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Faut-il lever l'embargo des ventes d'armes pesant sur la Chine ?


samson
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L'UE et ses commissaires fonctionnaires des USA (largement anglo-saxons et de pays de l'Est mais sinon la Fr reste influente en UE...) est bien entendu contre.

http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2004_2009/documents/ad/575/575477/575477fr.pdf

Chirac dans son récent voyage a qualifié cet embargo d'anachronisme inutile.

Plusieurs avis exprimés dans un dossier de l'Express :

Pékin, le 4 juin1989. Les chars de l'armée chinoise nettoient la place Tiananmen, réprimant dans le sang le mouvement démocratique du printemps. Des centaines de morts, peut-être des milliers. Horrifiée, la communauté internationale dénonce le massacre. Réunis au sommet de Madrid, les dirigeants européens adoptent, le 27 juin, une série de sanctions à l'égard de Pékin, dont un embargo sur les ventes d'armes. Le 14 juillet 1989, à l'occasion de la célébration du bicentenaire de la Révolution française, près de 200 étudiants chinois défilent sur les Champs-Élysées. La France, terre de liberté, ouvre grandes ses portes aux dissidents chinois fuyant la répression qui s'abat dans tout l'empire du Milieu.

Presque seize ans plus tard, l'Europe s'apprête à lever ce fameux embargo. Les diplomates français, qui le jugent «anachronique», «obsolète», se démènent depuis l'automne 2003 pour faire accepter à leurs voisins européens l'idée que le temps est venu de renoncer à une sanction humiliante à l'égard d'un pays avec lequel l'Europe est engagée dans un «partenariat stratégique». «La Chine a changé depuis 1989 et n'a rien à faire dans une liste de pays bannis, aux côtés du Soudan et du Zimbabwe», explique un diplomate français. Geste politique, la levée de l'embargo est d'abord destinée à satisfaire Pékin. En retour, Paris espère que la Chine se souviendra de son geste au moment d'acheter des trains, des centrales nucléaires ou des avions… Quant aux industriels de l'armement, ils tablent sur un coup de pouce à leurs exportations.

Le travail de lobbying de la France a fini par payer: dans les prochaines semaines (sans doute en mars), les 25 ministres des Affaires étrangères devraient décider de la levée de l'embargo, mesure devant ensuite être entérinée par les chefs d'Etat lors du sommet du Luxembourg, en juin. Pour l'heure, les négociations n'étant pas closes, les artisans de cette décision adoptent un profil bas, préférant ne pas s'expliquer publiquement.

Pour éviter de transformer la Chine en eldorado des marchands d'armes, l'Europe a certes pris des précautions: un nouveau code de conduite destiné à contrôler les exportations militaires va être adopté. Le gouvernement français, de son côté, délivre au compte-gouttes les autorisations de vente à l'étranger, veillant à garder la main sur les technologies sensibles. Reste que, en dépit de ces protections, la perspective de la fin de l'embargo suscite de nombreuses interrogations. Non seulement la décision européenne va créer une nouvelle pomme de discorde avec Washington, mais elle inquiète aussi les voisins de la Chine, à commencer par le Japon. Surtout, Bruxelles a visiblement renoncé à obtenir quoi que ce soit de la part de Pékin en échange de son geste. Du coup, les dignitaires communistes n'ont toujours pas accepté de reconnaître leur responsabilité dans le massacre de Tiananmen, ni ratifié la Convention internationale sur les droits civiques et politiques (signée en 1998), ni, enfin, renoncé à l'option du recours à la force pour la réunification avec Taïwan. Autant de signaux pour lesquels la levée de l'embargo, réclamée à cor et à cri par Pékin, aurait pu servir d'utile monnaie d'échange. Au Quai d'Orsay, on assure pourtant ne pas avoir renoncé à poursuivre discrètement le dialogue sur les droits de l'homme avec la Chine. Avec des résultats tout aussi discrets.

Jean-Philippe Béja, directeur de recherche au CNRS

«La France se fait des illusions en escomptant une moisson de contrats»

propos recueillis par Eric Chol

Il ne faut pas lever cet embargo! Rappelons les raisons de sa mise en œuvre: dans la foulée de la répression du 4 juin 1989, les dirigeants européens avaient estimé que fournir des armes sophistiquées à Pékin était dangereux, à la fois dans le contexte de l'évolution intérieure de la Chine mais aussi pour la sécurité régionale. Aujourd'hui, on nous assure que la Chine a changé et qu'il est temps de donner à ses nouveaux dirigeants un signal fort via la levée de l'embargo.

En réalité, comme on l'a vu très récemment, les nouveaux responsables chinois assument entièrement l'héritage de leurs prédécesseurs en ce qui concerne la répression des mouvements pour la démocratie de 1989. Zhao Ziyang, qui vient de disparaître, est resté pendant quinze ans et demi en résidence surveillée sans avoir été condamné: si l'on parle de l'instauration d'un Etat de droit, le sort réservé à cet ancien dignitaire du régime prouve nettement que la démocratie n'est pas encore d'actualité en Chine! Sans compter la manière dont sont traités les fondateurs de syndicats, les animateurs d'églises clandestines ou les dissidents politiques.

De plus, ce régime, qui refuse le contrôle de son opinion publique - pas d'élections démocratiques ni de presse libre - a aussi une politique extérieure. Or, autant la Chine adopte un comportement de puissance responsable sur l'échiquier international, autant, par rapport à la question centrale de ses relations avec Taïwan, elle continue à cultiver l'option militaire. Rappelons qu'il y a 500 missiles pointés sur Taïwan et que, dans ces conditions, une levée de l'embargo européen équivaudrait à envoyer un signal extrêmement négatif à Taïwan et à armer plus puissamment encore le bras de Pékin.

Dans ces conditions, il est désolant de constater que l'Europe, poussée par la France, œuvre à fond en faveur de la levée de l'embargo. Qu'obtiendra-t-on avec nos courbettes? Pas grand-chose! Car la France se fait des illusions en escomptant une moisson de contrats, civils ou militaires: l'évolution de nos échanges commerciaux avec la Chine indique que ce n'est pas lorsque nos relations politiques sont les meilleures que nos échanges en profitent. Côté chinois, en revanche, la levée de l'embargo apporterait une légitimité supplémentaire à la direction actuelle du pays: l'Europe montrerait une fois encore qu'elle a passé l'éponge sur Tiananmen. En réalité, soyons sérieux, cela fait très longtemps qu'elle a passé l'éponge. Mais la levée de l'embargo constitue justement le dernier acte symbolique qui reste. Et les Chinois semblent anxieux de l'obtenir.

Valérie Niquet, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris)

«Si Pékin promet de ne pas intervenir contre Taïwan»

L'idée, avancée par la France, selon laquelle l'embargo vis-à-vis de la Chine est obsolète et que sa suppression permettrait de lever l'humiliation pesant sur le régime chinois peut se défendre. Il faut toutefois rester très prudent, en raison notamment de la perception que risquent d'avoir les pays d'Asie de ce geste européen. Certains Etats sont très inquiets de la montée en puissance de la Chine et du développement de ses capacités militaires. L'aggravation des tensions avec le Japon est déjà palpable à travers une série d'incidents récents: le rappel constant du passé historique, les incursions d'un sous-marin chinois dans les eaux territoriales japonaises, les rivalités en termes d'exploitation pétrolière dans la mer du Japon… A Tokyo, des sondages réalisés par le cabinet du Premier ministre montrent que l'image de la Chine n'a jamais été aussi mauvaise depuis 1974. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le Japon a désigné pour la première fois la Chine comme un sujet de préoccupation à prendre en compte et à surveiller dans son nouveau programme de défense, publié en décembre 2004.

En outre, la question taïwanaise n'est pas du tout résolue. L'autorisation récente de vols aériens directs entre l'île nationaliste et le continent est bien sûr un signe encourageant, mais elle s'inscrit surtout dans le choix tactique de Pékin d'alterner les phases de tension et d'apaisement. L'objectif affiché par les dirigeants communistes d'une réunification, éventuellement par la force, reste maintenu. Dans ces conditions, si une levée de l'embargo était décidée, celle-ci concernerait une grande puissance qui n'exclut pas une intervention militaire contre un pays démocratique.

C'est pourquoi il serait assez logique, avant d'accepter de lever cet embargo, d'exiger de la part de Pékin la promesse de ne pas recourir à la force vis-à-vis de Taïwan. Naturellement, on peut toujours s'interroger sur la solidité de ce type d'engagement. Mais, sur la scène internationale, ce serait un geste important.

Inversement, la Chine a beaucoup d'avantages à espérer de la fin de l'embargo. D'abord, en tirant un trait sur le passé, les Européens donneraient à ce pays une forte reconnaissance politique. Sur le plan technologique, celle-ci se traduirait aussi par un accès facilité à des domaines sensibles dans lesquels les Chinois accusent un gros retard, comme l'observation ou les capacités de guidage des missiles. Enfin, elle ouvrirait le choix des fournisseurs d'armes pour Pékin, permettant de faire baisser les prix.

Graham Watson, président (britannique) au Parlement européen de l'Alliance des démocrates et libéraux pour l'Europe

«On pourrait attendre un ou deux ans»

Pour le moment, je reste opposé à la levée de l'embargo. Je me demande d'ailleurs pourquoi les Chinois ont besoin de ces armements. Est-ce que leur pays est menacé? Non. Ce qui signifie que ces armes pourraient être utilisées pour exercer des pressions sur d'autres pays. Or, qu'il s'agisse du détroit de Taïwan, des îles Spratly, où des tensions entre la Chine et le Japon existent, il y a déjà suffisamment de risques pesant sur la sécurité pour que l'on ne vienne pas envenimer la situation.

Ensuite, nos relations avec les Etats-Unis pourraient en souffrir. Imaginez le détroit de Taïwan avec, d'un côté, des armes américaines et, de l'autre, des armes européennes! Nous avons sans doute parfois des conceptions différentes de la politique des Etats-Unis, mais nous partageons avec eux beaucoup d'intérêts communs. Or, précisément au moment où nous entrons dans une phase de réchauffement de nos relations, nous devons éviter toute nouvelle difficulté.

C'est pour cela qu'il n'est pas nécessaire de lever cet embargo; on pourrait encore attendre un ou deux ans, le temps que nos relations avec les Américains s'améliorent, mais aussi le temps de voir de vrais changements de la part de Pékin. Car, pour le moment, la Chine s'est bien sûr développée de façon spectaculaire sur le plan économique, mais on n'observe aucune évolution politique. Au point que, si l'on se pose la question de savoir si le massacre de la place Tiananmen pourrait se reproduire aujourd'hui, je ne suis pas convaincu que la réponse serait non. C'est pourquoi l'Europe devrait utiliser la levée de cet embargo comme un levier pour obtenir des réformes démocratiques en Chine. Nous avons par exemple engagé un dialogue avec la Chine sur les droits de l'homme et notamment sur la Convention des Nations unies sur les droits civiques et politiques. Nous attendons que la Chine ratifie et respecte cette convention: en dépit d'un dialogue qui dure déjà depuis presque un an, nous n'avons pas vu d'avancées à cet égard.

Jean-Jacques Monjou, directeur régional Chine de Sofema

«La Chine est le marché n° 1»

La Chine est une puissance en ordre de marche aujourd'hui, qui fait peur à bien des égards: sur le marché de l'armement, elle nécessite une prudence légitime, c'est pourquoi il ne faut pas s'attendre à une levée d'embargo totale, mais partielle, voire très ténue.

Du côté des entreprises françaises, la perspective de cette levée nourrit naturellement l'espoir de pouvoir vendre un certain nombre de grands produits d'armement. Après tout, la France est un bel exemple de ce qui se fait en matière d'industrie aéronautique et de défense, et beaucoup de sociétés estiment qu'elles disposent de cinq à dix ans pour profiter des opportunités qui se présentent: la Chine est justement le marché n° 1 et elle fait partie avec l'Inde des deux grands donneurs d'ordre non seulement potentiels, mais tout à fait existants. D'ailleurs, Pékin dispose aujourd'hui des plus grosses réserves financières du monde, et peut donc mettre en place des budgets compatibles avec l'acquisition d'équipements militaires.

Cela dit, les industriels craignent de voir les Chinois acquérir par anticipation certaines technologies sensibles qu'ils pourraient mettre à profit pour développer leurs propres armements. Cela couperait court aux contrats plus juteux pour nos grands champions de l'industrie militaire. C'est donc une préoccupation tout à fait légitime et c'est pourquoi l'Etat français demeure, embargo ou pas, très vigilant sur les exportations de haute technologie. Car il est clair que les Chinois veulent hisser leur niveau de qualité, afin de pouvoir exporter: le danger est clairement là!

Claudio Gramizzi, chargé de recherche au Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (Grip), à Bruxelles

«Un risque de copie des produits européens»

La mise en place de l'embargo a été un acte très fort de la part de l'Europe après le drame de Tiananmen. Pourtant, on s'aperçoit que, s'il est toujours en vigueur presque seize ans plus tard, il n'a pas empêché des livraisons de produits militaires à la Chine. Son cadre relativement imprécis a permis aux gouvernements de continuer à conclure avec Pékin des accords commerciaux dans le domaine de la défense. Avec près de 415 millions d'euros en 2003, ceux-ci représentent moins de 1% du total du budget militaire chinois: sans embargo, ils auraient certainement été plus importants.

Aujourd'hui, l'Union européenne est sur le point de revoir son «code de conduite» en matière d'exportations d'armes, qui réglementerait les transactions vers la Chine en cas de levée de l'embargo. Les améliorations introduites seront faibles et insuffisantes. Contrairement à l'embargo, le code de conduite n'est pas contraignant et ne prévoit pas de sanctions. Très peu de garanties existent sur l'utilisation finale des armes vendues à la Chine. Les autorités chinoises vont-elles vraiment respecter leurs engagements? De quels moyens disposeront les Européens pour les y contraindre?

Nos inquiétudes ne sont pas totalement infondées: on a retrouvé des armes chinoises au Liberia, alors que ce pays fait l'objet d'un embargo international. L'autre risque, déjà existant, est la copie illicite des produits européens qui seraient exportés. Soyons lucides: ce n'est pas l'application du code de conduite qui permettra d'éviter une augmentation des livraisons à la Chine, l'embargo lui-même ayant été appliqué de manière partielle.

Est-il possible d'envisager la levée de l'embargo avec l'influence croissante des USA dans l'UE? Les Russes, pour qui le marché chinois est primordial, verront-ils cela d'un bon oeil?

Une levée de l'embargo serait essentiellement bénéfique pour la Fr, mais quel pays euro pourrait-être également intéressé?

S'il semble acquis que la levée serait une opportunité commerciale, est-elle pour autant une opportunité industrielle au regard des exigences rebutantes de la Chine (transfert de technologies, production locale...etc)?

Doit-on conditionner la levée de l'embargo à une avancée des libertés publiques?

Quel matos fr intéresserait particulièrement les Chinois?

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Il y a beaucoup de dilemnes: Ne pas vendre à la Chine, en raison des droits de l'homme, ou vendre parce que de toutes façon les pays occidentaux vendent bien à d'autres dictatures, alors pourquoi pas la Chine? Vendre à la Chine, sachant qu'on risque de se faire copier par eux, ou bien ne pas vendre, sachant qu'ils arriveront quand même à nous rattraper technologiquement à un moment ou un autre...

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"D'un autre côté, les bénéfices tirés de cette vente pourrait nous permettre de garder notre avance en R&D, le reverse engenering est tout même assez long et compliqué... et pas gratuit ! :p" Plus que jamais non - ça me paraît évidant à moi - on ne vend pas des armes à son ennemi - c'est donner le couteau qui se figera dans notre dos - vendre à la Chine maintenant est une absurdité - essayer de s'implanter là-bas aussi. Il n'y'a que les commerciaux pour croire qu'il y'a plus d'1 milliard de consommateurs chinois - les chinois même en France ne consomment que le minimum des produits étrangers à leur culture - ils sont assez "chauvins" - après vendre au chinois - le premier lot vendu impliquera la certitude qu'il n'y aura pas de pérénité du contrat - la technologie reproduite - lors du renouvellement de la gamme - les chinois la remplaceront par un produit 100% national - quant aux bénéfices ont vends à perte on est prêt à toutes les bassesses pour leur vendre nos produits. Quand je pense qu'il y'a pleins de pays qui nous attendent (notament la Russie - mais là il faut être très habile).

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je suis opposé a l ' embargo qui ne ferait que retarder l inevitable...la chine nous rattrapera un jour ou l autre alors pourquoi nous priver de recettes....parlons plutot en termes de rentabilité et de "respect du client"[28].....bien sur comme la chine va etre tentée de faire du reverse engeenering, faudra accepter que la vente de materiel sensible sous certaines conditions dont celle d une commande particulierement genereuse...c est a dire etre sur que la commande portera sur une quantité importante.... par exemple, s ils veulent acheter des rafales, on accepte de leur en vendre, mais pas moins d une centaine.... les chars leclerc...ok mais pas moins de 500 chars...

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"par exemple, s ils veulent acheter des rafales, on accepte de leur en vendre, mais pas moins d une centaine.... les chars leclerc...ok mais pas moins de 500 chars..." et 100 balles et un mars - tu les prends pour des naves tes clients surtout quand ils peuvent s'équiper russes pour pas chers et en plus pour du matériel maintenant équivalent ou presque.

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"par exemple, s ils veulent acheter des rafales, on accepte de leur en vendre, mais pas moins d une centaine....

les chars leclerc...ok mais pas moins de 500 chars..."

et 100 balles et un mars - tu les prends pour des naves tes clients surtout quand ils peuvent s'équiper russes pour pas chers et en plus pour du matériel maintenant équivalent ou presque.

oui, mais les russes ne leur vendront jamais le meilleur de la technologie....les seuls avions que leurs vendent les russes,c est des su30.......le rafale c est deja autre chose, evidemment le matos russe est peu cher mais c est pas du haut de gamme....les chinois consentiront a mettre le prix si on leur vend ce qu on a de mieux....

si les chinois continuent d acheter moyenne gamme, ils auront toujours une generation de retard.....alors le jour ou on leur propose ce genre de technologies, ils prefereront aligner plutot que rester en marge....

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"oui, mais les russes ne leur vendront jamais le meilleur de la technologie....les seuls avions que leurs vendent les russes,c est des su30.......le rafale c est deja autre chose, evidemment le matos russe est peu cher mais c est pas du haut de gamme....les chinois consentiront a mettre le prix si on leur vend ce qu on a de mieux...." Le Su-30 n'est pas le meilleur de la gamme mais aux mains des indiens il a allumé tout ces adversaires lors d'entrainement internationaux - de plus la politique chinoise est encore axée sur la domination par la masse - alors un Su de plus ou de moins ... En plus vendre des Rafales à la Chine pour perdre des contrats économiques et des alliances avec le reste de la région (Japon - Inde - Singapour - Corée du sud - ...) - je me demande qui y perdrait le plus.

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Vendre des rafales à la chine :ok mais une version export (bridée discretement) pour eviter une copie le lendemain...Toute façon si le cas se présentait ils serait trop heureux d'avoir ce materiel et vu tout ce qu'ils nous exporte on pourrait certainement avoir un avantage de négociation pour leur "imposer" une version discretement allégée!

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"Pourquoi pas gagner sur les 2 tableaux chine et Taiwan!!!!!" Tout simplement parceque le grand frére ne veut pas que son petit frére ai lui aussi des jouets pour s'amuser dans sa baignoire. Des confirmations sur cette vente - ça m'intéresse vraiment de connaître la réaction chinoise - la somme du contrat et la date de livraison.

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  • 2 weeks later...

Il y a beaucoup de dilemnes:

Ne pas vendre à la Chine, en raison des droits de l'homme,

L'argument des droits de l'homme je n'y crois pas une seule seconde, c'est juste les USA qui font pression sur l'UE pour que la Chine ne puisse pas rivaliser avec eux et Taiwan.
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L'argument des droits de l'homme je n'y crois pas une seule seconde, c'est juste les USA qui font pression sur l'UE pour que la Chine ne puisse pas rivaliser avec eux et Taiwan.
les droits de l homme ne jouent pas beaucoup compte tenu du volume commercial entre l ue et la chine....l economie prend souvent le pas sur les droits de l homme
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  • 1 month later...

Taiwan Reduces Claim Against Thales in ’91 Frigate Sale Scandal

By PIERRE TRAN, PARIS

Taiwan has cut to $882 million from $1.12 billion its claim against military systems company Thales in a dispute over the 1991 sale of six frigates, documents filed with the French market regulator show.

The Republic of China Navy reduced its claim in April to the $882 million figure after demanding $1.12 billion in June 2005, Thales said in an update filed on Dec. 15 to the Authorité des Marches Financiers, the market watchdog. The update was made to its reference document submitted on April 12.

Taiwan’s claim is based on allegations that Thales, then known as Thomson-CSF, wrongfully paid commissions to agents in the sale of the frigates.

Thales said in the filing that it and its industrial partner have consistently contested the claim.

A Thales spokesman declined to comment beyond the information contained in the updated filing.

Thales was prime contractor on the sale of the frigates, which were built by French naval company DCN.

If Taiwan won the case, Thales would be liable for 30 percent of the claim, the filing said.

Thales made provisions for the dispute in its 2005 accounts and maintained the level of provisions in the accounts for the first half of 2006, the filing said. The Thales spokesman declined to say what the level of provisions was.

French judges have been investigating corruption allegations arising from the Taiwan contract over a number of years but have made no arrests, notably because documents are protected by defense secrecy laws, which the government refuses to lift.

One French analyst believes some of the alleged commissions paid to Taiwan officials in the frigate sale came back to France and were used as political party campaign funds for the 1995 national elections.

defensenews

les affaires avec Taiwan vont elles reprendre ?
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les affaires avec Taiwan vont elles reprendre ?
mmhh..ca fait belle lurette que la france a rien vendu a taiwan coté matos militaire...et cela a cause de la pression chinoise....

les seuls a pouvoir vendre quelquechose aux taiwanais, ce sont les americains...et encore faut il que le parlement taiwanais enterrine la decision d achat d armements, ce qui est loin d etre gagné

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mmhh..ca fait belle lurette que la france a rien vendu a taiwan coté matos militaire...et cela a cause de la pression chinoise....

Si les Taiwannais sont préts a casser la tirelire , la pression Chinoise passera au second plan .

on arrive bien a vendre du matos aux Indiens et aux Pakistannais plus ou moins en meme temps.

les seuls a pouvoir vendre quelquechose aux taiwanais, ce sont les americains...et encore faut il que le parlement taiwanais enterrine la decision d achat d armements, ce qui est loin d etre gagné

Si on s'est fait une place a Taiwan dans les années 90 il y a une raison , et cette raison est toujours la , le matos Fr est la seule alternative a celui des US .

En plus la position Fr vis a vis de la Chine est moins agressive que celle des US , du matos Fr a Taiwan c'est peu etre politiquement plus correct vis avis de la Chine .

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Bonsoir, Cette question de vendre ou non des armes à la Chine illustre parfaitement les impasses de notre politique extérieure actuelle, celle-ci est en grande partie conditionnéee par nos ventes d'armes. C'est, à mes yeux, un grave problème : relations douteuses avec des états douteux, corruption à l'extérieur ET à l'intérieur, influences de nos industriels de l'armement sur nos politiques... Quand aux ventes potentielles, il ne faut pas s'illusionner, le passé devrait nous faire réfléchir. Les chinois nous ont acheté quelques échantillons de Crotales, Dauphins, tourelles de 100 et autres qu'ils ont par la suite copiés et produits en grande série. Si c'est pour avoir 5/10 ans après, un nouveau concurrent sur le marché... A +

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  • 3 months later...

De toute façon je doute fort que les Chinois et encore besoin de passer par l'Europe pour avoir du matériel européen. Je m'explique. Ils veulent copier le Leclerc, ils s'adressent aux EAU qui ne feront pas tant d'histoires, par exemple. Toutefois ne pas oublier : vendre aux Chinois s'est se fermer le marché américain définitivement. Tandis que aux Chinois on va leur vendre un ou deux chars, ils les copieront et puis c'est tout. On va pas leur placer des escadrilles et des divisions entières de nos avions ou de nos blindés.

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On devrait le lever, parsqu'ils n'empeche en rien les chinois d'obtenir du materiel moderne aupres des russes, et une cooperation accru dans le domaine de la defense entre la Chine et nous même nous rapprocherait d'autant. Cet embargo est avant tout interessant pour les russes.

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