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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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Dans les faits, le gouvernement nord-coréen confisque l'essentiel de la paie et si ce n'est pas lui directement, cela part dans les poches des services de sécurité ou des autorités locales du Parti.

A noter au passage que la corruption est toujours aussi importante en Corée du Nord. Et que les importations dans les bagages des travailleurs expatriés rapportent beaucoup, et pas toujours aux travailleurs :

https://www.dailynk.com/english/north-korean-trade-officials-smuggle-sanctioned-items-returning-workers-luggage/

 

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https://peterbeinart.substack.com/p/bidens-view-of-the-world-is-also (8 juillet 2024)

Lors de cette interview, alors qu'il essayait de dire à George Stephanopoulos pourquoi il avait été un bon président et pourquoi les Américains devaient le réélire, vous remarquerez que la chose sur laquelle Biden revenait sans cesse - il l'a mentionnée six fois - c'est l'OTAN. Il a dit : "C'est moi qui ai élargi l'OTAN", et il a parlé de ce qu'il fait en Europe en ce qui concerne l'élargissement de l'OTAN. C'est moi qui ai mis sur pied l'OTAN", dit-il. Je fais beaucoup d'autres choses, comme des guerres dans le monde entier, comme le maintien de l'OTAN. Qui sera capable de maintenir l'OTAN ensemble comme moi ?

Il parle de l'OTAN encore et encore. Et il me semble quelque peu déconnecté de la réalité. Où est le chœur des Américains qui souhaitent l'élargissement de l'OTAN ? Je pense que, sur le plan moral, la défense de l'Ukraine était un argument de poids. Mais il est clair, à ce stade, que cette politique à l'égard de l'Ukraine n'a pas vraiment été un succès. Elle a peut-être réussi à empêcher les Russes de s'emparer de Kiev. Mais les sanctions n'ont pas réussi à faire cesser la guerre à la Russie. L'Ukraine est plus proche de la défaite que de la victoire. Il va falloir trouver un accord de paix qui laissera probablement l'Ukraine dans une situation pire qu'avant la guerre.

Je pense donc que l'idée qu'il revient sur le fait qu'ils ont continué à étendre l'OTAN au lieu de penser, rétrospectivement, qu'une négociation avec les Russes - du moins rétrospectivement - aurait peut-être été une meilleure solution, suggère une déconnexion de la réalité et une façon dont cette compétition entre grandes puissances, digne de la guerre froide, domine vraiment la façon dont Biden pense à son objectif en tant que président.

Donc, ce qui m'a frappé dans cette interview et qui m'a rendu encore plus soulagé de penser que nous pourrions nous diriger vers un nouveau candidat, c'est qu'un nouveau candidat pourrait repenser ce paradigme selon lequel Joe Biden n'est pas seulement vieux en termes, vous savez, d'âge, qu'il ne connaît pas seulement un déclin mental, mais son paradigme du rôle de l'Amérique dans le monde est une sorte de répétition de la guerre froide, avec ce manichéisme moral entre l'Amérique et ses ennemis, dans lequel le monde est automatiquement meilleur quand l'Amérique a plus de pouvoir.  Et l'on part du principe que l'Amérique défend des valeurs telles que la règle de l'ordre libéral international et ce genre de choses, même si la guerre à Gaza, soutenue par l'Amérique, en a fait une moquerie totale aux yeux de tant de gens, et s'il est de plus en plus évident que le changement climatique, et non la concurrence géopolitique, est la menace existentielle pour le monde, et que cela nécessite une coopération internationale plus forte et des institutions internationales plus fortes.

Ce n'est pas ce que dit Trump, bien sûr. Mais Trump, d'une certaine manière au moins, reconnaît et répond - même, vous savez, par ses manières horribles et désastreuses - au sentiment qu'ont les Américains qu'ils ne veulent pas d'une nouvelle guerre froide, n'est-ce pas ? Ils veulent une forme moins coûteuse d'intervention dans le monde, même si, encore une fois, il n'a pas de code moral, et même s'il ne reconnaît pas le changement climatique et toutes ces choses. Mais il y a au moins une possibilité, je pense, qu'un nouveau candidat - un candidat plus jeune, moins formé par l'ensemble des expériences qui ont formé Biden, peut-être avec un ensemble différent de conseillers - puisse réfléchir à nouveau au rôle de l'Amérique dans le monde, à la guerre, à la relation avec Israël, à la guerre à Gaza, et avec une vision de la politique étrangère moins axée sur la guerre froide. Ce type de changement signifierait non seulement que nous aurions quelqu'un de plus jeune, avec plus d'énergie et un esprit plus vif, mais aussi, je pense, quelqu'un qui serait plus en phase avec les véritables menaces et les véritables réalités auxquelles l'Amérique est confrontée dans le monde d'aujourd'hui.

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Il y a 5 heures, olivier lsb a dit :

La réorientation massive de l’économie russe vers l’armement, avec l’affectation de plus de 6 % du produit intérieur brut (PIB) à l’appareil de défense, pose par ailleurs des questions de soutenabilité (...)

« La Russie sera en mesure de poursuivre son assaut contre l’Ukraine au rythme actuel d’attrition pendant encore deux ou trois ans, voire plus », estiment les chercheurs Yohann Michel et Michael Gjerstad, qui ont publié, en février, pour le compte de l’IISS une note très détaillée sur la consommation d’armes et de munitions sur le front ukrainien

Faire la transition d'une économie consacrant 3% du PIB à sa défense vers une économie en consacrant plus de 6% ne peut manquer de causer certaines tensions - par exemple sur les salaires, qui augmentent du fait de la tension sur la main d'oeuvre résultant notamment des embauches dans le CMI. Et d'autres tensions encore. Il y a encore le risque de commettre certaines erreurs, ou de négliger de traiter à temps des conséquences inattendues qui viendraient à apparaître. Tout cela arrive, et arrivera, du fait de cette transition sans doute largement entamée, et que la désignation d'un économiste renommé pour sa compétence à la tête du ministère de la Défense vise probablement à parachever et amener à plein régime et au meilleur rendement

Cela dit, il faut distinguer des problèmes transitoires et des difficultés peut-être dommageables mais assez faciles à résoudre, de problèmes de fonds et de problèmes structurels débilitants très difficiles à résoudre

Je ne vois pas pourquoi au juste il serait impossible à la Russie de s'installer dans un mode de fonctionnement où elle consacrerait 6 à 7% de son PIB à la Défense, comme c'est le cas en 2024. Entre 1967 et 1994, Israël consacrait à sa défense plus de 10% de son PIB (certaines années bien davantage). Ce n'est qu'à partir de 1995 que cette part du PIB pour la défense est descendue en-dessous de 8%, tout en restant supérieure à 5% sauf en 2022. Cela n'a pas empêché Israël d'être un pays à l'évidence très développé et très prospère. Le fait que l'URSS ait échoué à assurer à ses citoyens une prospérité correcte avec 15-20% du PIB pour la défense est davantage du à leur système économique déficient qu'à leurs dépenses militaires très élevées, et il n'indique probablement pas grand-chose de la capacité de la Russie à assurer la prospérité civile en consacrant 2 ou 3 fois moins de ressources à la défense et avec un système économique capitaliste et pragmatique

==>Je ne vois pourquoi la Russie échouerait à combiner sur le long terme développement économique et défense à 6-7% du PIB

La Russie est d'ailleurs passée cette année dans la catégorie "Revenu élevé" dans le classement de la Banque mondiale, alors qu'elle était auparavant dans la catégorie "Revenu moyen-haut". La guerre de l'Occident contre l'économie russe ("sanctions") est un échec véritablement spectaculaire

L'assaut russe contre l'Ukraine pourra être continué au rythme actuel (voire à un rythme plus élevé) non seulement pendant deux ou trois ans, mais essentiellement indéfiniment. Du moins tant que les Russes continueront de rester déterminés, et ça n'a vraiment pas l'air d'être sur le point de changer

Quant à la suite, c'est-à-dire après la fin de cette guerre (soyons clairs, il est difficile d'être optimiste pour Kiev), compte tenu non seulement de la taille de l'économie russe (équivalente à l'Italie), mais d'une part de 7% de la défense dans le PIB, et aussi de l'efficacité particulière de la production de défense (grandes voire énormes quantités d'armes "plutôt bonnes" plutôt que quantités limitées d'armes "très bonnes") et encore de l'expérience récente d'une grande guerre de haute intensité qu'aura acquise l'armée russe (la seule au monde avec l'armée ukrainienne, mais celle-ci risque d'être dans un très sale état)...

... Équilibrer cette puissance afin de lui éviter toute tentation d'aventurisme militaire au-delà des positions qu'elle aura su conquérir en Ukraine risque de ne vraiment pas être une mince affaire :mellow:

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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Je ne vois pas pourquoi au juste il serait impossible à la Russie de s'installer dans un mode de fonctionnement où elle consacrerait 6 à 7% de son PIB à la Défense, comme c'est le cas en 2024. Entre 1967 et 1994, Israël consacrait à sa défense plus de 10% de son PIB (certaines années bien davantage).

Si seulement on avait un exemple historique d'un pays similaire à la Russie, avec les mêmes ressources, les mêmes forces, les mêmes faiblesses, et qui aurait investis une part importante de son PIB dans l'armement ! Non vraiment ce serait si pratique de savoir ce qui s'est passé après...

:rolleyes:

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il y a 2 minutes, Delbareth a dit :

Si seulement on avait un exemple historique d'un pays similaire à la Russie, avec les mêmes ressources, les mêmes forces, les mêmes faiblesses, et qui aurait investis une part importante de son PIB dans l'armement ! Non vraiment ce serait si pratique de savoir ce qui s'est passé après...

:rolleyes:

Ben comme je l'écrivais, l'exemple de l'URSS en tout cas n'est pas vraiment pertinent, étant donné que :

- Ils investissaient 15 à 20% du PIB dans la défense, non les 6 à 7% de la Russie moderne

- Ils avaient un système économique presque entièrement public de type socialiste, tandis que la Russie - chat échaudé craint l'eau froide ! - prend bien garde de conserver un fonctionnement de type capitaliste, bien plus performant pour le développement économique (Moscou est par exemple devenu un grand exportateur agricole, après avoir été du temps de l'URSS dépendant des importations)

J'ai donné l'exemple d'Israël parce qu'il est particulièrement éclatant, vu qu'ils ont à la fois maintenu des investissements militaires encore plus élevés pendant des décennies et atteint une prospérité remarquable, mais on trouvera sans peine d'autres exemples, comme les Etats-Unis consacrant 5 à 9% de leur PIB à la défense entre 1960 et 1990, et d'autres

Croire qu'il existerait une sorte de "malédiction soviétique" pesant définitivement sur la Russie qui les pousserait à s'effondrer dès qu'ils mettent un peu de ressources dans l'armée, c'est je crois se préparer à de fortes déconvenues

Il me semble plus réaliste de ne pas imaginer que les Européens seront sortis de leur mauvais pas stratégique par un deus ex machina du type effondrement de l'économie russe, et de prendre en considération ce que pourrait être, ce que sera probablement la puissance militaire russe en 2030, sachant que c'est celle-là qu'il s'agira d'équilibrer, non le champ de ruines qu'était la Russie des années 1990

Et oui, vers 2030 si ce n'est avant, il est assez probable que les Européens devront avant tout compter sur eux-mêmes pour équilibrer les menaces de leur environnement de façon à ce que personne ne soit tenté de les agresser ou de profiter d'eux. Si l'Amérique est encore dans l'image - même cela n'est pas certain - ce ne sera plus guère que comme au mieux une aide partielle et de deuxième échelon, si ce n'est un simple interlocuteur "bienveillant mais occupé ailleurs"

Le "miracle" politique du type la Russie qui réforme son gouvernement en abandonnant l'idéologie "Monde Russe" pour laquelle elle se bat aujourd'hui et devient le "bon voisin" qu'elle a été pendant un certain temps dans les années 2000, je ne dis pas qu'il est impossible, mais il est improbable aussi, du moins à terme si rapproché. Ma conviction personnelle est qu'il finira par arriver, mais ayant la cinquantaine je ne suis pas du tout confiant de le voir de mes yeux...

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Il y a 10 heures, Alexis a dit :

Faire la transition d'une économie consacrant 3% du PIB à sa défense vers une économie en consacrant plus de 6% ne peut manquer de causer certaines tensions - par exemple sur les salaires, qui augmentent du fait de la tension sur la main d'oeuvre résultant notamment des embauches dans le CMI. Et d'autres tensions encore. Il y a encore le risque de commettre certaines erreurs, ou de négliger de traiter à temps des conséquences inattendues qui viendraient à apparaître. Tout cela arrive, et arrivera, du fait de cette transition sans doute largement entamée, et que la désignation d'un économiste renommé pour sa compétence à la tête du ministère de la Défense vise probablement à parachever et amener à plein régime et au meilleur rendement

Cela dit, il faut distinguer des problèmes transitoires et des difficultés peut-être dommageables mais assez faciles à résoudre, de problèmes de fonds et de problèmes structurels débilitants très difficiles à résoudre

Je ne vois pas pourquoi au juste il serait impossible à la Russie de s'installer dans un mode de fonctionnement où elle consacrerait 6 à 7% de son PIB à la Défense, comme c'est le cas en 2024. Entre 1967 et 1994, Israël consacrait à sa défense plus de 10% de son PIB (certaines années bien davantage). Ce n'est qu'à partir de 1995 que cette part du PIB pour la défense est descendue en-dessous de 8%, tout en restant supérieure à 5% sauf en 2022. Cela n'a pas empêché Israël d'être un pays à l'évidence très développé et très prospère. Le fait que l'URSS ait échoué à assurer à ses citoyens une prospérité correcte avec 15-20% du PIB pour la défense est davantage du à leur système économique déficient qu'à leurs dépenses militaires très élevées, et il n'indique probablement pas grand-chose de la capacité de la Russie à assurer la prospérité civile en consacrant 2 ou 3 fois moins de ressources à la défense et avec un système économique capitaliste et pragmatique

==>Je ne vois pourquoi la Russie échouerait à combiner sur le long terme développement économique et défense à 6-7% du PIB

La Russie est d'ailleurs passée cette année dans la catégorie "Revenu élevé" dans le classement de la Banque mondiale, alors qu'elle était auparavant dans la catégorie "Revenu moyen-haut". La guerre de l'Occident contre l'économie russe ("sanctions") est un échec véritablement spectaculaire

L'assaut russe contre l'Ukraine pourra être continué au rythme actuel (voire à un rythme plus élevé) non seulement pendant deux ou trois ans, mais essentiellement indéfiniment. Du moins tant que les Russes continueront de rester déterminés, et ça n'a vraiment pas l'air d'être sur le point de changer

Quant à la suite, c'est-à-dire après la fin de cette guerre (soyons clairs, il est difficile d'être optimiste pour Kiev), compte tenu non seulement de la taille de l'économie russe (équivalente à l'Italie), mais d'une part de 7% de la défense dans le PIB, et aussi de l'efficacité particulière de la production de défense (grandes voire énormes quantités d'armes "plutôt bonnes" plutôt que quantités limitées d'armes "très bonnes") et encore de l'expérience récente d'une grande guerre de haute intensité qu'aura acquise l'armée russe (la seule au monde avec l'armée ukrainienne, mais celle-ci risque d'être dans un très sale état)...

... Équilibrer cette puissance afin de lui éviter toute tentation d'aventurisme militaire au-delà des positions qu'elle aura su conquérir en Ukraine risque de ne vraiment pas être une mince affaire :mellow:

La comparaison avec Israël ne tient pas: les modes d'organisation politiques, les contextes de départ, les ressources démographiques et technologiques, les buts de guerre, les alliances internationales sont bien trop différents pour qu'une comparaison réduite à une comparaison de PIB injecté dans la défense, soit réellement parlante. 

Le "capitalisme" russe masque très mal la kleptocracie au pouvoir, ses dérives, ses biais cognitifs et institutionnels. Les russes sont techniquement (politiques, économie, administratifs, renseignements) compétents et ont des élites bien formées, mais qui ne disposent pas du pouvoir: celui-ci est confisqué par un cercle très restreint, organisé en mafia et d'autres mafias se préparent à l'affronter pour préparer l'après.  Est-ce que ce contexte est propice à une allocation favorable des ressources pour l'effort de guerre ?

La nomination de Belousov illustre la complexité de la réponse à cette question, mais confirme en tout cas que la question méritait d'être posée. Que se passera-t-il quand les réserves auront fondu, avec une capacité d'endettement sur les marchés réduite à néant et donc pour seule option, que la planche à billet et donc une inflation future, après avoir littéralement brulé les réserves des retraites et autres fonds sociaux du pays. 

A court terme, les russes ont pris et sauront prendre les "bonnes" décisions tactiques. Mais ça revient à donner pour mission à Verstappen, la conduite d'un véhicule dans un cul de sac: il n'éraflera pas les portières, mais finira par emboutir tout l'avant du véhicule. 

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Réunis à Washington lors d'un sommet, les dirigeants des pays de l’Otan se sont alarmés de l’aide apportée par la Chine à la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Ces déclarations ont provoqué « le vif mécontentement » de Pékin, a déclaré la diplomatie chinoise jeudi 11 juillet. 

https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20240711-ukraine-la-chine-s-insurge-contre-les-accusations-de-l-otan-sur-son-rôle-dans-la-guerre

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Cela avait déjà été évoqué, maintenant, c'est signé : Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi plusieurs décrets pour augmenter les impôts pour les hauts revenus et les entreprises, une décision prise pour financer l’explosion des dépenses liées au coûteux conflit en Ukraine.

https://www.lesoir.be/604881/article/2024-07-12/russie-poutine-veut-recuperer-27-milliards-deuros-un-impot-supplementaire-pour

ça tombe bien puisque la Russie est d'ailleurs passée cette année dans la catégorie "Revenu élevé" dans le classement de la Banque mondiale :laugh:

Modifié par Paschi
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https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/07/13/l-appel-de-prix-nobel-nous-demandons-l-application-immediate-d-un-cessez-le-feu-en-ukraine-et-dans-la-bande-de-gaza-pendant-les-jeux-olympiques-de-paris_6249585_3232.html

L’appel de Prix Nobel : « Nous demandons l’application immédiate d’un cessez-le-feu en Ukraine et dans la bande de Gaza pendant les Jeux olympiques de Paris »

Dans une lettre adressée aux responsables religieux, plus de cinquante Prix Nobel leur enjoignent de lancer, pendant les JO, un appel à l’arrêt et aux règlements des conflits en cours.

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Episode passé totalement inaperçu et pourtant très important :

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/menacee-par-larabie-saoudite-la-dette-francaise-prise-dans-le-clash-des-avoirs-russes-2107609

 

Menacée par l'Arabie saoudite, la dette française prise dans le clash des avoirs russes 

L'Arabie saoudite aurait menacé de vendre la dette d'Etat française pour s'opposer, en solidarité avec la Russie, à l'utilisation de ses avoirs gelés au bénéfice de l'Ukraine. Le royaume du pétrole est bien moins dépendant de l'euro que du dollar et des obligations américaines.

C'est un épisode qui était passé inaperçu dans le feuilleton de l'utilisation des avoirs russes gelés en Europe. Le G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, Italie, France, Japon, Royaume-Uni) avait envisagé en juin de saisir l'intégralité de ces actifs pour les utiliser au profit de l'aide à l'Ukraine. L'Arabie saoudite n'était pas favorable à ce détournement d'argent, propriété de la Russie.

Elle aurait laissé planer la menace de ventes de dettes d'Etat de la zone euro et nommément celle de la France si des pays européens se ralliaient à l'époque à cette idée, d'après l'agence Bloomberg.

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