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les djeunes, leur formation et le futur de la R&D


Akhilleus
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"Aujourd hui en France , on a une baisse de la qualité de selection et d'enseignement et une proliferation de petites ecoles sans visibilité et sans moyens." Vrai et faux à la fois ça dépend des domaines de compétences -certaines grandes écoles françaises (il n'est pas ici question des écoles militaires) se reposent sur leurs renomées - ce qui fait que les écoles privées peuvent dispenser un enseignemnt de eilleure qualité - et plus proche de la réalité du monde du travail. "- Quel est le rapport entre ce que tu as vu en cours (qui par définition, est dépassé par rapport à ce que tu voit en entreprise) et l'entreprise ?" C'est le systéme français (qui nous est assez spécifique en réalité) - on apprend les bases théoriques - la pensée pour aprés pouvoir concevoir l'action - la réthorique avant le pragmatisme - le probléme est que les programmes sont de plus en plus allégés - et le nouvel arrivant doit composer avec certaines notions qu'il ne maîtrise pas ou mal - donc pertes de temps et une intégration plus difficile dans l'entreprise qui hésitera à lui confier certaines tâches. "Oui , des techniciens mieux forme (bac+5 au lieu de bac+2) mais comme on ne distingue pas les diplomes d'ingenieurs , on fait fuire les vrais ingenieurs, selon l'ancien sens, issus des grandes ecoles vers des postes en finances ou dans le conseil bien mieux consideres et rémunerés." C'est malheureusement vrai que viennent faire des centraliens dans la finance - ce n'est en rien leurs domaines de compétence - la finance étant loin d'être quelque chose de purement arithmétique - et plus une connaissance du milieu tenant à la sociologie et à l'économie. Maintenant pour mon humble avis sur : Pourquoi une grande partie formée en France avec des crédits Français doit elle s'expatrier ??? Parcequ'il n'y a pas de réel perspectives d'emploi - avec un Bac+4 je me retrouve à devoir faire un stage de 6 mois avant d'intégrer une boîte qui m'exploitera au smic pendant 2/3 ans avant une augmentation (là où je travaille il n'y a pas d'horaire prés-définis et pas de réelles heures-sup) - quand il y a encore 10 ans on intégrait une boîte par une mise à l'essai de 3 mois à plein salaire. Parceque l'on se retrouve à des postes à responsabilités bardés de diplômes et des salaires qui ne suivent pas. Parceque pour atteindre des missions / contrats / budgets interessants il faut couler la moitié de ses partenaires - ce qui est regrettable (encore une fois mon milieu est particulier). Parceque l'orientation au collége / lycée est affligeante de nullité - ce qui débouche soit sur de voies de garages toujours emprintées par le même profile de candidats depuis 15 ans sans aucunes perspectives d'avenir et surtout sans valorisation de ces filiéres. Soit des voies complétement bouchées - pendant trois ans ont a trop d'informaticiens pas assez de médecins - le temps que les gens s'en rendent compte on a trop de graphistes plus assez de bouchers - ect... - il n'y a pas de réelles études conduitent chaque année pour donner les besoins de la France les reconversions possibles - les voies à moité vides ... Maintenant je pense que le systéme scolaire a trop pousser les gens à faire un bac S (math) - avec lequel on peut tout faire - hors pour faire de l'éco - de la socio - ... il ne faut pas faire S. De plus trop en faisant S se sont fourvoyés en encombrent les facs et les petites écoles d'ingénieurs et de commerces - et aprés se retrouvent avec des qualifications minimales prenant les postes (à moindres coûts) qu'auraient dû avoir les gens qualifiés. Autre probléme dû au monde de l'entreprise - pour devenir balayeur il faut limite Bac+2 ce qui est absurde - doc tout le monde en faisant des études supérieurs espérent un travail rémunéré à hauteur de son diplôme - et ce sur l'échel de valeur de nos parents - hors les diplômes se sont paupérisés - entrainant des déceptions et de l'incompréhension - comment expliquer à son fils qu'avec le même diplôme on gagnait le double en commençant. Parceque les entreprises subissent la politique d'assistanat française en payant trop de taxes et de charges - empéchant d'employer - obligeant à délocaliser - préférant compter sur un parc de stagiaires renouvelables plutôt qu'engager une personne compétente qu lui reviendrait trop cher > conséquence le monde du travail stagne de ce trop plein d'impositions > chômage > consommation > moins d'argent > licensciement > chômage >... Cette accumulation de situations - j'ai oublié les départs à la retraite retardée chaque année et le fait que tout le monde n'est pas fait pour avoir des diplômes - ne font que pousser les plus compétents / les plus ambitieux ou aventuriers à quitter la France pour des pays ou leurs valeurs seront reconnues - où ils pourront chercher / créer / exercer à leurs aises. Voilà voilà c'est un peu confus mais c'est un condencé de toutes les raisons qui poussent mes amis - ceux de mon frére et moi même a envisager un départ ou de l'avoir déjà accompli.

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200 millions d'euros [50] [14]

RECHERCHE

Treize pôles scientifiques d'excellence vont se partager 200 millions d'euros

LE MONDE | 10.10.06 | 16h14 • Mis à jour le 10.10.06 | 16h14

Le gouvernement vient de rendre publique la liste des réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA), créés dans le cadre de la loi sur la recherche votée au printemps 2006.

Ces réseaux, fédérant localement plusieurs établissements de recherche ou d'enseignement supérieur, publics ou privés, français ou européens, en association parfois avec des entreprises ou des collectivités territoriales, permettront de "mettre en évidence et mieux organiser les pôles majeurs de la recherche dans notre pays", espère François Goulard, ministre délégué à la recherche. L'objectif est notamment "d'accroître leur visibilité internationale".

Treize projets ont été retenus, sur les 37 examinés par un comité d'évaluation présidé par Jean Dercourt, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences.

Une fois de plus, la région parisienne se taille la part du lion, la sélection consacrant l'inégale distribution de la matière grise et de l'effort public sur le territoire national. L'Ile-de-France est élue six fois, en mathématiques, informatique, biologie, neurosciences et économie à Paris, ainsi qu'en physique à Saclay (Essonne).

Deux autres pôles régionaux se détachent : Rhône-Alpes avec l'infectiologie à Lyon et les nanosciences à Grenoble, et Toulouse, au titre de l'aéronautique et des sciences économiques. Enfin, la candidature de Strasbourg a été retenue en chimie, et celle de Montpellier en agronomie.

Le treizième et dernier réseau est d'une nature particulière, puisqu'il vise à coordonner les activités de quatre Instituts d'études avancées en sciences humaines et sociales, installés à Lyon, Aix-Marseille, Nantes et Paris. Au total, près de 6 000 chercheurs et enseignants-chercheurs de 40 institutions scientifiques et universitaires sont mobilisés.

Créés sous forme de fondations de coopération scientifique - un statut juridique qui leur donne la souplesse de recrutement et de fonctionnement de structures privées sans les priver de fonds publics -, les RTRA se partageront une enveloppe de 200 millions d'euros budgétée par l'Etat.

Les syndicats de chercheurs et le mouvement Sauvons la recherche critiquent la logique de concentration des moyens qui accompagne la mise en place de ces réseaux, leur préférant une logique de maillage du territoire.

Ce sera l'objet des futurs pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES).

Pierre Le Hir

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  • 2 months later...

Un joli dossier du Monde :

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Enseignement supérieur : y a-t-il trop d'universités ?

LE MONDE | 13.12.06 | 15h37 • Mis à jour le 13.12.06 | 20h17

Une de plus ? Le 5 décembre 2006, Gilles de Robien, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, a annoncé, à la surprise générale, la création de l'université de Nîmes, la 85e université française et de loin la plus petite.

Avec ses 3 700 étudiants pour une cinquantaine d'enseignants-chercheurs, cet établissement détonne par sa taille. Jusqu'à présent, les plus petites universités françaises dépassaient les 5 000 étudiants. En acceptant de transformer ce centre universitaire de formation et de recherche, le ministère a-t-il cédé à ses vieux démons ? Le syndicat d'étudiants UNEF s'interroge : " Cette décision semble davantage guidée par des intérêts politiques locaux que par la cohérence de l'offre de formation et l'intérêt des étudiants."

Ce choix apparaît, en tout cas, en contradiction avec les efforts déployés, depuis plusieurs mois, par le ministère, pour inciter les universités à se regrouper, voire à fusionner. En contradiction aussi avec les réflexions menées actuellement par la Conférence des présidents d'université, qui doit élire un nouveau président, jeudi 14 décembre, et qui entend pousser les feux sur ce sujet à l'occasion de la campagne présidentielle.

En novembre 2006, les trois universités de Strasbourg ont annoncé leur union prévue pour 2009. Celles de Nancy, Grenoble, Lyon et Bordeaux ne cachent pas non plus leur volonté de regroupement, à moyen terme.

Les raisons de ce mouvement sont simples. "En créant une université généraliste, nous pouvons offrir les cursus pluridisciplinaires aujourd'hui favorisés dans la compétition universitaire mondiale", explique Bernard Carrière, président de l'université Louis-Pasteur (Strasbourg-I). "Derrière le regroupement émerge, bien sûr, l'idée de la taille critique, située entre 10 000 et 30 000 étudiants, mais surtout celle d'exister dans les classements internationaux", souligne pour sa part Eric Froment, ancien président de l'Association européenne des universités.

La prise de conscience date du début des années 2000. En 2003, la première publication du classement de l'université Jiao Tong de Shanghaï avait fait l'effet d'un électrochoc. "Les pouvoirs publics se sont sentis humiliés de ne pas figurer en bonne place dans le classement", se rappelle Eric Froment. Le premier établissement d'enseignement supérieur français, l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris-VI),

s'était retrouvé à la 65e place. Beaucoup avaient compris alors que la "balkanisation" du système d'enseignement supérieur français, avec la coupure entre les grandes écoles, qui captent les élites, et les universités de masse, mais aussi celle de la recherche, scindée entre universités et organismes de recherche, faisait perdre des points. "Si on rassemblait l'ensemble des établissements de la Montagne Sainte-Geneviève au coeur de Paris, nous serions en tête des classements internationaux", a coutume de rappeler l'économiste Elie Cohen.

"L'unité géographique est devenue un véritable critère de performance sur la scène internationale", constate pour sa part Gérard Binder, président de l'agence d'EduFrance, chargé de la promotion universitaire française dans le monde. "A Pékin ou New Delhi, peu d'étudiants font la différence entre les universités Lyon-I et Lyon-II ou entre Paris-II et Paris-VIII..."

Cette fragmentation de la carte universitaire a plusieurs origines. Avec la loi Edgar Faure de 1968, la réunion des anciennes facultés devait donner naissance à de nouvelles entités pluridisciplinaires. Mais peu ont joué le jeu de l'université généraliste. Résultat, entre 1969 et 1973, soixante-deux universités ont été créées, dont treize rien qu'à Paris.

Dans la décennie 1970-1980, l'arrivée d'un million d'étudiants a encore accentué cette atomisation de la carte universitaire. Les villes moyennes comme Le Mans, Valenciennes ou Perpignan ont obtenu leur université, après de longues périodes de lobbying politique.

Le plan Universités 2000, lancé en 1990, sous le gouvernement de Michel Rocard, par Lionel Jospin alors ministre de l'éducation nationale et son conseiller spécial Claude Allègre, a encore complexifié les choses. Entre 1990 et 2000, l'Etat a ouvert dix nouvelles universités, dont quatre de plus en région parisienne. Parallèlement, la création des régions, en 1986, avait accéléré le développement d'antennes universitaires dans des sites aussi improbables qu'Issoudun (Indre) ou Lambesc (Bouches-du-Rhône)...

Avec la stagnation des effectifs d'étudiants à partir de 1995, cette politique d'aménagement à marche forcée a été stoppée. "A quelques exceptions près, la carte universitaire n'a pas évolué depuis 2000. Nous sommes maintenant entrés dans une logique de rapatriement des formations dans des ensembles plus vastes", assure Jean-Marc Monteil, directeur général de l'enseignement supérieur.

La tendance est européenne, voire mondiale. Selon Elie Cohen, "le modèle universitaire qui s'est imposé aujourd'hui est celui très différencié des Etats-Unis" - collège universitaire jusqu'à la licence, université d'Etat jusqu'au master et universités nationales pour la recherche. Le Japon, la Suède et la Finlande, qui s'en sont largement inspirés, font aujourd'hui la course en tête.

Plus près de nous, l'Allemagne est en train de restructurer et de hiérarchiser ses universités en sélectionnant, sur appel d'offres, les dix "universités d'élite" généralistes qui recevront des financements supplémentaires conséquents (entre 13 et 33 millions d'euros par an sur cinq ans), tandis que dans d'autres établissements, certains départements d'excellence recevront entre 1 et 7,5 millions d'euros supplémentaires par an.

En France, le regroupement ne fait que commencer. Mais les alliances pourraient bénéficier de l'impulsion donnée par les pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) créés par la loi sur la recherche votée en avril 2006. Ils permettent aux universités, grandes écoles et organismes de recherche de se rapprocher pour partager écoles doctorales, laboratoires, voire des formations de master. Près d'une vingtaine de projets sont déjà dans les cartons. "Nous assistons à un curieux retour de balancier historique", observe Alain Renaud, fondateur de l'Observatoire européen des politiques universitaires (Paris-IV).

Le pari n'est pas gagné. L'échec des pôles universitaires européens lancés au début des années 1990 par le ministère de l'éducation nationale est dans toutes les têtes. L'objectif était, déjà, de donner une dimension internationale aux établissements. En réalité, ils ont surtout appris aux universités d'une même ville à travailler ensemble.

Le regroupement ne résoudra pas tout, loin s'en faut. A commencer par le problème budgétaire. "Ce n'est pas en réunissant quatre pays africains que l'on règle le problème de la misère", résume Alain Renaud. En outre, selon Yannick Vallée, premier vice-président de la CPU, cette politique ne pourra réussir "que dans un cadre juridique rénové".

"La loi Savary de 1984 n'est pas adaptée au pilotage de ces futurs grands ensembles", estime-t-il. Le défi sera aussi de réussir le mariage d'établissements habitués à leur autonomie et à la culture souvent très différente.

Que faire, aussi, des petites unités voisines ? Face au futur "mastodonte" strasbourgeois (40 000 étudiants et 2 500 enseignants chercheurs), l'université de Haute-Alsace réunit moins de 8 000 étudiants et 300 enseignants chercheurs. "Nous pouvons mener une politique de niche, travailler sur des domaines pointus et opter pour la professionnalisation, mais cela coûte très cher, notamment en personnels d'encadrement", souligne une chercheuse mulhousienne.

L'université française réussira-t-elle à se réorganiser ? "Rien qu'en fusionnant les universités d'une même ville, on pourra arriver à diminuer le nombre d'universités", explique Yannick Vallée. Pourra-t-on aller plus loin ? "Il est quasiment impossible aujourd'hui de fermer des antennes universitaires en France. C'est la montée garantie des élus locaux, reconnaît Yannick Vallée. Mais il faut espérer qu'il y aura un jour un ministre courageux pour au moins ouvrir ce débat."

Avouons que des pôles Assas-Sorbonne en Droit, ENS-Sorbonne en Lettres, HEC-Dauphine etc etc et des pôles régionnaux spécialisés dans des matières spé etc ça aurait plus de gueule que des Paris XXXXX qui nous font réviser nos chiffres romains ou University of Issoudun.

Ca rappelle un peu le débat sur les bases militaires mais la politique socialo (quoique de Robiens a suivi la voie) qui consiste à créer autant d'universités que de permanences UNEF au nom du pseudo-accès à l'Education (alors qu'il suffisait de faire des campus dignes de ce nom) qui en réalité s'est concrétisé par un accès égalitaire à des diplômes de merde ( cf dans A vous de Juger l'autre fois, un mec diplômé en gestion du patrimoine culturel... Le Pen a parlé de parasite, de boulet pour la société lol) est un échec total.

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La prise de conscience date du début des années 2000. En 2003, la première publication du classement de l'université Jiao Tong de Shanghaï avait fait l'effet d'un électrochoc. "Les pouvoirs publics se sont sentis humiliés de ne pas figurer en bonne place dans le classement", se rappelle Eric Froment. Le premier établissement d'enseignement supérieur français, l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris-VI),

s'était retrouvé à la 65e place. Beaucoup avaient compris alors que la "balkanisation" du système d'enseignement supérieur français, avec la coupure entre les grandes écoles, qui captent les élites, et les universités de masse, mais aussi celle de la recherche, scindée entre universités et organismes de recherche, faisait perdre des points. "Si on rassemblait l'ensemble des établissements de la Montagne Sainte-Geneviève au coeur de Paris, nous serions en tête des classements internationaux", a coutume de rappeler l'économiste Elie Cohen.

Ca fait toujours mal quand la vérité arrive chiffrée, noir sur blanc, en comparatif par rapport à d'autres

mais bon ca a le mérite de remuer tout ca au moins un petit peu

peut etre qu'il en sortira quelquechose de bien

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