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<Ca glisse vers le n'importe quoi

alors donc nominativement : avertissement à Barbaros, pour  trolling et grand n'importe quoi devant l'eternel

et à LeJack pour language qu'il serait souhaitable de voir plus chatié et pas goinfré d'appel au meurtre

pas de bol je suis de mauvaise humeur donc inutile de repondre ici ou par MP, cette fois c'est un avertissement sans frais, à la prochaine c'est dehors

et vous êtes à la limite de la fermeture de ce topic qui est parti en c***lle sur les 3 dernières pages.....  >:( >:(>>

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http://fr.news.yahoo.com/afp/20080514/twl-liban-violences-politique-prev-4bdc673.html

Le gouvernement libanais annule les mesures prises contre le Hezbollah

Par Lamia RADI AFP - il y a 33 minutes

BEYROUTH (AFP) - Le gouvernement libanais a annoncé mercredi l'annulation des mesures prises contre le Hezbollah, qui avaient conduit aux pires affrontements intercommunautaires au Liban depuis la fin de la guerre civile dans ce pays en 1990.

"Afin de faciliter les négociations de la délégation de la Ligue arabe et pour préserver l'unité nationale et la sécurité des citoyens, le gouvernement a décidé d'accepter la proposition du chef de l'armée et d'annuler les décisions", a déclaré le ministre de l'Information, Ghazi Aridi, à l'issue d'une réunion du gouvernement.

Cette annonce intervient au moment même où une délégation arabe dirigée par le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar, Hamad bin Jassem al-Thani, et comprenant le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a entamé une médiation mercredi entre la majorité antisyrienne et l'opposition, appuyée par la Syrie et l'Iran.

M. Aridi a tenu à rappeler, dans une conférence de presse, que le Premier ministre Fouad Siniora avait le 10 mai approuvé "le communiqué de l'armée" annonçant le gel des mesures prises à l'encontre du Hezbollah.

Les combats qui ont éclaté au Liban le 7 mai ont fait 65 morts et 200 blessés, une flambée de violences sans précédent depuis la guerre civile (1975-90).

Le gouvernement avait fait part le 6 mai de son intention d'enquêter sur un réseau parallèle de télécommunications mis en place par le Hezbollah, et avait limogé le directeur de la sécurité de l'aéroport, présenté comme un proche du parti chiite.

Ces deux mesures, après 18 mois de crise politique, avaient déclenché une flambée de violences. Des hommes armés de l'opposition chiite avaient pris d'assaut l'ouest de Beyrouth, défendu par des partisans sunnites du gouvernement.

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait assimilé ces mesures à une "déclaration de guerre" et pris l'initiative d'un "mouvement de désobéissance civile" jusqu'à ce que le gouvernement revienne sur ses décisions.

Après deux jours de combats, le gouvernement avait confié à l'armée le soin de trancher : celle-ci avait gelé ces mesures et le Hezbollah avait retiré ses militants des rues.

Le Hezbollah n'avait cependant pas accepté ce compromis et exigeait une franche annulation pour cesser son mouvement et pour lever les barrages qui bloquent certaines artères de Beyrouth.

"La délégation arabe continuera jeudi sa médiation pour arriver à un +paquet+ d'accords qui pourrait inclure le retour à la table des négociations" prôné par le président du Parlement, Nabih Berri, l'un des dirigeants de l'opposition, a dit une source proche de l'opposition.

A la suite de la décision du gouvernement, "la route conduisant à l'aéroport de Beyrouth rouvrira probablement jeudi", a ajouté la source.

Les militants du Hezbollah avaient empêché l'accès à l'aéroport Rafic Hariri en dressant des monticules de terre sur la route y menant, et le trafic aérien était paralysé depuis environ une semaine.

La télévision Al Manar du Hezbollah a annoncé sur un ton triomphal l'annulation des mesures.

"Après avoir entraîné le pays dans un brasier, le gouvernement est revenu sur ses décisions, ouvrant ainsi la porte au retour à la situation préalable à travers le dialogue dont M. Berri a défini l'ordre du jour", a commenté Al-Manar.

Le Liban est sans président depuis le 24 novembre en raison des profonds désaccords sur le partage du pouvoir entre la majorité et l'opposition.

Les deux parties ont accepté l'élection du général Sleimane en tant que candidat de consensus mais un accord achoppe sur les questions du gouvernement d'union nationale et de la nouvelle loi électorale.

D'intenses tirs de joie ont éclaté à Beyrouth à la suite de l'annonce de l'annulation des mesures gouvernementales. Une série de rafales a été entendue pendant un long moment.

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Super, le hezbollah fait vraiment sa loi là-bas.

ç'est bien un Etat dans l'Etat. Prochaine étape, tenter d'imposer la charia ?

Faut peut-être balayer devant sa porte , avant de s'occuper de la cour du voisin.... :lol:

(.....) Le premier facteur qui fait voler en éclat ce fragile compromis est l’accroissement démographique de la population ultra religieuse en Israël, ainsi les concessions réalisées en 1948 au profit d’une minorité très restreinte s’étendent aujourd’hui à un plus large pourcentage de la population israélienne ( l’exemption de service militaire pose à cet égard de nombreux problèmes). Seconde évolution notable : l’entrée des ultra religieux sur la scène politique qu’ils avaient laissé jusque là aux mains des grands partis laïques. Le phénomène le plus notable dans ce domaine est l’apparition du parti Shas que l’on peut traduire par : parti des Sépharades respectant la Thorah. Crée en 1984, il est en 1999 le troisième parti politique israélien. Or,le parti Shas regroupe un public qui n’adhère que partiellement aux valeurs de l’Etat de droit laïque, moderne et démocratique, valeur qu’il attribue aux « élites » ashkénazes. En effet, bien que le parti Shas se présente essentiellement comme un parti religieux, il représente pour une large partie de ses électeurs, une révolte (tardive) contre une forme d’oppression culturelle supportée par les juifs sépharades lors de leur arrivée en Israël. Reste que pour ce parti qui tente à prendre de l’importance, les valeurs de laïcité et de démocratie ne sont pas constitutives de l’identité israélienne, leur sont préférées les valeurs traditionnelles de la Halakha ( la loi juive). Cette attitude d’aliénation à l’Etat de droit moderne se manifeste de façon particulièrement aigue dans le rejet de ce que qui constitue l’achèvement des valeurs laïques et démocratiques : la Cour Suprême d’Israël. Celle-ci symbolise par excellence le modernisme ashkénaze ou plus largement laïque et non soucieux des valeurs juives. Les manifestations de février 1999 menées d’abord par les partis religieux sous les bannières de «  halte aux attaques portées contre la tradition et le judaïsme », (...)

(.....) Le problème de l’octroi de la citoyenneté israélienne pose également le problème du lien entre démocratie et religion. En effet la loi de 1952 qui fixe les conditions d’octroi de la citoyenneté israélienne établit une différence majeure entre l’acquisition de la citoyenneté par les Juifs, définis selon les critères religieux, et les non Juifs. Les premiers bénéficient d’un droit automatique à la citoyenneté israélienne qui découle immédiatement de la Loi du retour de 1950, qui accorde à tout juif le droit d’immigrer en Israël. L’acquisition de la citoyenneté est dans ce cas inconditionnel, l’Etat ne pouvant s’y opposer que dans des cas très limités  (passé criminel par exemple). Cet automatisme dans l’attribution de la citoyenneté est le symbole le plus flagrant du caractère « juif » de l’Etat d’Israël. Du côté des non juifs, la citoyenneté s’obtient sur un fondement juridique : leur résidence sur le territoire israélien. L’Etat est donc obligé de se livrer à une différenciation entre Juifs et non Juifs nécessaire à leur gestion différenciée. Ce processus d’identification s’opère par le biais de la catégorie leom au sens de nationalité, ou plutôt affiliation ethnique qui figure sur les registres d’état civil et les cartes d’identité. Il n’y a donc pas en Israël de citoyenneté abstraite puisque chaque individu est tenu d’avoir parallèlement une sorte d’ « origine » : juive, druze, ou arabe. En aménageant une place privilégiée au groupe ethnico-national juif tout en octroyant la nationalité sur une base inclusive, Israël apparaît comme une démocratie d’un genre spécifique que Sammu Smooha a   appelé « démocratie ethnique ». Cette qualification correspond bien à la nature duelle de l’Etat d’Israël où la souveraineté politique appartient à l’ensemble des citoyens (Juifs et non Juifs) mais où l’Etat appartient, non à la nation israélienne qui regrouperait tous les citoyens israéliens mais à la nation juive (.....)

(.....) Nous l’avons vu, le système socio-politique n’a pas séparé la religion de l’Etat, allant jusqu’à assujettir au droit religieux le champ des relations matrimoniales ainsi que la définition des  critères d’appartenance à la collectivité. Mais, dans le même temps, il a fait de ces rabbins et de ses juges religieux des fonctionnaires de l’Etat. Dès lors, s’est amorcé au fil des ans le processus de « religionisation » symbolique et institutionnelle de l’Etat. Le processus de « religionisation » a été le fruit de l’interaction de deux facteurs : les changements démographique apporté par une immigration de masse d’origine africaine ou asiatique peu touchée par le processus de laïcisation. Et second phénomène, la «  religionisation » a résulté de la difficulté essentielle pour le sionisme de se détacher d’un arrière fond religieux auquel il est profondément lié. En effet, la destination géographique du peuplement sioniste, ainsi que la plupart des symboles utilisés pour encourager l’émigration juive vers Sion ont été puisés dans la religion juive et non dans les théories socialistes et universalistes. En fait, le vernis laïque du nationalisme sioniste s’est dès le commencement révélé particulièrement fin et fragile. En effet, le problème des partis laïques par rapport eux partis religieux en plein essor c’est peut être qu’ils n’ont pas de message idéologique fort à délivrer, sinon une opposition frontale et aveugle à toute expression religieuse. Le programme du parti laïque Shinouy, dirigé par le journaliste Tommy Lapid et qui a obtenu six sièges aux dernières élection est à cet égard révélateur : il s’agit de n’entrer dans aucun gouvernement dont les ultras religieux feraient partie. Enfin, il faut remarquer que la proportion de Juifs religieux quittant Israël est nettement inférieure à celle des Juifs laïques.....

L'article complet

http://www.afidora.com/content/view/143/62/

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C'est différent, je trouve.

Si les religieux israéliens veulent imposer leurs lois, ils doivent passer par la knesset. Le hezbollah ne passe pas par le parlement libanais.

Mais à plus ou moins long terme, s'ils deviennent majoritaires, tu auras peut-être raison de faire ce comparatif.

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C'est différent, je trouve.

Si les religieux israéliens veulent imposer leurs lois, ils doivent passer par la knesset. Le hezbollah ne passe pas par le parlement libanais.Mais à plus ou moins long terme, s'ils deviennent majoritaires, tu auras peut-être raison de faire ce comparatif.

Euh.... Que je sache ils ont des députés au Parlement et font partie d'une alliance parlementaire avec des partis chrétiens.

La crise politique libanaise n'est pas d'essence réligieuse mais, institutionnelle et géopolitique... C'est complétement réducteur que vouloir analyser la crise libanaise sous l'angle réligieux. 

La vérité est que, instrumentaliser la crise Libanaise en la caractérisant de guerre réligieuse, arrange plein de monde tant en Israel, un Etat démocratique pluri-confessionnel au Liban serait le pire des scénarios pour les ultras et réligieux..,  qu'ailleurs parmi les islamistes ou pan-islamistes, dont nous avons quelques exemples ici...

Un peu de subtilité et de distance dans l'analyse, nom d'une pipe! ... :lol:

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Invité barbaros pacha

Euh.... Que je sache ils ont des députés au Parlement et font partie d'une alliance parlementaire avec des partis chrétiens.

La crise politique libanaise n'est pas d'essence réligieuse mais, institutionnelle et géopolitique... C'est complétement réducteur que vouloir analyser la crise libanaise sous l'angle réligieux.

La vérité est que, instrumentaliser la crise Libanaise en la caractérisant de guerre réligieuse, arrange plein de monde tant en Israel, un Etat démocratique pluri-confessionnel au Liban serait le pire des scénarios pour les ultras et réligieux.., qu'ailleurs parmi les islamistes ou pan-islamistes, dont nous avons quelques exemples ici...

Un peu de subtilité et de distance dans l'analyse, nom d'une pipe! ... :lol:

Comme qui par exemple? :rolleyes:

Si on revient au sujet, le Liban est condamné tant qu'il n'aura pas débarasser de son pays le Heezb (bras armée)...et les autres vendus de l'armée (qui rappelons le ont offert du thé aux soldats de Tsahal, alors que ces derniers détruisaient le pays, un exemple de déshonneur...)...

Moi je suis pour rattachement du Liban a la Syrie, sa pourrait pas marché comme sa, avec des conflits tous les jours...au mioins ils seront plus tranquille sous une dictature Baathiste...

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C'est différent, je trouve.

Si les religieux israéliens veulent imposer leurs lois, ils doivent passer par la knesset. Le hezbollah ne passe pas par le parlement libanais.

Mais à plus ou moins long terme, s'ils deviennent majoritaires, tu auras peut-être raison de faire ce comparatif.

Perso j'en doute, le monde juif garde trop le sens de la discussion, en plus l'étude sur l'historicité des textes est aussi trop répandue en israel (et dans le monde juif) pour qu'ils s'imposent avec facilité (à moins d'inventer une machine à remonter dans le temps et d'empêcher les travaux de Scholem, d'Idel ou de Finkelstein de voir le jour),

A la différence du monde musulman qui refuse toute approche historique critique sur les origines de l'Islam, ce qui ne veut pas dire qu'ils acceptent la critique historique du judaïsme, mais celle-ci a le mérite d'exister et d'être accessible.

J'y vois plutôt un replis communautaire du à la situation de violence que subit israel et aux tensions internes.

Enfin la nouvelle fera plaisir aux islamistes (ou plutôt non), après tout ils passent leur temps à vociférer qu'Israel sera vaincu car il n'est pas religieux (je sais plus qui l'a dit mais je me demande si c'était pas Ahmad en djihad)

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

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Euh.... Que je sache ils ont des députés au Parlement et font partie d'une alliance parlementaire avec des partis chrétiens.

La crise politique libanaise n'est pas d'essence réligieuse mais, institutionnelle et géopolitique... C'est complétement réducteur que vouloir analyser la crise libanaise sous l'angle réligieux. 

La vérité est que, instrumentaliser la crise Libanaise en la caractérisant de guerre réligieuse, arrange plein de monde tant en Israel, un Etat démocratique pluri-confessionnel au Liban serait le pire des scénarios pour les ultras et réligieux..,  qu'ailleurs parmi les islamistes ou pan-islamistes, dont nous avons quelques exemples ici...

Un peu de subtilité et de distance dans l'analyse, nom d'une pipe! ... :lol:

C'est vrai qu'en dehors des problèmes institutionnels, les différentes confessions (druzes, chiites, sunnites, chrétiens, palestiniens) fraternisent ensemble.  :lol:

En belgique aussi les problèmes sont institutionnels, mais bizarrement les thèses institutionnelles qui s'affrontent épousent les deux communautés linguisitques.

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@ stephanesh  Ce qui est drôle dans ton post c'est qu'il semble se contredire lui-même... :lol:

En gros pour nous signifier la capacité laique d'Israel, tu nous renvoies à l'étude contradictoire de la Torah... Un argument réligieux en somme  ;)

Ce qui est encore plus drôle, c'est que cette capacité de pseudo-critique, se réfère à une lecture du judaisme qui nie les mouvements proselytes du judaisme.

Pour résumer, "l'unité ethnique" du judaisme -tous le juifs seraient descendants des juifs du Temple- est un mythe réligieux lié au courant rabbinique. Rabbins qui sont en charge de definir qui est juif ou pas et donc Israélien de droit....

Or, nous savons qu'une grande partie des juifs actuels, sont issus de mouvements de conversion par des mouvements proselytes non rabbiniques. Le Christianisme primitif étant un exemple, parmi d'autes, des "sectes" juives proselytes....

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@ Que je sache "palestinnien" n'est pas une confession.... :lol: J'en connais des chrétiens, musulmans et même des athées pur et durs... ;)

Pour revenir au Liban, si tu te donnais la peine d'enlever tes lunettes pour voir de biais. Tu t'appercevrais que les mouvements politiques qui s'affrontent au Liban, sont pluriconfesionnels. La ligne de fracture ou d'affrontement ne passe pas par l'appartenance réligieuse...

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Invité barbaros pacha

@ stephanesh  Ce qui est drôle dans ton post c'est qu'il semble se contredire lui-même... :lol:

En gros pour nous signifier la capacité laique d'Israel, tu nous renvoies à l'étude contradictoire de la Torah... Un argument réligieux en somme  ;)

Ce qui est encore plus drôle, c'est que cette capacité de pseudo-critique, se réfère à une lecture du judaisme qui nie les mouvements proselytes du judaisme.

Pour résumer, "l'unité ethnique" du judaisme -tous le juifs seraient descendants des juifs du Temple- est un mythe réligieux lié au courant rabbinique. Rabbins qui sont en charge de definir qui est juif ou pas et donc Israélien de droit....

Or, nous savons qu'une grande partie des juifs actuels, sont issus de mouvements de conversion par des mouvements proselytes non rabbiniques. Le Christianisme primitif étant un exemple, parmi d'autes, des "sectes" juives proselytes....

Presque la totalité des Askhenazes seraient des descendants des Turcs Judaiser (Khazars). Des auteurs, par exemple Arthur Koestler ou Benjamin Freedman, connu pour ses opinions antisionistes, ont suggéré que les Juifs ashkénazes descendaient en grande majorité sinon en totalité des Khazars. Or, la communauté ashkénaze représentant la majorité de la communauté juive mondiale actuelle, ce postulat tend à infirmer celui du « retour à Sion, » promu par ces mêmes Juifs ashkénazes, puisqu'ils ne possèderaient pas de lien du sang avec les anciens Hébreux, et par conséquent aucun droit ni prétention à leur établissement en Palestine. Poussé à l'extrême, ce postulat discréditerait l’état d'Israël actuel.

Des études génétiques menées par, entre autres, Doron Behar et Michael Hammer, ont prouvé que les chromosomes Y d'une proportion fortement significative de Juifs ashkénazes diffèrent de ceux des populations européennes parmi lesquelles ils ont résidé, et sont en revanche partagés par des populations du Moyen-Orient. Un résultat similaire a été trouvé pour plus de 40% des chromosomes mitochondriaux. De plus la recherche révèle que seulement 5% des Juifs ashkénazes ont des chromosomes Y de l'haplotype « Q », fréquent dans les peuplades asiatiques, dont les Khazars[2],[3]. Toutefois, la présence d'ADN mitochondrial européen ou autre en proportions significatives tendrait à suggérer, selon les détracteurs de ces études, un métissage postérieur.

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C'est vrai qu'en dehors des problèmes institutionnels, les différentes confessions (druzes, chiites, sunnites, chrétiens, palestiniens) fraternisent ensemble.  :lol:

En belgique aussi les problèmes sont institutionnels, mais bizarrement les thèses institutionnelles qui s'affrontent épousent les deux communautés linguisitques.

La Belgique est un bon exemple et contre exemple, car d'un coté nous avons cet antagonisme wallons/flamands, mais dans le méme temps les belges "de souches" (je n'aime pas se mot) sont eux méme minauritaire, et pourtant ils vivent dans une relative harmonie avec leur concitoyens, et il n'ya pas de guerre pour  demander un ratachement a l'Italie ou a l'espagne.

Pour résumer, "l'unité ethnique" du judaisme -tous le juifs seraient descendants des juifs du Temple- est un mythe réligieux lié au courant rabbinique. Rabbins qui sont en charge de definir qui est juif ou pas et donc Israélien de droit....

Exact, d'ailleur par logique Israel devrait accepter et inciter la venue des quelques 15 millions de pachtou  qui se pretendent eux méme descendnats d'une des tribue d'Israel, ils devraient y avoir leur place, mais bizarement le fait de s'etre converti a l'islam semble les priver de leurs "droits" .
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@ stephanesh  Ce qui est drôle dans ton post c'est qu'il semble se contredire lui-même... :lol:

En gros pour nous signifier la capacité laique d'Israel, tu nous renvoies à l'étude contradictoire de la Torah... Un argument réligieux en somme  ;)

Ce qui est encore plus drôle, c'est que cette capacité de pseudo-critique, se réfère à une lecture du judaisme qui nie les mouvements proselytes du judaisme.

Pour résumer, "l'unité ethnique" du judaisme -tous le juifs seraient descendants des juifs du Temple- est un mythe réligieux lié au courant rabbinique. Rabbins qui sont en charge de definir qui est juif ou pas et donc Israélien de droit....

Or, nous savons qu'une grande partie des juifs actuels, sont issus de mouvements de conversion par des mouvements proselytes non rabbiniques. Le Christianisme primitif étant un exemple, parmi d'autes, des "sectes" juives proselytes....

La judéité est matrilinéaire

Est juif toute personne née d'une mère juive,

ou d'une mère qui s'est convertie au judaïsme du moment que la conversion complète (bain rituel et commandements) est antérieure à la conception de l'enfant.

La paternité n'a pas d'importance dans la transmission de la judéité si elle est connue et officielle.

Le mouvement prosélyte juif s'est grosso mode arrêté avec le christianisme et l'islam, leurs lois étant trop dure à assumer par la communauté si un chrétien ou un musulman se convertissait au judaïsme (mise à mort du ou des rabbin ayant permis la conversion, persécution de la communauté et généralement exécution du converti) maintenant il y eut des conversions au judaïsme au cours des siècles mais généralement pour un chrétien elle se passait en terre musulmane, et pour un musulman en terre chrétienne. L'absence de prosélytisme dans le judaïsme est surtout du aux persécutions.

Critique historique veut surtout dire relativisme religieux

C'est vrai aussi que le judaïsme laïque n'encourage pas les conversions mais ne les décourages pas non plus, il aurait plutôt tendance à estimer que la transmission de la judéité devrait être autant patrilinéaire que matrilinéaire, c'est à dire un judaïsme "ethnique". Ce qui pour un juif religion consisterait à nationaliser la judéité.

Maintenant en israel une fois que t'a fait ton service militaire t'es grosso modo juif et le gros problème des palestiniens est justement celui-là. Quand tu te bas celui qui doit te couvrir l'important n'est pas qu'il soit druze, juif ou chrétien, c'est qu'il te couvre...

Par contre le judaïsme religieux lui est actuellement très pro conversion.

Le christianisme est surtout issu d'une culture judéo hellénistique.

La notion de judéité est contradictoire dans le judaïsme rabbinique mais peut être est-ce voulu, un trop grand nombre de convertis empêchant une assimilation de ceux-ci et l'absence de conversion ethnicisant la judéïté

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@ stephanesh,

Que je sache la conversion des tribus turques au judaisme se fait au cours du moyens âge....  On connait des des lettres, d'un savant juif de Cordoue consulté par le "roi" Turc, dans lequelles il explique la nécessité d'adhèrer au "mythe des origines" (cf. Ilan Halevy. L'origine, la Loi et l'espace)  On n'a pas vraiment d'idée de l'époque de conversion des tribus berberes au judaisme , peut-être contemporaine de la conversion des berberes au christianisme... Bref, des exemples multiples sans aller chercher les Falsahas et les tribus bedouines juives (probablement arabes) de la peninsule arabique ou les mystérieux "juifs rouges" de la Caspienne....

La question n'est pas de savoir si la conversion est facile ou pas (cela depent des époques...) mais que cette conversion implique d'adhèrer au "mythe de l'origine commune"....

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Euh.... Que je sache ils ont des députés au Parlement et font partie d'une alliance parlementaire avec des partis chrétiens.

La crise politique libanaise n'est pas d'essence réligieuse mais, institutionnelle et géopolitique... C'est complétement réducteur que vouloir analyser la crise libanaise sous l'angle réligieux. 

La vérité est que, instrumentaliser la crise Libanaise en la caractérisant de guerre réligieuse, arrange plein de monde tant en Israel, un Etat démocratique pluri-confessionnel au Liban serait le pire des scénarios pour les ultras et réligieux..,  qu'ailleurs parmi les islamistes ou pan-islamistes, dont nous avons quelques exemples ici...

Un peu de subtilité et de distance dans l'analyse, nom d'une pipe! ... :lol:

Le hezbollah a des députés, c'est vrai, mais ça n'empêche pas que quand ils ne sont pas contents, ou qu'ils veulent pas qu'on touche à leurs petites affaires, ils ne se privent pas d'utiliser la force, exit la voie démocratique. Mais j'admets qu'au Liban, ils ne doivent pas être les seuls.

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@ stephanesh,

Que je sache la conversion des tribus turques au judaisme se fait au cours du moyens âge....  On connait des des lettres, d'un savant juif de Cordoue consulté par le "roi" Turc, dans lequelles il explique la nécessité d'adhèrer au "mythe des origines" (cf. Ilan Halevy. L'origine, la Loi et l'espace)  On n'a pas vraiment d'idée de l'époque de conversion des tribus berberes au judaisme , peut-être contemporaine de la conversion des berberes au christianisme... Bref, des exemples multiples sans aller chercher les Falsahas et les tribus bedouines juives (probablement arabes) de la peninsule arabique ou les mystérieux "juifs rouges" de la Caspienne....

La question n'est pas de savoir si la conversion est facile ou pas (cela depent des époques...) mais que cette conversion implique d'adhèrer au "mythe de l'origine commune"....

Les conversions dont tu parles se sont produites à une époque ou le judaisme laïque n'existait pas, ce que tu appelles mythe des origines faisait donc partie de la conversion.

Quant aux tribus juives d'arabie et berbère, il faudrait plutôt les qualifier de judéïsée, puisqu'elle n'adhéraient que très sommairement à la loi.

Pour répondre à Saddham Pacha oh pardon barbaros.

Si demain tu adoptes un enfant, et bien il importe peu qu'il soit de ton sang ou non, il héritera comme tes autres enfants.

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C'est sympa de parler du judaïsme, mais je vais en revenir au Liban.

Le hezbollah disait hier, que les violences étaient un conflit entre tribus.

Vous en pensez quoi ?

OK fin du hs

On voit pas trop ce que c'est d'autre, dans la mesure où ce que les gens partagent c'est une origine, si c'était une divergence d'opinion on parlerait de guerre de partis  :lol:

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=D

Non mais c'est vrai, je suis sur qu'akhilleus et berkut, ont les la gachette qui leur démange à force des HS.

Le problème est que, je ne suis pas sur que ce soit un vrai HS.... Dans la mesure ou quelqu'un pose le postulat du lien entre réligion et conflit , fait appel aux croyances des uns ou des autres pour expliquer leurs actes ou stratégies, que les droits des acteurs du conflit seraien de nature "réligieuse", etc... on bien obligés  de prende l'espace de critiquer ou défendre ces postulats...

Mon point de vue serait plutôt d'analyser le conflit du moyen orient, sous l'angle géopolitique et historique, la réligion n'étant qu'une des dimensions de l'affaire...

L'histoire du nationalisme juif (qui n'est pas exactement le judaisme...)  qui nait dans le contexte particulier de l'Europe de l'Est (sous deux versions Bund et Sionisme) fait partie de la comprehension du mecanisme du conflit au moyen orient. C'est la même chose sur la question de l'Islam. Par exemple, comment les Palestinniens qui étaient un peuple plutôt moderniste - laique (ils le sont encore en grande partie, je crois)  sont passés a avoir une image de fanatiques réligieux... etc...

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