Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a 11 minutes, zozio32 a dit :

vous avez lu cette histoire de soldat Ukr appelant les residants Russe de l'oblast de Koursk en se faisant passer pour des officiers Russes et leur donner l'ordre d'evacuer pour encombrer les routes et ralentir l'arrivée des colonnes de renforts RU? https://www.youtube.com/watch?v=EElUh476Of0

Ca tient un minimum la route (la chaine a l'air tres pro Ukr)? 

Possible. Les Ukrainiens ont déjà piraté des médias et des systèmes d'alerte russes, pourquoi pas faire de l'intox par téléphone ou envoi de SMS ?

Après, dans le chaos ambiant, difficile de savoir qui fait quoi ou si la panique ne pousse pas les gens (civils et militaires) à faire des choses imprévisibles sans aide extérieure. Tirs fratricides, abandons de postes par les officiers, habitants qui fuient et qui en entraînent d'autres à leur suite, tout est possible dans ce genre de situation.

---

@Vince88370 On peut aussi parler des Russes qui se moquaient des armes occidentales et de l'armée ukrainienne au début du conflit. :happy:

Modifié par Ciders
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 3 minutes, Tyler a dit :

Les ukr ont l'air d'avoir bombardé le pont de glushkovo, un des rares qui traverse la rivière à l'ouest de l'offensive. Après avoir coupé la voie de chemin de fer qui devait leur permettre de ravitailler cette zone ils continuent d'isoler ce coin alors que les autorités russes viennent seulement de lancer l'évacuation de la ville... ça doit être un foutoir sur les deux derniers ponts qui traversent.

C'est l'un des objectifs de cette "opération spéciale" c'est de foutre le bordel .

 

Il y a peut être un autre message pour les républiques Russes ; " L'armée Russes est un fond du trou, c'est peut être le moment de faire sécession " ?

Modifié par LBP
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sur firm ça a l'air de cramer à popovo/tyotkino à l'autre bout de la zone. Si les ukr attaquent des deux côtés avec des troupes russes en manque de munition et une population obligée de s'échapper à pied à travers champs ça peut tourner vite en mode débandade dans ce coin

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, herciv a dit :

Désespéré je ne pense pas. Mais remotiver donateurs et troupes est sûrement l'un des objectifs.

 

Non si on cherche les éléments essentielle je pense qu'il s'agit surtout de monter en compétence l'état-major. Encore une fois les ukrainiens ont tapé dans les parties molles du front russe mais sans objectifs stratégique évident. 

- On voit par exemple une bien meilleures coordination entre différentes composantes par exemple dans l'emploi de la GE ou des drones

- une logistique d'évacuation des matériels très affutées

- l'emploi de l'armée régulière plutôt que d'éléments de la légion

- une cohérence de l'emploi du matériel avec une typologie qui semble beaucoup plus simple que pour Robotyne.

 

Bref la courbe d'apprentissage est évidente mais encore une fois employée dans les parties molles et sans intérêt évident du front.

 

Je ne peux pas montrer les vidéos car beaucoup trop sanglantes, mais il semble que les meilleures troupes Ukr prennent cher dans cette offensive, on a pu les voir par exemple sur le subreddit r/ukrainerussiareport avant qu'elles ne soient censurées. Alors qu'en même temps New York serait sur le point de tomber... à côté de ça les forums pro-Ukraine (et semble t'il certains ici) voient les troupes Ukr marcher quasiment sans opposition jusqu'à la centrale de Koursk et au delà et sont parfois dans ce qui me semble être un délire auto-persuasif.

Franchement, n'étant pas vraiment un admirateur de la gouvernance Ukr je ne sais pas trop quoi penser : peut être s'agit t'il de prendre des gages avant un éventuel cessez-le-feu plus ou moins imposé par Pekin et Washington à l'automne, peut être s'agit t'il aussi, comme je l'ai écrit, de faire en quelque sorte le buzz afin de masquer médiatiquement ce qui se passe dans le Dombass et de contenir une opposition interne en Ukr qui donne des signes de montée en puissance, c'est un jeu risqué et c'est en cela qu'il me semble un peu désespéré... je ne sais pas, mais j'attends la suite avec un certain fatalisme... et toujours un vrai dégout pour ce massacre totalement absurde ainsi que leurs protagonistes des deux camps !

 

 

Modifié par Yorys
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 11 minutes, herciv a dit :

Il doit être de la caste des métabarons.

Le seul casque Kevlar du kit ratnik qui restait dans l'armée russe :bloblaugh:. Quand je vois que les casque copie chinoise massivement utilisé chez les russes made in china qui ont du mal à respecter leur norme ballistique III ce mec a eu de la chance (bon dans quelle état ? Le blast a du lui faire des dégâts interne). Un des dernier gros accrochage au Mali avait vu un vbci toucher par un vied (moto kamikaze) le blast a fait exploser l'œil d'un des membres de l'équipage. Faut pas déconner avec le blast.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.spiegel.de/ausland/russland-ukraine-krieg-militaerexperte-warnt-vor-ukrainischem-vorstoss-auf-russisches-gebiet-a-796f8e55-b102-4829-966e-99f3f8165c7e (10 août 2024)

« Les manœuvres de Koursk pourraient marquer la fin militaire de l'Ukraine ».

Pour la première fois, des troupes ukrainiennes régulières ont pénétré sur le territoire russe à Koursk. L'expert militaire Gustav C. Gressel explique le but de l'opération de l'Ukraine - et pourquoi cette attaque pourrait être dangereuse pour elle.

La Russie pourrait probablement déplacer des troupes pour défendre la région ?

Gressel : Le 44e corps d'armée russe, nouvellement constitué, compte environ 7000 hommes dans la région de Koursk. Les troupes sont toutefois stationnées plus loin de la frontière. On peut s'attendre à ce que la Russie retire désormais des unités de cette région. Des unités encore disponibles à Kharkiv et dans le Donbass pourraient prochainement être transférées vers la région frontalière de Koursk.

Il est rapidement apparu qu'il s'agissait d'une attaque coordonnée de plus grande ampleur. L'Ukraine a-t-elle ainsi remporté un succès dans sa guerre défensive ?

Certes, l'Ukraine fait actuellement de grandes avancées et gagne du terrain. Mais à long terme, il lui sera difficile de conserver ce terrain. Plus l'Ukraine avance, plus elle doit faire venir de soldats et de systèmes d'armes.

SPIEGEL : Des ressources dont l'Ukraine ne dispose pas vraiment.

Gressel : L'Ukraine n'agit pas dans une situation de force. Elle est inférieure à l'armée russe en termes de personnel et de munitions. Dans le Donbass, l'offensive russe se poursuit sans relâche. De nombreuses brigades engagées y sont passablement usées. Elles attendent d'être remplacées par des forces fraîches, qui sont toutefois actuellement engagées à Koursk.

SPIEGEL : Le dirigeant russe devra réagir à cette initiative.

Gressel : Poutine a déjà survécu à de nombreuses crises. Bien sûr, cette initiative est gênante pour la propagande russe, mais elle est supportable. Koursk se trouve à la périphérie - dont les dirigeants russes se soucient moins. Elle est plus disposée à accepter des pertes.

SPIEGEL : L'Ukraine a-t-elle donc fait un mauvais calcul ?

Gressel : Si l'Ukraine veut tenir la zone pendant plusieurs mois, cela engendre des coûts militaires qui sont difficilement supportables. Un allongement de la ligne de front profite en premier lieu à la Russie. Elle dispose de plus d'armes, de munitions et de personnel qu'elle peut utiliser sur un front plus long. L'avantage de surprise de l'Ukraine pourrait rapidement se transformer en désavantage.

SPIEGEL : Au moins, cette avancée semble renforcer le moral des Ukrainiens.

Gressel : Cela a redonné de l'espoir à la population ukrainienne. L'avancée près de Koursk se fait au détriment des troupes dans le Donbass. Si elle échoue, le commandement de l'armée devra rendre des comptes à des soldats frustrés, qui se sont épuisés pour la manœuvre.

SPIEGEL : Regardons les scénarios possibles : Que pourrait changer l'avancée de Koursk dans le déroulement de la guerre ?

Gressel : Dans le meilleur des cas, les Russes ne parviennent pas à arrêter les Ukrainiens. Les Ukrainiens gagnent encore du terrain. Ils contrôleraient un territoire d'un seul tenant, y compris des infrastructures stratégiques importantes comme la centrale nucléaire de Koursk. Poutine accepterait de négocier.

SPIEGEL : Avec quel résultat ?

Gressel : A la fin, il y aurait un accord. La Russie et l'Ukraine échangeraient des territoires - par exemple Koursk contre les zones occupées autour de Kharkiv. Et il y aurait une sorte de cessez-le-feu.

SPIEGEL : Et quel serait le pire des scénarios ?

Gressel : Poutine enverrait plus de militaires à Koursk. Ils arrêteraient d'abord l'Ukraine, puis la démoraliseraient. Comme l'avancée resterait populaire en politique intérieure, l'Ukraine ne reculerait plus.

SPIEGEL : Les combats consommeraient des ressources dont on aurait besoin à l'Est.

Gressel : Dans le Donbass, les brigades manqueraient de force. Elles ne pourraient plus tenir le front jusqu'à ce qu'il s'effondre. L'Ukraine devrait alors évacuer Koursk et rejeter ses forces vers l'est. Là-bas, les pertes territoriales seraient plus importantes. Poutine espérerait à nouveau pouvoir gagner la guerre militairement.

SPIEGEL : Comment l'Occident réagirait-il à un tel scénario ?

Gressel : En Allemagne, le camp Wagenknecht recevrait un soutien considérable. L'Ukraine pourrait passer pour un casse-cou peu fiable. Berlin et Washington réduiraient leur soutien. Les manœuvres de Koursk pourraient marquer la fin militaire de l'Ukraine.

SPIEGEL : L'Ukraine a plus à perdre qu'à gagner avec cette offensive.

Gressel : L'Ukraine se trouve dans une situation compliquée. En raison de la faible aide militaire de ses partenaires, elle ne peut guère gagner la guerre de manière purement conventionnelle. Elle tente donc des opérations risquées. Mais ce faisant, elle risque de perdre complètement le soutien de l'Occident.

  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, zozio32 a dit :

vous avez lu cette histoire de soldat Ukr appelant les residants Russe de l'oblast de Koursk en se faisant passer pour des officiers Russes et leur donner l'ordre d'evacuer pour encombrer les routes et ralentir l'arrivée des colonnes de renforts RU? https://www.youtube.com/watch?v=EElUh476Of0

Ca tient un minimum la route (la chaine a l'air tres pro Ukr)?  

 

Cette chaine est plus que pro-ukrainienne puisqu'elle est ukrainienne.

Elle est biaisée dans la sélection de ce qui est montré, mais je ne l'ai jamais pris en flagrant délit de raconter n'importe quoi (sauf le titre de chaque vidéo qu'il faut oublier).

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, Pol a dit :

Bien entendu Gustave, bien entendu, le traditionnel "relativisme" dès qu'on ne caresse pas la Russie.

Si quelqu'un critique sur des dizaines de messages la propagande ukrainienne, je ne verrai jamais Gustave venir avancer (pour le faire taire d'une certaine façon) "oui mais attention les russes aussi font de la propagande" en balançant des exemples.

Mais je n'ai aucun problème à reconnaitre que les Russes font de la propagande, et je l'ai déja dit dans le post que tu cites par exemple ("ce n'est pas l'apanage des Russes" implique qu'ils en font) mais tu devais être distrait. Juste qu'il y a assez peu de monde qui reprend au premier degré la propagande russe, et qu'en ce cas il ne manque pas de monde pour la critiquer.

Contrairement à toi je ne mène pas un combat pour démontrer la stupidité d'un camp, juste chercher à modérer ceux qui s'enflamment en tirant de quelques vidéos ou tweets la Vérité sur le conflit. Si c'est un relativisme c'est en relativisant la connaissance que nous avons des choses à partir de Twitter...

Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Apparemment, c'est une centaine, juste pour hier, en un seul endroit. Via liveuamp.com : https://t.me/ukrpravda_news/49082

Avant que tu ne nous incite à une grande et sage prudence devant toute annonce ukrainienne : à confirmer, recouper, etc...

Annonce de Zelenski, mais effectivement peut-être mal interprétée par moi, on peut le comprendre ainsi en effet.

https://www.la-croix.com/international/guerre-ukraine-russie-jour-903-point-conflit-ukrainien-poutine-aujourdhui-20240814

Plus tôt, le président ukrainien a fait état de « plus de 100 militaires russes capturés » sur Telegram.

Modifié par gustave
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 31 minutes, Wallaby a dit :

https://www.spiegel.de/ausland/russland-ukraine-krieg-militaerexperte-warnt-vor-ukrainischem-vorstoss-auf-russisches-gebiet-a-796f8e55-b102-4829-966e-99f3f8165c7e (10 août 2024)

« Les manœuvres de Koursk pourraient marquer la fin militaire de l'Ukraine ».

Pour la première fois, des troupes ukrainiennes régulières ont pénétré sur le territoire russe à Koursk. L'expert militaire Gustav C. Gressel explique le but de l'opération de l'Ukraine - et pourquoi cette attaque pourrait être dangereuse pour elle.

La Russie pourrait probablement déplacer des troupes pour défendre la région ?

Gressel : Le 44e corps d'armée russe, nouvellement constitué, compte environ 7000 hommes dans la région de Koursk. Les troupes sont toutefois stationnées plus loin de la frontière. On peut s'attendre à ce que la Russie retire désormais des unités de cette région. Des unités encore disponibles à Kharkiv et dans le Donbass pourraient prochainement être transférées vers la région frontalière de Koursk.

Il est rapidement apparu qu'il s'agissait d'une attaque coordonnée de plus grande ampleur. L'Ukraine a-t-elle ainsi remporté un succès dans sa guerre défensive ?

Certes, l'Ukraine fait actuellement de grandes avancées et gagne du terrain. Mais à long terme, il lui sera difficile de conserver ce terrain. Plus l'Ukraine avance, plus elle doit faire venir de soldats et de systèmes d'armes.

SPIEGEL : Des ressources dont l'Ukraine ne dispose pas vraiment.

Gressel : L'Ukraine n'agit pas dans une situation de force. Elle est inférieure à l'armée russe en termes de personnel et de munitions. Dans le Donbass, l'offensive russe se poursuit sans relâche. De nombreuses brigades engagées y sont passablement usées. Elles attendent d'être remplacées par des forces fraîches, qui sont toutefois actuellement engagées à Koursk.

SPIEGEL : Le dirigeant russe devra réagir à cette initiative.

Gressel : Poutine a déjà survécu à de nombreuses crises. Bien sûr, cette initiative est gênante pour la propagande russe, mais elle est supportable. Koursk se trouve à la périphérie - dont les dirigeants russes se soucient moins. Elle est plus disposée à accepter des pertes.

SPIEGEL : L'Ukraine a-t-elle donc fait un mauvais calcul ?

Gressel : Si l'Ukraine veut tenir la zone pendant plusieurs mois, cela engendre des coûts militaires qui sont difficilement supportables. Un allongement de la ligne de front profite en premier lieu à la Russie. Elle dispose de plus d'armes, de munitions et de personnel qu'elle peut utiliser sur un front plus long. L'avantage de surprise de l'Ukraine pourrait rapidement se transformer en désavantage.

SPIEGEL : Au moins, cette avancée semble renforcer le moral des Ukrainiens.

Gressel : Cela a redonné de l'espoir à la population ukrainienne. L'avancée près de Koursk se fait au détriment des troupes dans le Donbass. Si elle échoue, le commandement de l'armée devra rendre des comptes à des soldats frustrés, qui se sont épuisés pour la manœuvre.

SPIEGEL : Regardons les scénarios possibles : Que pourrait changer l'avancée de Koursk dans le déroulement de la guerre ?

Gressel : Dans le meilleur des cas, les Russes ne parviennent pas à arrêter les Ukrainiens. Les Ukrainiens gagnent encore du terrain. Ils contrôleraient un territoire d'un seul tenant, y compris des infrastructures stratégiques importantes comme la centrale nucléaire de Koursk. Poutine accepterait de négocier.

SPIEGEL : Avec quel résultat ?

Gressel : A la fin, il y aurait un accord. La Russie et l'Ukraine échangeraient des territoires - par exemple Koursk contre les zones occupées autour de Kharkiv. Et il y aurait une sorte de cessez-le-feu.

SPIEGEL : Et quel serait le pire des scénarios ?

Gressel : Poutine enverrait plus de militaires à Koursk. Ils arrêteraient d'abord l'Ukraine, puis la démoraliseraient. Comme l'avancée resterait populaire en politique intérieure, l'Ukraine ne reculerait plus.

SPIEGEL : Les combats consommeraient des ressources dont on aurait besoin à l'Est.

Gressel : Dans le Donbass, les brigades manqueraient de force. Elles ne pourraient plus tenir le front jusqu'à ce qu'il s'effondre. L'Ukraine devrait alors évacuer Koursk et rejeter ses forces vers l'est. Là-bas, les pertes territoriales seraient plus importantes. Poutine espérerait à nouveau pouvoir gagner la guerre militairement.

SPIEGEL : Comment l'Occident réagirait-il à un tel scénario ?

Gressel : En Allemagne, le camp Wagenknecht recevrait un soutien considérable. L'Ukraine pourrait passer pour un casse-cou peu fiable. Berlin et Washington réduiraient leur soutien. Les manœuvres de Koursk pourraient marquer la fin militaire de l'Ukraine.

SPIEGEL : L'Ukraine a plus à perdre qu'à gagner avec cette offensive.

Gressel : L'Ukraine se trouve dans une situation compliquée. En raison de la faible aide militaire de ses partenaires, elle ne peut guère gagner la guerre de manière purement conventionnelle. Elle tente donc des opérations risquées. Mais ce faisant, elle risque de perdre complètement le soutien de l'Occident.

En Bref l'Ukraine a juste le droit de recevoir des coups mais pas d'en donner...  un entretien destiné à favoriser les ventes d'antidépresseur de chez Bayer et de Merck

  • Haha (+1) 2
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Akilius G. a dit :

Difficile de savoir. En troupes terrestres, les deux camps ont des (i) troupes sur le front, (ii) des réserves rapidement disponibles, (iii) des troupes en (re)génération (les ukrainiens ont je crois une brigade en formation chez nous). Les réserves rapidement disponibles servent à permettre (a) les rotations d'unités essorées par les combats, (b) à intervenir pour contrer une attaque ennemie ou (c) lancer soi-même une nouvelle offensive. Par conséquent, le niveau de réserves d'un camp dépend de l'effort offensif immédiat (a) ou potentiel (c) et de la capacité à résister à l'effort ennemie (b). Par ailleurs, malgré la possibilité de déplacement rapides, une relative proximité du front est nécessaire.  

Lorsque l'Ukraine lance son offensive à Koursk, elle bascule ses troupes en réserve (ii) sur le front (i) : ceci conduit effectivement les russes à puiser dans leurs propres réserves. En dehors des effets des combats (gains territoriaux, pertes ennemies, objectifs politiques, etc) le dévoilement auquel conduit cette offensive ukrainienne a-t-il :

- une incidence positive les russes doivent rogner leurs réserves (a) ou (c) ?

- une incidence négative : les russes peuvent contrer celle-ci avec une fraction de leur réserve (b), ce qui leur permet de libérer la partie restante?

Chaque camp doit chercher à modéliser cette question à des fins de planification stratégique. Je n'ai pas d'idée sur la réponse au cas présent. Je suppose que l'urgence a conduit les russes à réaffecté prioritairement des munitions sur ce front. 

 

Oui, l'efficacité de cette offensive sera à juger en fonction de multiples paramètres:

- effet militaire direct (consommation de forces et d'équipements relativement aux capacités respectives) et indirects (impact sur les autres secteurs);

- effet politique direct (comment est-ce ressenti par les populations respectives, les dirigeants de chaque camp) et indirect (comment est-ce ressenti et interprété par les soutiens de chaque camp).

Et cela évolue en permanence tout en étant cumulatif dans une certaine mesure (l'impact informationnel pouvant être plus ou moins rémanent).

En rappelant que nous n'avons qu'une connaissance très parcellaire de tous ces aspects.

Modifié par gustave
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 3 minutes, GOUPIL a dit :

En Bref l'Ukraine a juste le droit de recevoir des coups mais pas d'en donner...  un entretien destiné à favoriser les ventes d'antidépresseur de chez Bayer et de Merck

Je dirai plutôt qu'il dit qu'il y a un risque que l'Ukraine ait consommé des ressources irremplaçables pour un gain très momentané. Il évoque également la possibilité que cela permette à l'Ukraine de contraindre VP à un accord.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, gustave a dit :

Je dirai plutôt qu'il dit qu'il y a un risque que l'Ukraine ait consommé des ressources irremplaçables pour un gain très momentané. Il évoque également la possibilité que cela permette à l'Ukraine de contraindre VP à un accord.

Tu connais les réserves Ukrainiennes ?
Tu connais les plans Ukrainiens ?

 

Modifié par LBP
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 1 minute, LBP a dit :

Tu connais les réserves Ukrainienne ?
Tu connais les plans Ukrainien ?

 

Demandes pas çà à un officier d'active. 

Il ne peut pas te répondre et sa réponse risque de ne pas être très sympa.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Share

  • Statistiques des membres

    5 984
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    tokigoola
    Membre le plus récent
    tokigoola
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...