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Napoleon vainqueur de la campagne de 1812 et suite des évènements de cette campagne...


Lathan
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Le récit débute vers le commencement de la campagne de 1812, après le premier échec de la tentative d'encerclement des armées Russes, comme il ce doit logiquement par les événements qui ce sont naturellement déroulés pour ne pas fausser les actions logiques militaire, pour démarrer fin juillet 1812, le 26 ou le 27, ou les armées Russes, après la poursuite, ce retrouve presque totalement encerclé vers Vitebsk, et ou le refus de Junot d'accomplir la simple action de boucler l'encerclement, parce que devenu réellement fou a cause d'une blessure a la tete qu'il avait depuis longtemps et le rendait parfois anormal, fit manquer la campagne de Russie en permettant la fuite des Russes vers Moscou. (Historique.)

 

Dans ce cas ci, Junot prend la bonne décision, ce qui permet de réaliser l'encerclement total de l'armée Russe avec 175 000H, qui après combat, et voyant que toute tentative de percée est inutile, a part quelques milliers d'hommes qui ont pu passer, finit par ce rendre devant la proposition de l'Empereur, d'etre bien traité.

 

La bataille aura couté 22 000 morts aux Français, et 34 000 morts aux Russes.

Il reste donc 153 000H a la fin de la bataille, sans compter les blessés parmi eux.

 

Immédiatement après, en cette mi-après midi du 27 juillet, Napoleon donne l'ordre  à Ney, ( 3eme corps réduit a 19 000H sur les 30 000H au départ ) et à Nansouty, ( 1er corps de cavalerie réduit a 6 500h au lieu de 12 000H ) d'entamer la poursuite des Russes échappés a l'encerclement, dont on estime leurs nombre a peu près a 8 000H, ce dirigeant vers la forteresse de Smolensk, route de Moscou, qu'il faudra occuper aussi...



Napoleon, confiant sur les résultats a ce stade des opérations, dont celui qu'il a confier à Ney sachant qu'il remplira correctement sa mission, le reste de l'armée Française ( 127 000H restant, sans Ney et Nansouty ) restera quelques jours sur leur positions pour ce refaire, et recevoir le ravitaillement qui peinait temps a suivre, et s'occuper des blessés, Français et Russes, comme a son accoutumé, Napoleon n'oubliait personne.

 

Le 22 aout, Napoleon reçoit de Ney la confirmation de la prise de Smolensk au 17 aout, après un furieux combat, qui fit 2 000 morts et 3 000 blessés chez les Russes, et 400 morts chez les Français, sans compter les blessés.
Le reste s'enfuyant vers Moscou, mais une partie fait prisonniers, rattrapé par la cavalerie de Nansouty ( qui reviendra avec Ney et ses prisonniers vers l'Empereur, avant, et après Smolensk, soit environ 5 400H, ) de sorte qu'il ne reste effectivement que 7 a 800 Russes environs fuyant toujours vers Moscou.

 

Etat de la situation générale après combat du 27 juillet :

Schwarzenberg ( 35 000H environ ) et Reynier, 15 000 H environ ) tiennent le sud, s'appuyent vers le marais du Pripet, avec 50 000H, et contiennent facilement les 40 000H de Tormasov.

 

60 000H de la milice Polonaise protège Varsovie, et 10 000 Milice, le sud de cette capitale.


Au nord, la Dwina est tenu par Macdonald ( 10 000H ) et le corps Prussien de Yorck ( 20 000 ) avec une partie de la Grande Armée, montant le total a 55 000 H, tenant Riga, Dunabourg, Drissa et Polotsk, jusqu'a Vitebsk occupe cette derniere occupé par 10 000 H de la Grande Armée après la bataille décisive, et les 8 000H en garnison à Smolensk, avec 1 500H de la cavalerie de Nansouty pour de fortes reconnaissances au besoin.

 

5 000H prélevés des troupes de Reynier, surveille les 2 000 Russes de la forteresse de Bobruisk s'appuyant sur la Bérézina.

 

20 000 nouveau renforts sont arrivés à Gumbinen en Pologne fin juillet, et vont renforcer Mac Donald sur la ligne Dwina dans plus de vingt jours. ( 500 Kms )

118 000 H ce trouvent immédiatement disponible sous la main de Napoleon, sans compter les bléssés, plus les 10 500H de Ney qui le rejoindront avec les 5 000 H de la cavalerie de Nansouty, qui totaliseront 133 500H .

 

Les Russes sous le commandement de Wittgenstein ayant a peu près le meme nombre de troupes a leurs opposer au flanc nord, sont bien contenu, et en tant que valeurs militaire, ne représente pas une menace vraiment sérieuse, particulièrement celle du sud.

 

 

( Légère modification du texte en apportant un peu plus de précision. )

 

 

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Choix stratégique :

L'élimination de l'armée Russe principale et de ces meilleurs éléments les plus expérimentés rend inutile la poursuite vers Moscou. Ainsi, la première partie du plan qui prévoyait trois années dont la première est remplit maintenant, la deuxieme, la campagne contre Moscou en 1813, et si le Tsar ne cédait toujours pas, la troisième année sur St Petersbourg en 1814, avec de nouveau renforts arrivant chaque année de France et des pays alliés.

 

Réunissant son état major au 29 juillet sous sa tente, Napoleon après avoir félicité ses maréchaux et généraux, fait le constat de sa campagne; d'abord sur les problèmes de ravitaillement qui n'a pu suivre que difficilement par nécéssité de la poursuite des Russes.

 

Aussi, prévoit-il de monter un corps de 10 000 H pris sur la population civile Polonaise, volontaire, pour s'occuper du fourrage pour les chevaux, monter des fours pour le pain, en plus de l'effort de l'armée pour la soulager, et des centaines de chariots pour distribuer des vivres fourni avec leurs chevaux.

Il s'agit de ce préparer une nouvelle base d'opération d'ou nous sommes.

 

Après, il parla des problèmes de la désertion, dut aux nombreux étrangers engagés de force dans l'armée et dont les faibles résultats en début de campagne ont découragés beaucoup, et qui représente l'ensemble des pertes sur les 170 000H de perdu en un mois et demi jusqu'a Vitebsk en fin juillet, soit près de 5 000 H par jours.

Le ravitaillement n'ayant suivit avec bien du retard aussi, l'améliorer, contribuera un peu a diminuer les pertes par désertions.

 

Puis, il passa à la stratégie et parla...


"Il serait dit-il aisé apparemment de monter vers Moscou, cependant, le problème du ravitaillement ce poserait encore davantage. Les terres avant Smolensk jusqu'a Moscou sont encore plus pauvre que celles que nous avons déja foulées, et permette encore moins les substances suffisantes pour remplacer les manquantes du ravitaillement et aggraverait ce problème, et rien n'assure que la prise de Moscou fera fléchir le Tzar, aussi, il faut bien ce préparer avant d'aller à Moscou.

"De plus, je préfére une prise de Moscou en début juillet, qu'en septembre, ou le froid peut nous obliger a nous y cantonner et nous couper des communications de la France pour un temps, ou l'inquiétude des Français pourraient entrainer de facheux résultats que pourrait profiter des traitres haut placés."

"Notre priorité pour le moment, est de battre le reste de l'armée Russe. En battant celles qui s'opposent sur la Dwina, nous ferons tomber une barrière entre nous et St Petersbourg, préparant le terrain pour demain, et en éliminant les armées Russes ayant encore de l'expérience, nous faciliteront la conquète face a des troupes désormais inexpérimentés pour la future campagne qui s'ouvrira en 1813."

"Et une victoire rapide soudera mieux l'armée et limitera la désertion."

 

"Le ravitaillement des Russes passe par Pskov qui constitue un dépot important, il nous suffira de près de Vitebsk ou nous sommes, d'aller a 80 Kms a droite à Vegij sur la Dwina, pour ne pas que l'ennemi réagisse trop rapidement a cause de ses éclaireurs, de monter sur Vélikié-Loukie a 90 Kms au nord en trois jours maximum, ou nous arriverons avant les 25 000 Russes qui auront 150 Kms a parcourir en partant de Polotsk, ou nous les intercepterons avant, et les battrons avec 100 000H s'ils veulent forcer ce passage."

"20 000H ( plus les 10 000H de la garnison ) attendrons à Vitebsk le temps que l'ennemi à Polotsk quittent leurs positions pour remonter au nord, et en etre certain, avant de remonter elle aussi au nord nous rejoindre pour boucler le passage des Russes à Vélikié-Loukie, dont une partie des troupes occuperons le terrain jusqu'a leur arriver, avant de rejoindre comme prévu leurs futures positions, et que le reste de l'armée sans attendre, continuera vers leur futures destinations."

"30 000H resteront à Vélikié-Loukie en surveillance, pour former un barrage au cas ou l'ennemi à Polotsk et Dunabourg formant environ 30 000H voudrait passer entre notre armée et la Dwina, et 90 000H continueront sur la route sur Pskov, a 215 kms plus au nord."

"Deux armées de 25 000H prélevées sur l'armée, et distante chacune de 75 kms environs contrôleront cette partie du front, entre Pskov et Vélikié Lukie, et une forte cavalerie détecterons par avance les possibles passages des Russes afin de s'opposer a eux efficacement."

"Suivant la direction que les Russes pourraient prendre sur l'une de ces deux armées, et celle de Pskov, l'armée menacé ce verrait rapproché de 10 000H en renfort venu de sa voisine la plus proche, pour intervenir au besoin si la bataille deviendra inévitable."

 

"Et avec 40 000H dont les trois quart de Garde, poursuivront la route jusqu'a Pskov, ou normalement, nous l'atteindrons avant les Russes, obligés de forcer le passage, seront battus. Ainsi, la ligne de la Dwina sera dégagé pour le printemps de 1813, et si le russe persiste toujours à garder Riga une fois les Russes partit et battus au plus tard à Pskov au pire, Macdonald, laissera 10 000H à Dunabourg et Drissa comprise, venu de Gumbinnen, partira avec 20 000H en longeant la Dwina pour assiéger et prendre Riga avec l'aide des 20 000H Prussien de Yorck, avant de revenir sur ses anciennes positions une fois celle ci prise."

 

"Ainsi, en moins d'un mois, nous aurons battus les deux armées Russes, et en septembre ou début octobre, nous serons revenus sur nos anciennes positions, vers Vitebsk, et si le siège de Riga dure plus longtemps que prévu, 20 000H seront détacher de notre armée pour renforcer les positions de Drissa et Dunabourg."

"Les difficultés du ravitaillement et les nombreuses forêts du nord Russe nous oblige a reporter pour 1814 la suite de ces opérations, si le Tzar ne cède toujours pas après la prise de Moscou en 1813."

 

"Pourquoi Moscou en priorité avant St Petersbourg tete politique de la Russie ?... car les Russes la considérent comme une capitale religieuse sacré.

Voila pourquoi elle sera notre prochain objectif."

 

"L'année prochaine, nous renforceront nos armées par de nouvelles levée de troupes venus de France et des pays alliés, les Russes en feront autant, mais n'auront pas l'expérience des anciens qui auront été éliminés.

La campagne sera donc plus facile, le ravitaillement et la cavalerie sera renforcé."

 

"Nous partirons le 25 aout, après l'arrivé des renforts de 20 000H partit de Gumbinnen, arrivant a temps, pour renforcer Mac donald, qui pourra prélever 20 000H dès ce jour, et nous renforcer avec pour remplacer les blessés encore a l'hôpital, pour repartir en opération."

 

"J'estime a 10 000H les troupes de Ney hormis 8 000H de garnison laissé à Smolensk, et 5 000 les cavaliers de Nansouty. Ils constitueront la réserve et interviendront dans les batailles, son combat à Smolensk ne causera certainement pas beaucoup de mort parmi les siens. Je reste optimiste. ( La suite des évènements lui donnera raison.)"

"Il remontera derriere les deux armées placés au centre des opérations de bouclage, en restant légèrement en retrait, de sorte qu'il pourra les soutenir, l'une ou l'autre rapidement, et s'il s'avère que les Russes ce dirige sur Pskov, il nous renforcera avec ses 15 000H de sorte qu'avec les autres renforts prévu de 10 000H, nous serons forts de 65 000H dont la Garde, avec en plus une rivière comme obstacle pour les Russes a franchir."

 

"En attendant, Ney nous rejoindra d'abord à Vitebsk en moins de six jours a compter la prise de Smolensk que j'estime a la mi aout, ou il a reçu des ordres pour repartir après sa prise."


"Messieurs, de nouveaux lauriers vous attendent."

 

Puis il congédia ses Maréchaux et ses généraux, pour préparer et installer un camp de base qui servira de dépot de ravitaillement et de camp retranché pour l'hiver...Place idéale pour intercepter et arrêter de probable attaques surprises Russes pour l'année 1813 qui commencera, arrivant par la route de Moscou.

 

Ayant reçu peu après des mauvaises nouvelles de l'Espagne, Napoleon écrivit dans sa lettre en réponse à Marmont, commandant en chef, que leurs priorité désormais est de réunir tous leurs efforts contre Wellington, et de le chasser du continent.

Et devant l'attitude résolus des espagnols a ne pas céder, il écrivit à Talleyrand, de ramener Ferdinand en Espagne pour devenir roi, pendant que les négociations avec le ministre des relations extérieure, Maret, signera la paix en ramenant toute les troupes en France.

 

( Légère modification du texte en apportant un peu plus de précision. )

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Les operations sur Pskov :

 

Ainsi, jusqu'au 25 aout 1812, fut accomplit toute cette opération a former le camp fortifié et de dépot principal et date a laquelle, fut donner la préparation de départ a l'armée pour Végij.

 

Les 20 000H partis de Gumbinnen fin juillet rejoignirent Macdonald à Polotsk le 17 aout.

Un mois après la bataille de Vitebsk, un tiers des blessés étaient rétablit, soit près de 10 000H, ceux là, occuperons le camp de base, au fur et a mesure de leur rétablissement.

 

Le signal de départ est donné, Napoleon, sur une bute, regarde défiler son armée qui l'acclame au passage, puis, rejoint son état major dans la file des combattants.

3 jours après, Ils arrivent à Végij, a 90 Kms, et franchissent ensuite la Dwina le surlendemain en montant plusieurs ponts avec celui unique en place, ou la largeur du fleuve dépasse facilement 150 M par endroit.

 

Les cosaques qui suivaient l'armée Française de loin, malgré la chasse qu'on leur donnait, ( souvent inutile,) revenait observer a distance, et étaient persuader que Moscou étaient leurs objectifs, ou ils envoyaient de tant en tant des estafettes à Wittgenstein, à Polotsk, qui prenait au moins trois jours a cheval, pour lui parvenir.

 

C'est pourquoi l'Empereur qui en tenait compte, faisait mine d'aller vers Moscou, afin que l'occupation de Vélikié-Lukie à 90 Kms ce face rapidement sans problème et qu'a ce moment seulement, Wittgenstein reçoive l'information. Trop tard pour agir a temps, avertir ses généraux par ses estafettes, puis réunir toutes ses troupes, celle de Drissa à 60 Kms, de Dunabourg à 150 Kms,  et trouver la voie libre dégager vers Pskov, qu'il devra forcer.

Ce temps gagné sera décisif pour la suite des opérations en révélant ses intentions au dernier moment.

 

Au Huitième jour, le 2 septembre 1812, l'armée atteint Vélikié-Lukie, et ce n'est qu'a ce moment que Wittgenstein est informé du passage de l'armée Française à Végij et de la direction qu'elle prend.
Wittgenstein a compris toute la situation en lisant la lettre, il décide d'avertir tous les commandants, de Drissa a Polotsk, décide du lieu de rassemblement ultérieur vers Sebej, au nord, puis Opotchka, à 130 Kms, ou il sera avant eux en partant le jour meme, qui formeront une masse de 30 000H, puis chercheront à forcer le passage de Pskov a 130 Kms de ce dernier point.

Riga sera avertit mais qu'au bout de sept jours ( 350 Kms ) Elle montera immédiatement sur Pskov par les chemins le plus court. 270 Kms, soit 6 a 7 jours, en attendant, au bout de quelques jours, Riga avertit et quittant sa place depuis plusieurs jours, avec les 30 000H arrivés à Opotchka, je ferais mine de vouloir passer au centre du dispositif Français, en restant hésitant, puis, d'après mes calculs sur la marche des troupes de Riga, monter sur Pskov, pour arriver ensemble peu de jours avant, sur cette ville, ou il faudra ce battre.

 

Napoleon a rusé et l'a pris de vitesse, tout indiquait d'après les informations que Wittgenstein recevait auparavant de cette marche vers Moscou, et il ce flattait, avec de nouveaux renforts miliciens qu'il comptait recevoir dans un mois ou plus, de forcer la Dwina, battre l'armée Française qui défendait la région, de couper le ravitaillement de l'armée principale Française partit vers l'est en s'emparant au passage de dépots important.

 

Mais ce que ne savais pas Wittgenstein, c'est que les blessés guérit occupait le camp de Vitebsk avec près de 10 000H et constituait une réserve appréciable, et chaque jours, malgré des morts, il y avait de nouveaux arrivants, et cela suffirait a défendre la Dwina et interdire aux Russes de le franchir, d'autant que les Français occupaient de bon postes, dont Polotsk, qui était entre leurs mains.

 

Ainsi, a mesure que les jours s'écoulaient, s'amenuiser les chances de Wittgenstein, et le bouclage ce termina à Pskov, le 7 septembre, ou la Garde et une partie de l'armée Française avec 40 000H dont 3 quart étant de l'élite.

Le dépot Russe à Pskov avait sauter, plutot que de tomber entre les mains des Français, leurs gardiens s'étaient enfuit après coup.

 

A cette date, Riga n'était pas encore avertit, il lui faudrait encore 6 a 7 jours de plus pour atteindre avec Wittgenstein, Pskov, sous le Lac Peipous.

 

La bataille ce déroula huit jours après, le 20 septembre, les russes tous réunit, soit environ 50 000H voulant de force passer malgré l'obstacle de la rivière large de plus de 200 M et sous la ville tres bien tenu, firent des tentatives désespérés, mais l'artillerie de la Garde en particulier, canons de douze, firent des ravages dans leurs artillerie, et leurs rangs, et les manoeuvres de Napoleon ne laissait aucune chance aux ennemis de passer.

D'autant que 10 000 H de renforts était arrivé de l'armée la plus voisine, et les 15 000H de Ney qui renforçait Napoleon, comme prévu dans le plan, contournèrent leur flancs sud pendant la bataille, ou des radeaux déja préparer a l'avance faisaient office de pont.

Napoleon envoya 10 000H supplémentaires de sa Garde et de sa cavalerie en réserve derrière Ney, pour assurer leur défense.

 

 

A la fin de la journée, Wittgenstein, constatant son impuissance, et refusant de ce rendre, pris le partit d'abandonner le combat, pour ce décider a contourner le Lac Peipous par la gauche, pour atteindre Narva, et regagner St Petersbourg.


Le problème, est que le manque de ravitaillement ce faisait déja sentir pour les troupes  de Polotsk, Drissa et Dunabourg, et 400 Kms supplémentaires les attendaient avec près de dix jours de marche supplémentaires réduirait leurs armée déja épuisé, de moitié en ce trainant sur les routes, surtout avec la perspective d'avoir Napoleon a leur poursuite.

 

Beaucoup de soldats Russes, conscient de cette situation s'ils ne ce rendaient pas, perdraient la vie s'ils devait repartir pour St Petersbourg, aussi, 20 000 d'entre eux qui n'avaient déja plus de ravitaillement préférèrent se rendre aux Français pour manger a leur faim.

 

La bataille coûta 8 000 morts aux Russes et 5 500 aux Français, du fait de la fatigue des Russes, de leurs manque de ravitaillements qui épuisait l'armée et des bonnes positions abriter des Français à Pskov.

A la nuit, Wittgenstein, quitta le champ de bataille et partit avec 22 000H, déterminés a le suivre, mais les sept derniers jours, l'armée ce trouva sans ravitaillement, et beaucoup ce débandèrent, de sortes qu'en arrivant à Narva, Wittgenstein n'avait plus que 15 000H. Il ce refit trés peu de provisions de cette ville, et arrivé à St Petersbourg, il ne commandait plus qu'une armée de 10 000H.

Beaucoup préfèrent déserter que de périr de faim.

 

De son coté, Napoleon, ramena son armée comme promis directement au camps sous Vitebsk, qu'il atteignit en 10 jours, sans trop se presser, soit le 30 septembre.

 

Désormais, la Ligne de la Dwina était aux mains des Français, jusqu'a Riga, de meme la forteresse de Drissa, quoi, que incomplète.

 

Il était temps désormais de veiller au bien etre de l'armée pour bien passer l'hiver, et préparer encore de nouvelles ressources tirer de France et des alliés, pour le printemps 1813, avant de repartir en opération.

Il fallait remonter la cavalerie qui avait perdu de nombreux chevaux depuis le début de la campagne et de l'artillerie avec ses caisses de munitions qui durent etre abandonnés faute de chevaux.

 

En attendant, hormis les cosaques, nous aurons la paix jusqu'au printemps, le temps aussi pour le Tzar de monter de nouvelles armées, mais désormais sans l'expérience de la guerre, ce qui rendra la conquète plus facile.

 

 

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( Je n'ai pas présenté les mouvements de MacDonald pour ne pas surcharger la carte.)

 

Le manque de ravitaillement et la démoralisation des Russes a leurs retraite de Pskov explique en grande partie les pertes en hommes par une nombreuse désertion.

 

Il faut savoir que le ravitaillement d'une armée c'est neuf jours, six dans les chariots, trois jours pour le soldat. Et là, les Russes ont totalement épuisés leurs ressources depuis plusieurs jours.

 

 

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Je ne suis pas sur que l'on puisse vraiment planifier une guerre qui durera 3 ans (de 1812 à 1814). Cela voudrait aussi dire que les autres pays nous laissent tranquille. J'ai peur que Napoléon essaie quand même d'avoir une paix plus rapide quitte à prendre plus de risque.

Prévoir une guerre longue va aussi impliquer une baisse du moral des troupes. Déjà qu'ils ne sont pas sur de survivre à la prochaine bataille, prévoir 3 ans de campagnes militaires (juste pour la Russie...) c'est long.

J'ai aussi peur que les blessés ne puissent pas reprendre le combat. Les soins de l'époque étaient plutôt médiocre et ce n'est pas une amputation qui permet de reprendre le combat...

A part ça, bonne continuation.

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Bien vu, mais je suis le plan prévu de Napoleon allant jusqu'a 1814, et jusqu'a son opération qu'il avait préparé pour Pskov dès Moscou avant sa retraite. Jusque là, je n'ai presque rien établi de moi meme pour la strategie, sauf le "bouclage" qui n'était pas prévu mais que le nombre de troupe, permettait, de meme le combat et la retraite russe forcé après leur défaite, avec le calcul des marches des armées, et des effets du manque de ravitaillement et du moral des Russes dans leur retraite, difficilement quantifiable...

Pour que les alliés nous laisse tranquille, une armée de 200 000H surveillait l'Autriche et la Prusse, d'ou leur obéissance passive dés que Napoleon s'enfonçait en Russie malgré toutes ses pertes.

Vous ne connaissez pas l'esprit du soldat français de l'époque, tant qu'il y avait de la gloire et de l'honneur a gagner, et avec Napoleon à leur tête, les soldats suivaient. Il n'y avait pas encore d'esprit défaitiste qui a été le fait de la fausse propagande coalisé en 1813 au moment du traité de Pleiswitz ou l'on a fausser les véritables intentions de Napoleon pour que la France et les soldats ce décourage et se désolidarisent de lui, ce qui a assez bien marché.

 

Dans tout blessés, il y a aussi ceux qui n'ont pas de blessures graves et peuvent assez rapidement reprendre le combat au bout d'un mois. C'est pourquoi j'ai estimé a 8000H environ ceux qui pouvaient reprendre le service.

Pour les cas plus grave, hélas, il y a des pertes.

Mais je pense que plus des deux tiers des blessés pourront reprendre le combat au bout de plusieurs mois.

Et je ne prend pas en compte les maladies, et le Typhus qui a fait tant de mal a l'armée pour simplifier le scénario et qui n'est pas calculable.

 

Merci pour ton encouragement, et n'hésitez pas a intervenir pour améliorer ou pour expliquer le pourquoi de certaines actions et décisions...

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Il y a aussi la question de stratégie qui ce pose, pourquoi Napoleon n'a t-il pas cherché a monter a St Pétersbourg après sa victoire à Pskov ? ( Au sud du lac Peipous )...pour plusieurs raisons :

 

1. La saison était assez avancé, et il lui fallait protéger sa base d'opération établit sur la Dwina, Smolensk, faiblement tenu, qui pouvait etre attaqué par de nouvelles forces Russes qui ce montait en cours de septembre autour de Moscou, avec de la milice et des cosaques pour défendre la ville au cas ou et qui pouvait s'avancer et attaquer au cours du mois d'octobre la base d'opération.

 

Au tout début septembre, 12 000 H de la milice Russes s'établissait à Dorogubuj, en surveillance, a 80 Kms en face de Smolensk.

De meme que 80 000H de la milice ce créait autour de Moscou, et a mit septembre, à Kaluga, 35 000H, dont 26 000H de milices et 9000 de cavalerie lourde.

 

2. Pour la meme raison, de nouvelles levées de troupes Russes ce montait au nord de la Russie, autour de St Pétersbourg.

L'armée de Finlande qui a envoyé 15 000H le 15 septembre près de St Pétersbourg déja occupé par 6 000H de la milice, et ce créait d'autre milices, à Novgorod et plus au nord, avec 20 000H suplémentaires.

 

Ce qui fait environ 40 000H, dont il faudra compter les rescapés des 22 000 russes échappée au combat de Pskov, dont Napoleon ignorera leurs pertes, mais il sait que des forces nouvelles s'établissent autour des deux capitale et ne prendra pas de risque inutile.

 

Car s'il lui prenait l'envie de prendre St Pétersbourg, il lui faudrait attendre l'arrivée d'une partie des troupes étendu jusqu'a Vélikié-Lukie, soit quatre a cinq jours de plus après la bataille, soit le 25 septembre au plus tard, avec un jour de repos nécéssaire avant de repartir pour parcourir 260 Kms a vol d'oiseau sur la capitale, plus des combats, ou il lui faudrait preter le flanc contre d'éventuel ennemis qui pourrait déboucher d'Estonie, par Narva au nord ouest, ( les troupes Russes en plus qui retraitaient )...  de l'est de Novgorod aussi, ou d'un retour possible des Russes attaquant Pskov a nouveau, devenu la nouvelle base temporaire d'opération et de dépot de Napoleon, si ce n'est plus bas encore sur sa ligne de ravitaillement partant de Vélikié-Lukie, auxquel il devra utiliser près de la moitié de son armée pour sa protection et dont de nouvelles troupes de cosaques dans la région menacerait le ravitaillement.

 

Mais dans le cas meme ou l'opération réussirait contre St Pétersbourg, sa prise ce ferait vers le début octobre, et l'on sait que Napoleon a quitter Moscou le 19 octobre, ce qu'il serait obliger de faire là aussi, et cela ne ferait que forcer le Tzar a quitter sa capitale pour rejoindre Moscou, sans rien régler du tout.

D'autant, que la menace Russe ce préciserait et deviendrais plus forte a partir de la mit octobre sur sa base d'opération de Vitebsk sur la Dwina, et de Smolensk, partant de Moscou.

 

Et la nature du terrain ne l'aide pas particulièrement avec toutes les forets qu'il a du traverser jusqu'a Pskov pour assurer une parfaite sécurité, et ou les cosaques peuvent intervenir...sans compter jusqu'à la capitale.

 

Donc, Napoleon ne possède pas encore de forces suffisante pour réaliser cet autre opération sur cette capitale. Il a fait ce qu'il pouvait le mieux obtenir durant ce laps de temps limité, et le choix de revenir sur ces pas, était sage et prudent et a été accomplit au bon moment, sans trop de retard qui aurait pu alors etre exploité par l'ennemi.

 

Voila qui explique son retour au camp de Vitebsk.

 

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Il y le souci des chevaux, d'après ce que je lu, la Grande Armée avait fait une véritable razzia sur tout ce qui était disponible. De nombreux cavaliers se sont retrouvés simples fantassins après la perte de leurs chevaux. 

Un carte de la Russie d'Europe pour visualiser les villes cités serait un plus pour cette uchronie.

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Oui, tout a fait, j'en ait parlé en partie sauf pour la razzia.

C'est un problème important qui va durer et impacter la campagne.

Je suis bien d'accord avec toi :wink:, c'est nécessaire, une ou des cartes de la Russie avec les villes et la stratégie avec serait un plus, mais je n'ai pas de logiciel gratuit pour poster des images sur d'autres forums que les leurs...mais si tu peut me conseiller, ou d'autres personnes... je serais preneur, a condition que ce soit gratuit, et je m'y attèle aussitôt si c'est possible.

J'avais fait des recherches, mais elles n'avait rien donné.

 

Edit:

Je me suis renseigné, on m'a donné Noelshack, mais les images ne dureront pas un an, et c'est dommage.

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Voici la carte représentant première partie de la campagne de 1812 jusqu'a la défaite Russe à Vitebsk, et de la prise de Smolensk, avec au départ en tiré, les étapes des armées, en gros, qui ont amenés les corps d'armée à leurs destinations, avec leurs forces et la création de nouvelles unités Russes vers St Petersbourg et autour de Moscou.

 

Cette carte correspond a la première partie du texte commentant la description de cette campagne.

S'il était possible de l'y placer...

 

J'ai utilisé une carte simple employé pour un jeu en ligne, qui j'espère ne posera pas de problème.
Comme vous le constatez, nombres de chemins et de routes ne sont pas présentées pour ne pas surcharger la carte.

 

 

 

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D'autres viendront plus tard.

 

 

 

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Il y a 2 heures, collectionneur a dit :

Alors que la Russie alors ''allié'' de la France réussi à s'emparer de la Finlande lors de la guerre Russo- Suédoise de 1808, je me demande si au niveau diplomatique la France aurait pu convaincre Stockholm de s'engager cette guerre pour récupérer la Finlande ? 

J'ai regardé sur internet, la Suède, c'est 23 000H vers 1810, donc, reprendre la Finlande ne me parait pas réalisable, meme si les Russes seraient forcer de l'abandonner pour mettre tous leurs atouts contre Napoleon, ce ne serait que temporaire...

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Il y a 6 heures, collectionneur a dit :

Alors que la Russie alors ''allié'' de la France réussi à s'emparer de la Finlande lors de la guerre Russo- Suédoise de 1808, je me demande si au niveau diplomatique la France aurait pu convaincre Stockholm de s'engager cette guerre pour récupérer la Finlande ? 

Il y a 3 heures, Lathan a dit :

J'ai regardé sur internet, la Suède, c'est 23 000H vers 1810, donc, reprendre la Finlande ne me parait pas réalisable, meme si les Russes seraient forcer de l'abandonner pour mettre tous leurs atouts contre Napoleon, ce ne serait que temporaire...

Bernadotte (qui n'était que prince héritier depuis l'année précédente) devait gérer une crise financière, la défiance d'une partie de sa noblesse et l'occupation française de la Poméranie suédoise. Tout cela le poussait à aller voir ailleurs... du côté de Moscou, avec qui il entama des discussions secrètes. L'entrée en guerre de Napoléon contre la Russie lui permit de sceller ce rapprochement, tout en obtenant des subsides britanniques et une certaine reconnaissance de la part des autres puissances européennes.

Tout cela me laisse à penser que la Suède n'avait aucun intérêt à aider la France, bien au contraire.

 

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Il y avait une vieille rivalité entre Bernadotte et Napoleon, entre autre, il c'était éclipsé lors de la prise de pouvoir de Bonaparte, et il avait comploter contre le 1er consul en 1800 lorsque qu'il était parti en campagne en Italie.
Ses complices furent arréter, Bernadotte, qui jouait la sécurité, agissait de loin, de sorte qu'il ne fut pas arrété.

Sans compter ses agissements troubles comme en 1806 ou il abandonna Davout a son sort à Auèrstadt et prétendit faire mieux que Napoleon à la bataille de Wagram, en gagnant un jour de combat sur les deux, ce qui le fit chasser de l'armée immédiatement dès que Napoleon l'apprit. Trop, c'est trop.

 

Et Napoleon lui rappela qu'il était français avant tout avant qu'il ne parte pour la Suéde.

 

Donc, je ne m'étonne pas de ce que tu m'apprend sur ces discussions secrète.

Quand à la position de la Suède, elle avait déclaré la guerre à la France en 1807 à propos de la Poméranie.


Le tout ensemble, en comptant la traitrise de Bernadotte et probablement ses mauvais conseils, puis son ralliement à la Russie, lui à la tete des troupes Suédoises après les défaites de Napoleon, ou la suède reste droite dans sa ligne politique, celle d'etre en parfait accord avec elle meme, en choisissant la guerre contre Napoleon.

 

Donc, on ne pouvait donc rien espérer de la suède.

 

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Retour à Vitebsk :

 

Suite aux opérations et à son retour au 30 septembre avec l'armée réduite à 120 000H, au camp de Vitebsk, Napoleon s'accorda encore un délai d'un mois en cas de réaction ennemi, avant de devoir reprendre la route de la France, créer une nouvelle armée,

Ce dont il fit connaitre immédiatement ces intentions, et celles qu'il avaient prises, à ses maréchaux.

 

Il nommera Murat, chef des armées jusqu'a son retour, puisqu'il porte le titre de Roi de Naples, et sera secondé par Davout sur le plan militaire ou il aura le dernier mot sur cette question, étant le plus capable d'entre tous de mener la stratégie.


Ensuite, il donna l'ordre à Oudinot, avec son 3eme corps de 20 000H, d'aller prendre la forteresse de Bobruisk sur la Bérézina occupé par 2000 Russes, que surveille les 5 000H de Reynier, situé 235 Kms plus au sud, afin de fermer "la porte" vers la route de Kiev, en en prenant le controle.

St Cyr, du 6eme corps, avec ses 13 000H s'établira à Orcha, à 70 Kms au sud de Vitebsk, et enverra un détachement de 500 cavaliers pour la surveillance à Mogilev, situé à 145 Kms plus bas que Vitebsk.

 

Orcha sera lui aussi transformé en camp retranché.

 


Bobruisk, pris, Oudinot laissera une garnison de 2000H et enverra un détachement de 200 cavaliers  à Rogatchev situé a droite, en face, et s'installera à Minsk avec le reste de ses troupes, afin de constituer une réserve qui surveillera la région centre de toute incursion possible de l'ennemi, avec Macdonald revenu de Riga, qu'occupent maintenant les 20 000 Prussiens de Yorck.

Il y recevra un renforts de 15 000 polonais que j'estime, arrivera début novembre.

Ainsi le front centre sera tenu, et surveillé.


Au nord, Macdonald avec 18 000H arrivé le 22 septembre à Glubokoé est en réserve.


Tout ceci avec Macdonald, constituera une réserve de 50 000H avec Oudinot et les Polonais, pret a ce soutenir s'il le faut contre d'éventuels ennemis qui voudraient percer au nord particulierement ou au centre en passant Par Rogatchev, par surprise, avec une partie de l'armée Russe, et pourra intervenir et renforcer le camp retranché de Vitebsk s'il nécéssite de l'aide.


Puis, il donne ce conseil a ses maréchaux, que si l'ennemi s'avance toutes forces réunie sur Smolensk, de ramener au besoin les 8 000H qui l'occupe, si l'on voit que ne peut défendre la place avec certitude, et de s'appuyer sur le camp de Vitebsk et  à Orcha, pour arréter l'ennemi sur cette ligne qui présente une meilleure défense sur un front étroit, plutot que de courir les chances d'une bataille en dehors de ces positions et en pretant le flanc a de possibles surprises.

 

Voila pour l'heure, les instructions a venir.

 

 

 

A St Pétersbourg, après l'annonce de la nouvelle de la défaite de Pskov, et de la crainte de voir Napoleon s'avancer sur la capitale, le Tzar nomma Koutouzov, déja pressenti à la cours, général en chef des armées, et mi fin aux rivalités des généraux pour succéder à Bagration et Barclay de Tolly battus à Vitebsk et faits prisonniers, et le chargea d'accélérer la formation d'unités en cours, et le dépecha à Moscou en priorité, avec pour objectif de reprendre le combat au plus tot, et de protéger cette ville Sainte consideré comme sacré, sans perdre l'armée.

 

Bon vivant, et aimant boire, il s'attarda un peu sur son parcours, et n'arriva à Moscou que le 25 septembre, en passant par Borodino.

 

De là, il convoqua tous les commandants des divisions et leurs donna toutes les instructions nécessaires pour renforcer encore les unités toujours en formation, celles de Kaluga seulement, les autres étant former, et donna les grandes lignes de sa stratégie à un groupe restreint d'officiers qu'il jugeaient digne de confiance.

 

" Messieurs, ma stratégie sera simple en cette année aussi avancé, elle consistera une fois pret, je pense avant mi-octobre pour les dernieres troupes de Kaluga a former complètement, a attaquer Smolensk, et m'y installer.
Mais si je rencontre trop de résistances, je ferais mine de retraiter pour entrainer les français le plus loin possible de cette forteresse, et je pense qu'ils ne dépasseront pas s'ils me poursuive, au maximum Viazma a 150 Kms de Smolensk, à cause de la saison avancée, pour que l'armée du nord autour de St Pétersbourg commandé par Wittgenstein montant à 45 000H dont il enverra 5 000 H devant Sebej pour fixer l'attention de la défense Française sur la Dwina et faire croire a d'importantes formations nouvelles qui suivent derriere en faisant des démonstrations. 

Wittgenstein doit etre maintenant à droite de Cholm et descendra plutot vers Vehj que Biéloi, à droite de Vitebsk, en restant en retrait de la Dwina ou plusieurs choix sont possible quand le piège sera mis en place :

 

1. Les Français tombent dans le piège, nous poursuivent et s'arretent devant Viazma, occupés par l'armée Russe, là, Wittgenstein fonce sur Smolensk, ayant un chemin plus court que nos ennemis, dont il laisse qu'une faible unité a peine supèrieure a celle de cette forteresse, pour couper le ravitaillement et la route de retraite et prendre les Français à dos, forcé de retraiter, et poursuivit cette fois par les Russes à Viazma ou l'on peut dans une bataille leurs faire payer cher leurs victoires passées, et peut etre imposer de ce moment notre stratégie, reprendre Smolensk et Vitebsk, et peut etre Minsk d'ou l'on pourrait menacer l'arrière d'une partie des défenses sur la Dwina et le centre de la région, nous ouvrant des perspectives immenses à exploiter.

 

2. Les Français ne dépasse pas Dorogubuj, Witgenstein attaque Vitebsk et le camp retranché, signalés par les cosaques, y détruisent leurs dépots et munitions en gardant le nécessaire pour eux, s'installent dans le camp en attente du retour de l'armée Française privé de ravitaillement et suivit à distance par l'armée de Koutouzov, ou un combat est possible avec une probable victoire Russe, soient que les Français arrivent a l'éviter d'extrème justesse, car cela dépendra aussi de la bonne coordination de nos armées grace a la cavalerie cosaques apportant les messages.

 

3. Les Français prennent de l'avance sur nous par des marches forcés et tombent sur Wittgenstein avant que nous les rejoignons à temps.

 

4. Les Français ne tombent pas dans le piège et ne dépassent pas Smolensk ou restent sur place.

 

Dans ce cas, au pire, nous occuperons Dorogubuj.

Dans le cas ou la troisième solution s'impose, malgré cette défaite possible et devoir traverser la Dwina pour Wittgenstein si le courrier pour l'avertir arrive trop tard, j'estime dans l'ensemble que les chances de pouvoir porter un coup possible sérieux aux Français, valent la peine d'etre tenté.

 

Tous ceci doit etre réalisé dans un temps assez cours avant que les défenseurs de la Dwina ne s'organise et ne tombe sur Wittgenstein. C'est le défaut du choix 2.

 

Il y eu un long débat, mais la volonté du Tzar de voir reprendre au plus tot les opérations, pesa assez lourd dans les esprits pour qu'au final, tous finirent par accepter.

 

( Il faut savoir que le Tzar poussa Baclay de Tolly, contre le bon sens, a combattre en début de la campagne, et que seul l'étalement trop important des forces l'empecha de réaliser les volontés du Tzar, dont il l'avertit pour cette raison de son refus et le choix forcé pour la retraite qu'il dut faire. Basé sur cet esprit, je pense probable malgré les échecs et ignorant la question militaire et désireux de chasser les Français malgré tout, que le Tzar reste dans les meme dispositions d'esprit dès qu'il possèdera assez de forces, pour donner l'ordre de combattre au plus tot, a moins que d'autres m'apportent de nouveaux éléments pour changer ma vision. )

 

Koutouzov, avait bien imaginé un autre plan, mais qui demandait beaucoup plus de temps et nécéssitait l'abandon provisoire de Moscou, inacceptable pour le Tzar, en réunissant toutes les forces existantes vers Riga, en laissant 5 000H vers Sebej, faisant quelques démonstrations pour attirer l'attention de l'adversaire sur ce point, et avec 145 000H, toute forces réunie, en retrait du 1er corps, cachant la réserve, loin de Riga, percer le front de la Dwina en franchissant le fleuve sur des ponts de bois, en contournant Riga, faire prisonnière le corps Prussien peu enclins a vouloir ce battre contre nous, l'occuper avec 5000H, tomber sur les dépots autour faiblement protégés avec 10 000H et une forte cavalerie pour installer le plus de désordre possible, et avec 125 000H, foncer sur Dunabourg pour protéger notre ligne de retraite et attaquer les dépots de Vilna, ville stratégique par sa position que l'ennemi voudra a tous prix reprendre.

 

A partir de là, l'ennemi aurait réagit et tout dépendrait de ce qu'il faudrait faire en priorité.

Mais tenir Dunabourg le plus longtemps possible, couper la retraite par Vilna aux gros des forces Française de Vitebsk, n'était pas pour me déplaire.


Dommage, ce dit-il, celui ci avait ma préférence,  mais le Tzar et la population n'accepteraient jamais l'abandon de Moscou sans combattre.

 

"Mais meme si cette opération sur Smolensk devait échouer, la Russie n'est pas vaincu pour autant."

 

 

 

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Mauvaise manipulation, le texte c'est éffacé.

Et éditer n'apparaisait plus.

Aussi revoici le message ici :

 

 

Retour à Vitebsk :

 

Suite aux opérations et à son retour au 30 septembre avec l'armée réduite à 120 000H, au camp de Vitebsk, Napoleon s'accorda encore un délai d'un mois en cas de réaction ennemi, avant de devoir reprendre la route de la France, créer une nouvelle armée,

Ce dont il fit connaitre immédiatement ces intentions, et celles qu'il avaient prises, à ses maréchaux.

Il nommera Murat, chef des armées jusqu'a son retour, puisqu'il porte le titre de Roi de Naples, et sera secondé par Davout sur le plan militaire ou il aura le dernier mot sur cette question, étant le plus capable d'entre tous de mener la stratégie.


Ensuite, il donna l'ordre à Oudinot, avec son 3eme corps de 20 000H, d'aller prendre la forteresse de Bobruisk sur la Bérézina occupé par 2000 Russes, que surveille les 5 000H de Reynier, situé 235 Kms plus au sud, afin de fermer "la porte" vers la route de Kiev, en en prenant le controle.

St Cyr, du 6eme corps, avec ses 13 000H s'établira à Orcha en force à 70 Kms au sud de Vitebsk, et enverra un détachement de 500 cavaliers pour la surveillance à Mogilev, situé à 140 Kms plus bas.


Orcha sera lui aussi transformé en camp retranché.

 
Bobruisk, pris, Oudinot laissera une garnison de 2000H et enverra un détachement de 200 cavaliers  à Rogatchev situé a droite, en face, et s'installera à Minsk avec le reste de ses troupes, afin de constituer une réserve qui surveillera la région centre de toute incursion possible de l'ennemi, avec Macdonald revenu de Riga, qu'occupent maintenant les 20 000 Prussiens de Yorck.

Il y recevra un renforts de 15 000 polonais que j'estime, arrivera début novembre.

Ainsi le front centre sera tenu, et surveillé.


Au nord, Macdonald avec 18 000H arrivé le 22 septembre à Glubokoé est en réserve.


Tout ceci avec Macdonald, constituera une réserve de 50 000H avec Oudinot et les Polonais, pret a ce soutenir s'il le faut contre d'éventuels ennemis qui voudraient percer au nord particulierement ou au centre en passant Par Rogatchev, par surprise, avec une partie de l'armée Russe, et pourra intervenir et renforcer le camp retranché de Vitebsk s'il nécéssite de l'aide.


Puis, il donne ce conseil a ses maréchaux, que si l'ennemi s'avance toutes forces réunie sur Smolensk, de ramener au besoin les 8 000H qui l'occupe, si l'on voit que ne peut défendre la place avec certitude, et de s'appuyer sur le camp de Vitebsk et  à Orcha, pour arréter l'ennemi sur cette ligne qui présente une meilleure défense sur un front étroit, plutot que de courir les chances d'une bataille en dehors de ces positions et en pretant le flanc a de possibles surprises.

Voila pour l'heure, les instructions à venir.

 

 
A St Pétersbourg, après l'annonce de la nouvelle de la défaite de Pskov, et de la crainte de voir Napoleon s'avancer sur la capitale, le Tzar nomma Koutouzov, déja pressenti à la cours, général en chef des armées, et mi fin aux rivalités des généraux pour succéder à Bagration et Barclay de Tolly battus à Vitebsk et faits prisonniers, et le chargea d'accélérer la formation d'unités en cours, et le dépecha à Moscou en priorité, avec pour objectif de reprendre le combat au plus tot, et de protéger cette ville Sainte consideré comme sacré, sans perdre l'armée.

Bon vivant, et aimant boire, il s'attarda un peu sur son parcours, et n'arriva à Moscou que le 25 septembre, en passant par Borodino.

De là, il convoqua tous les commandants des divisions et leurs donna toutes les instructions nécessaires pour renforcer encore les unités toujours en formation, celles de Kaluga seulement, les autres étant former, et donna les grandes lignes de sa stratégie à un groupe restreint d'officiers qu'il jugeaient digne de confiance.

" Messieurs, ma stratégie sera simple en cette année aussi avancé, elle consistera une fois pret, je pense avant mi-octobre pour les dernieres troupes de Kaluga a former complètement, a attaquer Smolensk, et m'y installer.
Mais si je rencontre trop de résistances, je ferais mine de retraiter pour entrainer les français le plus loin possible de cette forteresse, et je pense qu'ils ne dépasseront pas s'ils me poursuive, au maximum Viazma a 150 Kms de Smolensk, à cause de la saison avancée, pour que l'armée du nord autour de St Pétersbourg commandé par Wittgenstein montant à 45 000H dont il enverra 5 000 H devant Sebej pour fixer la défense Française sur la Dwina et faire croire a d'importantes formations nouvelles qui suivent derriere en faisant des démonstrations.

Wittgenstein doit etre maintenant à droite de Cholm et descendra plutot vers Vehj que Biéloi, à droite de Vitebsk, en restant en retrait de la Dwina ou plusieurs choix sont possible quand le piège sera mis en place :

1. Les Français tombent dans le piège, nous poursuivent et s'arretent devant Viazma, occupés par l'armée Russe, là, Wittgenstein fonce sur Smolensk, ayant un chemin plus court que nos ennemis, dont il laisse qu'une faible unité a peine supèrieure a celle de cette forteresse, pour couper le ravitaillement et la route de retraite et prendre les Français à dos, forcé de retraiter, et poursuivit cette fois par les Russes à Viazma ou l'on peut dans une bataille leurs faire payer cher leurs victoires passées, et peut etre imposer de ce moment notre stratégie, reprendre Smolensk et Vitebsk, et peut etre Minsk d'ou l'on pourrait menacer l'arrière d'une partie des défenses sur la Dwina et le centre de la région, nous ouvrant des perspectives immenses à exploiter.

 

2. Les Français ne dépasse pas Dorogubuj, Witgenstein attaque Vitebsk et le camp retranché, signalés par les cosaques, y détruisent leurs dépots et munitions en gardant le nécessaire pour eux, s'installent dans le camp en attente du retour de l'armée Française privé de ravitaillement et suivit à distance par l'armée de Koutouzov, ou un combat est possible avec une probable victoire Russe, soient que les Français arrivent a l'éviter d'extrème justesse, car cela dépendra aussi de la bonne coordination de nos armées grace a la cavalerie cosaques apportant les messages.

 

3. Les Français prennent de l'avance sur nous par des marches forcés et tombent sur Wittgenstein avant que nous les rejoignons à temps. Dans ce cas pour s'en prevenir, il contruira des ponts sur la Dwina.

 

4. Les Français ne tombent pas dans le piège et ne dépassent pas Smolensk ou restent sur place.

 


Dans ce cas, au pire, nous occuperons Dorogubuj.

Dans le cas ou la troisième solution s'impose, malgré cette défaite possible et devoir traverser la Dwina pour Wittgenstein si le courrier pour l'avertir arrive trop tard, j'estime dans l'ensemble que les chances de pouvoir porter un coup possible sérieux aux Français, valent la peine d'etre tenté.

 


Il y eu un long débat, mais la volonté du Tzar de voir reprendre au plus tot les opérations, pesa assez lourd dans les esprits pour qu'au final, tous finirent par accepter.


( Il faut savoir que le Tzar poussa Baclay de Tolly, contre le bon sens, a combattre en début de la campagne, et que seul l'étalement trop important des forces l'empecha de réaliser les volontés du Tzar, dont il l'avertit pour cette raison de son refus et du choix forcé pour la retraite.

Me basant sur cet esprit, je pense encore probable, mais je peu me tromper, malgré les échecs et ignorant la question militaire et désireux de chasser les Français malgré tout, que le Tzar reste encore dans les meme dispositions d'esprit dès qu'il possèdera assez de forces, pour donner l'ordre de combattre au plus tot, a moins que d'autres m'apportent de nouveaux éléments pour changer ma vision.)

( Le Tzar ce croyait investi de la mission quasi Divine de battre Napoleon, d'etre son vainqueur, et de sauver l'Europe. )

 

Koutouzov, avait bien imaginé un autre plan, mais qui demandait beaucoup plus de temps et nécéssitait l'abandon provisoire de Moscou, inacceptable pour le Tzar, en réunissant toutes les forces existantes vers Riga, en laissant 5 000H vers Sebej, faisant quelques démonstrations pour attirer l'attention de l'adversaire sur ce point.
Wittgentstein avec 40 000H protégeait la ligne de retraite, Riga-Pskov, en cas d'un retour Français inattendu, et avec 140 000H environ, toute forces réunie de Moscou, en retrait du 1er corps en façade, cachant la réserve et loin de Riga, percer le front de la Dwina avec 60 000H d'abord ( pour ne pas donner l'idée complète des forces en présence, le reste suivra après cette prise ) en franchissant le fleuve sur des ponts de bois, contournerait Riga, faire prisonnier le corps Prussien peu enclins a vouloir ce battre contre nous, l'occuper avec 5000H, tomber sur les dépots autour faiblement protégés avec 10 000H et une forte cavalerie pour installer le plus de désordre possible, et avec 125 000H, foncer sur Dunabourg pour protéger notre ligne de retraite et contre dépots de Vilna, ville stratégique par sa position que l'ennemi voudrait a tous prix reprendre.

 

A partir de là, l'ennemi aurait réagit, nous attaquerait, et tout dépendrait de ce qu'il faudrait faire en priorité.

 

Mais tenir Dunabourg le plus longtemps possible est éssentiel, couper la retraite par Vilna aux gros des forces Française de Vitebsk, n'était pas pour me déplaire.


Dommage, ce dit-il, celui ci avait ma préférence,  mais le Tzar et la population n'accepteraient jamais l'abandon de Moscou sans combattre.

"Mais meme si cette opération sur Smolensk pouvait échouer, la Russie n'est pas vaincu pour autant."

 

 

 

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( Vous pouvez agrandir les images en cliquant dessus. )

 

St Cyr, occupa Orcha dont il en fit un camp retranché à partir du 4 octobre, et envoya 500 cavaliers à Mogilev qui y arrivèrent le 8 octobre, pour surveiller la région et de possibles surprises Russes, afin d'avoir le temps de ce préparer a toute éventualité, étant donné que cela aurait pu rapidement menacer la base de Vitebsk.

Oudinot partit le 1er octobre, ou il atteindrait Bobruisk au 10 octobre en prenant un peu de temps, pour faire le siège de cette forteresse, afin de controler le centre du dispositif Français comme prévu.

Varsovie reçu les messages de Napoleon plus tard, pour que les troupes aillent occuper les positions prévu, laissant 65 000H de la Milice pour les rassurer autour de leur capitale.

 

Entretemps, la question du soulèvement des serfs Russes ce posa. L'espoir de la liberté apporter par la présence des Français avait soulevé une partie de la paysannerie contre la noblesse. Celle ci, déçu de ne pas etre soutenu, retourna son hostilté contre les Français.

Napoleon, qui répondit aux interrogations de ses maréchaux sur ce sujet, qui aurait pu soutenir l'armée Française et abattre la monarchie, s'expliqua a peu près en ces termes.

"On ce sait jusqu'ou pourrait s'étendre la révolte, incontrolable, ni combien, peut etre un million..., ni combien d'années, et peut etre importer leur révolte en Europe...c'est un risque que je ne veux pas courir." ( Historique )

 

 

A Moscou, les troupes étaient enfin prete, vers la mi octobre, et Koutouzov leurs avaient données a toutes, comme destination, Viazma, ou elle ce réunirent le 22 octobre, et arrivèrent le 25 octobre à Dorogubuj et le 28 en face de Smolensk avec 100 000H.

Koutouzov modifia légèrement son plan, ce garda 100 000H sous la main, et envoya les 37 000H qu'il lui restaient à Bieloi, dès leur arrivé à Viazma, au nord de cette ville, renforcer Wittgenstein dont les troupes monteraient a 77 000H pour son action directe pour mieux forcer les chances de vaincre.
Je n'oublie pas les 5 000H suplémentaire qui devront de Sébej, ( face à Drissa ) faire leurs démonstrations.

 


C'était plus tardif qu'il l'avait prévu, mais l'éssentiel était d'etre là.

Et le froid commençait a ce faire légèrement sentir, et Koutouzov espérait l'utiliser a son avantage dans des jours plus froids.

 

Son armée avait le grave inconvénient, en dehors d'une division de cavalerie lourde vétérante, d'etre constitué que nouvelles recrues inexpérimentés, de sorte que Koutouzov préférait éviter la bataille face a des troupes Française, bien expérimenté.
Aussi, son refus de la bataille directe s'expliquerait, et le choix ( calculé ) de sa retraite au regard d'un ennemi conscient de ce problème d'infèriorité des Russes, avertit par leurs officiers, et désireux de ce battre, pourrait les attirer dans son piège.

 

C'est pourquoi il avait imaginé tout ce plan en prenant le moins de risque possible.

 

 

A cette date, au 28 octobre, Schwarzenberg et Reynier avaient déja reçu les 20 000 miliciens Polonais, montant leur armée à 70 000H.
Oudinot avait fait son devoir, prit Bobruisk, perdu 1000H, envoyé 200 cavaliers à Rogatchev en surveillance de la région, et avait regagné Minsk, et dans 4 a 5 jour, début novembre, 15 000 miliciens Polonais le rejoindrait.

 

Napoleon c'était préparé à partir le 26 octobre pour la France, et comptait revenir en avril 1813 avec une nouvelle armée.

Il comptait de France, régler politiquement les problèmes de l'Espagne, si la solution militaire n'aboutissait pas, a cause de l'appui Anglais et de la ligne de Torrès Védras inexpugnable, pouvait faire obstacle a la paix, et mettre Ferdinand de force aux besoin sur le trone Espagnol, qui avait une bonne opinion de la France grace aux bons soins de Talleyrand pendant son séjours au pays.

 

Il y avait l'espoir d'en finir, de ramener les 300 000H d'Espagne en France, pour remplir les desseins que l'Empereur c'était fixé pour 1813.

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L'offensive Russe en préparation :

 

Un jour après le départ de Napoleon, le 27 Octobre Davout, dans l'après midi convoqua immédiatement l'état major et Murat, pour les mettre au courant de ses intentions, ce montrant d'accord avec Napoleon de ne pas s'engager dans de nouveaux combats pour sauver Smolensk de force,  ayant sa vision personnelle de la situation, et du risque de réaction prochaine des Russes, proche, grace aux dernieres informations d'espion reçu en fin de matinée qu'il leur délivra, il leur fit part de son intention de s'installer avec le gros des forces, prèt du camp retranché à Vitebsk, en 2 temps.

 

Entretemps, il s'installera a mi chemin, à 22 Kms, suivant l'intention des russes grace aux reconnaissances, soit en regagnant le camp pour le défendre, ou bien Vitebsk s'ils veulent l'attaquer.

 

Pourquoi ? parce que cette ville est une position clée et commande l'extrémité de l'aile pour qui la tient fermement, et des communications importantes, et par son rayonnement, peut intervenir rapidement sur les trois quart de sa circonférence, jusqu'a Orcha, en deux jours maximum.

La perdre, c'est perdre le controle de la route qui longe la Dwina et menacerait nos trois positions du centre obligé de ce soutenir et d'utiliser la réserve de Mac Donald de 18 000H, si nous sommes fortement attaqué et perdions Vitebsk.

Il fera rappeler immédiatement  St Cyr à Orcha ( 13 000H ) au camp retranché et laissera les 500 Cavaliers à Mogilev en surveillance, dont 100 reviendront sur Orcha.

Oudinot ( 20 000H ) sera avertit, et de Minsk, viendra rejoindre St Cyr dans dix a douze jours, soit au 6 ou 8 novembre, formera une masse de trente huit mille hommes a ce moment, situé a un jour de marche de Vitebsk et d'Orcha, plus les 8000H de Smolensk, si l'obligation de quitter cette forteresse s'impose.

 

Les 15 000 polonais de milice qui doivent arriver à Minsk vers le 2 Novembre, y resteront en cas de coup dur, en recueil des forces en retraite si nous devions combattre et etre battu, car les informations donne une nette supériorité numérique aux Russes face a notre concentration qui ce prépare.

 

Je doute, que l'intention des Russes soient d'attaquer la Dwina, c'est un fleuve large et bien défendu, surtout par la forteresse de Drissa et de Dunabourg, et les renforts de Moscou réunit certainement à celles de l'armée du nord n'arriverait pas si tot vers ce front.

 

Mac Donald et ses 18 000H montera à Drissa, la garnison de Polotsk et ses 10 000H descendra renforcer Oudinot sous la Dwina et rejoindra notre camp en cinq jours environ, après etre avertit, soit le 2 novembre, totalisera 56 000H, qui pourront nous renforcer rapidement au besoin, et montera l'armée à plus de 150 000H réunit dans un court espace.

 

Une question ce posa de la part de Ney, "pourquoi ne pas défendre Smolensk qui est une bonne base de défense et d'entrée vers Moscou ?"

 

"Nos moyens sont limités, et l'hiver qui arrive vont ralentir nos opérations. Défendre Smolensk, c'est aussi devoir abandonner notre base d'opération en prenant un risque, meme pour peu de jours, et prété notre flanc à d'éventuels ennemis. C'est un risque que je ne veux pas courir.

Donc, si nous perdons Smolensk, on le reprendra au printemps, en ayant répondu a toutes les sécurités avec les nouveaux renforts.

Quand à l'hiver, les habitants natifs de la région sont formel, il peut neiger en début novembre et la température moyenne descendre à moins dix." ( Authentique )

Et les plus agés, ont connu un hiver particulièrement froid dépassant moins 30°.

 

( En 1956, il à fait moins 37,7° à Smolensk, et a en moyenne en février, 27 centimètres de neige. )

 

Donc, à moins de devoir ce battre pour écarter le danger, nous ne bougerons pas et attendrons l'ennemi, sauf pour défendre la ligne Vitebsk-Orcha-Vitebsk, ou pour saisir une opportunité sans trop s'éloigner.

 

Ney acquieça, de meme l'état-Major, content de ne pas avoir à prendre de risque superflus, et aux difficultés du ravitaillements du à l'hiver qui approche, malgré les 10 000H volontaires Polonais venus soutenir la logistique et construire nombres de fours à pain, sachant, que de la réussite de la campagne et de son échec, dépend la Pologne, ou tout peu arriver contre les Russes, et l'hiver son allié.
( On a bien vu Charles XII et son armée réduite à 19 000H à Poltava, sur les 30 000H au départ, qu'un terrible hiver a surpris eux aussi, et perdre la campagne. )

 

Pour terminer, il annonça que les centaines de canons avec leurs fourgons de munitions, abandonnés de force en début de campagne, faute de chevaux morts par milliers, sont récupérés dans l'ensemble grace a une navette continuelle qui a été faite, représentant environ 400 canons sur les 1397 au départ que nous disposions, totalisant maintenant 1250 canons après tous les combats.

150 canons sont à Vilna en réserve au cas ou l'ennemi pourrait percer un jour, et 250 au camp retranché de Vitebsk.

L'entretient s'arreta là...

 

 

Un jour après, Koutouzov ( 100 000H,) arriva le 28 octobre devant Smolensk avec une forte avant-garde, et s'aperçut, surpris, que les reconnaissances à cheval lui rapportèrent que la forteresse avait été abandonné.


( Le commandant de la place avait reçu les instructions de Napoleon depuis quelques temps, stipulant de quitter la place si d'importantes forces ennemies ne permettait pas de ce défendre avec ses propres moyens, et les reconnaissances l'avaient avertit a temps un jour plus tot, que d'importantes forces ce dirigeait sur Smolensk qui rendait la forteresse indéfendable. Il s'attela a quitter la place aussitot, et pu gagner un jour d'avance sur l'ennemi. )

 

Koutouzov, surpris de l'abandon d'une place aussi importante, en déduisit que les Français n'avaient plus les moyens nécéssaire de la garder et la défendre. Il devait donc s'etre retiré probablement tous, aux environs de Vitebsk, dans le camp retranché.

Ce qui rendait son plan initial, caduc.

 

Aussi, il prit une décision audacieuse, basé sur le fait de sa supériorité numérique globale qu'il veut exploiter, malgré la faiblesse de l'armée inexpérimentée et des divisions constater par les cosaques, de l'armée Française entendu jusqu'a Orcha, en prenant partie de ce ce réunir à Wittgenstein, déja probablement vers Vélij, à plus de 70 Kms de Vitebsk, ou nous le rejoindront dans 4 jours, soit le 1er novembre, ou il faudra encore attendre les renforts envoyé par Viazma deux à trois jours, au pire le 5 novembre, le renforcer, et de là, attaquer Vitebsk avec 172 000H, en laissant à Smolensk, 5000H.

 

La prise de Vitebsk, permettrait de pouvoir reprendre le controle le long de la Dwina en controlant ses communications, et menacer directement le camp retranché, laissant les Français dans une position fragilisée, et ou l'hiver nous avantage.

 

Ainsi fut fait, les Russes ce rassemblèrent à Végij, et ce préparent au combat. S'ils échouaient, car la guerre n'est pas une science exacte, ils tiendraient Vélikié-Lukie, en protégeant la route vers St Pétersbourg, ou loge le Tzar.

 

Suite...

 

 

 

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L'arrivée des armées amies et ennemies pour le combat à Vitebsk :

 

Voici la carte des évènements ou les Russes partant de Smolensk, de la région de St Pétersbourg et de Bieloi, ce concentrent au nord de Vélig, arrivent à Suraz par le nord pour etre moins repérable jusqu'au dernier moment ou la cavalerie de reconnaissance Française veille au loin,  près de la ville ( malgré le manque de pont qui traverse la Dvina à cet endroit, que les Russes devront supléer en le construisant avec des radeaux. )

 

J'ai fait marcher l'armée de Koutouzov partant de Smolensk, en deux colonnes, celle de droite, plus écarter, afin que l'ennemi ne puisse elle aussi la repérer.
Sa peut marcher, c'est réalisable, et admettons que cela réussisse, déja qu'elles sont trés éloignés de l'ennemi.

 

Les russes arrivent exprès vers le soir au 7 Nov afin de ne pas etre détectés trop tot par la cavalerie Française, et sont dans le couloir d'une foret qui les aident a cacher le gros de leurs forces, c'est calculer, de sorte que les reconnaissances Françaises ne puissent le déterminer avec exactitude, et devront envoyer courrier sur courier a mesure de l'évolution de la situation, jusqu'à obtenir un tableau assez précis de l'armée Russe, et ne partiront, chassées, que lorsque les premieres troupes Russes traverseront la Dwina, large a cet endroit de 110 mètres.


Puis, la construction des cinq ponts, jugé nécéssaire pour gagner du temps et ayant déja préparée un certain nombre de radeaux par les troupes du génie, commence, et le 8 Nov, les troupes traversent la Dwina par 5 colonnes de 33 000H, donnant pour chacune 3 H 30 de durée de passage pour chaque "ponts" avec plus ou moins de retard et à la concentration qu'il faut bien organiser des troupes, pour partir de manière ordonnée et précise pour gagner du temps, afin d'arriver à Vitebsk sur plusieurs colonnes et dont la droite ou sera le plus fort du combat sera constitué par le corps de Wittgenstein, troupes en partie expérimentés.

 

( Je me réfère à la durée du passage du pont,  des troupes Françaises à Charleroi. )

 

10 000 Russes descendent le long du fleuve pour fermer le passage du pont de Vitebsk, qui, si l'ennemi est victorieux, ne puisse l'emprunter, remonter le fleuve jusqu'à Suraz pour couper aux Russes cette route de retraite menant au nord pour protéger la route de St Pétersbourg, ou bien ils devront re-déscendre vers la route de Moscou en passant vers Smolensk.

 

Les Français seront avertit de l'arrivée de Russes à Suraz à temps, et auront le temps d'amener meme les renforts du camps retranchés à Vitebsk pour le 9 Novembre, avant les Russes.

 

Davout, et la réserve avec Oudinot arrivé le 7 Novembre, avaient déja préparés les ordres de départ grace à Berthier, ( un surdoué de la pensée Napoleonienne )  pour le cas ou les troupes devraient partir, soit vers Orcha, soit vers Vitebsk pour gagner du temps.

 

J'ajoute que cent cinquante canons suplémentaire abandonnés en début de campagne puis récupérés, placés ensuite au camps retranchée, suivent l'armée de réserve.

 

( Météo : 2° au 9 Novembre 1812. conforme à la saison. )

 

 

Les dix milles ames de la population de Vitebsk à cette date, et le gouvernement de Vitebsk crée en 1802, vont avoir un réveil brutal pour la journée du 9 novembre.

 

Voici la carte des opérations, du 28 octobre au 9 novembre 1812 :

spacer.png

 

( Texte légèrement modifié pour ajout de précision.)

 

( Si quelqu'un pouvait sauvegarder toutes ces cartes au fur et a mesure, les remettre dans cette uchronie, pour les garder des années au lieu de plusieurs mois seulement avec mon logiciel gratuit, je l'en remercie d'avance. )

 

 

Voici Vitebsk en 1885.
En rouge, une estimation de la taille de la ville avec 5 fois moins d'étendue correspondant à 1812.

 

spacer.png

 

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