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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a 18 minutes, herciv a dit :

Military summary :

https://www.youtube.com/@militarysummary

Sud de Zaporitza et Sud-Ouest de Kherson les russes se préparent à encaisser deux grosses offensives des ukrainiens. SUr Koursk la situation n'est toujours pas stable mais moins à l'avantage des ukrainiens.

Va falloir qu'il se grouille aussi les ukrainiens car le budget US va devoir mettre le paquet sur le théatre du pacifique, y a pas mal de programme couteux et je pense pas que les US ont prévu d'être encore à mettre des moyens au delà de 2025. Je ne connais pas la résilience Russe pour les deux trois années à venir. 

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https://www.theguardian.com/world/article/2024/aug/17/ukraine-offensive-russia-political-logic-but-high-risk-strategy

Il y a une limite à la capacité de l'Ukraine à réussir. Avant son opération à Koursk, elle souffrait d'un manque de troupes pour assurer la rotation et la tenue de la ligne. Elle a maintenant rassemblé ce qui était disponible en tant que réserve opérationnelle et l'a engagé dans un nouvel axe. Il y a une limite à la poussée de cette force avant qu'elle ne s'étende trop, ce qui signifie qu'elle devra se retrancher rapidement si les Ukrainiens veulent tenir le terrain jusqu'aux négociations. Mais dès que le front cessera d'être dynamique, les Russes creuseront des défenses et feront monter l'artillerie, les complexes de guerre électronique et les troupes fraîches. À court terme, l'opération a détourné le poids des bombes aériennes russes du Donbas, mais cela ne sera que temporaire. La Russie dispose de suffisamment de personnel et d'équipement pour combattre sur les deux fronts. Il est moins évident qu'il en soit de même pour l'Ukraine.

Les risques militaires augmentent avec le temps. Ayant engagé sa réserve opérationnelle, l'Ukraine aura du mal à colmater les brèches dans la ligne de démarcation, et elle n'a pas encore réussi à résoudre la menace posée par les drones de reconnaissance, les bombes planantes, l'artillerie, la guerre électronique et les complexes de missiles opérationnels et tactiques russes. L'ensemble de ces capacités permet à la Russie de poursuivre une progression constante vers Pokrovsk, Toretsk et d'autres villes du Donbas. Ces villes seront bientôt dépeuplées et leur défense nécessitera beaucoup de ressources.

Le meilleur scénario pour l'Ukraine est que ses unités s'enfoncent et que la Russie, se sentant obligée de reprendre le terrain, subisse des pertes démesurées en essayant de repousser les Ukrainiens. Il est également possible, cependant, que l'épuisement des ressources ukrainiennes multiplie les occasions pour les Russes de trouver les failles dans les défenses ukrainiennes et de progresser ailleurs. Si cette dernière dynamique se met en place, il n'est pas certain que le terrain saisi pèsera lourd dans les négociations, car Vladimir Poutine sera tout à fait disposé à absorber les pertes pour écarter la question des pourparlers.

L'autre défi à long terme posé par l'opération de l'Ukraine est l'équipement qui est perdu. De même qu'une présidence Trump obligera probablement l'Ukraine à négocier, une victoire de Harris en novembre entraînerait probablement la poursuite de l'assistance militaro-technique de la part des États-Unis. Malgré cela, les réserves d'équipement sont limitées. L'Ukraine aurait pu constituer des unités en vue d'offensives de plus grande envergure l'année prochaine, mais cette opération signifie que des véhicules et du personnel essentiels - nécessaires à une telle offensive - seront probablement engagés prématurément. L'opération limite donc les options futures.

Pour les partenaires internationaux de l'Ukraine, le succès de l'opération Koursk repose sur le taux d'attrition que l'Ukraine peut infliger et le volume de perte d'équipement qu'elle peut imposer aux unités russes qui tentent de contre-attaquer.

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Je suis très circonspect sur ces analyses basé sur une connaissance approximative des forces ukrainiennes ou russes. Par exemple sur Koursk, on est incapable de donner le nombre de troupe engagé en temps réels. Pourtant il semble que les ukrainiens préparent autre chose au sud de Zapo. Il faut bien que ces troupes viennent de quelque part et pas uniquement des zones en défense. 

Bref ... Qui vivra verra. 

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il y a 49 minutes, Colstudent a dit :

Va falloir qu'il se grouille aussi les ukrainiens car le budget US va devoir mettre le paquet sur le théatre du pacifique, y a pas mal de programme couteux et je pense pas que les US ont prévu d'être encore à mettre des moyens au delà de 2025. Je ne connais pas la résilience Russe pour les deux trois années à venir. 

Ah donc toi tu penses que les ukrainiens tentent une attaque de la dernière chance ?

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il y a 8 minutes, herciv a dit :

Je suis très circonspect sur ces analyses basé sur une connaissance approximative des forces ukrainiennes ou russes. Par exemple sur Koursk, on est incapable de donner le nombre de troupe engagé en temps réels. Pourtant il semble que les ukrainiens préparent autre chose au sud de Zapo. Il faut bien que ces troupes viennent de quelque part et pas uniquement des zones en défense. 

Bref ... Qui vivra verra. 

Il est important d'avoir sa propre analyse de ce qui se passe.

Il y a 4 mois, on lisait ici et ailleurs que les ukrainiens n'avaient plus d'hommes à envoyer au front. Qu'à chaque mouvement réalisé, ils bouffaient leurs dernières réserves. Quand les russes ont lancé l'offensive en direction de Kharkiv il y a 3 mois, on disait également que les ukrainiens sont obligé d'aller chercher la réserve de la réserve. Il y a 2 mois, les ukrainiens n'avaient plus d'hommes, si on ne voyait plus beaucoup de véhicules d'origine occidentale, c'était la preuve que tout a été détruit ou qu'ils n'en ont pas assez. Puis il y a 3 semaines certains découvrent qu'en fait, les ukrainiens ont de la ressource. C'était intéressant de voir la remise en question, quand on se répète et qu'on recherche toujours le même sons de cloches qu'on a envie de croire, on devient aveugle à d'autres choses.

On a constaté début août 2 choses, la première c'est que les ukrainiens ont de la ressource et qu'ils n'ont pas comme on le pensait, toutes leurs forces engagées pour tenir face aux offensives russes. La deuxième beaucoup moins évoquée, c'est que l'Ukraine il y a 3 mois, qu'on disait déjà au bout de ses capacités, a mieux réussi à faire face à une offensive russe sur un nouveau front que la Russie en a été capable chez elle de faire face à l'offensive ukrainienne.

Aujourd'hui pour ne pas trop remettre en question les discours du passé, vont minimiser la capacité ukrainienne à tenir dans la durée. Encore une fois on va s'enfermer dans l'idée que l'Ukraine a menée cette opération avec tout ce qu'elle pouvait encore engager, ses dernières réserves, un baroud d'honneur. on se refuse de voir plus loin. C'est comme avec l'offensive ukrainienne de 2023, pour certains l'Ukraine y aurait perdu l'essentiel de ses moyens et l'a rendu incapable de renouveler cela ultérieurement dans le conflit. On s'est enfermé dans l'idée que l'an dernier ils avaient plus de moyens qu'actuellement alors que c'est faux et que ce sera encore plus faux dans les mois à venir. On a l'impression que dès lors qu'on parle des ukrainiens, on compte leurs blindés sur les doigts d'une main. Le moindre engagement de blindés ça devient des moyens "perdus" ou qui vont "manquer" ailleurs (toujours avec le regard sur le Donbass). C'est devenu un réflexe dogmatique.

Cette offensive sur Koursk, certains vont voir 10 blindés ukrainiens détruits et ça y est là aussi, avec toutes ces pertes, c'est sûre, jamais ils ne pourront mener une autre offensive, jamais ils ne pourront les remplacer, tout cela c'est perdu pour rien car au final, les russes avancent au Donbass...

Mais quand on regarde ce qui a été donné aux ukrainiens et ce qui est engagé à Koursk, faut tout de même être très confiant pour croire qu'ils n'ont rien d'autres ailleurs. On va s'exciter devant quelques vidéos ou on aura en cumulé une cinquantaine de blindés détruits, donc c'est sûre, si on compte les moyens ukrainiens sur les doigts d'une main, on va se dire que c'est terrible. Ce n'est pas parce qu'on a vu un Stryker détruit que c'est terrible, il va rejoindre la liste des 15 autres stryker qui ont déjà été visuellement détruit, mais il faut garder en tête qu'il y en plus de 200 ailleurs. C'est pareil pour les blindés comme le Senator ou Kozak/Cougar (productions ukrainiennes) qu'on voit pas mal dans la région de Koursk et qui sont la plupart des pertes, ce genre de blindés l'Ukraine en a des milliers, ça ne se compte pas comme on compte le nombre d'Abrams.

Je reste convaincu qu'il y a à l'horizon du printemps ou de l'été 2025 une préparation ukrainienne pour mener une offensive vers Mélitopol, mais on peut vouloir expliquer ce qu'on veut, ceux qui voudront croire que les ukrainiens ne peuvent rien faire, qu'ils n'ont pas les capacités nécessaires et que cette guerre est gagnée d'avance pour les russes, ils ne changeront pas d'avis.

 

 

 

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26 juin 2024. Jack Watling

02:33 Le fait que le nombre d'intercepteurs de défense aérienne s'épuise, signifie qu'au fur et à mesure que la capacité de production russe augmente et qu'ils disposent de plus de munitions, ils sont capables d'attaquer des cibles simultanément sur un plus grand nombre d'axes, et par conséquent qu'ils trouveront les failles dans les défenses aériennes. Donc nous voyons une augmentation correspondante du nombre de frappes réussies. Si vous comparez le feu à longue distance russe durant la première moitié de l'année dernière à cette année, vous voyez une augmentation dramatique du nombre de frappes touchant leur cible réussies par les Russes.

03:44 À l'instant présent, le temps joue en faveur de la Russie. Elle produit plus d'équipement, elle génère plus de troupes. Cependant, cela ne continue pas indéfiniment. Je pense que nous allons probablement atteindre l'apogée de l'expansion de la force russe et de production d'équipement à la fin de cette année. Cet avantage perdurera au début de l'année prochaine, et ensuite les Russe vont probablement avoir plus de difficultés à régénérer les volumes d'équipement dont ils ont besoin. Les dommages et les pertes subies commenceront alors à entamer la taille de la force que les Russes peuvent déployer.

04:28 Simultanément, il y a des choses que les Ukrainiens peuvent faire pour changer la dynamique. Ils ont adopté leur loi sur la mobilisation. S'ils peuvent reconfigurer leur système d'entraînement, de telle sorte qu'ils puissent générer ces unités d'action à partir des hommes qu'ils mobilisent, et si les partenaires internationaux de l'Ukraine sont capables de fournir les équipements nécessaires à ces unités, il n'est pas inéluctable que le processus russe de génération de troupes surpasse celui de l'Ukraine. Mais c'est la dynamique qui prévaut actuellement.

05:35 Je pense qu'il est important de réaliser que le processus d'entraînement et de génération de troupes ukrainien est fondamentalement différent du processus utilisé dans les pays de l'OTAN. La méthode ukrainienne consiste à amener les gens à leur camp d'entraînement où ils font de la familiarisation de base avec leurs armes, et de la gymnastique, essentiellement. Ils sont ensuite confiés à leurs unités après cette brève période d'entraînement de base. Si vous sortiez d'une école ou d'un centre d'entraînement au Royaume-Uni, par exemple, sans entraînement tactique, vous seriez considéré comme étant lamentablement mal préparé.

06:18 Les Ukrainiens font de l'entraînement tactique, mais à l'intérieur des unités. C'est organisé par le commandant adjoint du bataillon, ou le commandant adjoint de brigade, suivant la taille de la manœuvre. Vu cette organisation, lorsque les observateurs internationaux disaient que les troupes ukrainiennes ne recevaient pas d'entraînement, cela correspondait à plusieurs cas de figure : soit l'unité à laquelle ils étaient assignés était vraiment sous une pression substantielle et ses unités étaient en contact, c'est à dire qu'en rejoignant l'unité ils devraient combattre, et recevraient l'entraînement une fois que l'unité bénéficierait d'une rotation hors de la ligne. Ou encore ils rejoindraient une unité non impliquée lourdement à ce stade, et ils pourraient bénéficier d'un entraînement de profondeur tactique significativement meilleur, non loin du front sous la supervision du commandement adjoint.

07:14 Il y a de véritables problèmes avec cette manière de procéder, à commencer par le fait qu'au fur et à mesure que plus d'unités sont fixées sur le front, elles ont une limite quant au nombre de troupes qu'elles peuvent entraîner en fonction de la capacité qu'elles peuvent dédier à l'entraînement collectif. L'autre problème est que lorsque la brigade commence à subir de l'attrition, et nécessite des remplacements, l'entraînement peut être réduit significativement. Le troisième problème est de savoir comment un système d'entraînement à l'occidental peut s'insérer dans le système ukrainien. Les deux systèmes ne s'accordent pas du tout entre eux.

16:34 L'autre chose qu'il convient d'avoir à l'esprit est que le groupe de forces russes n'a jamais cessé de croître au long du conflit, ou depuis la première vague de mobilisation. Ils ont pénétré en Ukraine avec environ 150 000 troupes. Il y a eu des levées additionnelles à Lougansk et Donetsk qui ont amené ce nombre à 220 000. C'était la marge extensible que les Russes n'avaient pas de scrupule à utiliser pour du sale boulot. Leur force a ensuite connu une mobilisation, après une première phase désordonnée ils ont mis en place délibérément un cycle de génération de force et d'entraînement, et nous avons vu le groupe de forces russes s'accroître à environ 420 000 il y a un an, puis 450 000 en août 2023, 470 000 en février de cette année, et c'est à l'heure actuelle environ 510 000 hommes. Et cette augmentation a eu lieu malgré toutes les pertes qu'ils ont subies. Et ils dépassent leurs objectifs de recrutement. Et en termes d'impact en Russie, cela ne s'est pas beaucoup ressenti. Donc les Russes peuvent durablement encaisser le taux de pertes humaines.

17:47 Cela ne veut pas dire que cela n'a pas d'effet sur la force. Leurs pertes d'officiers ont eu un effet bien plus néfaste sur leur capacité à conduire des opérations d'envergure, ou complexes. Les pertes d'équipement sont à considérer autrement. Leur production d'équipement sera suffisante pour maintenir le niveau actuel cette année et une partie de l'année prochaine, et ensuite il est probable que cela soit plus difficile parce qu'ils vont arriver à des pénuries dans leurs stocks. Lorsque cela arrivera, ils ne pourront plus remettre en état des équipements, et c'est leur capacité de production qui ralentira leur taux de fourniture d'équipements, et la dynamique dont vous parlez deviendra très réelle. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas infliger une monstrueuse quantité de dommages relatifs aux Ukrainiens, avant que ce point ne soit atteint.

18:42 Les Ukrainiens souffrent aussi de lourdes pertes d'équipements, et quand vous faites le bilan, cela devient de plus en plus difficile pour les Ukrainiens de maintenir la longueur de front dont vous parlez.

19:42 Si nous étions dans la situation où les Russes ne parviennent plus à régénérer suffisamment de véhicules, vous auriez raison [le nombre de troupes russes n'a alors plus beaucoup d'importance]. Mais ils ne se retrouveront jamais dans cette situation. Ils peuvent générer un nombre significatif de plateformes armées. Simplement en termes de nouveaux chars produits, les Russes en fabriquent plus par an que ce que l'armée Britannique prévoit d'acheter dans la prochaine décennie. Cela représente 15% du nombre de chars qu'ils déploient sur le champ de bataille chaque année. Le reste est remis à neuf à partir des stocks, mais cette remise à neuf requiert un travail important. Donc lorsqu'ils transitionneront de la remise à neuf d'anciens chars à la production, le nombre de plate-formes de base produites va se mettre à augmenter. Donc, lorsqu'ils épuiseront leurs stocks, ils pourront toujours construire l'équivalent de deux armées britanniques en chars par an, voyez-vous ? Ce n'est pas négligeable, mais c'est significativement moins que ce dont ils disposent actuellement. Cela contraindra l'échelle à laquelle ils peuvent agir. Cela aura des effets négatifs sur leur puissance de combat et leur capacité d'employer leurs forces, comme vous l'avez souligné.

21:04 Mais c'est un facteur qui entre en jeu fin 2025 - début 2026, et qui s'aggrave tout au long de 2026. Donc si les Ukrainiens sont toujours en train de combattre jusqu'à mi-2026 ou fin 2026, ils bénéficieront de la dynamique que vous avez décrite. Sinon, si la guerre se conclut avant cette date, les Russes n'auront pas à affronter ce problème.

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Il y a 14 heures, olivier lsb a dit :

Une petite illustration très concrète de la façon dont l'affrontement sous le seuil mené par la Russie aux pays occidentaux, se matérialise par chez nous. 

Ici une approche déjà documenté sur le topic, ou un agent propose à des journalistes légitimes de vérifier la véracité et l'intégrité de deux articles, probablement bidon.

Objectif : saturer les rédactions occidentales en debunk et vérification d'infox.

Beaucoup de gens n'ont pas encore compris comment marchaient les opérations informationnelles.

Peu importe leur qualité intrinsèque, rien que leur nombre est une qualité qui leur permet de remplir leur objectif.

Il faut penser ce type d'opération comme un tir de couverture... une rafale destinée à faire baisser les têtes. Et quand la tête est baissée, elle ne peut plus observer le champ d'opérations, ce qui laisse à l'adversaire l'opportunité de faire un mouvement qui ne sera pas perçu.

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il y a 22 minutes, Pol a dit :

l y a 4 mois, on lisait ici et ailleurs que les ukrainiens n'avaient plus d'hommes à envoyer au front. Qu'à chaque mouvement réalisé, ils bouffaient leurs dernières réserves

Tu ne peux pas plus dire l'un que l'autre.

Si le texte que @Wallabyvient de mettre est juste. Les russes alignent aussi des moyens importants. Ensuite pour Koursk on ne sait toujours pas son but. A part spéculer qui peut dire à quoi sert ces champs et ces forêts. Peut-être de diversion, peut-être de monnaie d'échange ... Qui sait. Perso j'espère que çà n'est pas la seconde hypothèse parce que Poutine vient de dire que cette partie de la Russie il peut attendre pour la récupérer.

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À propos de ce triangle. 
Je ne peux pas m’empêcher de penser à un rêve dans mon enfance (ça remonte à des dizaines d’années) avec des avions avec des triangles noirs (mais pleins) sur le fuselage qui bombardaient avec un feu nucléaire… Kiev. 
 

Pour dire que ça m’a bien marqué si j’ai encore le souvenir….

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Il y a 2 heures, herciv a dit :

Ah donc toi tu penses que les ukrainiens tentent une attaque de la dernière chance ?

Oui je pense qu'ils veulent faire mal, on l'a vu avec la marine Russe, tapper les aéroports, les raffineries et celà à la base s'en devoir prendre du terrain, une guerre couteuse (d'ou la demande à l'OTAN de pouvoir tapper encore + en profondeur). Stratégiquement l'Ukraine ne peut pas avaler la Russie, elle ne le souhaite pas et n'en a bien sur aucunement les moyens. Je pense qu'atteindre Kursk doit impliquer de toucher aussi à un tissu industriel. En gros je pense qu'elle n'a pas les réserves des réserves, l'armée Ukrainienne utilise je pense actuellement son quasi plein potentiel et donc ça ne pourra pas durer des mois. Y a une date limite, c'est pas 39/45 ou je ne sais quoi, y a une date limite car cette guerre dépend de partenaire à l'Ukraine et le calendrier est surement en l'état plus prêt du dénouement que de la date du début de l'opération Russe. Tout le monde doit prendre ou infliger le maximum de déconvenue à l'autre camp pour quand il faudra redéssiner la carte et surtout faire le bilan de tout ce qu'il y aura à reconstruire. L'après sera plus difficile pour les Russes, même si il devait repartir avec un plan leur laissant la Crimée et une pseudo autonomie du Donbass. On verra... mais pour te répondre oui les Ukrainiens n'auront plus beaucoup de grande offensive, celle ci va compter sur son résultat dans ce qu'il sera de la suite (militaire et diplomatique)

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