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Le CA de Dassault Aviation en recul, chômage partiel envisagé

Dassault Aviation publie un chiffre d'affaires en baisse de près de 30% au titre du premier trimestre 2009.

Le constructeur annonce que des mesures de chômage partiel au sein de ses usines françaises sont en préparation.

Dassault Aviation (AM 326 -1.21%)a publié un chiffre d'affaires en baisse de près de 30% au titre du premier trimestre 2009 et annoncé que des mesures de chômage partiel au sein de ses usines françaises étaient en préparation.

Les ventes consolidées du constructeur des avions d'affaires Falcon et de l'avion de combat Rafale sont tombées à 545,9 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année. Celles de la société mère signent un repli de 5% à 669,7 millions.

Dans un communiqué, Dassault Aviation précise avoir livré deux Rafale et 11 Falcon sur la période, contre deux Rafale et 15 Falcon l'an dernier à la même époque.

"Les prises de commandes Falcon présentent un solde négatif de 27 avions au premier trimestre 2009, contre un solde positif de 28 au premier trimestre 2008", souligne Dassault.

"Pour faire face aux conséquences de la crise actuelle, le groupe a décidé d'adapter sa capacité de production. Un comité central d'entreprise extraordinaire s'est réuni ce jour au cours duquel la situation industrielle a été exposée. Des mesures d'adaptation de la capacité de production ont été présentées, comprenant notamment le gel des embauches en production, l'arrêt de l'intérim, l'accélération de la prise de congés et un projet de chômage partiel à partir de septembre", poursuit la société.

Fort d'une base industrielle d'une dizaine de sites, Dassault Aviation emploie plus de 8.000 personnes en France.

Un porte-parole a précisé que les mesures de chômage partiel étaient en discussion avec les partenaires sociaux et que les modalités des mesures envisagées n'étaient pas encore connues.

L'action Dassault Aviation a reculé de 1,49% à 317,2 euros mercredi à la Bourse de Paris avant ces annonces. Elle affiche une baisse de près de 20% depuis le début de l'année.

Lors de la présentation de ses résultats 2008 le 19 mars, Dassault Aviation a indiqué que la crise économique l'empêchait de faire la moindre prévision de résultats pour 2009 mais a assuré que son chiffre d'affaires serait certainement stable cette année.

http://www.capital.fr/bourse/actualites/le-ca-de-dassault-aviation-en-recul-chomage-partiel-envisage-369700

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L'Inde a décidé d'exclure l'avion Rafale, du groupe français Dassault Aviation, d'un appel d'offres de 12 milliards de dollars destiné à équiper son armée de l'air de 126 chasseurs de combat, a annoncé aujourd'hui un responsable du ministère indien de la Défense.

"Le Rafale est hors course pour le processus d'appel d'offres, parce que, lors des évaluations techniques, la société (Dassault Aviation) n'a pas rempli tous les critères requis", a déclaré à l'AFP ce responsable ministériel, sous le couvert de l'anonymat.

"Dassault ne peut pas soumettre de nouvelles propositions ou offrir des alternatives pour l'évaluation technique et est hors jeu de manière permanente", a-t-il insisté.

"Nous avons dorénavant un concurrent en moins dans le processus", a conclu le responsable.

Dassault Aviation participait depuis des mois avec son appareil Rafale à cet appel d'offres, évalué à 12 milliards de dollars, que l'Inde a lancé pour acheter 126 avions de combat et moderniser la flotte de son armée de l'air (IAF).

La bataille se joue maintenant entre le russe MiG et ses MiG-35 et MiG-29, les américains Boeing, avec son F/A-18E/F Super Hornet, et Lockheed Martin avec le F-16, ainsi qu'entre l'Eurofighter Typhoon européen d'EADS, de BAE Systems et de Finmeccanica et le Gripen du suédois Saab.

Source : le Figaro.fr

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Selon un responsable cité sous le couvert de l'anonymat, Dassault Aviation, qui est hors-jeu "de manière permanente", n'a "pas rempli tous les critères requis".

Source Challenge.

Encore une mauvaise nouvelle qui va faire parler en mal de cet avion. Et je suis bien curieux de connaître la "teneur" des critères mentionnés. Pot de vins pas assez volumineux?

C'est le même coup qu'en Corée du Sud!

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En tout cas à Saint Cloud les indiens on connais et on ne se faisait vraiment aucune illusion dans ce dossier.

Certains allant même jusqu'à dire que le RAFALE était aligné juste histoire de dire qu'on ne laissait pas le champ libre aux autres... pour occuper le terrain

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Merci FATac de nous remettre cette épisode en lumière. C'est effectivement assez révélateur de l'état d'esprit. Attendons maintenant le communiqué officiel de Dassault. Après le proverbe chinois suite à l'échec singapourien, aurons-nous le proverbe indien ?

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Les pressions politiques américaines ont peut-être encore eu raison du Rafale qui cette fois ne serait même pas évaluer (de peur que les militaires indiens fassent savoir que c'est celui qu'ils préfèrent ?). Que ce soit Barack Obama ou un autre, ils feront tout, et ne reculerons devant aucun moyen, pour nous faire payer notre volonté d'avoir une industrie aéronautique totalement indépendante de la leur !

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Je me permets de rappeler que Reuters est un organe d'info anglo saxon... Pour ma part j'attendrai la confirmation de dassault.

C'est vrai que la source anonyme rend l'info moyennement fiable, n'empèche que le gouvernement Indien pourrait démentir si c'est faux.  :rolleyes:

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Vu qu'aujourd'hui, les diverses agences parlent de première vente au MO et une exclusion en Inde, voir le topic approprié: Dassault pleure, et déçu et il rit.

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-04-16/le-rafale-exclu-d-un-appel-d-offres-de-12-milliards-de-dollars/916/0/335624

L'Inde a exclu jeudi l'avion Rafale de Dassault Aviation d'un appel d'offres de 12 milliards de dollars pour acheter 126 chasseurs. "Le Rafale est hors course pour le processus d'appel d'offres, parce que, lors des évaluations techniques, la société n'a pas rempli tous les critères requis", a annoncé un responsable du ministère indien de la Défense, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. "Il y a beaucoup de raisons derrière ce rejet, mais le coût relativement élevé de l'avion constitue l'une de ces raisons", a-t-il expliqué.

"Dassault ne peut pas soumettre de nouvelles propositions ou offrir des solutions de substitution pour l'évaluation technique, il est hors jeu de manière permanente", a insisté ce haut fonctionnaire. "Nous avons dorénavant un concurrent en moins", a-t-il conclu tout en "déplorant" cet état de fait, "car la présence des Français aurait rendu la compétition plus aiguë". Du côté de Dassault Aviation à Paris, on affirmé n'avoir reçu "aucune information en ce sens des autorités indiennes".

Dassault Aviation participait depuis l'été 2007 avec son Rafale - jamais exporté - à cet appel d'offres de 12 milliards de dollars que l'Inde a lancé pour acheter 126 avions de combat et moderniser son armée de l'air. La bataille se joue maintenant entre le russe MiG et ses MiG-35 et MiG-29, les américains Boeing, avec son F/A-18E/F Super Hornet, et Lockheed Martin avec le F-16, ainsi qu'entre l'Eurofighter Typhoon européen d'EADS, de BAE Systems et de Finmeccanica et le Gripen du suédois Saab. Selon des sources indiennes, les groupes américains font la course en tête.

50 milliards de dollars pour moderniser son armée

Le contrat potentiel, l'un des plus importants dans le monde ces dernières décennies, comprendrait l'achat de 18 avions d'ici à 2012, puis de 108 assemblés localement. Des experts du secteur avertissent cependant que cet appel d'offres n'aboutira pas avant des mois, voire des années. D'autant que l'Inde a démarré jeudi ses élections législatives échelonnées jusqu'à la mi-mai, avec un gouvernement attendu au plus tôt en juin. L'Inde, quatrième armée du monde en termes d'effectifs, équipée à 70 % de matériel russe, est le premier marché d'armements parmi les pays émergents, avec 50 milliards de dollars de contrats potentiels d'ici à 2018.

New Delhi avait déjà annulé en décembre 2007 un appel d'offres remporté par Eurocopter, filiale d'EADS, pour 197 hélicoptères militaires légers. Elle avait dénoncé des irrégularités dans le processus d'attribution à la suite d'allégations de "corruption" dans la presse. Eurocopter avait démenti ces accusations, pour un contrat estimé à l'époque à 600 millions de dollars. Par ailleurs, un consortium mené par Thales est depuis janvier 2008 en négociations techniques et commerciales exclusives avec l'Inde pour la rénovation des moteurs et des systèmes électroniques et de navigation de 51 Mirage-2000 de Dassault Aviation exploités par l'armée de l'air indienne. Paris avait déclaré en février compter sur une conclusion "prochaine" de ce contrat de 1,5 milliard d'euros.

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«Le Rafale est hors course pour le processus d'appel d'offres, parce que, lors des évaluations techniques, la société (Dassault Aviation) n'a pas rempli tous les critères requis», a annoncé un responsable du ministère indien de la Défense, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

«Il y a beaucoup de raisons derrière ce rejet, mais le coût relativement élevé de l'avion constitue l'une de ces raisons», a-t-il expliqué, assurant que «des explications officielles seraient fournies très bientôt au groupe Dassault Aviation ».

«Dassault ne peut pas soumettre de nouvelles propositions ou offrir des solutions de substitution pour l'évaluation technique, il est hors jeu de manière permanente», a insisté ce haut fonctionnaire.

«Nous avons dorénavant un concurrent en moins», a-t-il conclu tout en «déplorant» cette décision, «car la présence des Français aurait rendu la compétition plus aiguë».

Mais un porte-parole de Dassault Aviation a affirmé n'avoir reçu «aucune information en ce sens des autorités indiennes». «Les autorités françaises s'informent actuellement auprès de leurs homologues indiennes pour en savoir plus».

http://www.lalsace.fr/article/aeronautique-le-rafale-de-dassault-exclu-d-un-appel-d-offres-indien---577905?symfony=0beb27c07e17c5d75228a33495caf487

Trois choses:

1: l'argument du coût est un faux argument, quand on se penche sur le prix comparativement aux capacités des autres appareils, à l'exception du Mig35, auquel la voie est déjà tracée.

2: j'aime beaucoup le coup des explications officieuses d'un obscur fonctionnaire (dont on ne connaît même pas la fonction, c'est dire!) qui parviennent par voie de presse avant les explications officielles, sans que DA soit le moins du monde au courant. ça pue la magouille médiatique à plein nez. Et les évaluations sont censées avoir commencé le 2 Avril dernier!

3: la petite caresse qui flatte l'égo et cette jolie déclaration qui affirme que nous aurions servis de poil à gratter en mettant certains autres avionneurs devant leur propre incompétence est à mourir de rire. C'est de plus l'AVEU intrinsèque que les qualités du Rafale sont connues et reconnues, voir déterminante, puisque sa présence aurait rendue la compétition plus AIGÜE. Si ça n'avait été qu'une bouse volante, on n'en parlerait pas en ces termes là. Bref.

Foutage de gueule de bout en bout et de long en large. La seule chose importante maintenant, c'est de savoir avec précision combien cette aventure aura fait perdre de sous à Dassault.

Cependant, le véritable gâchis reste le refus de DA de prolonger la ligne de production des M2K pour en fournir des exemplaires supplémentaires aux indiens. Si ça se trouve, avec ce deal là, il n'y aurait même pas eu de compétition MRCA.

Tant va la cruche à l'eau...

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Perso, même si je suis loin de connaître tous les détails de l'affaire, j'ai envie de dire "très bonne nouvelle pour Dassault" (en espérant que l'info se confirme dans les plus brefs délais, histoire que l'on se fasse officiellement virer avant les évaluations). Et je reprends l'avis de P4 : les vrais perdants seront parmi ceux qui restent... Je me plante peut-être, mais je crains réellement pour Saab.

Comme l'aurait dit notre triplette d'humouristes nationaux : "il y a des fois, je crois, où il faut savoir perdre". Et oui, l'appel d'offre indien, ça rappelle un certain "tournez ménage". Dassault peut regretter l'échec marocain, mais là, pour l'Inde, je ne suis pas sûr que l'entreprise y perde.

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"Le Rafale est hors course pour le processus d'appel d'offres, parce que, lors des évaluations techniques, la société (Dassault Aviation) n'a pas rempli tous les critères requis", a déclaré à l'AFP ce responsable ministériel, sous le couvert de l'anonymat.

"Dassault ne peut pas soumettre de nouvelles propositions ou offrir des alternatives pour l'évaluation technique et est hors jeu de manière permanente", a-t-il insisté.

http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=2759.7215

Pas besoin d'être devin pour voir ou cela a achoppé.

Tous les pays militairement correct et qui ont les moyens de mettre plusieurs pays en concurrence, veulent un avion qui aille au delà de 2020 donc pour lequel, il y a la garantie correcte en terme de survivabilité c'est à dire une combinaison adéquate de signature faible et de CME vital face aux futurs avions furtifs.En sus du reste bien sûr.

Cela veut dire que pour un pays comme l'Inde, il faut/faudra fournir les évaluations de signature radar et performance ECM

Un petit problème pour nous puisque le Rafale outre qu'il est pour nous un vecteur nucléaire, ne peut compter que sur cela pour battre un Eurofighter supérieur dynamiquement.

Ou en combat, les futurs avions que ce soit le Pak fa , son équivalent chinois, le F35 etc...

Or le concept de survivabilité Rafale dépend de l'étroite inter-action RCS et CME comme l'a dit Dassault.  ;)

Pour les autres, ça n'a guère d'importance.Les USA ne proposant pas le F22 ou 35.Pour l'Eurofighter la RCS et les CME ne sont pas intégrés (c'est à dire couplés en terme directionnel) donc peuvent mettre un système de CME diffèrent sans grand surcoûts (et faire quelques petites modifs de RCS en dégradant légèrement sans doute).Commme pour le Gripen.Ou le F18E.

Pour le Rafale, il faudrait une version spécifique export sur ce plan-ci, ce qui nécessite de la R&D à financer que Dassault ne veut pas financer et on les comprend.De plus, la part de Dassault en R&D pour le Rafale financée hors budget des armées, et qui est une perte sèche faute d'export, a été déja amortie dans les comptes et il n'est pas question de reprendre un risque sur le Rafale.  ;)

Donc, on peut imaginer que Dassault Aviation n'a pas pu fournir le niveau d'information demandé car il est forcé de livrer le même système que pour la France , n'ayant pas de vraie version export à proposer...ou fournir un moyen de prouver cette survivabilité qui fait la diffèrence.

Même problème que pour la Grèce.Et il est possible qu'on ait cette difficulté avec le Brésil.

Cela confirme ce que l'on dit depuis des années: le Rafale est quasi inexportable sans version export spécifique pour des pays qui ne se contenteront pas d'un Rafale vraiment dégradé (ou diffèrent sur ce plan-ci) ou sans acces aux informations RCS et CME; c'est à dire tout aussi bloqué qu'un F35 à l'export (hors GB et Israël).

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Surtout si c'est pour donner des commissions "officieuses" et fabriquer la bas au risque de "transferer" par indvertance des technologies sensibles (oups, desolé nous ne savions qu'on pouvait pas copier monsieur Dassault, bon maintenant qu'on a commencé.... :lol: :lol:)

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Si cette info est vraie, deux explications :

soit le Rafale est trop mauvais au niveau qualité/prix/armements dispos et prix/coût de maintenance (le Gripen est à peu près au niveau du Rafale mais moins cher, le Typhoon plus cher mais meilleur)

soit qq chose de grave qui échappe aux médias s'est passé entre Dassault et/ou la France et l'Inde

Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi les autres n'ont pas été dégagé en dehors de ces deux raisons.

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Les appels d'offre fait par des pays en quete de puissance(Inde, Brésil) se transforme en exercices de soumissions, de déni de souveraineté, surtout si un pays présente un avion invendu.

Si j'étais l'Inde, je n'acheterais pas le Rafale histoie de tuer définitivement un concurent puisque leur objéctif est de produire des avions pour eux puis à l'éxport, à moins d'avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière.

D'un autre coté les choses traine tellement en Inde que le Rafale pourrait revenir par la petite porte, l'achat de 40 Rafale va devenir plus intéréssant que la modernisation des 2000, en plus le Rafale out la marge de négotiation des Indiens pour le MRCA va fondre comme la neige au soleil, qui sait?

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