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Les Amazones


Durandal2
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De nombreuses tombes ont été trouvés dans l'actuel Ukraine, Russie avec des restes de femmes en armes. (en terre Scythes)

Tiens, a-t-on fait des tests ADN sur leurs os, dentition, ... afin de savoir ce que sont devenus les descendant(e)s de ces amazonnes ?

J'avais vu un reportage sur les traces des Vandales grâce à l'ADN, on a pu savoir où les descendants se sont établis notamment en Espagne et au Maghreb !

Lors de la découverte des tribus Jawara, Onge et Sentinele sur les îles Andaman et Nicobar, les tests d’ADN de ces tribus suggèrent un apparentement avec les Africains et non avec les Indiens. Alors que d'autres imaginaient que les Indiens descendaient de ces tribus.

Sait-on également combien elles mesuraient et ce qu'elles mangeaient ? Car de nos jours, on peut déterminer ce que un peuple mangeait autrefois grâce à l'analyse des os, des dents, ... même des cheveux !

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  • 5 months later...

Tiens cela m'étonne qu'on a pas parlé des femmes de Beauvais, dont leur symbole de résistance est Jeanne Hachette

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Hachette

http://bataillesdefrance.free.fr/periode_3/siege_beauvais.html

Ou encore des soeurs Trung

Sœurs Trung :

Deux sœurs, Trung Trac et Trung Nhi, qui en 40 apr. J.-C. ont rallié les paysans vietnamiens contre les Chinois et reconquis le Viêt-nam en quelques mois. Pendant trois ans, les sœurs ont gouverné le Viêt-nam à titre de « reines ». Lorsque les Chinois sont revenus au Viêt-nam en 43 apr. J.-C., les deux sœurs se sont suicidées pour éviter de se rendre.

Il y plusieurs histoire sur les femmes qui prennent les armes au Viet-Nam

http://www.halong.com/halongcom/f_pages/quangninh/lichsu/ls_gdbacthuoc.htm

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Invité barbaros pacha

Vous oubliez la reine des Berberes Al-kahina qui veut dire en Arabe la "prophetesse" ou la "voyante"...qui s'est opposer aux armées musulmanes:

Surnom de la «reine des Aurès» signifiant «la Prophétesse». Al-Kahina régna sur plusieurs tribus de Berbères de l'Aurès, dont la sienne propre, celle des Djarawa, de 685 environ à 704 ou 705. À la fin du VIIe siècle, l'Afrique du Nord voit s'affronter trois forces : les Byzantins d'abord, solidement implantés sur les côtes, avec Carthage surtout et Septem (Ceuta) comme points d'appui ; les Arabes, ensuite, qui arrivent de l'est et tentent de pénétrer en Ifriqiyya (actuelle Tunisie) et, de là, dans tout le Maghreb (Occident) ; les Berbères enfin, habitants des lieux, groupe homogène du point de vue ethnique mais profondément divisé selon qu'ils sont nomades ou sédentaires, agriculteurs ou citadins commerçants, chrétiens ou juifs. Carthage tombe (695) devant Hasan ibn al-Nu'man al-Ghassani, nouveau gouverneur de l'Ifriqiyya. L'empereur Léontios réussit à reprendre la ville, mais seulement pour trois ans. De son côté la Kahina parvient à refaire l'unité berbère autour de sa personne et de sa tribu. Elle écrase l'armée d'Ibn al-Nu'mân, sur les bords de la Miskiyâna (près de Tébessa) dans le Constantinois et la repousse en Tripolitaine. En 798, Ibn al-Nu'man reporte ses efforts sur Carthage qu'il enlève, mettant les Byzantins en déroute : la maîtrise des mers dans le bassin occidental de la Méditerranée passe aux Arabes. Ibn al-Nu'man fonde Tunis.

Un seul obstacle se dresse encore devant l'avance des Arabes vers l'ouest : la Kahina et le royaume qu'elle a constitué au Maghreb. Âme d'une résistance intransigeante, elle aurait pratiqué la politique désespérée de la terre brûlée, saccageant le pays, détruisant les villes et brûlant les plantations pour en détourner les Arabes et les décourager. Cette politique lui aliène la population sédentaire, tant citadine (grecque et berbère) que campagnarde. Ibn al-Nu'man tire parti de cette situation, réclame et reçoit des renforts armés que le calife 'Abd al-Malik vient de lui envoyer (702) et reprend l'offensive. La tradition veut qu'à la veille de la bataille qu'elle savait décisive, la Kahina, plaçant l'intérêt de la famille avant celui de la tribu, ait intimé l'ordre à ses deux fils de rejoindre les rangs des Arabes. Y ont-ils, en sus, reçu un commandement et poursuivi la guerre contre les Berbères ; Certaines sources le prétendent. La bataille eut lieu à Tabarqa. La Kahina y fut vaincue et décapitée au lieu dit depuis Bir al-Kahina (le puits de la Kahina). La voie vers l'Atlantique était ouverte aux Arabes. L'histoire de cette femme fougueuse et indomptable (la «Déborah berbère») est en grande partie légendaire : les romanciers s'en sont emparés.

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  • 9 months later...
Invité barbaros pacha

J'aimerai ouvrir un sujet sur ces femmes guerrières de l'antiquité... :P

Amazones

Image IPB

Dans la mythologie grecque, les Amazones (en grec ancien Ἀμαζόνες / Amazónes ou Ἀμαζονίδες / Amazonides) sont un peuple de femmes guerrières résidant sur les rives Turcs de la mer Noire. Les Amazones possèdent une origine historique : elles correspondraient aux femmes guerrières des peuples scythes et sauromates.

L'étymologie populaire admise pendant l'Antiquité décompose le mot en un ἀ- privatif et μαζός / mázos, « sein » en ionien : « celles qui n'ont pas de sein ». Elle ne repose en fait sur rien. On a proposé de faire provenir le terme du nom d'une tribu iranienne, *ha-mazan, « les guerriers », ou encore du persan ha mashyai, « les Peuplades [des steppes] ».

- La légende des Amazones: 

Selon la légende, les Amazones habitent les rives du Thermodon, en Cappadoce dans l'actuelle Turquie. Elles tuent leurs enfants mâles ou les rendent aveugles ou boiteux, pour ensuite les utiliser comme serviteurs. Quant aux femmes, elles coupent leur sein droit pour faciliter le tir à l'arc. Pour assurer la perpétuation de leur civilisation, elles s'unissent une fois par an avec les hommes des peuplades voisines dont elles choisissent les plus beaux.

Les attributs des Amazones sont le πέλτη / péltê, un bouclier léger en forme de demi-lune, la lance, l’arc et les flèches propres aux cavaliers des steppes, le cheval et la hache — σάγαρις / ságaris d'abord, puis double hache à partir de l'époque hellénistique, par exemple chez Quintus de Smyrne. Le signal avant la bataille est donné par le sistre (sorte de grelot) généralement de bronze.

De nombreux héros grecs — Bellérophon, Achille, Héraclès, Thésée ou encore Priam — ont eu affaire à elles. Curieusement, chacun eut sa reine à aimer et, finalement, à tuer. Achille affronte Penthésilée venue secourir les Troyens, s'en éprend et la tue dans le même temps. Priam, le vieux roi troyen, a lui-même repoussé une invasion amazone. Héraclès doit s'emparer de la ceinture d'Hippolyte et finit par massacrer cette dernière, ainsi que ses compagnes.

Selon une tradition que Plutarque attribue à l'atthidographe Philochore, Thésée se joint à l'expédition d'Héraclès après avoir mené à bien le synœcisme d'Athènes. Il reçoit Antiope comme part du butin. Selon une autre tradition que Plutarque rapporte notamment à Hellanicos, Thésée part seul et capture lui-même Antiope. Les Amazones répliquent en envahissant l'Attique — après avoir passé le Bosphore pris dans les glaces, selon Hellanicos. Le combat devant Athènes se déroule au mois de Boédromion, d'où la fête des Boédromies. Thésée a un fils d'Antiope (également appelée Hippolyte par certains auteurs), Hippolyte. Bellérophon, enfin, après avoir tué la Chimère, affronte et vainc les Amazones.

Les Amazones voient leur continuité au féminin ; la légende dit qu’elles tuent les enfants mâles et n’élevent que les filles, ce qui paraît difficile pour assurer leur perpétuation. Il est donc plus probable qu'après le sevrage, les garçons soient confiés aux hommes avec lesquels elles ont enfantés. Cela présuppose davantage un type de société matriarcale, ce dont les Grecs avaient horreur, raison pour laquelle ils blâment tant cette population. La légende rapporte également que les Amazones ne gardent auprès d’elles que des hommes mutilés, estropiés, prétendant que cela augmenterait leur capacité sexuelle, supputant que l’infirmité empêcherait les hommes d'être violents et d’abuser du pouvoir. Il paraîtrait à ce propos que la reine Antianeira ait répondu à une délégation d’hommes scythes qui s’étaient proposés comme amants exempts de défauts physiques que « l’estropié est le meilleur amant ».

- Alexandre et les Amazones:

Une tradition située à la frontière de l’histoire et du mythe attribue à Alexandre le Grand une rencontre avec la reine des Amazones, Thalestris (ou Minithya). Cette tradition issue de la Vulgate d'Alexandre (Diodore de Sicile, Quinte-Curce, Justin) provient de Clitarque et d’Onésicrite, contemporains des conquêtes de l’Asie dont les récits délivrent une part de fables et de merveilleux. Un historien de la conquête, non identifié (peut-être Onésicrite), juge qu’Alexandre se doit de rencontrer les Amazones car Héraclès et Achille, son ancêtre mythique, les ont combattu.

Diodore écrit que la reine des Amazones désire un enfant d’Alexandre : « Par ses exploits, il était en effet le plus brave de tous les hommes tandis qu’elle l’emportait sur le reste des femmes par sa force et sa bravoure. Celui qui naîtrait de parents excellents surpasserait donc le reste de l’humanité ». Quinte-Curce ajoute que « treize jours furent consacrés à satisfaire la passion de la reine ».

Cette rencontre avec la reine des Amazones est considérée comme une fiction par Plutarque et Arrien. Ces deux historiens antiques, soucieux d’authenticité, suivent l’avis de Ptolémée, d’Aristobule et de Douris de Samos qui déjà contestent la réalité de cette rencontre. Pour autant, Arrien et Plutarque en recherchent le fondement historique :

Une ambassade scythe arrive auprès d’Alexandre à Samarcande en 328 avant J.-C. ; un chef de tribu scythe offre la main de sa fille à Alexandre.

D’après Arrien (IV, 15, 1-6) et Quinte-Curce (VIII, 1, 7-9), le chef des Chorasmiens, un peuple des bords de l’Aral, propose à Alexandre de mener campagne contre les Amazones.

D’après Arrien (VII, 13, 2), Atropatès le satrape de Médie fait don à Alexandre de 100 femmes scythes dont il est dit qu’elles seraient des Amazones.

Suivant l’avis d'Hérodote, qui déjà considère les Amazones comme les femmes guerrières scythes ou sauromates, Arrien et Plutarque tentent d'apporter une caution historique à une rencontre légendaire.

- Les Amazones ont-elles existé ?

Hérodote fournit dans une digression (IV, 110-117) une version historicisée de la légende des Amazones. À la suite de violents combats avec les Égyptiens 2000 ans av. J.-C., des tribus scythes occupent la Cappadoce (Turquie). Des guerriers scythes sont exterminés dans une embuscade et les femmes restées seules prennent les armes. Selon Hérodote, le nom amazone signifie (à tort) « privée de mamelle », les Grecs pensant que c'est dans le but de tirer plus facilement à l’arc. En langue caucasienne, ce nom signifierait par contre « ceux qui ne mangent pas de pain » (ce qui reporte aux sociétés nomades et donc non agricoles) ou « ceux qui vivent ensemble » ou pourrait faire allusion à une éventuelle « ceinture magique » portée par les Amazones.

Le cheval est inséparable des populations des steppes, ce qui est le cas des Scythes et des Sauromates (proto-Sarmates) renommés dans l’Antiquité comme éleveurs de chevaux et excellents archers. On peut supposer à la suite d'Hérodote que les Amazones sont les épouses des Scythes et des Sauromates qui, fait inconcevable pour un Grec, ont le droit de chevaucher et de guerroyer. De là est né le mythe de farouches guerrières, élevées comme telles.

Des fouilles archéologiques récentes, conduites par Jeannine Davis-Kimball à la frontière entre la Russie et le Kazakhstan, ont permis de mettre à jour des tombes de femmes guerrières, enterrées avec leurs armes entre 600 et 200 av. J.-C. L'une des tombes était richement garnie de nombreux objets et bijoux féminins et également de 100 pointes de flèches. Une enquête approfondie menée dans la même région a démontré l'existence d'une tradition vivace de la femme archer et cavalière émérite, leur arc étant de forme très caractéristique exactement identique à celui qui est représenté sur les céramiques antiques. Des relations génétiques ont également été prouvées entre les restes humains trouvés dans les tombes et certaines familles Mongoles dont des filles naissent parfois blondes, caractéristique particulière des Amazones, ce qui est un fait absolument unique dans ces ethnies à la chevelure uniformément noire et qui tend à prouver un mélange entre des tribus mongoles et les restes de l'ethnie des Amazones dont l'origine exacte reste encore un mystère.

- Représentations artistiques:

Le thème de l'Amazone apparaît couramment dans l'art grec. Elles sont représentées portant des tuniques courtes, à l'instar d'Artémis, ou encore avec des pantalons bouffants asiatiques. Souvent, un sein est dénudé. En revanche, on ne trouve aucune occurrence de sein coupé. Les jeunes femmes athlètes sont souvent représentées en Amazones.

L'amazonomachie, ou combat des Grecs contre les Amazones, est également un thème populaire : il figure sur l'avers du bouclier d'Athéna Parthénos ou encore sur le trône de Zeus à Olympie. Il est souvent représenté symétriquement avec le combat des Lapithes contre les centaures, comme c'est le cas sur les métopes du Parthénon.

En particulier, le combat d'Héraclès contre les Amazones est l'un des thèmes les plus populaires de la peinture sur vases attique à figures noires : on le retrouve sur près de 400 vases. Dans la sculpture monumentale, il est représenté dans les métopes du trésor des Athéniens à Delphes, du temple E de Sélinonte, du temple de Zeus à Olympie et de l'Héphaïstion d'Ahènes, ainsi que sur la frise du temple d'Apollon à Bassae. C'est en fait un combat singulier qui est dépeint : Héraclès revêtu de sa peau de lion affronte une Amazone portant la plupart du temps une armure d'hoplite, plus rarement vêtue comme un archer scythe ou comme un guerrier perse. Le combat de Thésée est également fréquent, mais celui de Bellérophon n'est pas représenté dans l'art grec.

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Invité barbaros pacha

Oops.. :-X pardon..j'avais complétement oublier...

Les modos peuvent transferer se post au post deja existant...

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