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Les moyens de mobilité particuliers


Kamelot
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https://www.ouest-france.fr/politique/defense/un-velo-militaire-bimoteur-electrique-en-test-par-larmee-de-terre-a-saumur-9a32ff6c-558a-11ef-a1d5-0ad40f45dcb0

 

Citation

France

L’armée de Terre teste actuellement, notamment dans les écoles militaires de Saumur (Maine-et-Loire), un vélo révolutionnaire : l’UBCO. Le fabricant néo-zélandais est spécialisé dans la conception de motos utilitaires électriques innovantes à mi-chemin entre vélo et moto. Le vélo électrique, testé actuellement, dispose de deux moteurs, un à l’avant et un à l’arrière dans les moyeux des roues. Les cavaliers l’ont testé pour validation dans sa version « forces spéciales ». Ses atouts ? La rapidité silencieuse, la faible traçabilité, l’autonomie. « C’est une expérimentation dans la longue lignée du déplacement rapide et motorisé des cavaliers français », ont commenté les cavaliers de l’armée de Terre.

Le coût d’un tel vélo ? Entre 5 000 et 6 000 €. D’un poids de plus de 60 à 70 kg selon le type de batteries, cette bicyclette, dont le cadre est en aluminium, peut atteindre une vitesse de 45 km/h avec une autonomie d’environ 120 km. Il possède une capacité de chargement pouvant aller jusqu’à 150 kg. Une durée de quatre à six heures est nécessaire pour recharger ses batteries.

Ce test mené à Saumur n’est pas le premier : le groupe d’innovation Battle Lab Terre (inauguré en 2021 à Satory dans les Yvelines), qui appartient à la section technique des forces terrestres françaises (STAT) a, de son côté, terminé une série de tests d’un autre vélo électrique, le speed-bike LMX 56, de fabrication française.

Vélo furtif

Les premières unités cyclistes militaires françaises sont apparues en 1895. Au début de la Première Guerre mondiale, l’armée française aligne dix groupes de chasseurs à vélo de 417 hommes chacun. Très utilisés lors de ce conflit, les vélos ont quasiment disparu des armées conventionnelles avec la motorisation. Après la Seconde Guerre mondiale, ce sont les unités de guérilla, à l’exemple du Viet Cong dans la guerre d’indépendance en Indochine, qui l’ont utilisé largement. Les dernières unités conventionnelles à vélo en Europe ont été la Suisse, qui disposait encore en 2003 d’une unité cycliste de 3 000 personnels, et la Suède jusqu’en 2004.

Les forces spéciales ont marqué de nouveau leur intérêt pour le vélo lors de la guerre d’Afghanistan. Au sein de l’Isaf (International security assistance force), qui opérait sur le théâtre afghan de 2001 à 2014, les soldats néerlandais ont utilisé des vélos de dotation réglementaire en 2009. Et les forces spéciales américaines l’auraient employé dans des missions de reconnaissance. Aujourd’hui, le vélo électrique est employé aussi par les Forces spéciales britanniques et dans le conflit russo-ukrainien.

À quand le défilé d’une escouade de vélos électriques militaires, sur les Champs-Elisées, le 14 juillet ?

 

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