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Parlons strategie de toutes les époques et des principes qui ont été employés


Lathan
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Voici pour lancer le sujet, un exemple pris sur la période de février a mars 1943, ou Manstein ce sortit d'une situation catastrophique qui ce préparait, avec brio, et prépara avec soin les éléments de la victoire en lançant sa contre-attaque.

 

Mais pour que ceci soit profitable a tous, ont peut le discuter, le critiquer, mais de maniere constructive pour faire avancer la connaissance.

 

Voici les principes que je constate et relevés pour décider de cette victoire.

 

La riposte de Manstein sur le Donetz ( fevrier - Mars 1943 )

Situation générale : Suite au désastre et encerclement de Stalingrad, plusieurs armées russes déferlent vers l'Ukraine, ( Tiens, sa me rappelle quelque chose... )  et menace de rompre le front sud et de  prendre dans un super stalingrad une partie des forces allemande, et celle du Caucase, ce qui qui aurait mit fin plus tot a la guerre.
Il s'en est fallu de peu que la porte de Rostov soit fermé aux troupes du Caucase remontant au nord, destiné a occuper le front d'Ukraine...

 

 

Proportion des forces :
Chars :
    Russes: environ 5 000 chars, dont 2 000 T-34 et 1 500 KV-1
    Allemands: environ 700 chars, dont 400 Panther et 200 Tiger

Artillerie :
    Russes: environ 10 000 pièces d'artillerie
    Allemands: environ 5 000 pièces d'artillerie

Avions :
    Russes: environ 1 000 avions, dont 500 chasseurs et 300 bombardiers
    Allemands: environ 700 avions, dont 400 chasseurs et 200 bombardiers

Soldat :
     Russes, environ de 1,5 million a un million de soldats Russes
     Allemand, environ 4 a 500 000 Soldats.

 

 

La prise de risque :
Devant une telle disproportion des forces, Manstein conçu un plan basé sur le risque calculé.

La priorité était d'éliminer le risque le plus pressant et le plus dangeureux, rapidement,  menaçant d'encerclement une partie du front sud, ce qui aurait porté un coup décisif  aux forces Allemandes dans la guerre.

 

Mais pour cela, il dut passer par certaines conditions dont beaucoup sont des principes, que je relève ici.

 

1. Obtenir la liberté opérative :
Avec un Hitler intervenant pour appliquer des demi mesures avec le refus de libérer le Corps blindée SS de sa mission à Kharkov qui menaçait d'etre complètement défait sans apporter aucun résultat vallant un tel sacrifice, et qui était éssentiel a la stratégie de Manstein, son commandant Hausser, désobéissant aux ordres d'Hitler, ce sauva de justesse, et du meme coup, Manstein, et la situation ce présentait désormais de maniere favorable pour Manstein, et la météo intervenant pour empecher les plans d'Hitler d'aboutir, Manstein put imposer le sien.

 

Hitler, vaincu par les évènements abandonna la partie, et laissa carte blanche a Manstein.

 

 

2. Constituer des réserves :
Auparavant, aucune réserve n'était disponible, il fallait donc raccourcir le front pour cela, reculer et s'appuyer sur le Mious pour une bonne défense avec le corps Hollidt.

 

3. La prise de risque :
Devant une telle disproportion des forces ou les Russes comptaient environ, sept à huit fois plus de chars et deux a trois fois plus de soldat, Manstein retira TOUTES les divisions panzer pour ce constituer une force de frappe suffisante, aidée du Corps blindée SS au nord pour contre-attaquer, seule solution pour detruire cette menace.

Mais si le front du Mious cédait, les conséquences aurait été catastrophiques, mais elle du retirer ses chars.

 

4. Remaniement du dispositif:
Il fit une rocade a des unités pour occuper des positions de départ favorable pour sa contre-attaque.

 

5. Troquer du terrain contre du temps :
Afin d'achever son dispositif pour la contre-attaque et etre fin prèt a temps, mieux valait céder du terrain.

 

6. Le renseignement :
Grace a l'aviation et par chance a une écoute sur la ligne Russe, Manstein est au fait de l'état des armées Russes, et celle-ci montre des problèmes de logistique important qui va s'amplifiant, de carburant et de manque de radios, et ainsi, ilsaura quand il pourra lancer sa contre-offensive.
Quand aux Russes, toujours dans l'euphorie de la victoire malgré des signes de regroupement Allemand montrant un commencement de mise en place de défense, tres discontinue, ceux ci sont pris pour une simple protection d'arrière garde voulant protéger leur retraite derrière le Dniepr, et s'enfonçant encore plus dans cette illusion, prennent encore plus de risque, poussé par leurs commandants.


C'est le risque de trop attendu par Manstein, au courant de leurs situation.

 

7. La surprise
Manstein frappe au moment inattendu, et décisif, ce qui surprend totalement les Russes alors en plein problème logistique et qui paralyse nombre de véhicules blindée, faute de carburant.

 

8. Exploitation de l'espace, de la largeur et de la profondeur :
Devant une telle disproportion des forces, Manstein choisi de frapper les flancs et arrières des Russes pour éviter leurs forces de frappe. C'est la stratégie indirecte.
Les Russes avancent dans un mouvement excentrique, tandis que les Allemands concentrent leurs forces.

 

9. Une bonne coordination :
Les forces de Manstein et le Corps blindée SS frappe au bon moment, et cisaillent les forces Russes en partie immobilisés, fautes de carburant.

Chaque corps d'armée a son commandant pouvant prendre l'initiative ce qui permet une certaine souplesse sans perte de temps a modifier le dispositif pour l'adapter a de nouvelles situations possible.

 

10. Continuation de l'opération dirigé sur Kharkov.
Après avoir défait les colonnes les plus dangeureuse, les troupes offensives Allemande remontent sur Kharkov, reprennent la ville et tout le terrain perdu derrière le Donetz, mais le général boue met fin trop tot a leurs avance, laissant un saillant important qu'il faudra réduire plus tard.

 

Conclusion :
Cette contre-attaque, menée de main de maitre n'avait pas la possibilité de reconquérir le terrain perdu jusqu'a Stalingrad, mais de donner un coup assez fort pour écarter cette menace Russe mortelle.

Et Manstein l'a brillamment réussit.

La certitude de la victoire Russe après Stalingrad apparemment justifié par les faibles moyens qu'opposaient les Allemands, aveuglant tous leurs commandants, avec Staline derriere poussant ses généraux a leurs limite, le retrait du Corps Blindée SS abandonnant Kharkov, le manque de réaction ennemi, tous ceci convainquit Staline et les généraux que la retraite Allemande était décidé.
Et ils étaient prèt a tout pour l'empécher, pour les prendre dans une immense tenaille, un super-Stalingrad, en  prenant des décisions extrèmes pour obtenir la victoire.

 

Mais un grain de sable vint gripper la machine lancée a fond de train : Manstein, en gagnant du temps pour monter toute son opération, et ou le renseignement favorisant les Allemands eut une part capitale pour les mettre aux courant des difficultés Russes, et pour frapper au bon moment.


Mais tout ceci n'aurait pu etre mené a bien sans un exploit remarquable de la logistique que l'hiver a rendu plus difficile.

 

Depuis Stalingrad, désormais, c'est le Russe qui imposera plus ou moins sa stratégie, les Allemands l'ayant perdu en partie, voudront la retrouver en lançant "l'Opération Zitadelle."

 

 

 Je ne prétend pas que ce soit parfait, n'étant pas un spécialiste, mais je donne une idée générale de l'emploi des principes qui ont été utilisés pour cette opération.

 

Modifié par Lathan
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L'Europe, l'adversaire irréconciliable de Napoleon

 

Les causes provenaient des réformes profonde de la révolution et de la menace qu'elle faisait peser sur l'Europe, en leur déclarant la guerre et voulait imposer son idéologie qui menaçait les trones des Rois et les monarchies.

 

A partir de ce moment, la France, perturbateur de l'Europe, vit ce liguer contre elles nombre de pays, ou il ne s'agissait plus que de battre comme par le passé ses armées et conquérir du territoire, mais bien de monter jusqu'a Paris pour renverser le regime.
Mais la Convention et le Directoire sut trouver les ressources pour les empécher, en levant des armées dépassant meme ceux de nos ennemis réunis, et montant jusqu'a 900 000 H.

 

Et un homme ce distingua parmi tous les généraux : Bonaparte, qui sut imposer la paix, sa paix en 1797, à l'Autriche, resté seule a combattre après plusieurs années, et qui sut profiter des circonstances pour s'emparer du pouvoir, un pouvoir faible et mal aimée.

Les réformes que Bonaparte devenu 1er consul, relevèrent la France, trop vite au gout des Anglais, qui devant les négociations de paix engagé entre eux, le firent échouer pour des raisons commerciales.

L'occupation de Malte mit en avant, n'étant qu'un prétexte pour ne pas signer.

L'Angleterre étant a l'abri dans son ile, pouvait susciter des coalitions grace a ses immenses ressources qu'elles tiraient de ses colonies, et le cabinet de Vienne ce pliait volontiers et meme complice de cette politique agréssive, que Jomini, célebre stratégiste ét ralliant en 1813 la coalition et la cause Russe, dénonçait.

 

Napoleon a fait en sorte d'adoucir les excès de la révolution, il c'est montré clément en 1800 contre l'Autriche qui avait repris les armes, mais l'Angleterre, l'ame des nouvelles coalitions ne pouvant etre abattu par mer obligeait a des guerres continentales, et la nécéssité de garder les idéaux de la révolution, gagnés a juste titre, creusait un fossé rendant probablement irréconciliable la France et l'Europe, que seule ses forces et le génie de Napoleon protégeait.

 

Mais c'était une lutte a mort, il fallait vaincre ou tomber sous les coups de l'ennemi qui ne désarmait pas, Napoleon le reconnaissait, attendant la moindre occasion pour repartir a l'attaque, et a défaut d'avoir le génie, comptait sur les forces plus grandes de l'Europe pour battre la France.

 

A un moment, la lutte sembla ce calmer, a force de défaites, l'ennemi baissa les armes, le Tsar, s'allia à Napoleon, mais la trahison de Talleyrand poussant le Tsar a s'opposer a Napoleon en 1809, dont l'Empereur constata la trahison cette année là, et les difficultés qui surgirent ensuite du Blocus Continental provoquérent une nouvelle guerre en 1812, ou les éfforts immenses des deux protagonistes s'acheva par un désastre sans précédent pour la France et ou le climat et le manque de ravitaillement joua un role majeur dans la retraite.

Ce fut le signal de la curée pour abattre la France et ou la trahison Autrichienne, malgré son alliance avec la France et l'épouse prise parmi la famille royale, ne trouva pas grace aux yeux de François d'Autriche.

 

Le lion ce battit magnifiquement, mais il succomba devant la trahison, le nombre et la malchance qui le suivait depuis sa campagne de Russie.

 

Exilé à l'ile d'Elbe, il fit un retour rapide, défait à Waterloo, il fut envoyé a Ste Hélène.

 

Napoleon avait chercher a ce faire accepter parmi les monarques européen, en cherchant a installer une nouvelle dynastie royale, copiant les monarchies pour leur envoyer un signal fort et les rassurer politiquement, puis en prenant une épouse parmi les Rois d'Autriche, ou de Russie, non par orgueil, mais par pure politique politicienne pour apaiser les tensions et obtenir finalement la paix désiré pour la France.

 

Il raffermit le trone d'Autriche après ses défaites quand il menaçait de sombrer, car nécéssaire a l'équilibre européen et au poids lourd, Russe.

 

 

 

C'est la révolution qui a été la cause de cette irréconciliation avec son idéologie, que Napoleon a dut adoucir et proteger en parti face a l'Europe qui s'est sentit menacé au niveau des trones, aggravé par la politique de l'Angleterre qui a chercher a tout prix a abattre la France.

 

Une fois le régime ancien revenu, la France était accepté de nouveau dans le concert des nations.

 

Mais sans l'Angleterre et toutes les guerres qu'elle provoqua et entraina, il est probable que le régime Français fut finalement accepté mais après de longue années de paix possible, surtout après avoir gouté au génie militaire de Napoleon qui défendait la France, et sans le soutient financier Anglais, ou de force, l'Europe l'aurait finalement accepté, ne pouvant rien pour abattre la France, et ou la montée aux extremes n'aurait jamais montée si haut.

 

 

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