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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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il y a 4 minutes, Ciders a dit :

Je l'ignore mais j'espère que c'était important. On ne réunit pas tout ce monde sans un bon motif. Notez cela dit qu'ils viennent et n'envoient pas de sous-fifres.

Ben ça dépend du programme avant et après les réunions, St. Pétersbourg by night ça peut être sympa :rolleyes:

 

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https://www.leparisien.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-la-russie-demande-des-garanties-de-securite-pour-normaliser-la-situation-26-12-2022-UTCHQE7AW5HU7MJCDKM66XVYOQ.php

Des générateurs électriques livrés aux hôpitaux ukrainiens

Le ministère ukrainien de la Santé a reçu une quarantaine de générateurs de la part du Kazakhstan afin d'alimenter en électricité les établissements de santé. Dans un communiqué publié ce dimanche 25 décembre, l'institution précise qu'ils ont été « transférés dans des régions attaquées par des agresseurs russes », notamment celles de Mykolaïv, de Dnipro ou encore Kharkiv. 

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Il y a 4 heures, Boule75 a dit :

Les 9, par eux-même, mis à part conférer longue non-vie et mauvais caractère, traits tout à fait banals acquis dès le niveau 3, ne valent pas tripette !

Qui a l'Anneau Maître, le Glaouis Constrictor ? Allez, je parie : la copine de Prigogine.

Roohhhhh ! Une Elfe ?! :ohmy:

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A mettre également dans ''économie'' tout court. On s'y attendait, mais Poutine à signé une loi interdisant de vendre du pétrole au pays ayant fixé un prix plancher. Seulement 6 mois à partir du 1er février :

Le président russe Vladimir Poutine a signé mardi un décret contenant des mesures en réponse à la récente décision d’imposer un plafonnement des prix du pétrole brut russe, notamment une interdiction des livraisons de pétrole et de produits pétroliers russes à ces pays.

Le décret «Sur la mise en œuvre de mesures économiques spéciales dans le secteur des carburants et de l’énergie en relation avec l’établissement par certains États étrangers d’un plafond de prix pour le pétrole et les produits pétroliers russes» sera en vigueur du 1er février 2023 au 1er juillet 2023.

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Il y a 1 heure, collectionneur a dit :

A mettre également dans ''économie'' tout court. On s'y attendait, mais Poutine à signé une loi interdisant de vendre du pétrole au pays ayant fixé un prix plancher. Seulement 6 mois à partir du 1er février :

Le président russe Vladimir Poutine a signé mardi un décret contenant des mesures en réponse à la récente décision d’imposer un plafonnement des prix du pétrole brut russe, notamment une interdiction des livraisons de pétrole et de produits pétroliers russes à ces pays.

Le décret «Sur la mise en œuvre de mesures économiques spéciales dans le secteur des carburants et de l’énergie en relation avec l’établissement par certains États étrangers d’un plafond de prix pour le pétrole et les produits pétroliers russes» sera en vigueur du 1er février 2023 au 1er juillet 2023.

Un peu plus des détails ici :

https://www.7sur7.be/monde/la-russie-va-interdire-la-vente-de-son-petrole-aux-pays-utilisant-le-prix-plafond~a3ed4b37/?referrer=https%3A%2F%2Fnews.google.com%2F

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Il y a 1 heure, collectionneur a dit :

A mettre également dans ''économie'' tout court. On s'y attendait, mais Poutine à signé une loi interdisant de vendre du pétrole au pays ayant fixé un prix plancher. Seulement 6 mois à partir du 1er février :

Le président russe Vladimir Poutine a signé mardi un décret contenant des mesures en réponse à la récente décision d’imposer un plafonnement des prix du pétrole brut russe, notamment une interdiction des livraisons de pétrole et de produits pétroliers russes à ces pays.

Le décret «Sur la mise en œuvre de mesures économiques spéciales dans le secteur des carburants et de l’énergie en relation avec l’établissement par certains États étrangers d’un plafond de prix pour le pétrole et les produits pétroliers russes» sera en vigueur du 1er février 2023 au 1er juillet 2023.

Je suis assez curieux de voir ce que ça va donner, dans la mesure ou le mélange du pétrole Russe à d'autres pétroles (gaz dans une moindre mesure) opéré dans un pays tiers (au hasard la Turquie ou l'Inde), reste une des techniques majeures pour la Russie pour contourner les embargos de toutes sorte, et continuer à écouler sa marchandise bon an mal an. 

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3 hours ago, olivier lsb said:

Je suis assez curieux de voir ce que ça va donner, dans la mesure ou le mélange du pétrole Russe à d'autres pétroles (gaz dans une moindre mesure) opéré dans un pays tiers (au hasard la Turquie ou l'Inde), reste une des techniques majeures pour la Russie pour contourner les embargos de toutes sorte, et continuer à écouler sa marchandise bon an mal an. 

l'Inde et la Turquie ne font ni parti du G7 ni de l'Union?

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Il y a 7 heures, g4lly a dit :

l'Inde et la Turquie ne font ni parti du G7 ni de l'Union?

Ces pays n'en font pas partie oui, donc pas visés par les sanctions Russes. Après, le mélange des carburants comme je l'exposais peut complètement s'assimiler à du réexport et les Russes le savent très bien. Du coup, vendra ou vendra pas ou avec quota à ces pays ? 

En tout cas, ça a l'air effectivement assez flou pour tout le monde ces sanctions Russes.


https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/28/la-russie-interdit-la-vente-de-son-petrole-aux-entites-appliquant-le-plafonnement-des-prix_6155845_3234.html

Citation

Pétrole : Poutine riposte au plafonnement européen des prix

Le Kremlin répond au mécanisme de plafonnement des prix adopté début décembre par l’UE, le G7 et l’Australie. Inédites, ces sanctions respectives ont cependant une portée encore difficile à mesurer.

Par Benoît Vitkine(Moscou, correspondant) et Marjorie Cessac

Le bras de fer engagé entre Moscou et les Occidentaux au sujet des exportations de pétrole russe se précise – et tout laisse à penser qu’il sera long. Mardi 27 décembre, le Kremlin a dévoilé sa réplique au mécanisme de plafonnement des prix adopté au début du mois par l’Union européenne (UE), le G7 et l’Australie.

Un oukase signé par Vladimir Poutine interdit la vente de pétrole russe à toutes les entités (« personnes morales étrangères et autres particuliers ») qui se plieraient à ce mécanisme. Cette prohibition entrera en vigueur le 1er février 2023, et devrait s’étendre jusqu’au 1er juillet.

Le plafonnement occidental, lui, a été décidé le 5 décembre. Il interdit aux entreprises européennes, américaines, britanniques, canadiennes, japonaises et australiennes de fournir les services permettant le transport maritime (fret, assurance…) du pétrole russe vers des pays tiers au cas où le prix dépasse le plafond de 60 dollars (56 euros) le baril.

Cette décision, que Kiev ou Varsovie avaient jugée trop modeste – le prix plafond étant proche des cours du pétrole russe, le brut de l’Oural, à 65 dollars le baril –, vient compléter une mesure plus radicale : l’embargo complet sur le brut russe que les pays de l’UE, du G7 et l’Australie s’appliquent à eux-mêmes, lui aussi entré en vigueur le 5 décembre. L’objectif est dans les deux cas de réduire la capacité de Moscou à financer son « opération spéciale » en Ukraine.

Réorientation de la géopolitique pétrolière mondiale

La partie russe avait d’abord riposté, en fin de semaine dernière, en menaçant de réduire sa production, début 2023, de 500 000 à 700 000 barils par jour (environ 5 % à 7 % du total), pour faire monter les prix. L’oukase présidentiel signé mardi constitue donc la deuxième étape de cette réponse aux offensives occidentales. Si elle confirme, sans surprise, la volonté du Kremlin de ne rien céder, les observateurs, côté russe, insistent plutôt sur son caractère limité. Le point 4 du document ouvre la porte à des exemptions, sur décision présidentielle. Les Européens avaient eux aussi laissé entrevoir de possibles assouplissements.

Ensuite, le texte évoque une interdiction visant des entités commerçant sur la base de contrats faisant explicitement mention du plafonnement occidental. Par conséquent, il pourrait suffire que ces entités – compagnies nationales de pays tiers ou intermédiaires occidentaux – n’affichent pas ouvertement qu’elles appliquent le plafond occidental, pour échapper à l’interdiction russe.

Inédites, ces sanctions respectives ont cependant une portée encore difficile à mesurer. Alors que Moscou cherche d’autres débouchés pour son brut, les Occidentaux, eux, se tournent vers d’autres fournisseurs. Une réorientation de la géopolitique pétrolière mondiale est à l’œuvre, avec plus d’or noir russe circulant vers l’Asie et plus d’importations européennes venant des Etats-Unis, du Moyen-Orient ou d’Afrique.

« Certains pays jouent déjà à contourner les sanctions. Par exemple, l’Arabie saoudite achète du pétrole russe moins cher, le consomme chez elle, ce qui lui permet de vendre davantage de son or noir et ce, plus cher », raconte un fin connaisseur du marché qui souhaite rester anonyme. « Enfin, d’autres pays achètent du pétrole russe, le mélangent à des pétroles d’autres origines, les raffinent et les vendent à l’Europe », ajoute-t-il.

Le pari de Moscou

Certes, la Russie a fort à perdre sur ce terrain, dans la mesure où elle ne peut désormais plus vendre à n’importe quel client, et doit procéder à des rabais. Au cours du mois de décembre, selon l’agence Reuters, elle a dû vendre son pétrole à l’Inde à des prix (entre 32 et 35 dollars le baril) pouvant être jusqu’à deux fois plus bas que ceux du marché.

Plusieurs officiels russes ont d’ailleurs reconnu que les mesures occidentales pourraient représenter un nouveau « choc » pour leur économie, bien plus dépendante des exportations de pétrole que de celles de gaz. Lundi, Alexandre Novak, vice-premier ministre russe et ancien ministre de l’énergie, a admis des difficultés pour assurer les navires utilisés pour l’exportation de pétrole.

Mais qu’en sera-t-il pour l’UE ? Contrairement aux pays qui achètent du pétrole bradé russe, celle-ci se doit de payer son or noir au prix du marché. Dans ces conditions, le pari de Moscou de peser sur les prix mondiaux, et a fortiori sur le pouvoir d’achat et sur les opinions occidentales, peut-il réussir ? Difficile à dire à ce stade.

Si la simple évocation d’une potentielle baisse de la production russe avait permis, vendredi, aux cours mondiaux de renouer avec leur plus haut depuis trois semaines, l’annonce du Kremlin, mardi soir, n’a guère eu d’impact. En fin de séance, le baril de Brent de la mer du Nord n’a enregistré qu’une avancée modeste (+ 0,48 %, à 64,33 dollars) et le WTI, la référence américaine, a cédé 0,03 %, les investisseurs ayant déjà intégré la nouvelle.

En attendant, la plus grande dépendance de l’UE envers la Russie porte sur le gaz. Or, dans ce domaine, les prix sur les marchés à terme ont renoué au mois de décembre avec leurs niveaux d’avant l’invasion en Ukraine. Et pour ajouter encore plus à l’imbroglio, même si l’annonce semble irréelle, Moscou s’est dit prêt, lundi, à reprendre ses livraisons vers le Vieux Continent via le gazoduc Yamal.

 

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Les réserves de gaz Allemandes sont à un niveau historiquement élevé à date. Elles pourraient rester supérieures à 70% d'ici à fin mars. Il est admis que c'est en mars que généralement les réserves atteignent leur point le plus bas, lorsque les courbes d'approvisionnement égalent progressivement puis dépassent les courbes de consommation, ces dernières étant à la baisse à mesure que l'été approche. 

Le petit crochet à la hausse sur fin décembre est également constaté partout ailleurs en Europe, preuve de l'existence à mon avis d'une consommation réduite et de la mise en œuvre de source alternatives d'approvisionnement, indépendantes de la Russie. 

https://www.reuters.com/graphics/UKRAINE-CRISIS/EUROPE-GAS/zdvxozxzopx/

Stock UE

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Stock France + Allemagne

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Précision
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il y a une heure, olivier lsb a dit :

Les réserves de gaz Allemandes sont à un niveau historiquement élevé à date. Elles pourraient rester supérieures à 70% d'ici à fin mars. Il est admis que c'est en mars que généralement les réserves atteignent leur point le plus bas, lorsque les courbes d'approvisionnement égalent progressivement puis dépassent les courbes de consommation, ces dernières étant à la baisse à mesure que l'été approche. 

Le petit crochet à la hausse sur fin décembre est également constaté partout ailleurs en Europe, preuve de l'existence à mon avis d'une consommation réduite et de la mise en œuvre de source alternatives d'approvisionnement, indépendantes de la Russie. 

https://www.reuters.com/graphics/UKRAINE-CRISIS/EUROPE-GAS/zdvxozxzopx/

 

Voici une information qui va dans ton sens et qui indique que sur le mois de novembre la Suisse a réduit de près de 30% sa consommation de gaz et qu'elle était de moins 40 % pour octobre. Certainement que la météo a favorisé ce résultat mais je pense tout de même que certains efforts ont porté leur fruits.

https://www.rts.ch/info/suisse/13658768-la-suisse-a-baisse-sa-consommation-de-gaz-de-30-en-novembre.html#:~:text=La Suisse est donc en,sont habituellement les plus gourmands.

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Dans une interview au Figaro, J Borrell mentionne la mise en place d'une "mutualisation" du financement des équipements fournis à l'Ukraine par les états Européens : "nous informons les états membres des besoins ukrainiens .. ils nous présentent ensuite leur facture et nous en réglons une partie.(ne precise pas le %).. une première . Nous pouvons le faire  parce que l'argent que je gère est placé en dehors du budget européen . Ce sont les Etats membres qui financent ce fonds et décident de son utilisation"

https://www.lefigaro.fr/international/josep-borrell-la-liberte-a-un-prix-20221227

 

 

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Il y a 1 heure, FAFA a dit :

Voici une information qui va dans ton sens et qui indique que sur le mois de novembre la Suisse a réduit de près de 30% sa consommation de gaz et qu'elle était de moins 40 % pour octobre. Certainement que la météo a favorisé ce résultat mais je pense tout de même que certains efforts ont porté leur fruits.

https://www.rts.ch/info/suisse/13658768-la-suisse-a-baisse-sa-consommation-de-gaz-de-30-en-novembre.html#:~:text=La Suisse est donc en,sont habituellement les plus gourmands.

Il s'agit pas tellement de mon sens: les chiffres de consommation constaté au réel, ce sont les chiffres du réel. Après oui on peut faire des conjectures sur les explications sous-jacentes. J'ai encore lu un article du Monde ce matin, portant sur la consommation d'électricité cette fois ci: il y a l'air d'avoir eu pas mal d'action de fonds en matière d'économie d'énergie "indolore" (cf les éclairages publics en milieu de nuit). La oui ça rejoint mon sens, ou je suppute depuis le début de ce conflit que l'arme énergétique n'en n'est pas une pour la Russie, au regard de nos propres marges d'optimisation indolore ou quasi indolore (ie notre confort d'occidentaux). 

Illustration, reprise dans l'article ci-dessous: ceci est notre consommation d'électricité corrigée des effets météorologiques, donc en gommant l'impact de la douceur exceptionnel de cet automne

image.png

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/28/energie-la-france-consomme-toujours-moins-d-electricite_6155871_3234.html

Citation

La consommation d’électricité continue de baisser en France, et avec elle les risques de coupure en début d’année

La présidente de la Commission de régulation de l’énergie n’anticipe aucun risque de délestages au cours des deux prochaines semaines, après une baisse de 9 % de la consommation totale au cours des quatre derniers mois.

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui à 09h23, mis à jour à 12h13

La menace de coupures d’électricité s’éloigne, pour quelques semaines au moins. La présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), Emmanuelle Wargon, n’anticipe aucun risque de délestages (coupures temporaires organisées en cas de pénurie) avant la mi-janvier. L’ancienne ministre du logement a expliqué, mercredi 28 décembre, ce sursis par l’appel à la sobriété « vraiment entendu par les Français », avec une baisse de 9 % de la consommation totale au cours des quatre derniers mois en France.

« Jusqu’au 15 janvier, on sait qu’on n’aura pas de difficulté » pour couvrir les besoins de la population et des entreprises en électricité, grâce aux températures prévues, aux efforts de sobriété de tous et au redémarrage progressif de réacteurs nucléaires d’EDF, a développé Mme Wargon, interrogée sur France Inter. « Après, s’il y a une vague de froid, la situation sera forcément plus tendue », a-t-elle néanmoins averti, en saluant le « geste citoyen » des Français qui ont réduit spontanément leur consommation en fin d’année alors que les températures étaient au-dessus des moyennes saisonnières.

Baisse de la consommation de 7,4 % sur la dernière semaine

Mardi, le gestionnaire du réseau RTE a rapporté un recul de 7,4 % enregistré la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019). Une évaluation diffusée après traitement des effets calendaires et météorologiques : il s’agit donc de la consommation qui aurait eu lieu avec des températures normales pour la période. Une méthode isolant ainsi les variations structurelles de la demande, de l’activité économique et des efforts de sobriété.

image.png

Sur les quatre dernières semaines, la baisse structurelle moyenne atteint 8,7 %. RTE explique le ralentissement de la baisse (7,4 % la dernière semaine contre 8,1 % la précédente) par une diminution du potentiel d’économies supplémentaires d’énergie pour les particuliers et les entreprises du secteur tertiaire.

Dès cet été, le gouvernement avait appelé les particuliers, entreprises et administrations à réduire au maximum leur consommation d’énergie pour écarter tout risque de délestages ou de coupures cet hiver. Des alertes, concrétisées par un plan de sobriété en octobre, sur fond de difficultés d’approvisionnement aggravées par la guerre en Ukraine.

Baisse de 20 % de l’éclairage public

Le gestionnaire des lignes à haute et très haute tension avait abaissé, le 20 décembre, le risque de tensions pour le réseau électrique en janvier d’« élevé » à « moyen », compte tenu des efforts constatés et du redémarrage de plusieurs réacteurs nucléaires.

Parmi la consommation globale d’électricité, celle liée à l’éclairage public a enregistré une baisse « historique » de 20 % durant la première quinzaine de décembre, entre minuit et 4 heures du matin, a rapporté mardi le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité Enedis. Cette baisse a été enregistrée en « cœur de nuit », par rapport à la même période en 2021, précise l’ex-ERDF, qui souligne « une baisse significative, la plus importante enregistrée » par ses services.

Selon Enedis, l’éclairage public est responsable de plus de 40 % de la consommation d’électricité annuelle des communes françaises, « avec 11 millions de points lumineux sur l’ensemble du pays, soit une puissance appelée de 1 300 mégawatts ». Fin novembre, le gouvernement avait annoncé adresser aux préfets une circulaire pour anticiper et préparer leurs départements à d’éventuelles coupures programmées de l’électricité, qui pourraient concerner 60 % de la population, mais aucun site critique ou client prioritaire.

 

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Malgré les rodomontades du PR sur la Turquie ou la Chine dans la résolution du conflit, force est de constater (toujours ce déni des réalités) que les Turcs vont eux discuter le bout de gras à Moscou, entre professionnels. 

Que l'agenda officiel ne fasse pas illusion, il serait très naïf de croire que les agenda Turc et Russe en Syrie ne soient pas corrélés indirectement au conflit en cours.

 

Gazprom reconnait une année 2022 difficile. 

https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20221228-le-patron-de-gazprom-reconnaît-une-année-2022-très-difficile

Un point très intéressant, car c'est véritablement le nerf de la guerre et un pivot clé dans les narratifs douteux de la guerre de l'information. 

"Dans un communiqué publié le 1er décembre, Gazprom avait annoncé avoir extrait "376,9 milliards de m3 de gaz" entre janvier et novembre 2022, soit près de 20% de moins que sur la même période de l'année précédente."

Quand on comparera avec un peu plus de recul la reconfiguration des pays importateurs de produits pétroliers Russes, il faudra surtout se garder de conclure que l'Asie aura totalement remplacé l'UE car en apparence, ce sera le cas (le gaz étant difficile stockable, toute extraction est vouée à être vendue ou torchée), mais en réalité, ce sera avec une volumétrie inférieure de 20% par rapport à 2021: ce qui est tout à fait colossal. 

Pour l'instant, cela produit peu d'effet financier car la courbe des prix du gaz ayant connu une forte envolée en milieu d'année, cela a certainement eu pour conséquence de compenser en prix ce que les volumes n'ont pas rapporté.

Maintenant que les embargos sont en place, la tendance actuelle et qui se poursuivra sur 2023 avec un effet d'année pleine, c'est:

- des prix bas (au moins pour ce début d'année, à voir par la suite)

- des volumes fortement amputés (quasiment plus rien vers l'UE/G7), avec des tactiques de contournement difficiles à quantifier mais dont on peut à peu près supposer qu'elles ne compenseront pas, et de loin, les volumes Russes initialement importés. 

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il y a 11 minutes, olivier lsb a dit :

Malgré les rodomontades du PR sur la Turquie ou la Chine dans la résolution du conflit, force est de constater (toujours ce déni des réalités) que les Turcs vont eux discuter le bout de gras à Moscou, entre professionnels. 

Tu as bien conscience que tu reprend le discours du PR ? Ca devient... étonnant.

Sur ce :

  • la Chine : on ne voit rien.
  • la Turquie : facile. Plein de choses à négocier avec la Russie, opportunisme pur des deux côtés avec beaucoup de matière.
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il y a 11 minutes, Boule75 a dit :

Tu as bien conscience que tu reprend le discours du PR ? Ca devient... étonnant.

Sur ce :

  • la Chine : on ne voit rien.
  • la Turquie : facile. Plein de choses à négocier avec la Russie, opportunisme pur des deux côtés avec beaucoup de matière.

Le PR veut un rôle central (pour la France et/ou l'UE, on ne sait plus trop) dans les discussions de fin du conflit. J'observe qu'à ce jour, on a eu surtout eu des humiliations (pour la diplomatie Française). Les Turcs discutent à haut niveau de leurs intérêts, car ils ont des moyens de pression et des arguments à faire valoir auprès de Moscou : c'est çà que je critique en creux (et non pas le principe de discuter avec Moscou). En y allant pas plus franco dans notre soutien, on se prive d'arguments de négociation auprès du Kremlin. 

Je doute que les Turcs y aillent pour des discussions de fin de conflit. Toutefois, ils vont servir leurs intérêts en premier, en allégeant peut être certaines de leurs décisions coercitives vis à vis de Moscou, en fonction de ce qu'ils vont obtenir des Russes sur la Syrie/Kurdes: LE sujet qui les intéresse au premier plan.

On se retrouve donc à contempler la situation décrite par le PR comme étant précisément celle qu'il voulait éviter.  

Quant à la Chine, la seule chose dont on a eu vent, c'est l'accord Sino-Américain: risque nucléaire écarté contre absence d'armes modernes en Ukraine. Difficile de savoir la part du vrai du fantasmé, mais force est de constater qu'en Europe, alors que des volontés ne manquent pas, tous le monde est resté bien sage sur ses plus gros matos, avec la complicité coercitive des US pour tout ce qui concerne leurs matériels (donc à peu près tout). 

Modifié par olivier lsb
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Il y a 3 heures, FAFA a dit :

Mine de rien, j'ai l'impression (en tout cas dans mon entourage) qu'il y a une prise de conscience générale concernant l'énergie. C'est l'un des très rares points positifs généré par le conflit se déroulant en Ukraine.

Tout à fait d'accord . . . mais est-ce que ça va durer ?

  • Si oui, alors la transition énergétique pourrait s'accélérer, et Poutine aura hypothéqué une partie de l'avenir économique de son pays pour un "bout de terre",
  • Si non, alors la situation redeviendra plus ou moins comme avant, avec un prix du baril maintenu au-dessus du seuil de rentabilité par l'OPEP (histoire de ne pas rendre les énergies alternatives trop intéressantes trop vite) . . .
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La-Russie-veut-vraiment-négocier-mais-les-US-ne-veulent-rien-savoir, épisode 387.

Lavrov aujourd'hui:

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/12/28/guerre-en-ukraine-en-direct-le-ministre-des-armees-francais-est-arrive-a-kiev-le-premier-deplacement-d-un-membre-du-gouvernement-depuis-le-24-fevrier_6155862_3210.html

Citation

Le chef de la diplomatie russe s’est dit « convaincu » que la Russie atteindrait ses objectifs en Ukraine à force de « patience »

« Je suis convaincu que, grâce à notre entêtement, notre patience et notre détermination, nous défendrons nos nobles objectifs, ceux vitaux pour notre peuple et notre pays », a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d’une interview diffusée mercredi sur la chaîne de télévision russe Pervy Kanal. « Cela en restant toujours ouvert à un dialogue équitable et à des accords pour assurer une sécurité égale et indivisible en Europe », a-t-il poursuivi.

« Une part inaliénable de ces conditions [pour trouver une issue diplomatique], c’est que les quatre régions [Donetsk, Louhansk, Zaporijia, Kherson] appartiennent à la Fédération de Russie », a affirmé M. Lavrov, précisant que Moscou devait « bien sûr » conquérir l’ensemble de ces quatre territoires qui ne sont actuellement pas contrôlés entièrement par l’armée russe. Ces régions « doivent être libérées de la menace de la nazification qu’elles ont endurée pendant de longues années », a abondé Sergueï Lavrov, reprenant les justifications du Kremlin qui assure que les populations russophones d’Ukraine doivent être protégées face à de supposés « nazis » au pouvoir à Kiev.

 

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Il y a 17 heures, Obelix38 a dit :

Tout à fait d'accord . . . mais est-ce que ça va durer ?

  • Si oui, alors la transition énergétique pourrait s'accélérer, et Poutine aura hypothéqué une partie de l'avenir économique de son pays pour un "bout de terre",
  • Si non, alors la situation redeviendra plus ou moins comme avant, avec un prix du baril maintenu au-dessus du seuil de rentabilité par l'OPEP (histoire de ne pas rendre les énergies alternatives trop intéressantes trop vite) . . .

Tout dépendra de la situation énergétique je pense. Je suis excessivement sceptique sur la capacité/volonté des gens de faire des efforts pour des enjeux perçus comme lointains et théoriques, comme le changement climatique. A l'inverse, si l'approvisionnement reste tendu et que ça se répercute sur la facture, chacun s'adaptera et se découvrira mille moyen de réduire sa consommation d'énergie, surtout sur le temps long où des adaptations plus structurelles pourront être mises à l'œuvre. 

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