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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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13 hours ago, Wallaby said:

Custine, c'est un classique de la russophobie. Un classique de la propagande anti-russe. « Un texte dont l'objectif était d'exclure les Slaves de l'Est de l'organisation des nations européennes » :

L'article du monde, en remettant en avant cet auteur, touche-t-il un point sensible ?!? :happy:

 

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https://www.faz.net/aktuell/politik/ukraine/ukraine-liveticker-frankreich-deutschland-und-usa-gegen-nato-einladung-fuer-ukraine-faz-19030454.html

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président américain Joe Biden empêchent, du point de vue de la France, l'Ukraine de faire de plus grands progrès sur la voie de l'adhésion à l'OTAN. "Au final, c'est une décision des alliés d'inviter l'Ukraine à rejoindre l'OTAN", a-t-on appris dans l'entourage du président français Emmanuel Macron peu avant le sommet des pays alliés à Washington. Une telle décision se heurterait toutefois à une forte opposition de l'Allemagne et des Etats-Unis.

Cela avait déjà été le cas lors du sommet de l'année dernière à Vilnius, où les Ukrainiens avaient dû constater avec beaucoup d'agacement que la porte de l'OTAN n'était pas aussi ouverte qu'on le pensait, a-t-on expliqué à l'Élysée. Le scénario du sommet de Washington sera probablement similaire.

----

Quelqu'un peut-il m'expliquer les mécanismes géopolitiques qui font que Stoltenberg et la France sont favorables à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, mais que les États-Unis et l'Allemagne y sont opposés ? D'une certaine manière, les raisons ne sont jamais mentionnées dans nos médias.

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Le 07/07/2024 à 17:44, Wallaby a dit :

https://www.revuedesdeuxmondes.fr/regards-francais-sur-la-russie/ (9 juin 2022)

Hélène Carrère d'Encausse

Ah Madame Carrère d'Encausse :rolleyes: Pas le profil le plus neutre pour défendre la cause russe.

https://desk-russie.eu/2021/09/05/madame-carrere-dencausse-et-la-russie.html

(accès libre)

Citation

Madame Carrère d’Encausse est une figure singulière dans la haute sphère intellectuelle française. Secrétaire perpétuelle de l’Académie française, on lui doit divers ouvrages historiques. Mais dès qu’il s’agit de la Russie contemporaine, une sorte d’aveuglement semble s’emparer d’elle. Affectée par le tropisme russe depuis l’époque de Brejnev, elle appartient à la petite cohorte d’influenceurs qui cherchent toujours à justifier les agissements du régime russe.

Hélène Carrère dite d’Encausse (sa belle-mère s’appelait Dencausse, sans particule) paraît particulièrement complaisante avec le régime de Poutine, sur lequel elle n’émet jamais la moindre réserve, admettant toutefois qu’il n’a pas su réduire la corruption 1, dont chacun sait qu’il la cultive et s’en nourrit allègrement.

Dans son article — le premier du genre — consacré à la sphère prorusse en France, Lorraine Millot, sous l’intitulé « Les universitaires complaisants », juge que Mme Carrère « continue à trouver mille circonstances atténuantes à Poutine et sa vision de la Russie. Début septembre [2014] — après, donc, l’invasion russe de la Crimée et de l’est de l’Ukraine —, elle dénonçait dans le Figaro “le raidissement antirusse des Européens” et la volonté du président ukrainien de “reprendre par la force” le contrôle du sud-ouest “russophone” de son pays » (Les universitaires complaisants — Libération), ce qui permet au Monde du 20 novembre 2014 de la qualifier, avec son ami Jacques Sapir, autre inconditionnel, de « grands défenseurs de la Russie poutinienne ».

« Cette russophile aux bonnes manières », selon Ariane Chemin et Franck Joannès2, n’est guère appréciée non plus par Bernard-Henri Lévy : « Ces gentils crétins, comme l’académicienne, diront : « Mais non, Poutine n’a rien contre l’Occident, il se sent juste humilié, encerclé et il a sauvé l’Etat russe » » (Bernard-Henri Lévy, Quelques heures dans la tête de Vladimir Poutine — La Règle du Jeu — Littérature, Philosophie, Politique, Arts).

[...]

Toujours en 2010, elle considérait, pas moins, que « la Russie est une démocratie de plein droit »6 !

Comme de bien entendu, tout est de la faute des Occidentaux, faisant siennes les thèses du Kremlin. Ainsi, Mme Carrère réprouve la prétendue volonté de l’OTAN d’« isoler et d’encercler » la Russie, sans un mot sur son intervention en Syrie, dénonçant sans relâche l’Amérique7. « Le drame (de la Russie), insiste-t-elle, c’est qu’elle est entourée de pays qui nourrissent des griefs considérables à son encontre »8 mais certainement pas l’inverse…

Lors des rencontres du Figaro d’avril 2018, « c’est aux pays de l’OTAN qu’elle réserve ses critiques les plus acerbes »9. Il conviendrait, lance-t-elle, qu’ils « s’affranchissent de la tutelle américaine »10, pour mieux s’incliner devant la Russie ?

Comme il se doit, elle approuve pleinement, lors de la présidentielle de 2017, les positions du candidat Fillon en faveur de Poutine11. Dans son ouvrage Six années qui ont changé le monde, 1985-1991 (Fayard, 2015), elle remercie Jacques Sapir pour l’aide qu’il lui a apportée12. Elle adhère aux idées de Régis Debray, sauf sur le déclin de la France, « seule divergence »13.

Pour ce qui est de l’activité de propagande de Russia Today, Mme Carrère déclare « n’être pas inquiète »14. Elle regrette que l’anniversaire de la victoire de l’Armée rouge ait été boudé par les Occidentaux, attitude qualifiée de « consternante »15.

Et la Russie est fondée à avoir annexé la Crimée : elle ose défendre Moscou systématiquement, allant jusqu’à déclarer que le conflit est « une vraie tragédie pour Moscou »16, alors que la tragédie paraît davantage s’appliquer à Kiev.

Mme Carrère ne manque pas une invitation ou une inauguration de l’ambassade russe à Paris17, dont elle n’hésite pas à préfacer le livre de son ambassadeur, Orlov, co-écrit avec le journaliste Renaud Girard, autre poutinophile patenté.

[...]

Incertitudes déjà relevée par le Monde du 1er septembre 2015 au sujet de son entretien dans la Revue des deux mondes de la même date, le quotidien du soir déplorant : « la fascination pour la Russie qui transpire des réponses de l’académicienne, les erreurs historiques et les approximations qui s’accumulent tout au long de l’échange ont de quoi surprendre le lecteur ».

Aurait-il été déplacé de citer, au moins dans sa bibliographie, le magistral ouvrage d’Henri-Christian Giraud, De Gaulle et les communistes (Albin Michel, 1988), qui a bénéficié depuis lors d’une nouvelle édition enrichie (Perrin, 2020), ou ceux de Thierry Wolton, avec leurs révélations, comme La France sous influence (Grasset, 1997) ? Ou de rappeler que Maurice Thorez avait lancé en substance, en 1962, à de Gaulle : « Faites nous une bonne politique étrangère et vous aurez la paix sociale », ce qui précisément advint. Ou de citer le vibrant hommage rendu, en privé, par Brejnev au président français, qui avait su ébranler l’alliance occidentale, tel que l’a révélé l’interprète officiel de Gomulka, le dirigeant polonais de l’époque. Ou de faire connaître cette incroyable déclaration du général, hostile, en 1954, au projet de Communauté européenne de défense : « Je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir d’entreprendre contre elle. Je travaillerai avec les communistes pour lui barrer la route. Je déclencherai une révolution contre elle et je préférerais encore m’associer aux Russes pour la stopper »19.

L’éblouissant chapitre « De l’inventeur de la détente » de Jean-François Revel dans Comment les démocraties finissent (Grasset, 1983), en apprend beaucoup plus, en un minimum de pages, que la prose de dame Carrère, dont on a l’impression qu’elle n’aura été immortelle que de son vivant…

On comprend que l’actuel président soit parfois curieusement inspiré dans sa volonté de rapprochement avec Poutine — lequel s’en bat l’œil —, quand on sait qu’il l’accueillit, en compagnie d’historiens et chercheurs20 : Mme Carrère estime alors que « l’Europe a un jeu à jouer avec la Russie, dont la France peut être pilote. Les Russes conservent cette attraction envers nous, c’est une chance à jouer »21. Avec Chevènement et Védrine pour inspirer l’Elysée sur la Russie, on ne saurait mieux verser dans une approche incertaine !

 

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Disons que les US seraient les garants de fait d’une Ukraine dans l’OTAN alors qu’ils estiment avoir d’autres priorités, d’autant plus que le soutien à l’Ukraine neutralise l’armée russe pour un coût tout à fait raisonnable et sans impliquer un risque de confrontation directe entre puissances nucléaires.

Modifié par gustave
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Il y a 10 heures, olivier lsb a dit :

Ah Madame Carrère d'Encausse :rolleyes: Pas le profil le plus neutre pour défendre la cause russe.

https://desk-russie.eu/2021/09/05/madame-carrere-dencausse-et-la-russie.html

(accès libre)

Souffre que Carrère-d'Encausse ne soit pas alignée sur la vision grandiose de Desk-Russie :

tenzer1.jpg.webp

https://desk-russie.eu/2024/01/27/preparer-la-chute-de-lempire-russe.html

 

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https://www.eurotopics.net/fr/322769/viktor-orban-en-mission-de-paix-a-pekin

Die Welt prend la défense d'Orbán :

« On peut condamner ces efforts en disant qu'il n'y a eu aucune concertation préalable avec Bruxelles, ou qu'il s'agit de l'aventure en solo d'un nain qui se prend pour un géant. Mais la tentative n'est pas aussi déraisonnée que cela. Le Hongrois mérite sa chance. A côté du président turc Erdoğan, au sein de l'OTAN, Orbán est le seul Européen et chef de gouvernement qui soit en bonnes relations avec la Chine et la Russie. Il y a bien sûr un risque évident : que le cessez-le-feu qu'Orbán veut promouvoir aboutisse à des négociations qui récompensent le dictateur russe Poutine par des gains territoriaux et une amputation de l'Ukraine. Mais ceux qui font ce reproche à Orbán - comme Washington, Berlin et Bruxelles - n'ont qu'à davantage se décarcasser.»

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finalement!  lors du 75 anniversaire de l'Otan, une annonce de livraison des premiers F16 Danois et NL en cours. 

On devrait les voir dans le ciel Ukrainien d'ici la fin de l'ete.  Pas de date exacte juste mention "en cours", et pas de detail sur le nombre d'avion. (a present 60+ ont ete promis du DK, NL, Nor, et Bel).

Il y aussi la question du nombre de pilote deja forme sur F16

“The Ukrainian Air Force will soon gain roughly 60 aircraft and only has 15-20 pilots,” the publication reported. “For clarity, 60 aircraft would traditionally demand 90-120 pilots to maximize fleet effectiveness.”

https://www.defensenews.com/air/2024/07/10/f-16s-to-be-flying-in-the-skies-of-ukraine-this-summer-us-says/

https://www.twz.com/news-features/transfer-of-f-16s-to-ukraine-is-now-underway

https://breakingdefense.com/2024/07/first-f-16-fighter-jets-on-their-way-to-ukraine-to-fly-this-summer/

https://www.thedefensepost.com/2024/07/11/nato-transfer-f16-ukraine/

Modifié par Lordtemplar
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Il y a 1 heure, Lordtemplar a dit :

finalement!  lors du 75 anniversaire de l'Otan, une annonce de livraison des premiers F16 Danois et NL en cours. 

On devrait les voir dans le ciel Ukrainien d'ici la fin de l'ete.  Pas de date exacte juste mention "en cours", et pas de detail sur le nombre d'avion. (a present 60+ ont ete promis du DK, NL, Nor, et Bel).

Il y aussi la question du nombre de pilote deja forme sur F16

“The Ukrainian Air Force will soon gain roughly 60 aircraft and only has 15-20 pilots,” the publication reported. “For clarity, 60 aircraft would traditionally demand 90-120 pilots to maximize fleet effectiveness.”

https://www.defensenews.com/air/2024/07/10/f-16s-to-be-flying-in-the-skies-of-ukraine-this-summer-us-says/

https://www.twz.com/news-features/transfer-of-f-16s-to-ukraine-is-now-underway

https://breakingdefense.com/2024/07/first-f-16-fighter-jets-on-their-way-to-ukraine-to-fly-this-summer/

https://www.thedefensepost.com/2024/07/11/nato-transfer-f16-ukraine/

Donc d'ici deux mois l'Ukraine pourra mettre en oeuvre environ 10 F-16, avec ses 15-20 pilotes formés. Un demi-escadron

La question suivante - essentielle ! - est de savoir quelle modernisation ils auront reçu. Les F-16 réformés par Pays-Bas, Danemark et les autres car trop vieux étaient en version MLU (mid-life upgrade), c'est-à-dire pas la version initiale de cet appareil entré en service il y a 45 ans, mais quand même plus proche de cette version que des dernières versions très modernisées

Y a t il eu modernisation en parallèle de la formation des pilotes ? Si oui avec quelles capacités supplémentaires ?

S'il n'y en a pas eu, il ne faut pas s'y tromper, ce demi-escadron même si toujours bon à prendre ne changera sans doute pas grand-chose. Des F-16 MLU, c'est probablement supérieur à une partie des 900 avions de combat de la Russie - les plus anciens - mais c'est inférieur aux avions les plus récents, au strict minimum les Su-30 et Su-35, dont la Russie a plus de 200

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8 juillet 2024

Pour le général retraité Erich Vad, conseiller militaire d'Angela Merkel de 2006 à 2013, l'enthousiasme belliciste actuel fait penser à 1914 :

17:46 Même des hommes critiques et réfléchis comme Max Liebermann, Gerhart Hauptmann, Thomas Mann qui n'étaient pas des fauteurs de guerre soudainement adoptèrent une posture belliciste et voulurent cette guerre. Et aucun d'eux quatre ans plus tard n'aurait voulu rétrospectivement de cette guerre, considérant ce qu'elle était devenue.

42:51 Durant des années nous avons promu sans réflexion critique l'expansion vers l'Est de l'OTAN, en méprisant toujours plus les sensibilités russes. Cela a escaladé ultimement dans la guerre d'Ukraine, et cela fait partie de la préhistoire de ce conflit. Les gens n'aiment pas en parler mais cela fait partie de la vérité de la façon dont cette guerre a vu le jour. De mon point de vue, cette guerre aurait pu facilement être évitée politiquement. Si elle avait été gérée intelligemment, il n'y aurait pas eu besoin de la mener. Mais maintenant c'est du passé et nous devons regarder comment nous pouvons sortir de cette guerre, puisqu'il n'y a pas de solution militaire. C'est une tâche politique. Ce n'est plus une question pour un ancien général. C'est une question pour un diplomate, pour un politicien. Mais ceux-ci doivent d'abord redescendre de leur rêve guerrier (Kriegstrip /  war trip). Cette guerre ne peut pas être gagnée parce que la Russie possède des armes nucléaires, mais il y a des gens chez qui cela n'imprime pas.

49:34 Je trouve très préoccupant qu'en lien avec la guerre d'Ukraine, le centre politique allemand se soit largement radicalisé. Il n'y a plus d'efforts de paix, de volonté de compromis. Juste de la rhétorique guerrière. (...) Je ne comprends pas cette radicalisation. Cette irrationnalité. Ce manque de différentiation.

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Voici le problème que le général Vad semble négliger : tout le monde n'est pas convaincu de son affirmation "Il n'y a pas de solution militaire"

==>Notamment, Vladimir Poutine est convaincu du contraire

C'est pourquoi il continue cette guerre sur la longue durée, avec l'objectif d'imposer les conditions de paix qu'il a dès le début définies, et dont il répète périodiquement qu'elles seront effectivement imposées, sauf s'il les durcit encore d'ici là. Ces conditions impliquent non seulement la perte de provinces, mais un régime de "souveraineté limitée" pour l'Ukraine qui serait à la fois démilitarisée et interdite de coopération militaire avec l'ouest, donc vulnérable de manière permanente à une nouvelle invasion, donc forcée à la docilité complète et définitive envers Moscou qui serait sa seule chance de préserver le peu d'autonomie qui lui resterait

Il n'y a pour l'Ukraine que deux options

1. Accepter ces conditions. C'est-à-dire une défaite complète, y compris la perte de l'indépendance

2. Continuer à résister, dans l'espoir de parvenir à le faire suffisamment longtemps - probablement de nombreuses années - pour que Moscou se décourage et accepte de transiger en laissant à l'Ukraine sa liberté. C'est-à-dire une défaite semblable à celle de la France en 1871 : des provinces sont occupées, mais le pays reste indépendant

A ce jour, les Ukrainiens continuent à résister. Il est possible que Moscou parvienne à force de pressions et de pertes à ne leur laisser d'autre choix que l'option 1

Le seul cas où il y aurait négociation, c'est celui où la Russie s'étant découragée chercherait à transiger. Malheureusement, Poutine en est fort loin. D'autant plus que les choses vont dans son sens, lentement mais sûrement. Je dirais qu'il n'en est plus à l'espoir de victoire, il en est à la certitude arrogante

 

Le Vietnam a gagné contre les Etats-Unis, puissance nucléaire. L'Afghanistan a gagné contre l'URSS, puissance nucléaire. Cela n'empêche rien

Ce n'est pas la raison pour laquelle l'Ukraine ne peut pas gagner la guerre au sens de retrouver ses frontières de 1991, et pour laquelle même gagner au sens de préserver l'indépendance est un objectif très ambitieux, peut-être démesurément ambitieux 

Non, la raison en est tout simplement que le rapport de forces humain et matériel entre Russie et Ukraine est très déséquilibré, à un degré dont il est difficile d'imaginer que les pays de l'OTAN puissent le rééquilibrer simplement par le don d'un certain nombre d'armes et de munitions

Et ces pays ne sont pas prêts à faire la guerre à la Russie eux-mêmes. Cela permettrait certes à l'Ukraine d'avoir une vraie chance de gagner, mais ni Etats-Unis ni les autres n'envisagent un instant de faire une guerre continentale, voire mondiale, pour préserver un pays envers lequel ils n'ont pris aucun engagement de type "Article 5"

Tandis que le peuple russe n'est pas prêt à se révolter et imposer l'arrêt de la guerre de conquête menée en son nom. Cela serait facile aux Russes en réalité, cinq millions de manifestants par exemple ne pourraient être tous arrêtés par la police - s'il existait un consensus en Russie comme quoi cette guerre est injuste. Mais ce n'est pas le cas

Je pense qu'à partir de février 2025 les ukrainiens auront l'avantage parce que le stock soviétique d'armements que les Russes rénovent et utilisent sur le front sera épuisé au sens où ce qui restera nécessitera beaucoup plus de travail pour être rénové ce qui ralentira le renouvellement du matériel Russe.

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il y a 9 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Je pense qu'à partir de février 2025 les ukrainiens auront l'avantage parce que le stock soviétique d'armements que les Russes rénovent et utilisent sur le front sera épuisé au sens où ce qui restera nécessitera beaucoup plus de travail pour être rénové ce qui ralentira le renouvellement du matériel Russe.

Parce qu'ils ne produisent rien, ne refurbishent pas le matériel récupéré au combat etc? Il ne combattent pas avec des voiturette de golf ou des mobs ...

... a ce moment là ils vont combattre avec quoi à l'offensive les ukrainiens? Du matériel qui n'existent pas?

Aujourd'hui les ukrainiens sont à l'économie en matériel parce qu'ils défendent, essentiellement en localité.

Mais la moindre offensive qu'ils veulent entreprendre est aussi consommatrice que les offensive russes, et ils sont à la merci de la charité occidentale.

Si les élections US sorte Trump ... ce qui est loin d’être impossible. Même s'il n'abandonne pas l'Ukraine ... il va probablement vouloir faire différemment, ça risque de flotter un moment.

La seule bonne nouvelle c'est que les russes ne valorisent pas plus que ça leur momentum favorable. Les avancées sont tellement lente... qu'elle ne permettent pas d’être rapidement valorisées voir pas valorisées du tout.

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Parce qu'ils ne produisent rien, ne refurbishent pas le matériel récupéré au combat etc? Il ne combattent pas avec des voiturette de golf ou des mobs ...

... a ce moment là ils vont combattre avec quoi à l'offensive les ukrainiens? Du matériel qui n'existent pas?

Aujourd'hui les ukrainiens sont à l'économie en matériel parce qu'ils défendent, essentiellement en localité.

Mais la moindre offensive qu'ils veulent entreprendre est aussi consommatrice que les offensive russes, et ils sont à la merci de la charité occidentale.

Si les élections US sorte Trump ... ce qui est loin d’être impossible. Même s'il n'abandonne pas l'Ukraine ... il va probablement vouloir faire différemment, ça risque de flotter un moment.

La seule bonne nouvelle c'est que les russes ne valorisent pas plus que ça leur momentum favorable. Les avancées sont tellement lente... qu'elle ne permettent pas d’être rapidement valorisées voir pas valorisées du tout.

https://www.ladepeche.fr/2024/05/01/guerre-en-ukraine-en-pleine-chute-demographique-comment-le-pays-veut-augmenter-sa-population-dans-les-prochaines-annees-11924458.php

 

Le conflit retardera et amplifiera ce phénomène et parler de matériel est vraiment secondaire pour l'avenir du conflit car il vaut de se battre si derrière ton pays gagne en projection économique et attractive, certes les Russes grignotent tout doucement mais chaque mois qui passe en maintenant le conflit verront un prix à payer bien plus fort quand se décidera une signature de cessez le feu ou de paix. Je sais que la Russie laisse des plumes sur tout les plans également mais l'Ukraine est le pays qu'on doit sauver et ne pas chercher la concession c'est faire de ce pays une nation qui cicatrisera très difficilement pour l'espoir de reprendre des territoires qu'elle n'aura jamais les moyens de reprendre.

 

Avoir baisser l'âge de mobilisation va accentuer  la chute de la démographie et la natalité en 2025,  les futurs blessés et handicapés sur le front vont également s'ajouter sans parler des tués... alors d'autres pays en guerre ont des pertes mais si on prend le Soudan la natalité est en moyenne de 4, l'Ukraine c'est difficilement 1.21 et encore c'étais les chiffres de 2022 et il y a eu cette année une baisse de 28 %. Peu de conflit aussi important ce sont fait en lien avec une natalité si faible et ça rend encore plus précieux la vie des citoyens car il n'y a pas et il n'y aura pas de remplacement de cette génération perdue.

Modifié par Colstudent
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Point d'étape sur l'industrie militaire russe, et des questions en trame de fond auxquelles il est impossible de répondre: sera-ce suffisant ? Est-ce soutenable ? 


https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/10/le-rearmement-russe-un-secret-bien-garde_6248281_3210.html

Citation

Pourquoi l’ampleur du réarmement de la Russie inquiète l’OTAN

Missiles, chars, drones : l’industrie de défense russe s’est réorganisée, et des accords ont été passés avec la Corée du Nord, l’Iran, la Chine pour contourner les sanctions occidentales.

Par Chloé Hoorman et Elise Vincent

Publié le 10 juillet 2024 à 04h00, modifié hier à 15h38

Véhicule de combat d’infanterie B-11 « Kourganets-25 », lors du salon de l’armement Forum Army, à Koubinka, près de Moscou, le 14 août 2023. PAVEL MIRNY POUR « LE MONDE »

Alors que s’est ouvert, mardi 9 juillet, à Washington le sommet annuel de l’OTAN, qui célèbre ses 75 ans, l’une des grandes questions à laquelle sont confrontés les alliés pour organiser dans la durée leur soutien militaire à l’Ukraine est la capacité de l’armée russe à se régénérer. Dans quelle mesure parvient-elle à réapprovisionner ses stocks de munitions ? De quelles ressources dispose-t-elle pour accroître sa puissance de feu ?

Après plus de deux ans de guerre, le nombre de chars, de drones ou de missiles mobilisables par l’armée russe demeure, de l’avis de nombreux experts, le secret le mieux gardé côté russe comme occidental – avec le nombre de morts. C’est aussi l’une des clés du conflit.

Longtemps, les alliés de l’Ukraine ont mis en doute la capacité de Moscou à reconstituer son arsenal au fil de la guerre, notamment à produire des missiles de précision. Au début du conflit, tous soulignaient les faiblesses du complexe industriel de défense russe (Oboronno-promychlennyï Kompleks) et sa dépendance à l’égard des technologies et des composants importés des pays occidentaux. Mais, aujourd’hui, sa capacité à rebondir surprend et inquiète de plus en plus.

En avril, le général Christopher Cavoli, qui commande l’ensemble des forces américaines en Europe, tirait le signal d’alarme. « La Russie est en bonne voie pour produire ou remettre en état plus de 1 200 chars de combat par an et pour fabriquer au moins 3 millions d’obus et de roquettes par an, soit le triple de ce que nous estimions au début de la guerre, et davantage de munitions que les trente-deux pays de l’OTAN réunis », expliquait-il, notamment à la commission des forces armées de la Chambre des représentants, à Washington.

Depuis de longs mois, l’industrie de défense russe s’est réorganisée : passage au 3 × 8, hausse du nombre de lignes de production, relance de sites industriels en veilleuse, etc. Une impulsion nouvelle a aussi été donnée, en mai, avec la nomination à la tête du ministère de la défense russe d’un économiste, Andreï Belooussov. Le 5 juin, Moscou a par ailleurs annoncé une recentralisation du pilotage de l’effort de guerre au niveau de son conseil de sécurité, dirigé depuis le mois de juin par Sergueï Choïgou, l’ancien détenteur du portefeuille de la défense, qui est un fidèle du président Vladimir Poutine.

Soutien de pays parias

Les sanctions imposées par les Etats-Unis et l’Union européenne ont certes gêné l’industrie de défense russe au début de la guerre. Mais, depuis, Moscou a « partiellement atténué les sanctions occidentales par des tactiques d’évasion », soulignait, en janvier, une note de l’Institute for the Study of War, l’un des think tanks de référence sur le suivi de la guerre en Ukraine. Le Center for Strategic and International Studies (CSIS), un autre puissant cercle de réflexion américain, est parvenu à la même conclusion en avril, en étudiant les chaînes d’approvisionnement de Moscou.

Depuis le début de l’année, la Russie a, par exemple, dépassé, en matière de missiles de croisière, une arme qui cause d’énormes dégâts, ses niveaux de production et de stocks d’avant la guerre. En 2023, elle produisait ainsi six missiles Iskander 9M723 par mois, avec une réserve de 50 unités. Or, depuis janvier, ce stock est passé à 200 unités. Cette hausse vaut pour toutes les autres catégories de missiles, selon une note publiée, en février, par le Royal United Services Institute, l’un des principaux think tanks britanniques sur les questions de défense.

L’effort de guerre russe est tout aussi significatif sur le segment des chars, pièce maîtresse sur le champ de bataille. D’après les évaluations de l’International Institute for Strategic Studies (IISS), qui fait référence en matière de recensement des arsenaux militaires mondiaux, la production annuelle en la matière est passée d’environ 40 chars avant février 2022 à 60-70 en 2023, et « peut-être encore plus » au cours de cette année. « Sur la base de ce schéma, le taux de production à partir de 2025 pourrait être supérieur à 90 par an », ajoute l’IISS dans une note publiée le 11 juin.

Pour soutenir son effort de guerre, la Russie est allée chercher le soutien de pays parias, comme l’Iran et la Corée du Nord. A partir de l’automne 2022, des drones kamikazes fournis par Téhéran, s’apparentant à de petits missiles, ont commencé à être identifiés sur le front, et dès le printemps 2023, la première chaîne d’assemblage russe de ce type de drone est devenue opérationnelle. Une usine située dans le Tatarstan, à 800 kilomètres à l’est de Moscou, produit une version plus puissante encore, rebaptisée « Geran-2 ». Selon les comptages du CSIS, près de 3 000 de ces engins ont été utilisés par Moscou entre janvier et avril.

 

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Partie 2

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Produits à « double usage »

Pour les munitions, la Russie s’est adressée à la Corée du Nord, avec qui elle partage dix-neuf kilomètres de frontière. Après des débuts discrets, ce soutien s’est amplifié. Rien qu’en 2023, environ 2,5 millions d’obus – soit plusieurs mois de consommation sur le front ukrainien – ont été livrés via le port de Vostotchny, à l’est de Vladivostok, selon Washington. Ces transferts représentent une « escalade importante et préoccupante », a averti, en janvier, John Kirby, porte-parole du Conseil national de sécurité aux Etats-Unis. Une déclaration qui n’a pas empêché Moscou et Pyongyang de signer, en juin, un accord de coopération, incluant une clause d’assistance mutuelle en cas d’agression.

Pour doper son économie de guerre, la Russie a aussi besoin de matériaux et de composants. Un temps ralenti par les sanctions occidentales, Moscou a réussi à mettre en place de nouvelles chaînes d’approvisionnement, en jouant sur la difficulté à déceler la finalité exacte des biens importés, civile ou militaire. Premier pays à jouer sur cette ambiguïté : la Chine. Pas d’échange d’armes entre les deux puissances, d’après le CSIS, mais des échanges commerciaux qui ont bondi de plus de 26 % depuis 2022, pour atteindre un record de 240 milliards de dollars (222 milliards d’euros).

Les produits dits « à double usage » sont nombreux à avoir vu leurs ventes s’envoler. C’est le cas de l’aramide, une fibre résistante à la chaleur, qui entre dans la fabrication des gilets pare-balles, ainsi que des camions et engins de chantier, utilisés par l’armée russe pour creuser des tranchées. Même chose pour les drones FPV (First Person View), équipés d’une caméra, qui sont très prisés sur le champ de bataille : ils sont aujourd’hui presque entièrement fabriqués avec des composants chinois et coûtent moins de 500 dollars.

Autre domaine crucial pour l’industrie de défense russe : les systèmes automatisés en service dans les machines-outils qui fabriquent des moyeux de rotors d’hélicoptères, des châssis pour les blindés, ou des pièces d’avions. Ces appareils – dits « computer numeric control machine tools » – peuvent servir dans divers domaines, mais Moscou les utilise « dans 80 % des cas » à des fins militaires, selon C4ADS, une association à but non lucratif américaine qui s’est spécialisée dans l’analyse des documents issus des douanes russes. Ces systèmes transitent souvent par la Turquie, où la législation et les contrôles sont souples.

Réorientation massive de l’économie

Parallèlement à la sécurisation de ses chaînes d’approvisionnement, Moscou a investi dans l’extension de plusieurs sites de production d’avions de combat, de missiles et de drones. D’après des images satellitaires publiées en novembre 2023 par Radio Free Europe – un média financé par le Congrès américain – une filiale du groupe Kalachnikov a acquis, en janvier 2023, un centre commercial à Ijevsk, situé à 1 200 kilomètres à l’est de Moscou, pour la convertir en usine de drones kamikazes Italmas. Autre exemple : à Irkoutsk, en Sibérie, des images montrent que le site où sont fabriquées certaines pièces de l’avion de combat Su-30 s’est agrandi de deux bâtiments.

Tous ces efforts destinés à développer l’économie de guerre russe obligent le Kremlin à faire des compromis. Afin de préserver ses ressources, Moscou a suspendu un certain nombre de ses contrats à l’export et racheté des pièces détachées destinées à des pays restés très dépendants en matière d’armement à la Russie. C’est le cas notamment de la Turquie ou de l’Inde. Plusieurs chars de type T-90 destinés à New Delhi ont, par exemple, été détournés et utilisés sur le champ de bataille ukrainien, selon des observations de terrain de l’IISS.

La réorientation massive de l’économie russe vers l’armement, avec l’affectation de plus de 6 % du produit intérieur brut (PIB) à l’appareil de défense, pose par ailleurs des questions de soutenabilité. « La résilience de l’économie russe s’accompagne d’une hypertrophie du complexe militaro-industriel au détriment d’autres secteurs », soulignait, en février, une note blanche diffusée aux médias, que Le Monde a pu consulter. Cette note insistait notamment sur les effets délétères de l’inflation et la réduction des investissements de Moscou dans l’industrie civile comme dans les services publics (réseau électrique, chauffage, transports, santé, etc.).

Face à la montée en puissance de l’industrie de défense russe, le département du Trésor américain a décidé, le 12 juin, d’élargir sa panoplie de sanctions anti-Moscou. Et ce, en demandant des sanctions « secondaires » contre plus de 300 sociétés dans le monde contribuant d’une manière ou d’une autre à l’effort de guerre de russe. Soit un éventail de sociétés basées en Chine, au Kazakhstan, en Bulgarie, ou encore à Hongkong. Autre pas inédit : à partir du 12 septembre, les Etats-Unis interdiront toute fourniture de conseils et de solutions informatiques à des sociétés russes, qu’il s’agisse de simples logiciels de gestion ou de systèmes de stockage de données.

La capacité de Moscou à soutenir cet effort dans la durée est très incertaine, mais les stocks déjà constitués montrent que les Russes s’approchent de cet objectif. « La Russie sera en mesure de poursuivre son assaut contre l’Ukraine au rythme actuel d’attrition pendant encore deux ou trois ans, voire plus », estiment les chercheurs Yohann Michel et Michael Gjerstad, qui ont publié, en février, pour le compte de l’IISS une note très détaillée sur la consommation d’armes et de munitions sur le front ukrainien. De quoi accentuer la pression sur les membres de l’OTAN, réunis à Washington, que Kiev exhorte à accroître encore leur soutien.

 

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Il y a 10 heures, g4lly a dit :

Parce qu'ils ne produisent rien, ne refurbishent pas le matériel récupéré au combat etc? Il ne combattent pas avec des voiturette de golf ou des mobs ...

... a ce moment là ils vont combattre avec quoi à l'offensive les ukrainiens? Du matériel qui n'existent pas?

Aujourd'hui les ukrainiens sont à l'économie en matériel parce qu'ils défendent, essentiellement en localité.

Mais la moindre offensive qu'ils veulent entreprendre est aussi consommatrice que les offensive russes, et ils sont à la merci de la charité occidentale.

Si les élections US sorte Trump ... ce qui est loin d’être impossible. Même s'il n'abandonne pas l'Ukraine ... il va probablement vouloir faire différemment, ça risque de flotter un moment.

La seule bonne nouvelle c'est que les russes ne valorisent pas plus que ça leur momentum favorable. Les avancées sont tellement lente... qu'elle ne permettent pas d’être rapidement valorisées voir pas valorisées du tout.

Oui ils refurbishent et ils récupèrent du matériel etc.. Mais ils le font déjà et ils ont besoin en plus de déstocker et de rénover le matériel soviétique. Je raisonne en écart par rapport à la situation présente et je constate que bientôt il manquera une source de matériel. J'ai aussi l'impression qu'au moins l'Europe est en train d'augmenter ses capacités d'aide, mais on verra.

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Il y a 7 heures, Colstudent a dit :

https://www.ladepeche.fr/2024/05/01/guerre-en-ukraine-en-pleine-chute-demographique-comment-le-pays-veut-augmenter-sa-population-dans-les-prochaines-annees-11924458.php

 

Le conflit retardera et amplifiera ce phénomène et parler de matériel est vraiment secondaire pour l'avenir du conflit car il vaut de se battre si derrière ton pays gagne en projection économique et attractive, certes les Russes grignotent tout doucement mais chaque mois qui passe en maintenant le conflit verront un prix à payer bien plus fort quand se décidera une signature de cessez le feu ou de paix. Je sais que la Russie laisse des plumes sur tout les plans également mais l'Ukraine est le pays qu'on doit sauver et ne pas chercher la concession c'est faire de ce pays une nation qui cicatrisera très difficilement pour l'espoir de reprendre des territoires qu'elle n'aura jamais les moyens de reprendre.

 

Avoir baisser l'âge de mobilisation va accentuer  la chute de la démographie et la natalité en 2025,  les futurs blessés et handicapés sur le front vont également s'ajouter sans parler des tués... alors d'autres pays en guerre ont des pertes mais si on prend le Soudan la natalité est en moyenne de 4, l'Ukraine c'est difficilement 1.21 et encore c'étais les chiffres de 2022 et il y a eu cette année une baisse de 28 %. Peu de conflit aussi important ce sont fait en lien avec une natalité si faible et ça rend encore plus précieux la vie des citoyens car il n'y a pas et il n'y aura pas de remplacement de cette génération perdue.

 

Faire venir davantage de personnes en Ukraine – notamment en encourageant la diaspora ukrainienne à retourner dans son payset en attirant des étrangers pour qu’ils rejoignent la main-d’œuvre ukrainienne sont également des idées avancées par le gouvernement. À travers ces mesures et recommandations, l’Ukraine compte ainsi en finir avec son déclin démographique.

Vu comme c'est difficile de parler Ukrainien, qui pourraient-ils bien faire venir sur le très long terme? Parce que s'ils auront besoin d'aide pour la reconstruction à court terme, à plus longue échéance très peu de gens formés éduqués et intégrables voudront vivre en Ukraine, pour de simples questions de standards de vie.

Alors qui seraient ces candidats à une installation de long terme sur le territoire? Des russes peut-être? :rolleyes:

Hors retour de la diaspora et natalisme forcené, il n'y a pas d'issue pour l'Ukraine. Et j'ajoute que les familles Ukrainiennes qui font beaucoup d'enfants sont les plus remontées et les plus patriotes. Elles n'accepteront pas que des individus potentiellement problématiques ou venant contester le mode de vie Ukrainien viennent s'installer en Ukraine. Et ce sont ces familles-là qui constituent le socle militaire de la nation Ukrainienne, donc son assurance-vie pour la prochaine fois où la russie voudra leur faire la guerre, ce qui arrivera tôt ou tard.

Oui vraiment, flatter l'idée d'une immigration de peuplement après-guerre, quelle riche idée, surtout en ce moment...

Autant j'ai du respect pour les opérationnels Ukrainiens, autant leurs politiques sont à la ramasse depuis le début.

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https://thediplomat.com/2024/04/north-korea-sends-workers-to-russia-occupied-territory-in-eastern-ukraine/ (24 avril 2024)

La Corée du Nord envoie des travailleurs dans les territoires occupés par la Russie dans l'est de l'Ukraine

La source russe a également indiqué que la Russie avait accepté de verser aux travailleurs nord-coréens du Donbas une prime de risque en plus de leur salaire normal.

"Les travailleurs qui se rendent à Donetsk n'auront pas à donner au gouvernement nord-coréen une part aussi importante que ceux qui travaillent ailleurs en Russie. Étant donné que les travailleurs recevront une prime de risque en plus de leur salaire versé par l'entreprise russe, ils devront probablement payer à l'État entre 60 000 et 70 000 roubles (870 000 et 1 020 000 wons nord-coréens) par mois", a déclaré la source.

 

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