Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Les premiers MiG-21 sont en service dans l'armée de l'air vietnamienne en novembre 1965. Si on veut transposer, il faut noter que le MiG-21 était alors le meilleur intercepteur soviétique...

Si des pays comme les Etats-Unis ou la France avaient apporté le même niveau de soutien à l'Ukraine, des F-35 et Rafale auraient été en service dans l'armée de l'air ukrainienne dès mai 2023, suite à une décision prise dès mai 2022. Pas "un escadron de F-16 en service fin 2025"... Ni "une poignée de Mirage-2000 en service fin 2024"...

C'est assez capilotracté comme comparaison. Outre le classement des avions, on pourrait arguer :

- des capacités intrinsèques des avions modernes un chouïa supérieure aux capacités des Mig21

- des temps de construction également un peu supérieurs

- des prix...

- de l'inventaire des pays donateurs

- du nombre de mécano nécessaires...

- et surtout surtout surtout, un monde transparent où l'info circule vite : les décisions (ripostes) peuvent être prises à chaud, les opinions sont enfermées dans des caisses de résonances...

Bref, rien de vraiment comparable au final.

Modifié par Delbareth
  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

Ce professeur de géographie du lycée Dumont d’Urville à Toulon induit le public en erreur en faisant croire que les objectifs de la Russie sont territoriaux.

http://www.en.kremlin.ru/events/president/transcripts/72444

Réunion du Club de discussion international de Valdai

5 octobre 2023, 16:45, Sochi

Vladimir Poutine

La crise ukrainienne n'est pas un conflit territorial, et je tiens à le préciser. La Russie est le plus grand pays du monde en termes de superficie, et nous n'avons aucun intérêt à conquérir de nouveaux territoires. Nous avons encore beaucoup à faire pour développer correctement la Sibérie, la Sibérie orientale et l'Extrême-Orient russe. Il ne s'agit pas d'un conflit territorial ni d'une tentative d'établir un équilibre géopolitique régional. La question est beaucoup plus large et plus fondamentale et concerne les principes qui sous-tendent le nouvel ordre international.

(...)

Quant à savoir où nous devrions nous arrêter. Vous savez, il ne s'agit pas de territoires, il s'agit de garanties de sécurité pour les peuples de Russie et l'État russe, et c'est une question plus complexe que celle d'un territoire. Il s'agit de la sécurité des personnes qui considèrent la Russie comme leur patrie et que nous considérons comme notre peuple. Il s'agit d'une question complexe qui exige une discussion.

Comment expliques-tu que la Russie ait annexé Kherson, Zaporijia, Donetsk et Lougansk si sont objectif n'est pas territorial ? Si son objectif était la protection des millions de civils résidant dans les oblasts de Louganks et Donetsk, comme déclaré au début de l'invasion par Poutine, il n'était pas nécessaire d'annexer ces territoires.

Quant-à croire ce que dit Poutine....

  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 18 minutes, Paschi a dit :

Comment expliques-tu que la Russie ait annexé Kherson, Zaporijia, Donetsk et Lougansk si sont objectif n'est pas territorial ? Si son objectif était la protection des millions de civils résidant dans les oblasts de Louganks et Donetsk, comme déclaré au début de l'invasion par Poutine, il n'était pas nécessaire d'annexer ces territoires.

Quant-à croire ce que dit Poutine....

Écoutons ce que dit le professeur de géographie du lycée Dumont d’Urville à Toulon :

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/eclairage/guerre-en-ukraine-quelques-cles

Enfin, il est possible que la Russie cherche simplement à prendre le plus possible de territoire pour en faire une monnaie d’échange à une reconnaissance internationale de l’annexion de la Crimée et des républiques sécessionnistes de Donetsk et Lougansk. C’est même peut-être le but le plus probable, en tout cas à défaut d’objectifs antérieurs auxquels la Russie aura peut-être renoncé. Mais même cet objectif revu à la baisse a été contré par la résistance ukrainienne, en tout cas à l’heure où sont écrites ces lignes.

Donc là, je suis complètement d'accord avec lui. C'est juste dommage qu'il n'ait pas fait une carte pour illustrer cette hypothèse, et que pour son autre hypothèse il fait une carte sans écrire en gros sur la carte que c'est une simple hypothèse et non une conclusion définitive.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Alexis a dit :

Donc en continuant cette uchronie "L'Occident est aussi sérieux en 2022 pour soutenir l'Ukraine que l'Union soviétique ne l'était pour soutenir le Vietnam en 1964", il faut imaginer que les pilotes de F-35 et de Rafale qui combattent l'armée de l'air russe en 2023 sont bien ukrainiens oui... parce que le président Zelensky leur a remis leur passeport la semaine d'avant ! La langue ukrainienne, ils ne maîtrisent pas trop non. L'anglais ou le français en revanche, ça va

Je pense que si Rafale il y avait eu en Ukraine, ça aurait été limité à des Rafale d'occasion, c'est-à-dire ceux qui ont fini en Grèce et en Croatie.

Ils auraient été vendus en 2020 et auraient été prévus pour arriver en Ukraine en 2024. Mais devant l'urgence des avions auraient été prélevés sur ceux existant pour être rapidement disponibles dès les formations initiales terminées, et à peine arrivés en Ukraine les avions auraient été ciblés rapidement, les russes en faisant des cibles prioritaires, comme pour les Caesar. Missiles balistiques sur les bases aériennes, etc.

Donc sans couverture AA déjà déployée en masse il aurait été impossible d'en tirer le meilleur, et on sait qu'il a fallu attendre 2023 pour ça.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 3 minutes, Wallaby a dit :

Écoutons ce que dit le professeur de géographie du lycée Dumont d’Urville à Toulon :

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/eclairage/guerre-en-ukraine-quelques-cles

Enfin, il est possible que la Russie cherche simplement à prendre le plus possible de territoire pour en faire une monnaie d’échange à une reconnaissance internationale de l’annexion de la Crimée et des républiques sécessionnistes de Donetsk et Lougansk. C’est même peut-être le but le plus probable, en tout cas à défaut d’objectifs antérieurs auxquels la Russie aura peut-être renoncé. Mais même cet objectif revu à la baisse a été contré par la résistance ukrainienne, en tout cas à l’heure où sont écrites ces lignes.

Donc là, je suis complètement d'accord avec lui. C'est juste dommage qu'il n'ait pas fait une carte pour illustrer cette hypothèse, et que pour son autre hypothèse il fait une carte sans écrire en gros sur la carte que c'est une simple hypothèse et non une conclusion définitive.

Annexer pour rendre ensuite ?

Ça n'a pas de sens.

  • Upvote (+1) 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, herciv a dit :

Le problème de ce rattrapage industriel par L'Europe c'est que Poutine n'a pas le choix il ne peut gagner en Ukraine que si il épuise l'Europe. Les US sont sur le point d'être sorti de l'équation. Il faut donc que la perturbation des flux logistiques globaux vers l'Europe soit plus consistante. Poutine a placé de nombreuses billes en Afrique, on ne peut donc pas compter sur ce continent. Via les Brics il agit aussi sur l'Amérique du Sud, mais grâce à l'Inde ces derniers vont vouloir rester neutre. Poutine devra donc concentrer ses effort maritime sur ces flux là en Atlantique donc.

Tout dépend du résultat de l'élection US en fin d'année. Là depuis quelques semaines et notamment avec la signature de l'accord de défense US-Ukraine et la levée partielle des restrictions sur l'emploi des armes fourni en territoire russe, on est plutôt sur une réaffirmation du soutien US par l'administration Biden, même avec les limites qu'on lui connaît. 

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 45 minutes, CortoMaltese a dit :

Tout dépend du résultat de l'élection US en fin d'année. Là depuis quelques semaines et notamment avec la signature de l'accord de défense US-Ukraine et la levée partielle des restrictions sur l'emploi des armes fourni en territoire russe, on est plutôt sur une réaffirmation du soutien US par l'administration Biden, même avec les limites qu'on lui connaît. 

On peut croire à la pérennité de l'accord mais les US sont quand même à l'os concernant les budgets. Donc c'est un accord qui risque d'être sans substance dès l'arrivée de Trump. Il devra faire des choix et celui-là est le premier qui lui viendra en tête.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, herciv a dit :

On peut croire à la pérennité de l'accord mais les US sont quand même à l'os concernant les budgets. Donc c'est un accord qui risque d'être sans substance dès l'arrivée de Trump. Il devra faire des choix et celui-là est le premier qui lui viendra en tête.

J'aime beaucoup la notion "d'être à l'os" pour les US.

Je suis d'accord que la situation est particulière, mais... Tu connais le proverbe avec une histoire d'ours dont on veut vendre la peau ?

  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, Ciders a dit :
Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

Écoutons ce que dit le professeur de géographie du lycée Dumont d’Urville à Toulon :

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/eclairage/guerre-en-ukraine-quelques-cles

Enfin, il est possible que la Russie cherche simplement à prendre le plus possible de territoire pour en faire une monnaie d’échange à une reconnaissance internationale de l’annexion de la Crimée et des républiques sécessionnistes de Donetsk et Lougansk. C’est même peut-être le but le plus probable, en tout cas à défaut d’objectifs antérieurs auxquels la Russie aura peut-être renoncé. Mais même cet objectif revu à la baisse a été contré par la résistance ukrainienne, en tout cas à l’heure où sont écrites ces lignes.

Donc là, je suis complètement d'accord avec lui. C'est juste dommage qu'il n'ait pas fait une carte pour illustrer cette hypothèse, et que pour son autre hypothèse il fait une carte sans écrire en gros sur la carte que c'est une simple hypothèse et non une conclusion définitive.

Annexer pour rendre ensuite ?

Ça n'a pas de sens.

Après avoir écumé l'Internet à la recherche de n'importe quel gus un peu connu dont les théories vont dans le sens "russe", voilà que wallaby nous sort des analyses de profs. Au moins ça augmente sensiblement le panel, mais je rappelle que Nathalie Arthaud est professeur d'économie alors on peut tout avoir (ceci sans vouloir manquer de respect aux professeurs de lycée).

Le ridicule ne tue vraiment pas.

Edit : correctif

Modifié par Delbareth
  • Haha (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 15 minutes, Delbareth a dit :

J'aime beaucoup la notion "d'être à l'os" pour les US.

Je suis d'accord que la situation est particulière, mais... Tu connais le proverbe avec une histoire d'ours dont on veut vendre la peau ?

On verra mais regardes de prêt les rendements des bon du trésor US. Ils sont particulièrement cher à honorer pour un pays qui a la même inflation que l'Europe.

Modifié par herciv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Delbareth a dit :

Après avoir écumé l'Internet à la recherche de n'importe quel gus un peu connu dont les théories vont dans le sens "russe", voilà que wallaby nous sort des analyses de profs. Au moins ça augmente sensiblement le panel, mais je rappelle que Nathalie Arthaud est professeur d'économie alors on peut tout avoir (ceci sans vouloir manquer de respect aux professeurs de lycée).

Le ridicule ne tue vraiment pas.

Si tu remontes un petit peu le fil de discussion, tu verras que ce n'est pas moi qui ai introduit cet éminent professeur dans la conversation. Je répondais à quelqu'un qui le citait, plus exactement qui citait sa cartographie. A priori s'il est publié par le site de Normale Sup Lyon, cela augmente la probabilité qu'on ait affaire à quelqu'un de sérieux. Si tu remontes un peu le fil de discussion, tu constateras aussi que mon premier réflexe était de le critiquer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 26 minutes, Wallaby a dit :

Si tu remontes un petit peu le fil de discussion, tu verras que ce n'est pas moi qui ai introduit cet éminent professeur dans la conversation. Je répondais à quelqu'un qui le citait, plus exactement qui citait sa cartographie. A priori s'il est publié par le site de Normale Sup Lyon, cela augmente la probabilité qu'on ait affaire à quelqu'un de sérieux. Si tu remontes un peu le fil de discussion, tu constateras aussi que mon premier réflexe était de le critiquer.

Autant pour moi ! Ne te suivant plus, je ne vois que tes citations. Du coup j'me suis planté, et je fais amende honorable.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, herciv a dit :

On verra mais regardes de prêt les rendements des bon du trésor US. Ils sont particulièrement cher à honorer pour un pays qui a la même inflation que l'Europe.

Ne serait-ce pas une volonté de la Réserve Fédérale qui a décidé de reconduire le taux de 5,25% tant que l'inflation ne revenait pas clairement vers les 2% ?

Dit autrement :

  1. est-ce un taux subi (parce que sinon il n'y a pas assez de prêteurs désireux d'acheter la dette US)
  2. ou un taux choisi (par la FED qui pilote les taux comme d'habitude avec son double objectif de stabilité du $ et de performance de l'économie US) ?

 

Fort indice en faveur de l'hypothèse 2 : "La Réserve fédérale a maintenu la fourchette cible des fed funds à 5,25 %-5,50 % pour une septième réunion consécutive en juin 2024, conformément aux prévisions. Les décideurs politiques ne s'attendent pas à ce qu'il soit approprié de réduire les taux jusqu'à ce qu'ils soient plus confiants dans le fait que l'inflation se rapproche durablement de 2 %." (via Deepl)

 

Si tu as des indices tendant vers 1, affiche-les s'il te plaît. Pour l'instant, j'ai bien l'impression que c'est 2, comme depuis longtemps... en dépit des meilleurs efforts de ceux qui annoncent, depuis des décennies aussi, que la fin du $ est imminente.

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 19 heures, Wallaby a dit :

Écoutons ce que dit le professeur de géographie du lycée Dumont d’Urville à Toulon :

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/eclairage/guerre-en-ukraine-quelques-cles

Enfin, il est possible que la Russie cherche simplement à prendre le plus possible de territoire pour en faire une monnaie d’échange à une reconnaissance internationale de l’annexion de la Crimée et des républiques sécessionnistes de Donetsk et Lougansk. C’est même peut-être le but le plus probable, en tout cas à défaut d’objectifs antérieurs auxquels la Russie aura peut-être renoncé. Mais même cet objectif revu à la baisse a été contré par la résistance ukrainienne, en tout cas à l’heure où sont écrites ces lignes.

Donc là, je suis complètement d'accord avec lui. C'est juste dommage qu'il n'ait pas fait une carte pour illustrer cette hypothèse, et que pour son autre hypothèse il fait une carte sans écrire en gros sur la carte que c'est une simple hypothèse et non une conclusion définitive.

Et dans un poste précédant, tu émettais l'hypothèse que ce serait une monnaie d'échange contre la levée des sanctions économiques.

Tu ne réponds pas à ma question qui était : comment expliques-tu que la Russie ait annexé Kherson, Zaporijia, Donetsk et Lougansk si sont objectif n'est pas territorial ? Si son objectif était la protection des millions de civils résidant dans les oblasts de Louganks et Donetsk, comme déclaré au début de l'invasion par Poutine, il n'était pas nécessaire d'annexer ces territoires.

  • Upvote (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 21 heures, herciv a dit :

Le problème de ce rattrapage industriel par L'Europe c'est que Poutine n'a pas le choix il ne peut gagner en Ukraine que si il épuise l'Europe. Les US sont sur le point d'être sorti de l'équation. Il faut donc que la perturbation des flux logistiques globaux vers l'Europe soit plus consistante. Poutine a placé de nombreuses billes en Afrique, on ne peut donc pas compter sur ce continent. Via les Brics il agit aussi sur l'Amérique du Sud, mais grâce à l'Inde ces derniers vont vouloir rester neutre. Poutine devra donc concentrer ses effort maritime sur ces flux là en Atlantique donc.

Dans les Brics tu as aussi le Brésil qui veut rester neutre même s'il penche un peu plus du côté Russe qu'Occidentale. Et l'Argentine, même si son économie est en crise, penche nettement en faveur de l'occident. Pour le reste de ton constat d'accord.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 3 minutes, Paschi a dit :

Dans les Brics tu as aussi le Brésil qui veut rester neutre même s'il penche un peu plus du côté Russe qu'Occidentale. Et l'Argentine, même si son économie est en crise, penche nettement en faveur de l'occident. Pour le reste de ton constat d'accord.

Je ne pense pas qu'ils penchent d'un côté ou d'un autre. Ils jouent les deux camps et ils essaient d'engranger tout ce qu'ils peuvent.

Du reste, ils ont assez de problèmes à gérer chez eux pour s'impliquer vraiment ici.

  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, Ciders a dit :

Je ne pense pas qu'ils penchent d'un côté ou d'un autre. Ils jouent les deux camps et ils essaient d'engranger tout ce qu'ils peuvent.

Du reste, ils ont assez de problèmes à gérer chez eux pour s'impliquer vraiment ici.

Ils ne vont pas s'impliquer mais dans ses déclarations Loula renvoyait la Russie et l'Ukraine dos à dos en donnant une faut à l'Ukraine et à l'occident.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 15 minutes, Paschi a dit :

Dans les Brics tu as aussi le Brésil qui veut rester neutre même s'il penche un peu plus du côté Russe qu'Occidentale. Et l'Argentine, même si son économie est en crise, penche nettement en faveur de l'occident. Pour le reste de ton constat d'accord.

 

il y a 11 minutes, Ciders a dit :

Je ne pense pas qu'ils penchent d'un côté ou d'un autre. Ils jouent les deux camps et ils essaient d'engranger tout ce qu'ils peuvent.

Du reste, ils ont assez de problèmes à gérer chez eux pour s'impliquer vraiment ici.

Pareil que Ciders Le Brésil ne penche pas plus d'un côté ou de l'autre. Il se met dans un ensemble faisant coexister pouvoir et contre-pouvoir : les BRICS. SI la Chine choisi l'affrontement pas sûr que les BRICS reste un ensemble cohérent longtemps tant que le Chine en fait parti.

L'Argentine c'est différent Javiez mène une politique Pro-US mais devra assez vite changer son fusil d'épaule si les US s'avèrent être en difficulté.

Modifié par herciv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 4 minutes, Paschi a dit :

Ils ne vont pas s'impliquer mais dans ses déclarations Loula renvoyait la Russie et l'Ukraine dos à dos en donnant une faut à l'Ukraine et à l'occident.

S'ils peuvent vendre aux deux camps, ils ne vont pas s'en priver. On se rappellera d'ENGESA dans les années 1980.

il y a 2 minutes, herciv a dit :

 

Pareil que Ciders Le Brésil ne penche pas plus d'un côté ou de l'autre. Il se met dans un ensemble faisant coexister pouvoir et contre-pouvoir : les BRICS. SI la Chine choisi l'affrontement pas sûr que les BRICS reste un ensemble cohérent longtemps tant que le Chine en fait parti.

L'Argentine c'est différent Javiez mène une politique Pro-US mais devra assez vite changer son fusil d'épaule si les US s'avèrent être en difficulté.

Soit dit en passant, à part cette offre extravagante pour les cinq SEM... il a fait quoi de concret pour l'Ukraine Javiez ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, Ciders a dit :

Soit dit en passant, à part cette offre extravagante pour les cinq SEM... il a fait quoi de concret pour l'Ukraine Javiez ?

C'est totalement extravaguant mais c'est surtout un message allant dans le sens de l'occident. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sur les bons du trésor US. Black Rock s'en tient éloigné.

https://www.zonebourse.com/cours/action/BLACKROCK-INC-11862/actualite/BlackRock-fait-preuve-de-prudence-a-l-egard-des-bons-du-Tresor-americain-a-long-terme-a-l-appr-46941529/

BlackRock fait preuve de prudence à l'égard des bons du Trésor américain à long terme à l'approche des élections

Le 10 juin 2024 à 19:21

 Partager

Le BlackRock Investment Institute a déclaré lundi qu'il était prudent en ce qui concerne les bons du Trésor américain à long terme à l'approche des élections présidentielles de novembre, car les investisseurs demanderont probablement une compensation plus importante pour les détenir en raison des importants déficits budgétaires.

"Nous restons surpondérés sur les actions américaines avant les élections américaines, mais prudents sur les bons du Trésor américain à long terme. Quel que soit le vainqueur, les déficits budgétaires resteront importants", a déclaré dans une note l'institut, qui fait partie de la société de gestion d'actifs BlackRock.

Ni le président Joe Biden ni l'opposant républicain Donald Trump "ne tracent la voie d'une réduction durable des déficits", a déclaré l'institut. Les déficits importants maintiendront l'inflation à un niveau élevé, et les taux d'intérêt risquent donc de rester élevés pendant longtemps.

@Boule75 voilà la réponse à ta question "Nous pensons que cette situation, ainsi que la nécessité pour les marchés d'absorber d'importantes émissions d'obligations, incitera les investisseurs à exiger une prime de terme plus importante, ou une compensation pour le risque lié à la détention d'obligations américaines à long terme", a déclaré l'institut.

L'institut maintient une recommandation de "surpondération" pour les bons du Trésor américain à court terme, disant qu'il les préfère dans un environnement de taux d'intérêt élevés, et reste neutre sur les obligations d'État américaines à plus long terme.

Cette phrase est juste mortelle : Les déficits budgétaires importants n'étant pas près de s'arrêter, certains investisseurs ont commencé à répartir leurs fonds de manière à éviter les pertes si les rendements des bons du Trésor, qui évoluent à l'inverse des prix, commencent à s'envoler en raison de déséquilibres de l'offre et de la demande.

Cette semaine, le Trésor vendra pour près de 120 milliards de dollars d'obligations à trois, dix et trente ans.

La demande pour chaque vente aux enchères est examinée de près en raison des craintes concernant la viabilité de la dette américaine, a déclaré Jimmy Chang, directeur des investissements chez Rockefeller Global Family Office.

Il s'attend à un retour des "justiciers obligataires", des investisseurs qui punissent les gouvernements prodigues en vendant leurs obligations, mais il estime que le moment est incertain.

"Les hommes politiques ne gagnent pas d'élections ou de réélections en promettant l'austérité [...]. En fin de compte, je suppose que le marché finira par discipliner Washington", a-t-il déclaré.

Modifié par herciv
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 15/06/2024 à 09:10, U235 a dit :

Il y a une odeur de désespoir qui semble suivre Poutine ces derniers temps, peut-être que c'est juste une coïncidence et que Medvedev se tient quelque part sous le vent, mais l'odeur est là, et elle est indubitable.

Dans le domaine de la santé, c'est la troisième phase, après le déni et la colère.
 

spacer.png

Je n'analyse pas du tout l'allocution de Poutine de cette manière

Elle peut se résumer par une phrase "Rendez-vous immédiatement et je vous imposerai ces conditions, sinon lorsque je gagnerai les conditions seront pires encore"

Poutine et le gouvernement russe sont, à tort ou à raison, persuadés de l'emporter. C'est-à-dire d'arriver à faire s'effondrer la défense ukrainienne qu'ils affaiblissent petit à petit sur les plans humain et matériel. Il n'y a aucune inquiétude ni volonté de négocier dans cette communication, seulement de l'arrogance

Arrogance justifiée ou non ? L'avenir le dira, mais elle ne pourrait être mise en défaut que par un effort matériel et d'innovation très important de la part des Européens et Américains, sous-tendu par la volonté de le poursuivre jusqu'à ce que Moscou renonce à faire s'effondrer la défense ukrainienne, ce qui prendrait très probablement de nombreuses années. Effort matériel et d'innovation qui donnerait peut-être alors suffisamment d'espoir aux Ukrainiens pour accepter de risquer leur vie dans un effort de défense qui inspirerait alors davantage de confiance dans une victoire défensive finale, si bien que l'armée ukrainienne pourrait recruter à nouveau sans que ce soit de force

Les trois éléments d'infériorité ukrainienne actuelle, humain, matériel et innovation étant alors compensés, une victoire défensive serait au moins envisageable

La simple poursuite du soutien très insuffisant actuel ne débouchera à mon sens que sur la victoire complète de la Russie en laquelle Poutine a maintenant une confiance si ostentatoire et arrogante. C'est-à-dire au strict minimum la satellisation de ce qui resterait de l'Ukraine, de ce qui n'en aurait pas été simplement absorbé sans autre forme de procès par Moscou - même si l'Ouest ne tiendrait probablement aucun compte des injonctions russes à lever les sanctions ou à déménager les infrastructures de l'OTAN en Europe centrale, balkanique ou baltique

 

Le 15/06/2024 à 09:10, U235 a dit :

Il y a un prix à payer pour être stupide sans honte, les Russes ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes ou à Poutine.

Ce prix ne serait payé que si la Russie échouait pendant de nombreuses années encore à faire craquer l'armée ukrainienne. Combien a-t-il fallu de temps à Washington pour renoncer à l'occupation de l'Irak ou à la guerre du Vietnam ? A Moscou pour renoncer à la guerre d'Afghanistan ? A Paris pour renoncer à la guerre d'Algérie ? A chaque fois, presque une décennie

Je ne vois aucune raison de s'attendre à ce que la "volonté collective" de la Russie soit moindre

Ni aucune raison convaincante d'espérer que le soutien matériel et en innovation actuel de l'Occident soit moindrement suffisant à Kiev pour tenir aussi longtemps

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 28 minutes, Paschi a dit :

Tu ne réponds pas à ma question qui était : comment expliques-tu que la Russie ait annexé Kherson, Zaporijia, Donetsk et Lougansk si sont objectif n'est pas territorial ? Si son objectif était la protection des millions de civils résidant dans les oblasts de Louganks et Donetsk, comme déclaré au début de l'invasion par Poutine, il n'était pas nécessaire d'annexer ces territoires.

 

Peut-être que pour toi la différence entre une annexion et "prendre le plus possible de territoire" selon la formule de Pascal Orcier est substantielle. C'est ton droit. Pour moi il y a une certaine proximité entre les deux idées.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 14 minutes, herciv a dit :

Cette phrase est juste mortelle : Les déficits budgétaires importants n'étant pas près de s'arrêter, certains investisseurs ont commencé à répartir leurs fonds de manière à éviter les pertes si les rendements des bons du Trésor, qui évoluent à l'inverse des prix, commencent à s'envoler en raison de déséquilibres de l'offre et de la demande.

Les prix évoluent dans quel sens ? Qu'est-ce qui s'envole ? Les rendements des bons du trésor ? Donc c'est pas bon quand les rendements des bons du trésor s'envolent ?

Des rendements qui s'envolent, c'est pas bon ?

J'y connais rien donc je ne sais pas. Je pose la question pour essayer de comprendre, vu que tu soulignes cette phrase comme étant très importante. J'aurais peur de passer à côté de quelque chose d'important. Mais pour moi c'est du chinois.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 25 minutes, Wallaby a dit :

Des rendements qui s'envolent, c'est pas bon ?

Quand tu achètes des bon du trésor tu te comportes comme une banque qui prête à un pays. Donc contre de la trésorerie tu vas récupérer des intérêts. Donc plus les intérêts sont élevés plus le pays doit rembourser. Evidemment plus les intérêts sont élevés plus c'est intéressant pour le prêteur.

Actuellement les US pour trouver des acheteurs de bon du trésor doivent promettre 5,5% alors que l'Europe promet 4%. Le discours officiel est de justifier cet écart par l'inflation, mais comme dit dans l'article l'inflation US baisse. Donc il y a autre chose. Le autre chose c'est qu'il y a de plus en plus d'acheteurs qui se tiennent à l'écart des bons du trésor de peur de ne pas être rémunéré.

Modifié par herciv
  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Share

  • Statistiques des membres

    5 973
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Personne
    Membre le plus récent
    Personne
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...