Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Europe de la Défense ?


Messages recommandés

L'Europe va lancer un « eBay » pour ses surplus militaires.

Entre la réduction des budgets militaires, et le retour en masse d'équipements rapatriés d'Afghanistan, l'Europe peaufine une plate-forme en ligne afin d'écouler ce matériel.

Confrontés à la nécessité de réduire leurs dépenses militaires, les pays d'Europe de l'Ouest seront bientôt en mesure de vendre ou échanger leurs surplus militaires sur internet via une plateforme qui pourrait s'approcher de celle d'eBay. Le site internet eQuip offrira une vitrine pour du matériel ou des équipements militaires d'occasion, utilisés par exemple en Afghanistan, a déclaré un responsable qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat.

« Nous nous attendons à ce qu'il y ait des équipements en surplus rapatriés (d'Afghanistan) et qui pourrront être proposés via eQuip », a-t-il dit. Selon des estimations, jusqu'à 200.000 véhicules et conteneurs d'équipement militaire vont revenir en Europe au cours des prochaines années. Le responsable a déclaré que la plateforme devrait être opérationnelle dans les mois à venir.

Les gouvernement européens ont déjà été contraints de céder du matériel militaire en réponse à la diminution des budgets de défense. En 2011, la Grande-Bretagne a ainsi vendu à l'armée américaine 72 avions Harrier qui utilise leurs composants en tant que pièces détachées. La Roumanie s'apprêterait quant à elle à acquérir des F-16 portugais de seconde main.

(Reuters)

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202390560160-l-europe-va-lancer-un-ebay-pour-ses-surplus-militaires-511346.php?xtor=RSS-2059

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les ministres de la défense réunis aujourd'hui à Bruxelles pour le comité directeur de l'agence européenne de défense (AED) ont fait le point sur les dossiers de pooling and sharing lancés il y a un an, certains étant plus anciens encore :

http://lemamouth.blogspot.fr/2012/11/pendant-ce-temps-bruxelles_19.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les Britanniques ont maintenu lundi (19 novembre) leur veto à toute augmentation du budget de l’agence européenne de Défense, même par la simple prise en compte de l’inflation. Celui-ci sera donc reconduit à l’identique pour l’année prochaine, à hauteur de 30,4 millions d’euros (sans tenir compte de l’inflation), ainsi qu’annoncé (sur le Club de B2).

25 pour, 1 non = Non

Le budget doit, en effet, être décidé à l’unanimité. Tous les Etats étaient d’accord pour cette prise en compte de l’inflation, tous sauf un (le Royaume-Uni). Et aucune solution alternative ne semblait se dégager. A défaut d’accord, le budget aurait dû être reconduit par douzième provisoire, sur cette même base, ce qui aurait été « encore plus dommageable » a expliqué à B2 un diplomate impliqué dans cette discussion. Cela aurait le « pire scénario possible » a confirmé Claude-France Arnould, la directrice de l’Agence lors de la conférence de presse finale. Et « aucun compromis n’a pu être trouvé, c’est la loi de l’unanimité ». De fait, c’est la position britannique qui l’a emporté. Et les autres membres de l’Agence ont dû s’incliner.

L’écart entre les deux propositions était faible ; aux alentours de 100.000 euros de plus pour les Britanniques et cette somme aurait pu assez facilement être répartie entre les autres membres. Mais à l’heure d’une discussion plus générale sur le futur cadre budgétaire 2014-2020, qui s’annonce très difficile en fin de semaine (au sommet spécial convoqué les 22 et 23 novembre), toute discussion sur une autre répartition de cette augmentation aurait été assimilée à un nouveau « chèque britannique », ce qui aurait pu affaiblir la négociation.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/augmentation-0-pour-le-budget-de-lagence-europeenne-de-defense.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dix pays européens, dont la France, ont signé lundi un accord pour que l'Europe se dote d'ici à 2020 d'une capacité commune d'avions multirôle de ravitaillement en vol et de transport.

C'est un nouveau pas dans la mutualisation des matériels militaires. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a participé lundi au comité directeur de l'Agence européenne de défense (AED), a engagé la signature de la France aux côtés de la Belgique, de l'Espagne, de la Grèce, de la Hongrie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Pologne, du Portugal et de la Norvège "pour que l'Europe se dote d'ici à 2020 d'une capacité commune d'avions multirôles de ravitaillement en vol et de transport (MRTT)", selon un communiqué du ministère de la Défense publié lundi. "L'Europe doit conquérir son autonomie stratégique. Notre approche doit être pragmatique et progressive. Le partage de capacités entre États apporte une plus-value économique et opérationnelle concrète. Ce modèle est prometteur", a estimé Jean-Yves Le Drian, cité dans le communiqué. Il avait déjà souligné début octobre à l'Assemblée nationale que "les contraintes budgétaires représentent peut-être une chance pour l'Europe de la défense car il faut éviter que l'Europe ne connaisse un déclassement stratégique".

Suite :

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121119trib000731941/defense-la-mutualisation-des-materiels-militaires-s-accelere.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On va donc mutualiser les avions ravitailleurs de chacun .... en clair peut-être 14 A330 MRTT français + 2 ou 3 vieux 707 espagnols, 1 DC10 Batave, quelques C-130 déroulant un tuyaux d'arrosage raccordé avec du scotch sur un fut de 250 li, et 6 grosses catapultes pouvant lancer à 15 m d'altitude des jerrycans de 25 litres ....

Pitoyable

Clairon

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On va donc mutualiser les avions ravitailleurs de chacun .... en clair peut-être 14 A330 MRTT français + 2 ou 3 vieux 707 espagnols, 1 DC10 Batave, quelques C-130 déroulant un tuyaux d'arrosage raccordé avec du scotch sur un fut de 250 li, et 6 grosses catapultes pouvant lancer à 15 m d'altitude des jerrycans de 25 litres ....

Pitoyable

Clairon

Vous, vous avez de l'imagination!
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L’Agence Européenne de Défense (AED) vient de présenter, jeudi (6 décembre), à ses Etats-membres et aux différentes parties prenantes sa dernière étude sur les futurs systèmes terrestres de défense. Baptisée “Future Land Systems” et réalisée grâce à 17 entreprises européennes*, l’étude devrait permettre à l’agence de mettre en place un plan d’action afin de permettre à la base industrielle et technologique européenne de défense (EDTIB) de satisfaire les besoins capacitaires des armées européennes en systèmes terrestres jusqu’en 2035. Le document est maintenant dans les mains des 27 Etats partenaires de l’agence (27 – Danemark + Norvège). Et on attend un accord sur une version finale du rapport fin janvier. Après quoi, la feuille de route pourra commencer à être appliquée. Chapeautée par BAE Systems, celle-ci sera accompagnée d’un plan de mise en pratique avec les zones prioritaires pour le court, moyen et surtout long terme, ainsi qu’une liste de projets pilotes potentiels qui pourraient débuter dès l’accord final du rapport.

Pourquoi les systèmes terrestres ?

L’une des points essentiels de la stratégie de l’EDTIB est de déterminer quelles sont les capacités industrielles spécifiques qui doivent être préservées et développées. Les systèmes terrestres de défense représentent environ 25% du secteur de la défense et sont les systèmes les plus déployés lors d’opérations militaires européennes ou internationales. Le besoin pour plus d’interopérabilité entre les systèmes européens a donc été un facteur décisif pour cette initiative, explique l’Agence. En outre, la technologie européenne en matière terrestre est loin d’être à la peine, mais comme partout, des problèmes de chevauchements de technologies et de redondances minent petit à petit un secteur touché par les coupes budgétaires.

(*) dont BAE systems, Cassidian, Diehl BGT Systems, Expal, General Dynamics European Land Systems, IVECO Defense Vehicules, Krauss-Maffei Wegmann, Mashall Land Systems, MBDA, Thales, Safran, Saab, Rheinmetall Defense, Patria, OTO Melara, Nexter, Navantia.

http://www.bruxelles2.eu/marches-de-defense/terrestre/future-land-systems-le-vehicule-du-futur-etudie-a-lagence-europeenne-de-defense.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le sommet européen doit accoucher aujourd’hui (14 décembre) d’un ensemble de propositions destinées à préparer le débat sur l’Europe de la Défense que les “28″ auront en décembre 2013.

Trois idées maitresses doivent présider à cette “review” à l’européenne.

1° Augmenter l’efficacité de la politique européenne de sécurité et défense commune (prévention des conflits, capacité européenne de déployer des capacités militaires et civiles).

2° Développer des capacités (identifier les lacunes comme les doublons, prioritiser les futures capacités militaires, faciliter les synergies entre les différentes initiatives multilatérales ou bilatérales).

3° Renforcer l’industrie de défense (base industrielle et technologique de défense européenne innovante et compétitive, synergies entre la recherche et développement (R&D) civile et militaire, application des directives “marchés de défense”).

La Haute représentante comme la Commission européenne mais aussi l’Agence européenne de défense sont invitées ainsi à faire des propositions et initiatives, d’ici le mois de septembre prochain, pour préparer le prochain sommet de décembre 2013.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/les-conclusions-defense.html

Catherine Ashton et Vladimir Filat, Premier ministre moldave ont signé jeudi (13 décembre) l’accord-cadre formalisant la participation de personnel moldave lors d’opérations européennes de gestion de crise. En juillet 2012, quelques mois après qu’aient été ouvertes les négociations, l’Union avait proposé à la Moldavie de participer à la mission civile de renforcement des capacités maritimes EUCAP Nestor dans la Corne de l’Afrique. A Bruxelles, on espère maintenant que cette contribution de la Moldavie, à EUCAP Nestor comme aux autres opérations et missions de l’UE, va pouvoir se mettre en place «au plus vite», a indiqué le service diplomatique européen.

http://www.bruxelles2.eu/breves/les-moldaves-signent-laccord-cadre-de-participation-aux-missions-europeennes.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Trois nouvelles missions européennes ont été ouvertes sur le continent en 2012 : EUCAP Nestor – pour le renforcement des capacités maritimes de l’Afrique de l’est – EUAVSEC Sud Soudan – visant à renforcer la sécurité de l’aéroport international de Juba – et EUCAP Niger- destinée à renforcer les capacités policières et judiciaires dans cet Etat du Sahel.

Deux ou trois autres missions sont en cours de planification qui devraient voir le jour cette année : EUTM Mali – pour former la nouvelle armée malienne – ; une mission d’assistance à la sécurité aux frontières, type EUBAM en Libye ; voire l’extension de la mission EUCAP Sahel au Mali et en Mauritanie.

Sans oublier les missions existantes : EUTM Somalia III — la mission de formation de la nouvelle armée somalienne qui devrait quitter peu à peu son camp de Bihanga en Ouganda et se déplacer vers la capitale somalienne, Mogadiscio — EUSEC et EUPOL Rdc Congo — qui ont pour objectif de renforcer les structures de commandement de l’armée congolaise et la police de la RDC — et EUNavfor Atalanta — une mission certes essentiellement axée sur mer, mais qui a ses bases dans trois pays d’Afrique de l’Est et de l’Océan indien (Djibouti, Seychelles, Kenya).

Hormis le redémarrage des missions – exclusivement sur le continent africain – on peut noter que le mandat donné au dernier sommet européen donne une tonalité différente à la PeSDC pour l’année à venir. Les institutions européennes ont été priées de réfléchir à différentes initiatives. On attend la communication de la Commission européenne sur le sujet qui devrait intervenir au printemps. Et les Chefs d’Etat et de Gouvernement devraient se saisir pleinement de ce sujet, faire différentes propositions pour esquisser de nouveaux axes dans le domaine, au sommet de la fin d’année 2013. Ce qui donnera assurément du grain à moudre à chacun. D’autant que cette année devra s’accompagner également du rapport de mise en oeuvre du Service diplomatique européen (SEAE) et, éventuellement de différentes propositions pour amender son statut. Et qu’en France, un nouveau Livre Blanc verra le jour, qui devrait faire la part belle à la coopération européenne, si j’en crois mes informations.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/2013.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La directrice exécutive de l'Agence européenne de défense (AED), Claude-France Arnould, estime que l'Europe pourrait économiser près de 10 milliards d'euros si elle mettait en commun le spatial, les véhicules blindés et les frégates.

Mutualiser, mutualiser, mutualiser... En période de contraintes budgétaires fortes, la mutualisation des équipements militaires entre pays européens apparait comme la nouvelle martingale. La directrice exécutive de l'Agence européenne de défense (AED), Claude-France Arnould, a ainsi estimé devant la commission des affaires étrangères et de la défense dy Sénat,  que "si nous nous mettions ensemble au niveau européen, nous pourrions faire 1,8 milliard d'euros d'économies dans le spatial, 5,5 milliards dans les programmes de véhicules blindés, et 2,3 milliards sur dix ans pour les frégates". Sans oublier le projet le plus avancé, celui des avions ravitailleurs. Ce programme est d'ailleurs le projet phare de l'AED. Après les lacunes observées lors de l'opération Harmattan en Libye, l'Europe dispose de vrais atouts opérationnels avec l'Airbus A330 MRTT, qui représente une solution européenne, et l'A400M pour le ravitaillement tactique.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a participé en novembre à un comité directeur de l'AED, a engagé la signature de la France aux côtés de la Belgique, de l'Espagne, de la Grèce, de la Hongrie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Pologne, du Portugal et de la Norvège pour que l'Europe se dote d'ici à 2020 d'une capacité commune d'avions multirôles de ravitaillement en vol et de transport (MRTT). Le 13 décembre, 26 pays membres de l'AED ont indiqué qu'ils allaient systématiquement passer en revue leurs programmes en vue de favoriser dans le cadre d'un code de bonne conduite le "pooling and sharing" (union et partage) des capacité de défense dans leurs prochains achats.

"Le code de conduite peut être un vrai tournant", a assuré Marie-France Arnould. Et d'expliquer qu'une "des idées intéressante qui peut déclencher un véritable engagement est de dire que l'on accorde un plus haut degré de protection contre les coupes budgétaires aux programmes menés en coopération européenne. En d'autres termes, si tel pays doit pour des raisons économiques faire des coupes dans son budget de la défense, il ne met pas en difficulté les autres pays. Une autre idée intéressante, me semble-t-il, est que l'on réinvestisse les économies réalisées à travers la coopération, notamment dans la recherche et technologie de défense européenne".

Astrium Services a récemment signé un accord-cadre de trois ans avec l'AED avec pour objectif de fournir au meilleur prix des communications non sécurisées aux armées de cinq pays (France, Italie, Pologne, Roumanie et Royaume-Uni). Un petit test qui permettra de passer à la vitesse supérieure très prochainement. Car lescinq pays européens, qui disposent déjà de leur propre infrastructure de télécoms militaires - France, Italie, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et Espagne -, doivent décider de systèmes de nouvelle génération entre 2017 et 2025. "Le spatial militaire n'a pas très bien marché, alors que c'est très important aussi : il nous faut par exemple préparer la prochaine génération de moyens de communication satellitaire", a fait valoir Marie-France Arnould.

En France, les mentalités commencent aussi à changer. Pour les satellites, en matière de télécommunications, nous sommes dans une problématique de renouvellement, a récemment expliqué le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud. Les Britanniques ont l'expérience de l'externalisation puisqu'ils ont déjà renouvelé une fois leurs satellites et sont en train de négocier leur troisième contrat. Donc, on sait par expérience que l'externalisation coûte moins cher. C'est en conséquence une voie sur laquelle il convient de s'engager". Chez les industriels, on reste prudent. "C'est facile d'avoir aujourd'hui ce discours car le temps des décisions est encore très, très loin", explique-t-on.

Jusqu'où peut aller la mutualisation des matériels de défense entre les différentes armées européennes ? Pour le ministre de la Défense, la mutualisation est plus que jamais l'une des pistes pouvant nous permettre de résoudre l'impossible équation entre la situation géostratégique et la situation budgétaire. Selon Jean-Yves Le Drian, elle est opportune dans un contexte de réduction des budgets de la défense. Il avait d'ailleurs précisé sa stratégie début octobre à l'Assemblée nationale : "nous devons poursuivre le nôtre (réduction du budget, ndlr) tout en favorisant le partenariat avec nos partenaires européens. C'est à cette seule condition que notre défense sera en mesure de répondre aux menaces futures. En effet nous ne pourrons pas y arriver tout seul, nos voisins non plus".

En revanche, le chef de l'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, est plus que mitigé sur le concept. "La notion de mutualisation capacitaire est une auberge espagnole, comme le pooling and sharing ou la smart defence, avait-il expliqué mi-octobre à l'Assemblée natuonale. Si j'y suis extrêmement favorable, je suis aussi très prudent. Avant de mutualiser, il faut avoir un accès garanti, ce qui relève du politique, et très bien connaître l'autre, pour ne parler que du bilatéral". Pour l'amiral Guillaud, il est aussi "plus facile politiquement et diplomatiquement de mutualiser des capacités de défense ou de résilience que des capacités offensives". Dans ce contexte, la France travaille avec l'Allemagne en vue de "rapprocher les services de santé". "D'autre part, il est plus facile à deux pays de la même taille de mutualiser, avait rappelé le chef d'état-major des armées. Enfin, il existe des stratégies de niches, comme en développent les Néerlandais ou les Danois". Et de conclure, "la mutualisation n'est pas la panacée, mais seulement un outil parmi d'autres".

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130110trib000741799/defense-des-milliards-d-economies-grace-a-la-mutualisation-des-equipements-.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour qu’une véritable mutualisation ait lieu, il faut surtout avoir une convergence de vue, sans quoi on aura le même problème que dans toutes les collaborations précédentes. Vouloir faire faire tout et n'importe quoi au même appareil dans x versions. Pour cela il faut aller vers une politique de défense commune, sans quoi la mutualisation plus poussé sera contre productive

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

L’Agence Européenne de Défense (AED) a confié à l’Institut des relations internationales et stratégiques le soin de réaliser une étude intitulée “Study on the impact on European Defence Technological and Industrial Base (EDTIB) of defence offsets requested by third countries.” Bon, dit comme ça, cela paraît un peu obscur…

En clair, il s’agira d’analyser les politiques en matière de compensations industrielles des 9 pays ayant les plus importants budgets militaires (hors Union européenne), les stratégies des industriels européens de l’armement pour leur répondre et leur impact sur la Base Industrielle et Technologique de Défense européenne (BITDE).

http://www.opex360.com/2013/01/22/lagence-europeenne-de-defense-commande-une-etude-a-liris/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Je sait que on refonte nationale et européenne est imaginaire surtout d'une façon aussi radicale .

Mais par exemple une unification de certaine chose pourrais être un bon début.

Que au fur et a mesure que les différente armée européenne change de FA ,on pourrait se mettre d'accord sur un même calibre pour l'ensemble des pays de L'UE . Plus tard on peu pensé au chargeur commun...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a déjà un problème d'adéquation des différents plannings de renouvellement du matériel. Changer de FA en même temps dans tous les pays est impossible surtout en période de crise. Si on avait fait un effort il y a 10 ans, on aurait pu remplacer le FAMAS par le HK G36 utilisé par les allemands et les espagnols par exemple. Aujourd'hui HK vend des HK416 et HK417, ça serait idiot de prendre le G36 vieux de 15 ans et on va pas attendre 15 ans de plus que les espagnols et allemands changent de FA.

Ensuite, chacun défends ses industriels, comme en Italie, Autriche ou en Pologne par exemple qui empêche l'harmonisation.   

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a déjà un problème d'adéquation des différents plannings de renouvellement du matériel. Changer de FA en même temps dans tous les pays est impossible surtout en période de crise. Si on avait fait un effort il y a 10 ans, on aurait pu remplacer le FAMAS par le HK G36 utilisé par les allemands et les espagnols par exemple. Aujourd'hui HK vend des HK416 et HK417, ça serait idiot de prendre le G36 vieux de 15 ans et on va pas attendre 15 ans de plus que les espagnols et allemands changent de FA.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les gouvernements changent tous les 5 ans en moyenne dans les pays européens... mais pas en même temps. Donc les priorités des gouvernements évoluent tout le temps, les accords signés sont annulés ou repoussés. Et les industriels ne peuvent pas attendre. C'est réellement compliqué et pas prioritaire pour de l'armement léger... par rapport à des investissements stratégiques comme l'A400M par exemple.

L'Agence Européenne de Défense essaye surtout de faire travailler tout le monde ensemble :

http://www.rpfrance.eu/IMG/pdf/110922_Agence_europeenne_de_defense_2_.pdf

 

L'OTAN impose le 5,56 et le 7,62 en terme de calibre, la plupart des FA modernes ont des chargeurs interchangeables. C'est le principal, le type d'arme compte moins.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui je comprend bien mais si on fait rien ,rien ne se verra ! Je comprend que sa puisse s'appliqué au gros matasse mes c'est encore plus problématique et surtout moins utile ! Encore tous les même chasseur ,hélico sa peu être très utile ,mais les même gros porteur pour moins c’est peu être le plus simple mais aussi le moins urgent !

Si l’Europe est amené a se défendre ou a attaqué ensemble ,je pense que un soldat a cours de munition ou de chargeur serait bien content de recevoir un chargeur ou des munition de la part d’un soldat d’un autre pays !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Angela Merkel, François Hollande et leurs homologues de quatre pays d'Europe centrale réunis mercredi à Varsovie ont vu dans la crise économique une raison de plus de relancer une Europe de la Défense encore dans les limbes.

"A l'heure de la crise financière globale persistante et de son impact négatif sur les budgets de défense, nous devrions nous concentrer sur un renforcement de la coopération multinationale de défense", ont déclaré les ministres de la Défense des six pays, en prélude à ce sommet inédit.

Pour la première fois, les dirigeants allemand et français étaient accueillis simultanément par le groupe de Visegrad, un club diplomatique informel qui réunit la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie depuis une vingtaine d'années pour renforcer leur intégration dans l'Union européenne et l'Otan.

Ce sommet visait à préparer un Conseil européen qui sera consacré en décembre au renforcement de l'Europe de la défense.

Suite : http://fr.news.yahoo.com/merkel-hollande-%C3%A0-varsovie-sommet-in%C3%A9dit-d%C3%A9fense-europ%C3%A9enne-114256401.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Jane's... C'est grave, docteur?

European defence land sector 'no longer viable'

Brooks Tigner

  Brussels

The land sector of the European defence industry is "no longer viable", the European Defence Agency (EDA) said on 4 March as the agency prepares a roadmap to streamline the sector's deep fragmentation and declining economic prospects.

The volume of Europe's offerings in the land systems market was on full display at the June 2012 Eurosatory defence exhibition in Paris. A lineup of Italian Iveco armoured vehicles at Eurosatory is pictured.  1182174

The volume of Europe's offerings in the land systems market was on full display at the June 2012 Eurosatory defence exhibition in Paris. A lineup of Italian Iveco armoured vehicles at Eurosatory is pictured. (IHS/Patrick Allen)

The EDA announced its new intentions in a 4 March statement, observing that the land armaments sector is characterised by "overlapping, redundant structures, and short production runs, mainly at national level. In the current financial climate this model is no longer viable and Europe is in danger of losing key capabilities, skills, and know-how".

After failing earlier to streamline the land armaments sector, the EDA and its 26 member states are creating a roadmap based on a recent EDA study, which will aim for closer synchronisation of national armaments programmes, improved industrial competencies and early identification of critical enabling technologies that could be supported by European Union (EU) dual-use policies.

"The traditional land armaments industry is facing competition both inside and outside EU, especially from the United States and East Asia," an EU official familiar with the study told IHS Jane's on 4 March. "This will require European mitigation plans: the harmonisation of requirements, common standards, and a sharing of governmental resources [across borders]."

At issue is how to build on the recommendations of the 12-month "future land systems" (FLS) study, completed in December 2012 by industry and commissioned by the agency. About 80 companies were involved in the study, whose core work was carried out by 17 of Europe's largest land armaments defence companies.

Its findings - which include the outlines for the roadmap - were reviewed by experts from the EDA, national ministries, and the European Commission whose policy and funding instruments may provide indirect support to Europe's defence sector in the future.

Noting that the roadmap will be finalised by May or early June, an EDA source said on 1 March that its primary goal is to sustain and create new FLS capabilities for Europe. "The report has categorised more than 300 technologies according to their maturity level and their possibility for implementation. Different groups of technologies with transversal impact on different capabilities and existing legacy systems have been selected and prioritised. These will be the future focus," said the source.

Some of the priority technologies identified include unmanned systems, soldier systems, missiles, smart munitions, and interoperable requirements for the EU's multination battle groups.

"All around the table agreed that the most critical part of the sector to preserve and develop is the suppliers of pure military systems that have no dual-use aspect to them: that is, the weapons and ammunition industry," said the source. "We eliminated those areas suggested by industry that were either not appropriate or not in line with the member states' willingness to co-operate with each other such as [the area of land] platforms."

Indeed, it was the agency and its member states' effort four years ago to align the design of armoured vehicles across the EU to common platforms that went nowhere due to its complexity and too-harsh implications for industrial restructuring. The new emphasis will be on common or interoperable requirements for plug-and-play technologies that can be added to any platform or land armament capability package.

This will require new business models for cross-border co-operation in the sector, as noted in an executive summary of the study, a copy of which was provided to IHS Jane's .

"What does 'new business models' mean? Well, it has got to be connected to efficiency of the land armaments' supply chain," said the EDA source. "This is one of major messages coming from the study: we need to identify where clustering could be done around a specific sector or technology. Whether this would be at national or cross-regional level has to be discussed with the member states." All EU countries except Denmark belong to the agency.

The source said the cluster idea was "particularly important for Europe's less advanced regions so they can build up their defence capacity. This would demand more co-operation between the [defence] primes and SMEs [small and medium-sized enterprises] and third-tier suppliers. The primes do admit there are problems in this area."

For example, the EDA source pointed to unmanned ground vehicles as a technology where "everyone accepts this is priority, which also has civilian applications. Industry has expressed a willingness to co-operate more with each other across borders in this area. That's a first."

The defence agency will also work with the Commission on ways to identify critical technologies and auxiliary economic policies to support them. One candidate technology could be so-called "field programmable gate arrays"; a type of integrated circuit that can be configured by a customer after it leaves the factory. The devices are used widely across the space and automobile sectors - and for land systems and precision-guided ammunition.

"This diversity [of civil and defence applications] offers an interesting volume," said the EDA source. "Defence by itself does not offer a significant volume, but combined with the other industries we could decide on a common set of performance requirements for everyone. The Commission is very interested in this idea."

Copyright © IHS Global Limited, 2013

Henri K.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • pascal locked this sujet
  • pascal unlocked this sujet

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Share

  • Statistiques des membres

    5 977
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Personne
    Membre le plus récent
    Personne
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...