Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.


Philippe Top-Force
 Share

Messages recommandés

Le 12/08/2024 à 16:31, Lieutenant Neptunium a dit :

Un rapide récapitulatif de l'accord AUKUS révèle que nous nous attendons toujours à recevoir deux sous-marins américains d'occasion de classe Virginia, avant de nous lancer dans la construction d'un sous-marin britannique entièrement nouveau, et jusqu'à présent inédit, à Adélaïde.

Bien entendu, nous avons notre mot à dire sur la conception et les plans de ce nouveau sous-marin, n'est-ce pas ?

Il y a encore des Australiens qui y croient à ça ? Que l'Australie va participer activement à la conception (R&D, design, décision d'architecture hardware et software, des systèmes, de l'armement....) de la Classe Aukus ? Déjà s'ils peuvent participer à la construction, ce sera pas mal (et pas juste souder ensemble les tronçons qui arriveraient des États-Unis et du Royaume-Uni).

Bon ben, on leur souhaite bien du courage, en espérant que les retards et augmentation des coûts du projet seront suivis avec les même scrutement, diligence et passion que le projet des classes Attack...

:bloblaugh:

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 39 minutes, castle68 a dit :

La fourberie et l'incompétence bien mis à jour; un exemple parmi d'autres...

Mais comme les responsables ne risquent rien, pourquoi se priver n'est ce pas ?...

A mon sens c'est la France le nigaud de l'affaire, celui qui n'a rien vu venir...

Rien que la première phrase est comique.

Citation

les Français pensaient pouvoir faire confiance aux Américains et leur ont dit que l’accord sur les sous-marins était "une partie essentielle de leur présence stratégique dans l’Indo-Pacifique". L’importance de cet accord a été répétée plusieurs fois et les Américains n’ont jamais rien dit, "ils ont pris note", comme l’a confié Philippe Etienne. Certaines de ces rencontres ont réuni le secrétaire d’État Anthony Blinken et le ministre français des Affaires étrangères de l’époque, Jean-Yves Le Drian. La ministre française de la Défense de l’époque, Florence Parly, a aussi rencontré son homologue Lloyd Austin au Pentagone, où la coopération entre la France et les États-Unis dans l’Indo-Pacifique a été discutée. Mais à aucun moment, les Américains n’ont parlé de leurs discussions avec l’Australie lors de ces réunions.

... Pour l'Australie c'est un simple choix politique. On a les élus qu'on mérite.

  • Confus 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

il y a 44 minutes, g4lly a dit :

celui qui n'a rien vu venir...

Gouverner c’est prévoir ; 

A la signature du contract , était il pertinent d’envisager l’entourloupe ? 

En terme de risques et dans le contexte géo du moment , la question c’était certainement posée en très haut lieu ( Elizée, matignon , quay, leviers ad hoc ……madame irma ?) 

  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, ARMEN56 a dit :

A la signature du contract , était il pertinent d’envisager l’entourloupe ?

C'est un principe de base il faut toujours envisager toutes les issues possibles et avec un minimum de réponses appropriées pour chacune même celle que nos hypothèse rendent peu probable.

C'est pas juste un contrat de fourniture de boulons, c'était un élément géopolitique plus que notable, surtout dans le contexte de tension en extrême orient.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 6 minutes, g4lly a dit :

C'est un principe de base il faut toujours envisager toutes les issues possibles et avec un minimum de réponses appropriées pour chacune même celle que nos hypothèse rendent peu probable.

Encore une fois : ça avait été envisagé, les clauses ont joué : Naval s'est fait grassement payer cette fin prématurée du contrat.

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 58 minutes, g4lly a dit :

... Pour l'Australie c'est un simple choix politique. On a les élus qu'on mérite.

Un "simple choix" à plusieurs dizaines de milliards et des implications géopolitiques, géostratégiques et industrielles majeures ? C'est extrêmement relativisant ! On ne parle pas juste de changer le PQ au Kremlin camarade.

à l’instant, Boule75 a dit :

Encore une fois : ça avait été envisagé, les clauses ont joué : Naval s'est fait grassement payer cette fin prématurée du contrat.

Aussi. Et en plus, non seulement ils sont passés pour des cons mais de surcroît ils ne sont pas prêts à avoir la moindre unité opérationnelle.

  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 15 minutes, Ciders a dit :

Un "simple choix" à plusieurs dizaines de milliards et des implications géopolitiques, géostratégiques et industrielles majeures ? C'est extrêmement relativisant ! On ne parle pas juste de changer le PQ au Kremlin camarade.

 

Aussi. Et en plus, non seulement ils sont passés pour des cons mais de surcroît ils ne sont pas prêts à avoir la moindre unité opérationnelle.

Et les australiens en sont réduits à payer des milliards pour améliorer les chantiers navals US dans l'espoir qu'ils finissent plus vite les sous-marin de l'US Navy et ne pas avoir les leurs en 2050 :laugh:.

  • J'aime (+1) 1
  • Haha (+1) 1
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 25 minutes, Boule75 a dit :

Mais tout indique que l'entourloupe avait été envisagée (le contrat, ses clauses en cas de sortie volontaire australienne) et même qu'elle était redoutée (sujet abordé au plus haut niveau, investissement personnel du PDG de Naval Groug).
Ça n'est pas pour autant qu'il est aisé ou même seulement possible de l'éviter : quand les ânes n'ont pas soif... Si tant est que Morrison ne soit pas corrompu, on peut quand même affirmer qu'il est complètement con.

Bien entendu de tels contrats quels qu’ils soient se blindent juridiquement en regard portefeuille des risques . 

C’était le sens de l’auto réponse de mon deuxième alinéa ; nos dirigeants pol et indus sont pas des branleurs. 

Après la question était de savoir pourquoi nos « sismographes» n’ont RIEN vu venir du richter 9. 

  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 26 minutes, ARMEN56 a dit :

 

Gouverner c’est prévoir ; 

A la signature du contract , était il pertinent d’envisager l’entourloupe ? 

En terme de risques et dans le contexte géo du moment , la question c’était certainement posée en très haut lieu ( Elizée, matignon , quay, leviers ad hoc ……madame irma ?) 

Il faut quand même distinguer l'aspect politique et l'aspect commercial.

Le gain du contrat par Naval Group, face à des concurrents soutenus aussi par leur gouvernement, était d'abord un succès commercial, associé à un accord politique. Mais un contrat est d'abord un ensemble d'obligations du vendeur, mais aussi de l'acheteur. Le fait pour l'une des parties de ne pas respecter ses obligations contractuelles l'amène à des pénalités ... contractuelles. La résiliation du contrat sans justification est l'un de ces cas de pénalités, selon des modalités elles mêmes contractuelles

En revanche, le non respect d'un accord politique n'est qu'un changement de politique. En l'occurrence, le revirement australien est le résultat d'une élection. Vu de notre coté, c'est une entourlouoe. Vu du coté US et UK, c'est une sage décision.

On pourrait comparer avec les changements de politique économique en France à chaque changement de majorité présidentielle. L'exemple le plus flagrant étant celui de la nationalisation de l'économie en 1981 ... suivie de la reprivatisation. Ca, c'était une vraie entourloupe!

Si on en revient aux contrats d'armements à longue échéance, les risques de rupture de contrat sont prévus et les modalités y sont négociées.

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 48 minutes, Alberas a dit :

Vu du coté US et UK, c'est une sage décision.

Ca n'est même pas évident et je ne parle même pas de l'Australie.

Pour le comprendre on peut regarder l'aspect culturel de AUKUS. C'est une association très "WASP" qui interroge sur les motivations profondes et initiales de cette association, Les motivation anti-française sont évidentes mais beaucoup d'autres pays de la région peuvent se sentir exclus.

La première réaction de la majorité des pays de l'indo-pacifique a été de remarques que le statu-quo dans la région était rompu :

 

Incidemment les pays arabes ont eu une politiques beaucoup plus cool avec la France depuis AUKUS.

 

Ce que je veux dire c'est qu'il n'est pas sûr que AUKUS ait permis aux anglo-saxon de renforcer leurs alliances. Même si AUKUS n'en est pas forcément responsable, il faut bien avouer que la force des alliances précédentes entre les anglo-saxon et le reste du monde n'est plus aussi évidente. D'un seul coup l'aimable petit marché hors G7 qu'était les BRICS est devenu une cour des miracles avec un quasi doublement de taille par exemple avec l'inclusion des EAU. L'Arabie Saoudite se tâte encore.

Modifié par herciv
  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 35 minutes, Alberas a dit :

Si on en revient aux contrats d'armements à longue échéance, les risques de rupture de contrat sont prévus et les modalités y sont négociées.

Ce n'était même pas une "rupture de contrat" : le contrat prévoyait dès le début des "fenêtres de sortie", c'est à dire la possibilité pour l'Australie de décider de l'arrêt du contrat à plusieurs reprises dans le déroulé du programme, avant le début des phases majeures successives.

C'est l'une de ces possibilité d'arrêt du contrat lors d'un jalon majeur qui a été exploitée, et très maladroitement, précipitamment : le directeur de programme australien venait de signaler formellement qu'un jalon majeur du projet venait d'être atteint, sans aucune réserve ("phase bouclée, envoyez la facture ; étape suivante : lancement formel de la phase d'après") ; la partie australienne disposait de quelques jours seulement pour faire jouer la clause de sortie, d'où la précipitation des annonces alors que le "pacte" Aukus, en tant que tel, était extrêmement vague et pas du tout fini de négocier.

D'où les délires actuels...

  • Upvote (+1) 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 25 minutes, Boule75 a dit :

Ce n'était même pas une "rupture de contrat" : le contrat prévoyait dès le début des "fenêtres de sortie", c'est à dire la possibilité pour l'Australie de décider de l'arrêt du contrat à plusieurs reprises dans le déroulé du programme, avant le début des phases majeures successives.

C'est l'une de ces possibilité d'arrêt du contrat lors d'un jalon majeur qui a été exploitée, et très maladroitement, précipitamment : le directeur de programme australien venait de signaler formellement qu'un jalon majeur du projet venait d'être atteint, sans aucune réserve ("phase bouclée, envoyez la facture ; étape suivante : lancement formel de la phase d'après") ; la partie australienne disposait de quelques jours seulement pour faire jouer la clause de sortie, d'où la précipitation des annonces alors que le "pacte" Aukus, en tant que tel, était extrêmement vague et pas du tout fini de négocier.

D'où les délires actuels...

Dont acte. Je voulais seulement exprimer qu'un revirement politique est une chose courante. En l'occurence Morrisson a décidé, contrairement à son prédécesseur, que la féfense de l'Australie passait par une dépendance complète aux USA, F35 et sous marins compris. Ca passait par un arrêt "brutal" du contrat.

Au final, ce contrat a été bénéfique à NG.

L'autre aspect est que les entreprises exportratrices ont appris à gérer les différents  risques ( techniques, client, contractuels, politiques) même si parfois elles acceptent d'en prendre trop.

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, ARMEN56 a dit :

Bien entendu de tels contrats quels qu’ils soient se blindent juridiquement en regard portefeuille des risques . 

C’était le sens de l’auto réponse de mon deuxième alinéa ; nos dirigeants pol et indus sont pas des branleurs. 

Après la question était de savoir pourquoi nos « sismographes» n’ont RIEN vu venir du richter 9. 

Idem, pour moi les clauses de protection dans le contrat n’ont rien à voir avec une quelconque crainte d’entourloupe politique. C’est du standard quand on parle de contrats d’une telle valeur avec tous les engagements à prendre type long lead items et autres investissements côté fournisseur.

Côté politique sans élément tangible au niveau renseignement je ne vois pas trop ce qu’ils pouvaient faire à part faire le SAV politique, ce que, si j’en crois mes lectures, Macron ou Le Drian faisaient assidûment avec leurs homologue Australien.

Et donc en conclusion je suis en effet également d’avis que le soucis est une fois de plus que nos services de renseignement n’ont rien vu venir et n’ont donc pas pu informer les décideurs politiques.

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 4 minutes, Boule75 a dit :

Cette opinion me dérange toujours autant : si les services de renseignement, ou les diplomates, avaient su ce qui se tramait, qu'auraient-ils fait ? Qu'auraient-ils fait différemment, même ?

Ils auraient mis sûrement d'autres choses dans la balance. Bref ils auraient négociés un retrait bien plus avantageux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 1 minute, Boule75 a dit :

Cette opinion me dérange toujours autant : si les services de renseignement, ou les diplomates, avaient su ce qui se tramait, qu'auraient-ils fait ? Qu'auraient-ils fait différemment, même ?

C’est encore un autre sujet ça et effectivement rien ne garantit que l’obtention du renseignement aurait permis de sauver le contrat. Pour qu’il soit utile un renseignement doit déjà être obtenu assez tôt.

Mais ce que du renseignement pas trop tardif aurait à coup sûr permis de faire c’est de sortir du contrat sans passer par la case humiliation pour la France qui aurait eu le temps de se préparer et gérer sa propre communication au lieu de subir de A à Z.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 33 minutes, ARMEN56 a dit :

Dixit scomo; 

« Si je lui avais dit plus tôt, il aurait sabordé tout l’accord. Il aurait déployé tout le corps diplomatique français à Washington et tué l’accord. Et je n’allais pas laisser ça arriver"

https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/l-ancien-premier-ministre-australien-scott-morrison-raconte-la-rupture-du-contrat-du-siecle-sur-les-sous-marins-francais-1464684.html

 

En bref, il a "sauvé" l'Australie! Comme tous les hommes politique il se donne le beau rôle. C'est assez pitoyable.

  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Share

  • Statistiques des membres

    5 985
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    tokigoola
    Membre le plus récent
    tokigoola
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...