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Eurosatory 2024


hadriel
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Messages recommandés

  • 3 weeks later...
  • 3 weeks later...

Pas d'exposant israélien cette année à Eurosatory à cause du conflit à Gaza : https://www.lepoint.fr/economie/la-france-exclut-les-entreprises-israeliennes-de-l-un-des-principaux-salons-d-armement-31-05-2024-2561657_28.php

La dernière fois, il y avait notamment une douzaine de stands bourré de drones de toutes sorte (terrestre, aérien, munitions télé-opérés de toutes tailles...)

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On 5/16/2024 at 3:33 PM, penaratahiti said:

j'y serai en tant que visiteur les 17 & 18 ! 1ère pour moi... l'état d'esprit est plutôt Euronaval version Terre, Milipol, FED ? 

De mon coté, j'irai sans doute le mercredi 19/06.

Pour moi, c'est effectivement une sorte d'Euronaval terrestre (même lieu, à peu près la même taille d'exposition, mêmes mix d'intervention d'industriels et de donneurs d'ordre publics dans les conférences...). Il y a une petite partie "forces de sécurité" qui couvre les besoins de type gendarmerie / maintien de l'ordre. Toute la partie en extérieur (matériels lourds, hélicoptères, ...) est très intéressante (l'année dernière, il y avait les démonstrateurs eMBT et Rheinmetal par exemple). Les démonstrations dynamiques sont d'habitude très bien aussi (selon les jours, tu peux avoir des démos du RAID, de l'AdT, ainsi que des démos d'industriels exposant).

Modifié par Rivelo
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On commence à avoir une idée des scoops ? J'ai lu quelques part qu'Arquus allait présenter un nouveau 4x4 mais du côté de chez KNDS-Fr  ?

On imagine une version plus aboutie de l'E-MBT et probablement le VBCI Philoctète avec la nouvelle tourelle téléopérée montant à plus de 60° d'élévation ?

Autre chose ? Des Teasers  ???

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Il y a 4 heures, Alex a dit :

J'ai une question, pour aller à eurosatory, il y'a besoin d'un invitation, ou tout le monde peu y aller ?

Non il suffit de prendre un badge sur le site:

https://www.eurosatory.com/infos-pratiques/modalites-inscription/

Il me semble qu'il y a une option pour particuliers mais c'est peut être validé au cas par cas, pour les badges pro c'est quasi validé automatiquement

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  • 2 weeks later...
Le 31/05/2024 à 16:56, Rivelo a dit :

La dernière fois, il y avait notamment une douzaine de stands bourré de drones de toutes sorte (terrestre, aérien, munitions télé-opérés de toutes tailles...)

J'aimerais bien savoir ce qui a été proposé pour la défense anti-drone des tanks.

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Très grosse affluence attendue cette année à Eurosatory : https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/defense-a-eurosatory-la-frenesie-et-langoisse-semparent-des-industriels-2101801

Quote

L'odeur de la poudre remonte jusqu'à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Le salon mondial de la défense Eurosatory, qui ouvre ses portes ce lundi pour cinq jours, sera celui de la frénésie. Jamais ce rendez-vous, qui est à l'armement terrestre ce qu'est le Salon du Bourget pour l'aéronautique, n'avait attendu autant de participants.

Avec une soixantaine de conflits armés recensés dans le monde, l'insécurité qui secoue la planète se reflète brutalement dans les scores de ce salon réservé aux professionnels.

Eurosatory va accueillir plus de 2.000 exposants en provenance de 61 pays, un record absolu. Les organisateurs ont enregistré un doublement des inscriptions, avec plus de 60.000 visiteurs enregistrés. Il n'y aura pas de pavillon israélien mais il restera tout de même 41 pavillons nationaux, la Russie n'étant évidemment pas invitée. Le salon, qui se tient sous la tutelle du ministère des Armées de la France, a prévu d'accueillir quelque 250 délégations officielles en provenance de 96 pays.

Le retour de la guerre en Europe et l'explosion des tensions au Proche et Moyen-Orient poussent les délégations militaires du monde entier à venir à Paris pour évaluer les performances des derniers équipements militaires présentés.

« Il y a deux ans, on était encore dans la sidération après l'attaque de l'Ukraine par la Russie et les industriels se battaient pour reprendre la production après le gel imposé par la crise du Covid », se souvient le général Charles Beaudouin, directeur général de Coges, la filiale du Gicat (Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres) qui organise le salon.

En juin 2022, à Eurosatory, le président Macron appelait pour la première fois les industriels de l'armement à entrer dans un mode d'« économie de guerre » . « On ne peut plus vivre avec la grammaire d'il y a un an », déclarait-il. « Il faut aller plus vite, plus fort, au moindre coût », réclamait-il, à la surprise des industriels habitués, au fil des coupes dans les budgets de défense, à produire lentement du matériel de plus en plus sophistiqué, en petite quantité.

La mise en route a patiné jusqu'à l'automne 2023 et la contre-offensive perdue de l'Ukraine contre la Russie. Cet été 2024, la donne a définitivement changé. Plus personne ne parie sur une fin rapide du conflit en Ukraine, ni d'ailleurs de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, sans compter l'intensification des combats au Sahel. L'inquiétude est montée de plusieurs crans. L'Ukraine a du mal à tenir ses lignes de front, la Russie consacre plus de 6 % de son PIB à son réarmement, et la moitié des pays d'Europe envisagent à présent l'envoi de « spécialistes » (instructeurs, démineurs, forces spéciales, ingénieurs, mécaniciens) à Kiev. La menace d'une éventuelle élection de l'imprévisible Donald Trump à la tête des Etats-Unis jette aussi une ombre sur l'unité de l'OTAN.

Pour reconstituer les stocks militaires et aider l'Ukraine, il faut changer d'échelle. Après un démarrage poussif, les industriels de la défense sont donc passés à la vitesse supérieure. Globalement, les prévisionnistes tablent sur une hausse des dépenses mondiales de défense d'au moins 4 % par an sur la décennie, alors qu'elles ont fait un bond en 2023 compris, selon les études, entre 6 et 9 %, à plus de 2.200 milliards de dollars .La hausse des budgets de défense est particulièrement forte en Europe (+ 11 %) et la majorité des Etats de l'Union européenne consacreront cette année au moins 2 % de leur PIB à la défense, conformément à l'engagement pris au sein de l'OTAN.

L'Europe doit combler des pans entiers de défense qu'elle avait délaissés, faute de croire au retour d'un conflit terrestre sur son territoire. Artillerie, frappes de longue portée, défense aérienne, drones, cyberdéfense, liaisons spatiales, toutes les armées occidentales doivent se remettre à niveau. « On a trop de blindés de toute sorte et pas assez de missiles sol-air », résume abruptement le général Beaudouin.

Le nombre de fabricants de drones présents au salon a quasiment doublé, passant de 70 à 120, tandis que l'offre d'artillerie est en hausse de 40 %. Les acteurs de cyberdéfense seront aussi présents en force, tandis que plus d'une cinquantaine de sociétés présenteront leurs solutions d'intelligence artificielle (IA) pour le champ de bataille.

Avec la présence constante de drones, le champ de bataille est devenu « transparent », comme le disent les militaires, mais la prise de décisions et la stratégie restent des sujets complexes, et l'IA sera le leitmotiv sur tous les stands.

Les acteurs spatiaux seront aussi présents en force sur le salon. Le temps où les armées pouvaient faire reposer leurs communications et leurs services de renseignement sur quelques satellites très sophistiqués placés en orbite géostationnaire appartient déjà au passé. Les outils de guerre spatiale obligent à s'équiper de constellations plus agiles.

L'armée française, de son côté, présentera ses blindés (Griffon, Jaguar, VBCI, canon Caesar, etc.) mais la gamme de ses équipements, en plein renouvellement, n'est pas toujours en adéquation avec la demande. « Le modèle de modernisation de l'armée de terre est bâti pour traverser rapidement le désert en bénéficiant de la supériorité aérienne, pas pour aller se perdre dans les grandes plaines ukrainiennes gelées », ironise un observateur.

Les deux leaders européens des blindés, le franco-allemand KNDS et l'allemand Rheinmetall, seront comme d'habitude face à face avec les plus grands espaces d'exposition, char contre char. En dépit des promesses répétées par Paris et Berlin pour construire ensemble le futur Système principal de combat terrestre , Eurosatory sera une nouvelle fois l'occasion de mesurer l'intense concurrence entre les industriels européens de la défense. Chacun vantera la sophistication de ses blindés pour remporter de contrats de quelques dizaines, voire centaines de véhicules, quand la Russie produit sans ciller des centaines de chars rustiques par mois.

 

Modifié par Rivelo
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Je ne sais pas si c'est lié, mais un NH90 doit faire du promène couillon ou des tours VIP à la découverte du sud parisien depuis ce matin. Il n'arrête pas de faire des va et vient au dessus de la marne.

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