seconde leurs architectes privilégier le luxe au détriment de la sécurité , sécurité cadrée par la réglementation SOLAS , classe, MCA ou autres , ET règlements toujours évolutifs ( j’ai cependant lu qqpart un Bayesian pratiquement insubmersible…du déjà entendu ) 

On ne peut pas non plus imaginer les propriétaires fortunés assurer la conduite et le commandement de leur barcasses « en or » par des marins d’eau douce . Ces équipages  font partie du « gratin » c’est pas des perdreaux  de l’année nom de nom. 

Ou alors je suis naïf ou alors dame nature a sortie son jeu ( la MED n’a jamais été aussi chaude)  ; intensité -soudaineté bref belote , rebelote et dix de der. 

Sur son Facebook public ( suis pas inscrit à FB) Tad Roberts a parlé de règlement MCA 

https://tallships.wordpress.com/wp-content/uploads/2012/01/part2_mcasquallcurves_stabilityforum2-21-12.pdf

Extrait parlant de rafale  > 60 nds

En stab les critères SOLAS c’est du 50 nds 

En stab mili 100 nds navires neufs , 80 nds en service ; critères de stab appliqués apres ww2 suite enseignements typhon cobra 

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il y a 9 minutes, pascal a dit :

on devait être sur du 60 kn +++ tu ne crois pas pour coucher un tel navire à sec de toile et a priori sans grosse mer ?

oui je pense comme toi ;  on devait être hors conditions de calculs dans une  lucarne météo du diable

Batailles d'experts en perspectives , avocats couteaux entre les dents

RIP pour les victimes

 je m'interroge toutefois sur les conditions de mouillage par fond de 50 m

Modifié par ARMEN56
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il y a 18 minutes, ARMEN56 a dit :

oui je pense comme toi ;  on devait être hors conditions de calculs dans une  lucarne météo du diable

Batailles d'experts en perspectives , avocats couteaux entre les dents

RIP pour les victimes

 je m'interroge toutefois sur les conditions de mouillage par fond de 50 m

Je pense aussi.

Et c'est le problème d'une mature aussi haute. Quand tu fais glisser le critère "vent", tu arrives obligatoirement assez vite un moment ou tu es foutu. Car le bras de levier est dingo.

Alors, si le design est en effet bien conçu, tous les panneaux fermés etc. on se retrouve peut être quasiment dans le cas des navire de course au large qui peuvent rester des heures à l'envers. Ou des "self righting ship" (je ne sais pas comment on dit en Français je m'excuse). Mais ça ne laisse aucune place à l'erreur d'appréciation du timing.

Genre "on va prendre un orage" (très courant en aout en med. quand même). Le vent se lève. Bon ok on assure le coup. Mais l'équipage ne s'attend surrement pas à une "bombe météorologique" équivalente à du Beaufort 12...

L'enquête nous en dire plus...

 

Mais avec un environnement ultra luxe, c'est pas forcément toujours facile de tout concilier (c'est même très difficile). Et parfois il y a aussi plein de petites modification qui sont faites après livraison par des plus petits artisants pour "mettre un bar ici, oui avec un plateau en marbre evidemment". "Enlevez moi ce panneau en aluminium horrible s'il vous plait etc." "Et les radeaux de sauvetage, on peut pas faire une parroie en acajou pour les cachers, c'est quand même très laid ces bidons quand on prend un petit cocktail" etc.

En plus tu as souvent à faire avec des "lacquets" qui veulent absolument pas contrarier "le boss".... J'ai jamais bossé là dedans, mais j'ai côtoyé d'anciens responsables de ce genre de chantiers....je peux vous dire que c'est pas simple...

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Le 28/08/2024 à 21:19, ARMEN56 a dit :

(...)

Un calcul de coin de table plus pénalisant que toi j’ai du > 12 t

 

 

Je reviens sur tes résultats  @ARMEN56. Désolé si ça ennuie un peu les autres, (faites chauffer la roulettte) mais c'est un de mes petits plaisirs de "forumer" technique avec des mec expérimentés et partager nos points de vue.

Tu as fait un calcul surface projeté et équivalent SCx ? Tu as peut être pris en compte plus que le mat, avec tout le bordel autour, les radars, les structures, les câbles... ? Perso non, parcequ'un peu long à estimer mais en toute rigueur, on pourrait essayer de poser quelques valeurs pas trop difficilement. Sauf que là on est pas payé :tongue:

DeepWater-Buoyancy-DSA-Mooring-Matters-D

 pour un calcul de dimensionnement de résistance j'aurais utilisé 2 approches , puis j'aurais mis les marges usuelles etc.

1ere approche "usuelle" en (1/2)*ro*S*Cx*V² =>  0.5*1.225*(1m*72m)*1.2*(51.4²) = 13.7 t de poussée

La difficulté, c'est que dans la boite noire "Cx" il y a une grosse marge d'erreur. Car c'est des abaques simplistes. ça dépend du nombre de Reynolds de la forme exact etc. Avec une tendance à exagérer le résultat. Parfait pour un dimensionnement en résistance mécanique. Et c'est une manière bien établie dans les notes de justification. Donc il y a consensus là dessus pour les notes de calculs de dimensionnement et justification mécanique.

Mais quand je fais de "l'analyse" un incident ou défaillance (je n'ai jamais eu à faire avec des conséquences humaines, dieu merci), j'essaye toujours de partir sur des hypothèses pas trop sévères car ça peut faire pencher trop vite sur une conclusion "triviale", et après tout le monde "plonge" dans cette direction. Alors que comme on sait, en vrai c'est quasi toujours multifactoriel...

Du coup, j'aime bien utiliser également le petit outil des étudiants de la NASA sur les foils (et autres profils) pour avoir une approche un peu différente (même si derrière ça revient au même, sauf que les contenues équivalent aux Cx sont plus fins sur les tables NACA et autres formules dans le soft).

 =>   https://www1.grc.nasa.gov/beginners-guide-to-aeronautics/foilsimstudent/

On peut le paramétrer pour l'eau ou pour l'air. Et pour avoir fait des tests avec la CFD et de vrais essais, si on a quelquechose de pas trop "tordu", ça donne de bon résultats pour de la pré étude.

Il a plein de limitations, mais pour un ordre de grandeur c'est top et plus rapide que d'aller taper à la mano dans toutes les tables NACA etc.

Dans notre cas :

Dans "shape" : j'ai pris un profil "ellipsoid" le plus "epais possible". (20) Pour ce rapprocher de ce que pourrait être le mat.

J'ai pris l'angle de 16° car c'est en général là ou tu as le plus de portance. Donc en gros le navire s'oriente face au vent au mouillage, mais puisque le vent est tourbillonant, je pars du principe que c'est réaliste qu'à un moment l'axe du vent soit décalé de 16°

Je paramètre mon "flight" avec un vent à 160 km/h, et à 0m d'altitude.

Dans "size", je met une corde de 1m , estimation au pifomètre de la taille du mat. Et je l'étire au max dans ce cas, le soft "plafonne" à 35m je crois. Pas très grave, on fera x2 et ça sera pas trop faux.

ça me donne le "lift" et le "drag" de mon profil. Je peux les combiner et faire un projection à 16° car seule la composante orthogonale tend à faire chavirer le navire dans le sens du roulis. ça me donne entre 11 et 12t

Vu que de toutes les façons, on a déjà un gros aléa sur la vitesse du vent à l'endroit précis du navire, ça peut être 80 Nds, 90 Nds, 100 Nds, quel est l'angle du navire par rapport au vent etc...

ça me parait pas forcément déconnant de négliger tout une partie du fardage en l'air et de partir sur ces 12 tonnes.

Tout en sachant que si on fait bouger les hypothèses, on monte assez facilement à 13, 14 voir 15 tonnes de poussée...

 

 

 

 

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il y a 28 minutes, Eau tarie a dit :

Je reviens sur tes résultats  @ARMEN56. Désolé si ça ennuie un peu les autres, (faites chauffer la roulettte) mais c'est un de mes petits plaisirs de "forumer" technique avec des mec expérimentés et partager nos points de vue.

Tu as fait un calcul surface projeté et équivalent SCx ? Tu as peut être pris en compte plus que le mat, avec tout le bordel autour, les radars, les structures, les câbles... ? Perso non, parcequ'un peu long à estimer mais en toute rigueur, on pourrait essayer de poser quelques valeurs pas trop difficilement. Sauf que là on est pas payé :tongue:

DeepWater-Buoyancy-DSA-Mooring-Matters-D

 pour un calcul de dimensionnement de résistance j'aurais utilisé 2 approches , puis j'aurais mis les marges usuelles etc.

1ere approche "usuelle" en (1/2)*ro*S*Cx*V² =>  0.5*1.225*(1m*72m)*1.2*(51.4²) = 13.7 t de poussée

La difficulté, c'est que dans la boite noire "Cx" il y a une grosse marge d'erreur. Car c'est des abaques simplistes. ça dépend du nombre de Reynolds de la forme exact etc. Avec une tendance à exagérer le résultat. Parfait pour un dimensionnement en résistance mécanique. Et c'est une manière bien établie dans les notes de justification. Donc il y a consensus là dessus pour les notes de calculs de dimensionnement et justification mécanique.

Mais quand je fais de "l'analyse" un incident ou défaillance (je n'ai jamais eu à faire avec des conséquences humaines, dieu merci), j'essaye toujours de partir sur des hypothèses pas trop sévères car ça peut faire pencher trop vite sur une conclusion "triviale", et après tout le monde "plonge" dans cette direction. Alors que comme on sait, en vrai c'est quasi toujours multifactoriel...

Du coup, j'aime bien utiliser également le petit outil des étudiants de la NASA sur les foils (et autres profils) pour avoir une approche un peu différente (même si derrière ça revient au même, sauf que les contenues équivalent aux Cx sont plus fins sur les tables NACA et autres formules dans le soft).

 =>   https://www1.grc.nasa.gov/beginners-guide-to-aeronautics/foilsimstudent/

On peut le paramétrer pour l'eau ou pour l'air. Et pour avoir fait des tests avec la CFD et de vrais essais, si on a quelquechose de pas trop "tordu", ça donne de bon résultats pour de la pré étude.

Il a plein de limitations, mais pour un ordre de grandeur c'est top et plus rapide que d'aller taper à la mano dans toutes les tables NACA etc.

Dans notre cas :

Dans "shape" : j'ai pris un profil "ellipsoid" le plus "epais possible". (20) Pour ce rapprocher de ce que pourrait être le mat.

J'ai pris l'angle de 16° car c'est en général là ou tu as le plus de portance. Donc en gros le navire s'oriente face au vent au mouillage, mais puisque le vent est tourbillonant, je pars du principe que c'est réaliste qu'à un moment l'axe du vent soit décalé de 16°

Je paramètre mon "flight" avec un vent à 160 km/h, et à 0m d'altitude.

Dans "size", je met une corde de 1m , estimation au pifomètre de la taille du mat. Et je l'étire au max dans ce cas, le soft "plafonne" à 35m je crois. Pas très grave, on fera x2 et ça sera pas trop faux.

ça me donne le "lift" et le "drag" de mon profil. Je peux les combiner et faire un projection à 16° car seule la composante orthogonale tend à faire chavirer le navire dans le sens du roulis. ça me donne entre 11 et 12t

Vu que de toutes les façons, on a déjà un gros aléa sur la vitesse du vent à l'endroit précis du navire, ça peut être 80 Nds, 90 Nds, 100 Nds, quel est l'angle du navire par rapport au vent etc...

ça me parait pas forcément déconnant de négliger tout une partie du fardage en l'air et de partir sur ces 12 tonnes.

Tout en sachant que si on fait bouger les hypothèses, on monte assez facilement à 13, 14 voir 15 tonnes de poussée...

 

 

 

 

Oh ben écoute , j’ai pas été  très compliqué dans les hypothèses simplificatrices d'une rafale extrême de travers ;

J’ai piffomètré la largeur du mât à 1.3 m , sur une hauteur de 75 m , majoré de 10% pour accessoires et barres de flèches ( 110m²) , j’ai injecter du 70 m/s dans la fiche calcul , avec un cx de 0.7

Le fichier me crache du 24.8 t sans baume et flan/franc-bord :rolleyes:

https://www.toutcalculer.com/mecanique/force-vent.php

 

 

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il y a 14 minutes, ARMEN56 a dit :

Oh ben écoute , j’ai pas été  très compliqué dans les hypothèses simplificatrices d'une rafale extrême de travers ;

J’ai piffomètré la largeur du mât à 1.3 m , sur une hauteur de 75 m , majoré de 10% pour accessoires et barres de flèches ( 110m²) , j’ai injecter du 70 m/s dans la fiche calcul , avec un cx de 0.7

Le fichier me crache du 24.8 t sans baume et flan/franc-bord :rolleyes:

https://www.toutcalculer.com/mecanique/force-vent.php

 

 

1.3m de mat avec majoration de 10%. Why not.

t'as pris 135 Nds de vent petit coquin :laugh:.

Mais c'est le démonstration que dès que le paramètre vent monte, les efforts deviennent énormissime.

Personnellement, choisir un design de mat réglementaire certes, qui à 100 Nds fait chavirer le navire même.... je dis niet.

En plus tu peux pas vraiment faire un genre de "fusible" mécanique qui va casser le mat pour "sauver" le navire. ça pourrait être encore plus dangereux...parceque pour designer le truc en fatigue, mais qui en même temps soit un bon fusible mécanique, punaise c'est pas simple, voir impossible.
On pourrait imaginer des boulons explosifs, mais bon, sur un yacht "plaisance"....ça serait pas sérieux.

Bref, facile de dire, après voir les couilles que c'est un mâle. Mais franchement ce genre de "design extrême" ça sent le souffre un peu quand même....et en particulier pour de la plaisance...

Perso j'aurais freiné très fort si on m'avait demandé de faire ça. Mais bon si la direction te pousse, et qu'ils te disent "oui mais tu es couvert par la classe, donc on est couvert". Ben professionnellement t'es un peu coincé. Mais perso mon "bon sens d'ingénieur" (à supposé qu'il existe :huh:) m'aurait donné des sueurs froides...

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

@ARMEN56on devait être sur du 60 kn +++ tu ne crois pas pour coucher un tel navire à sec de toile et a priori sans grosse mer ? Durant le grand grain de juin 87 à Arcachon on avait pris 110 kn mesurés par la station météo de la base de Cazaux

humm

Je ne suis pas expert, mais, ce qui me vient à l'esprit, c'est que la quille devait etre rétractée et que le fardage, la prise au vent, était tres importante ; le bateau s'est couché.

C'est un navire de plaisance (comprendre que les compartiments étanches n'étaient pas forcément fermés, puisque personne n'attendait un tel coup de vent).

Les occupants n'avaient pas forcément fermés hublots et portes...

une fois couché, l'eau peut s'engouffrer, prendre au piege les occupants et couler le navire...

 

 

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Un voilier ca gîte naturellement parfois beaucoup... Très beaucoup. Donc normalement c'est conçu pour.

Certes ici on est pas sur un engin de régate, mais j'imagine que les concepteurs garde les bases parce que souvent les grands voiliers servent aussi à la course.

Pour la quille télescopique... Quelle intérêt de la remonter alors qu'il y a largement plus de 10m de fond au mouillage ? Perdre en stabilité et en confort ?

Le bateau aurait il pu être dejaugé par l'aspiration de la trompe ?

Ce qui expliquerait une perte totale de stabilité au delà de 90º

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il y a 11 minutes, g4lly a dit :

Pour la quille télescopique... Quelle intérêt de la remonter alors qu'il y a largement plus de 10m de fond au mouillage ? Perdre en stabilité et en confort ?

A priori ça génère du bruit, embêtant pour le repos des clients ...

Modifié par clem200
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Extrait de l'article d'aujourd'hui dans l'édition locale de Palerme de "La Repubblica"


En attendant que l'épave du Bayesian soit récupérée, et cela prendra au moins deux mois, les investigations du parquet de Termini Imerese se poursuivent avec les plongées des plongeurs des garde-côtes avec l'aide du robot télécommandé. L'objectif est d'obtenir toutes les informations sur la coque par rapport à ce qui s'est passé dans le procès-verbal du naufrage. Le voilier qui a coulé le 19 août repose sur le côté droit à 49 mètres de profondeur.

La partie visible de la coque a été filmée et photographiée et a déjà apporté une série de réponses sur la dynamique du naufrage. La dérive mobile complètement relevée, la porte du compartiment tender ouverte, les portes étanches non fermées sont autant d'éléments qui ont conduit le commandant James Cutfield, un Néo-Zélandais de 51 ans, l'ingénieur en chef Tim Parker Eaton, 56 ans anglais, et le marin de service sur la passerelle la nuit du désastre Matthew Griffiths, 22 ans anglais, à faire l'objet d'une enquête pour naufrage et homicides multiples. À ce jour, ils sont tous les trois membres de "l'équipage" qui pourraient avoir "commis des erreurs ou un mauvais comportement", comme l'a déclaré le procureur Ambrosio Cartosio.
.....
Il n'est pas secondaire non plus de comprendre quelle était la situation « environnementale » du voilier ce soir-là. Certains ont émis l'hypothèse qu'il y avait une fête le soir du naufrage. Un point sur lequel il ne sera plus possible de faire la lumière est l'état psychophysique de l'équipage la nuit du naufrage : aucun contrôle d'alcoolémie et aucun test toxicologique n'ont été effectués sur les survivants.
.....

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Il y a 2 heures, clem200 a dit :

A priori ça génère du bruit, embêtant pour le repos des clients ...

Je ne sais pas si l'article est merdique ... mais ils parle de dérive pas de quille ... c'est bien un quillard le truc ? En meme temps je ne vois pas trop d'autre option ...

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Oui la quille « cognait » dit on   en mode déployé c’est ce qui émane des échanges . 

Le capitaine avait entre les mains (et rodé dans sa tête ) le livret navire renseigné de consignes en tout genre dont celles de gros temps ( un gros temps statistique) et ce , navire au mouillage. Doit  figurer dans ce calepin conduite à tenir concernant la quille et autres dispositions safety , longueur de chaine mouillée , connaissance de la nature du fond ( zone de mouillage balisée) ..etc 

Un navire est une sommes de compromis dans les exigences client  cadrage réglementaire.  Ici il s’agit d’un yacht avec une mature donc de conception plus ou moins hybride ; diesel ou voile. Le côté voile pour être monsieur propre …décarboné greencard toussa. 

Maintenant faire avancer le canote de 550 tonnes  à vitesse spécifiée nécessite une bonne voilure et la hauteur de mat qui va avec . Côté aménagement, recevoir VIP en nombre implique de la surface , le bau fait 11 m + , inertie de surface  + quille lest à la bonne profondeur , ça stabilise les coupes sur mange-debout navire en rade foraine  . 

Une chose est certaine , l’homme d’affaire a fait embarquer  sa fille et ses amis en confiance totale , il n’a pas imaginé une seule seconde que son rafiot allait se comporter en tambour de machine à laver faisant victimes  , amis , lui et sa fille . 

Défaut de conception et/ou borderline ? négligence et/ou borderline ? mauvais endroit mauvais moment ? 

En tout cas oui vu le contexte , du potentiellement éruptif en perspective et du taf au parquet sicilien pour détricoter le circonstanciel et taper là où il faut taper ET ça va prendre du temps. 

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En cherchant des informations, je suis tombé sur cette interview de Giovanni Costantino, fondateur et PDG de The Italian Sea Group, la société cotée en bourse qui possède les actifs de Perini Navi de Viareggio qui a construit le Bayesian en 2008.
Inutile de dire qu'il s'en prend sévèrement à l'équipage...

https://www.startmag.it/smartcity/perini-navi-nave-bayesian/

....

"Êtes-vous en train de dire que la faute incombe à l'équipage ?", a demandé le Corriere della Sera à Costantino, numéro un de The Italian Sea Group, qui a répondu : "Je dis qu'en fait, des erreurs ont été commises entre l'arrivée d'une tempête et l'arrivée de la tempête. chargement de l'eau, il y a un monde. Une série d'activités ont dû être faites pour éviter de me retrouver dans cette situation, en tant que commandant du navire, j'aurais déménagé, mais aussi si pour une raison quelconque j'avais dû y rester, j'aurais dû le faire. a géré ces conditions météorologiques qui, avouons-le, n'étaient pas si folles. Après tout, le capitaine du Sir Robert, à côté, a tout géré sans problème". La cause du naufrage ? "Non parce que c'est haut et qu'il y a une porte. derrière. Les investigations nous diront si elle était ouverte. Mais il est bien plus important de savoir si la porte du port, à laquelle l'annexe est amarrée et d'où ils montent, était ouverte et les invités sortent, ce qui est beaucoup. plus dangereux. Et attention : l'avoir trouvé fermé, sur le fond marin, ne veut pas dire qu'il était fermé. Car si le bayésien, comme on le pense, a coulé verticalement, la pression de l'eau aurait pu le fermer : tout est vérifiable."

Le résumé de ce que vous dites est que cette tragédie aurait pu être évitée : « Regardez, un navire Perini a résisté à l'ouragan Katrina, catégorie 5. Pensez-vous qu'il n'a pas pu résister à une tornade ici ? C'est un bon usage, lorsque le navire est au mouillage, d'avoir un gardien sur la passerelle, et s'il était là, il ne pourrait manquer de voir venir la tempête. Au lieu de cela, il a pris l'eau alors que les invités étaient toujours dans la cabine. Il suffit d'une inclinaison de 40 degrés et celui qui se trouvait dans la cabine a trouvé la porte en haut : imaginez-vous un homme de 60-70 ans grimper pour sortir ? Ils ont fini piégés, ces pauvres gens ont fini comme une souris."

....

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

Je ne sais pas si l'article est merdique ... mais ils parle de dérive pas de quille ... c'est bien un quillard le truc ? En meme temps je ne vois pas trop d'autre option ...

concretement, que tu l'appelles quille ou dérive, le contrepoids qui peut etre à la base, s'il est remonté, n'apporte pas le meme porte à faux...

c'est un pitalugue

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

Je ne sais pas si l'article est merdique ... mais ils parle de dérive pas de quille ... c'est bien un quillard le truc ? En meme temps je ne vois pas trop d'autre option ...

concrètement, que tu l'appelles quille ou dérive, le contrepoids qui peut etre à la base, s'il est remonté, n'apporte pas le meme porte à faux...

c'est un pitalugue

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il y a 1 minute, christophe 38 a dit :

concretement, que tu l'appelles quille ou dérive, le contrepoids qui peut etre à la base, s'il est remonté, n'apporte pas le meme porte à faux...

c'est un pitalugue

Sauf que remonte la dérive ne compromet pas la stabilité d'un dériveur, dans le gros temps c'est même souvent l'inverse.

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